Noailles (Marseille)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Quartier Noailles (De l’occitan Noalhas<ref>https://fr.wiktionary.org/wiki/Noailles</ref>) est un quartier du [[1er arrondissement de Marseille|Modèle:1er]] de Marseille situé en centre-ville, près de la Canebière.

Surnommé « le ventre de Marseille », Noailles est principalement connu pour son marché quotidien sur la rue du Marché-des-Capucins et ses nombreuses boutiques, parfois très anciennes. Noailles est aussi un centre de la communauté maghrébine Marseillaise. C'est un quartier sans centre social ni école primaire publique et dont le logement est très dégradé<ref>Modèle:Article</ref>, 80% des habitants y sont éligibles au logement très social<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.

Toponymie

Le quartier doit son nom à la rue Noailles, créée en même temps que la Canebière, en Modèle:Date-. Située entre le cours Saint-Louis et la porte des remparts, cette voie était alors habitée par des grandes familles qui lui donnent son premier nom, rue des Nobles.

Le constructeur de galères, Jean-Baptiste Chabert, y construit en Modèle:Date- un hôtel particulier qu'il loue à Jacques de Noailles, lieutenant des galères. Le nom de ce dernier reste attaché à la rue, à la place qui la prolonge et à la porte des remparts jusqu'à leur démolition. Il est encore celui du quartier.

Situation

Le quartier, [[Quartiers de Marseille|au sens du décret Modèle:N°]] du Modèle:Date-, est compris dans un quadrilatère délimité par la Canebière, Le boulevard Garibaldi et le cours Lieutaud, La rue Jean-Baptiste Estelle, la rue Saint-Ferréol<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

Fichier:ZZ 59 - MARSEILLE - Rue Noailles.jpg
La rue Noailles en 1917.

L'histoire du quartier est surtout celle du couvent des Capucins et de la rue Noailles.

En Modèle:Date-, les religieux de l'ordre mendiant des Capucins installent leur couvent sur des terrains achetés en Modèle:Date- par Catherine de Médicis à l'emplacement de l'actuel marché des Capucins. En Modèle:Date-, le couvent est déclaré bien national, les religieux sont expulsés, les bâtisses et terrains allotis et vendus. De leur présence, il ne reste que les noms du marché des Capucins et de la rue Longue-des-Capucins.

La rue Noailles est une rue aristocratique jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Outre l'Hôtel de Noailles, on y trouve deux autres belles demeures du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : l'hôtel de Manse (ensuite hôtel de Mazargues) et l'hôtel Mirabeau que Jean-Antoine Riqueti de Mirabeau fait construire quand il vend sa maison de la place de Lenche. La rue devient ensuite bourgeoise, accueillant un commerce élégant après la Révolution.

Avec le développement de la circulation, les riches commerçants s'installent rue Saint-Ferréol et la rue Noailles devint populeuse et très encombrée. La municipalité décide alors d’entreprendre son élargissement aux dimensions de la Canebière, ce qui entraîne la disparition de la rue et la démolition des beaux immeubles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle situés sur le côté droit. Les travaux commencent en Modèle:Date-.

Dans les [[Années 2000|années Modèle:Date-]], Noailles est un quartier populaire qui compte de nombreux habitants d'origine immigrée<ref>Modèle:Article</ref>. Il est à ce titre inclus au sein d'un des plus vastes quartiers prioritaires de France, s'étendant sur une grande partie du centre de la ville, avec un taux de pauvreté de 51 %<ref>Quartier Prioritaire : Centre Ville Canet Arnavaux Jean Jaurès sur sig.ville.gouv.fr</ref>. On y trouve aussi des immeubles insalubres et des constructions délabrées<ref name=":0" />, comme en témoigne l’effondrement mortel de deux immeubles de la rue d'Aubagne en novembre 2018<ref>Modèle:Article</ref>. Début 2019, certains immeubles de la rue de la Palud sont préventivement démolis, et certains immeubles du Domaine Ventre évacués.

En 2022, la ville envisage la piétonnisation et la végétalisation du quartier de Noailles<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Culture locale et patrimoine

Musées

  • Le mini-musée exclusif à l'Hôtel Saint-Louis retrace les grandes époques de la ville de Marseille. Les clients de l'hôtel peuvent avoir accès à une centaine de photographies et documents de 1850 à 1930<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • La Galerie des transports, musée retraçant l'histoire des transports urbains de Marseille au cœur de la Gare de Noailles<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il ferme après la réouverture du tramway.

Espaces culturels

Animations culturelles

  • Le marché des Capucins, dit "le Ventre de Marseille", fondé en Modèle:Date- sur une place situé sur le terrain de l'ancien couvent des Capucins. Environ trente étals de fruits et légumes six jours sur sept.
  • Collectif Vélos en Ville, 24 rue Jean-Pierre-Moustier, association bénévole au service des cyclistes de Marseille depuis 1996. Atelier solidaire de réparation de vélo six jours sur sept, vélo-école, événementiels, plaidoyer, etc.

Lieux d'enseignement

  • École privée catholique Perrin Sainte-Trinité, fondée en Modèle:Date- par l'abbé Fouque.
  • École Technique privée de soins esthétiques et de coiffure Jeanne Michaud.
  • Académie internationale de Langues, formations en langues pour tous les niveaux.
  • École Internationale de Langues de Marseille, école de français.  

Patrimoine architectural

Immeubles historiques et hôtels particuliers

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Maison du Figaro, 42 la Canebière.

Noailles abrite un très grand nombre de commerces d'alimentation (fruits et légumes, boucheries, poissonneries, aliments et épices exotiques…) et de produits orientaux ou africains (artisanat, tissus, …), notamment rue du Marché-des-Capucins, rue Longue-des-Capucins, rue d'Aubagne et rue halle de la Croix. Certaines boutiques du quartier sont très anciennes, notamment l'herboristerie du Père Blaise, rue Méolan depuis 1815, et la quincaillerie Empereur créée en 1827 rue d'Aubagne.

Édifices religieux

Fichier:Façade de l'église de la trinité La palud.JPG
Façade de l'église de la Trinité-La Palud, 35 rue de la Palud.

Monuments et œuvres urbaines

Rues principales

Lieux remarquables disparus

Galerie

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Adrien Blés, Dictionnaire historique des rues de Marseille, Ed. Jeanne Laffitte, Marseille, 2001 Modèle:ISBN
  • André Bouyala d'Arnaud, Évocation du vieux Marseille, les éditions de minuit, Paris, 1959
  • Marie D'Hombres, Le Ventre de Marseille, commerçants de Noailles, Éditions Gaussen et association Récits, 2012

Articles connexes

Lien externe

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