Nomain
Modèle:Infobox Commune de France
Nomain est une commune française, située dans la Pévèle, dans le département du Nord en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
Nomain est une petite ville qui se situe entre Lille et Valenciennes. Nomain est intégrée à l'aire urbaine de Lille.
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est traversée par les ruisseaux du Pont du Nid, du Bailliet celui de l’Hôpital qui sépare Orchies et Nomain<ref name="paysdepevele.com">Modèle:Lien web</ref>. Le Courant du Pont-du-Nid, est un affluent de l'Elnon qui se jette dans la Scarpe<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Transports
Le réseau départemental de bus réseau Arc-en-Ciel dessert Nomain dans certains lieux-dits de la commune.
Celle-ci est desservie par la ligne 225 (Orchies > Mouchin) aux arrêts Louis Guislain, Deffrenne et Saint-Martin (centre-ville). Des bus scolaires en provenance des communes environnantes et principalement à destination du Collège du Pévèle (Orchies), de l'Institut de Genech ou du lycée Charlotte Perriand (Genech) desservent aussi toute la commune.
La commune de Nomain dispose de deux gares SNCF :
- la gare de Nomain se situe dans le lieu-dit la Coquerie, sur la ligne de Fives à Hirson (ligne commerciale TER Hauts-de-France Lille-Flandres > Orchies > Valenciennes > Aulnoye-Aymeries > Jeumont ou Hirson). C'est une halte ferroviaire ;
- la gare de Nomain-Ouvignies se situe aussi dans le lieu-dit du même nom, sur la ligne de Somain à Halluin (ligne commerciale TER Hauts-de-France Orchies > Ascq > Lille-Flandres, interrompue depuis 2015). C'est une halte ferroviaire, mais le bâtiment voyageurs est encore présent.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cappelle-en-Pévèle », sur la commune de Cappelle-en-Pévèle, mise en service en 1962<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Nomain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Nomain, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76 %), zones agricoles hétérogènes (17,3 %), zones urbanisées (3,8 %), prairies (2 %), forêts (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Nomaing est un nom venant du germanique Naminghem, signifiant demeure de NamoModèle:Référence nécessaire.
Histoire
Selon l'archéologue Roger Félix, la découverte des vestiges d'une villa gallo-romaine, confirme que le village était habité pendant l'Antiquité. Néanmoins, le toponyme d'origine germanique et les lieux-dits post-romains indiquent que le site fut abandonné et que le village fut véritablement fondé au Moyen Âge, peu après les invasions normandesModèle:Référence nécessaire.
Nomain est citée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans un titre de l'Abbaye de Saint-Amand. La terre, constituée de plusieurs fiefs et seigneuries dont la plus importante était celle de Roupy, relevait du château de DouaiModèle:Référence nécessaire.
Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la terre du Pévèle comprend la seigneurie d'Orchies, celles des villages de Bouvignies, Auchy, Coutiches, Flines, l'hommage des sires de Landas et celui du Sire des Wastines dont la seigneurie s'étend sur Capelle, Bersée, mais aussi sur Nomain. À Nomain, le seigneur de Lannay doit verser un impôt à son suzerain, le seigneur d'OrchiesModèle:Référence nécessaire.
En 1415, Famille de Launay, seigneur de Lannais à Nomain, Gérard de Herbaumez dit "le Chevalier Rouge"<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Louis du Quesnoy sont tués à la bataille d'Azincourt.
En 1512, Jean de Montmorency édifie un château à Nomain, sur son domaine de Roupy (qui deviendra le "Roupion"), en face de la croix du Dieu de pierre actuelle (les derniers vestiges du château ont disparu lors de la construction de la ligne de chemin de fer Ascq-Orchies)Modèle:Référence nécessaire.
Pendant la période confuse de la Révolution française, le vicaire Louis Howell, un prêtre réfractaire, refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Après une fuite en Allemagne, il revient à Nomain en 1796 pour rester caché dans une ferme pendant deux ans. Dénoncé, puis arrêté il fut guillotiné à Douai, le Modèle:Date-Modèle:Référence nécessaire.
En 1820, la première église protestante baptiste est fondée à Nomain, rue de Lannay, malgré de violents conflits avec les fidèles de Bernard de Felice, pasteur de Lille. Va suivre alors une forte implantation de l'église, dans les bassins houillers en plein développement<ref name="mairie-nomain.fr">Modèle:Lien web</ref>
Durant la Première Guerre mondiale les habitants de Nomain organisèrent un réseau de résistance chargé de communiquer des informations aux alliés, avec des pigeons voyageurs. Ce réseau fut démantelé en 1917, si le maire, Léon Delsart, échappa à la mort, les résistants capturés, Henri Caignet, Flore Lafrance, Georgine Bossuyt et Georges Remy, furent fusillés à la citadelle de Tournai, le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Douai du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la sixième circonscription du Nord.
Elle fait partie depuis 1793 du canton d'Orchies<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 9 à 16 communes.
Intercommunalité
La commune était membre de la petite communauté de communes Espace en Pévèle (CCEP), créée fin 2001.
Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du Modèle:Date-, qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, la CCEP fusionne avec ses voisines pour former, le Modèle:Date-, la communauté de communes Pévèle Carembault<ref>Modèle:Article.</ref> (CCPC), dont la commune est désormais membre.
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales le Modèle:Date, vingt-trois sièges sont à pourvoir ; on dénombre Modèle:Unité, dont Modèle:Unité (28,69 %), Modèle:Unité (3,20 %) et Modèle:Unité (87,86 %). La liste Poursuivons ensemble pour Nomain menée par Pascal Delplanque recueille l'intégralité des suffrages exprimés, étant la seule à se présenter, le maire sortant Yannick Lassalle ne souhaitait plus être maire, mais il demeure conseiller municipal<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Liste des maires
Maire en 1881 : Lemaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,08 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Principaux équipements
Modèle:... Le bureau de poste a fermé en 2017 lors du départ à la retraite de la guichetière, et a été remplacée par une agence postale communale<ref>Modèle:Article.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Nomain compte un certain nombre de fermes qui sont d’anciennes propriétés d’abbayes, comme la Carnoy et Herbaumez, appartenant à l’Abbaye de Flines, du Chapitre, (dite aussi du Capit) Canonne, appartenant au chapitre de la Cathédrale Notre-Dame de Tournai, et Ouvignies appartenant à l’Abbaye Saint-Martin de Tournai. L'ancienne ferme seigneuriale rue du Quimberge, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est l'un des bâtiments qui a été conservé <ref name="paysdepevele.com"/>.
- L'église Saint-Martin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'origine de style roman, fut construite avec les matériaux (tuiles et des carreaux) en provenance des ruines d'une villa gallo-romaine.
- En 1820, la première église protestante baptiste de France fut fondée, rue de Lannay. Elle marquera le début d'une forte implantation dans les bassins houillers en plein développement<ref name="mairie-nomain.fr"/>.
- Le « Dieu de Pierre », croix qui aurait choisi elle-même son emplacement vers 1820 selon la légende. Trouvée en bordure de chemin par un paysan, celui-ci la charge sur sa charrette tirée par des chevaux. Arrivée à l'emplacement où elle se trouve depuis, elle se fait si lourde que les chevaux n'arrivent plus à la tirer. Elle est alors installée sur place<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Histoire des lieux-dits de Nomain à travers la tradition orale populaire par Philippe Vandelannoitte édité par l'imprimerie monsoise, en 1987.- Index: 944.28
- Modèle:Article.
- Albums de Croÿ. Tome XIII, châtellenies de Lille, Douai, Orchies. II, villages Modèle:ISBN. Modèle:ISBN
- Modèle:DicoParlement1889.
Articles connexes
Liens externes
- Lien vers le site du village
- Nomain sur le site de l'Institut géographique national
- Modèle:Lien web.