Orion (véhicule spatial)

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Modèle:Homon Modèle:Infobox Véhicule Spatial

Orion est un véhicule spatial de la NASA conçu pour transporter un équipage de quatre astronautes au-delà de l'orbite terrestre basse pour une mission de trois semaines. Il est placé en orbite par le lanceur lourd SLS. Utilisé dans le cadre du programme Artemis, son rôle, similaire à celui du vaisseau Apollo, est de transporter les équipages jusqu'à l'orbite lunaire et les ramener sur Terre une fois leur mission accomplie. Deux vols sans équipage ont été effectués respectivement en décembre 2014 (EFT-1) et novembre 2022 (Artemis I). Le premier vol avec équipage est programmé fin 2024 (mission Artemis II).

À l'origine, Orion est développé dans le cadre du programme Constellation (2006) dont l'objectif est d'emmener des hommes sur la Lune à l'horizon 2022 et de remplacer la navette spatiale pour la relève des équipages de la Station spatiale internationale. En Modèle:Date, le programme Constellation est abandonné et après avoir envisagé d'annuler le développement du vaisseau, la Modèle:Abréviation discrète décide de poursuivre son développement pour de futures missions de survol de la Lune et des astéroïdes et éventuellement le transport de l'équipage de la Station spatiale internationale. Finalement, il est intégré dans l'architecture du programme Artemis qui doit ramener des hommes à la surface de la Lune vers 2026.

Orion reprend l'architecture du vaisseau Apollo avec un module de commande en forme de cône contenant l'habitacle dans lequel séjourne l'équipage, un module de service dans lequel est rassemblé tout ce qui n'est pas nécessaire au retour sur Terre et une tour de sauvetage qui est utilisée en cas de défaillance du lanceur. Le module de service est largué avant la rentrée atmosphérique. L'ensemble a une masse de Modèle:Unité dont plus de Modèle:Unité pour le module de service. Contrairement à ses prédécesseurs, il utilise des panneaux solaires pour la production d'énergie. Il dispose d'un volume habitable plus que doublé par rapport au vaisseau Apollo et d'un système d'amarrage similaire à celui de la navette spatiale américaine. Le vaisseau Orion est conçu pour se poser en mer à son retour sur Terre et est réutilisable. Le module de commande est fourni par Lockheed Martin tandis que le module de service, qui est dérivé de l'ATV, est fourni par Airbus Defence and Space dans le cadre d'un accord avec l'Agence spatiale européenne.

Historique

Le lancement du programme Constellation

Fichier:Altair-orion.jpg
Le vaisseau Orion et le module lunaire Altair, composants du programme Constellation (vue d'artiste 2007).

En 2004, à la demande du président des États-Unis George W. Bush qui souhaite que les États-Unis renouent avec les succès du programme Apollo, la Modèle:Abréviation discrète lance le programme Constellation qui doit permettre à des équipages de réaliser des séjours de longue durée sur la Lune d'ici 2020. Ce programme doit également assurer le remplacement de la navette spatiale américaine dont le retrait est programmé à la suite de l'accident de la navette spatiale Columbia. Le programme doit être financé grâce aux économies réalisées par l'arrêt des navettes spatiales puis par le retrait de la station spatiale internationale.

Les caractéristiques des différents engins spatiaux du programme Constellation sont rendues publiques le Modèle:Date. Le vaisseau spatial habité principal est désigné sous l'appellation de Modèle:Lang (CEV) avant d'être baptisé Orion le Modèle:Date. Ce nom est celui d'une des navettes du film 2001, l'Odyssée de l'espace (1968), ainsi que d'une étude de vaisseau spatial propulsé par l'énergie nucléaire. La Modèle:Abréviation discrète annonce le Modèle:Date que le véhicule sera construit par Lockheed Martin. Le vaisseau spatial doit être lancé par un nouveau lanceur, l'Modèle:Lnobr rom.

Les premiers essais sont alors prévus pour 2008 avec un vol non habité pour 2011, un vol habité pour Modèle:Date et un premier retour des astronautes sur la Lune pour 2019, mais ces dates sont repoussées du fait de la faiblesse des ressources financières affectées au programme<ref name="NASA">Modèle:Lien web.</ref>.

L'arrêt du programme Constellation

Modèle:Article détaillé

À la suite de son investiture, le président américain Barack Obama demande à la commission Augustine, créée à cet effet le Modèle:Date et composée de spécialistes de l'astronautique issus de l'industrie de la recherche et de la Modèle:Abréviation discrète, d'examiner les conséquences du retrait de la navette spatiale américaine sur le programme de la station spatiale internationale et d'effectuer une revue du programme Constellation confronté à la fois à des problèmes budgétaires et de planification. Le comité rend son rapport le Modèle:Date. En ce qui concerne le programme Constellation, ses principales conclusions sont que la Modèle:Abréviation discrète a besoin d'un complément budgétaire annuel de trois milliards de dollars pour pouvoir atteindre les objectifs fixés au programme Constellation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle constate que le lanceur Modèle:Lnobr rom, qui doit permettre le lancement du vaisseau Orion, rencontre des problèmes techniques qui devraient pouvoir être résolus mais sa mise au point tardive diminue fortement son intérêt. Le comité estime préoccupant le coût de production du vaisseau Orion par ailleurs soumis à de fortes contraintes (masse, coût de développement)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le président Barack Obama annonce le Modèle:Date- qu'il va proposer l'annulation du programme Constellation en avançant trois motifs : un budget en dépassement, le retard pris sur les échéances et l'absence d'innovations intégrées dans le projet<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date, le président Obama approuve le « Modèle:Lang » qui confirme l'arrêt du programme Constellation<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le nouveau rôle du vaisseau Orion

Fichier:Orion with ATV SM.jpg
Vue d'artiste du vaisseau Orion.

À la suite de l'abandon du programme Constellation, l'arrêt du développement du vaisseau spatial est envisagé. La Modèle:Abréviation discrète lance un appel d'offres auprès de prestataires privés pour transporter les équipages vers la Station spatiale internationale et il n'existe pas de plans fermes pour des missions au-delà de l'orbite terrestre. Néanmoins, la Modèle:Abréviation discrète annonce le Modèle:Date que le développement du vaisseau spatial Orion se poursuit. L'agence spatiale américaine prévoit de l'utiliser pour lancer des missions orbitales vers la Lune ou les astéroïdes géocroiseurs à l'Modèle:Nobr. Il doit également servir de solution de secours si les prestataires privés ne parvenaient pas à remplir leurs objectifs de desserte de la station spatiale. Le vaisseau est baptisé Modèle:Lang (MPCV) « Orion »<ref name="space.com">Modèle:Article.</ref>.

Participation de l'Agence spatiale européenne

Fichier:MPCV-ESM (14237330104).jpg
Module de service de l'Agence spatiale européenne (ESA).

Le développement du module de service a été repoussé pour permettre d'étaler les coûts.

La Modèle:Abréviation discrète et l'Agence spatiale européenne négocient depuis 2011 l'utilisation d'une version évoluée du module de service de l'ATV européen. Cette proposition de l'Modèle:Abréviation discrète lui permet de payer en nature sa participation à la Station spatiale internationale<ref name="detlef_wilde">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:LangModèle:Pdf - GLEX-2012.15.1.10x12509.</ref> qui n'est plus couverte par la livraison des vaisseaux Modèle:Abréviation discrète. En effet, le dernier vaisseau cargo Modèle:Abréviation discrète livré par l'Modèle:Abréviation discrète en 2014 n'assure le paiement du séjour que jusqu'en 2017. Cette décision de l'Modèle:Abréviation discrète a été validée en Modèle:Date par le conseil des ministres européens réunis à Naples pour statuer sur l'activité de l'Agence spatiale européenne au cours des prochaines années. La solution retenue a été validée par le gouvernement américain et officiellement annoncée en Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce module est construit pour Modèle:Nombre d'euros sous la maîtrise d'œuvre d'Airbus à Brême.

Caractéristiques techniques

Architecture

Fichier:Orion and service module (2009 revision).png
Schéma du véhicule et de son module de service.

Conçu dans le cadre du programme Constellation, le vaisseau utilise une architecture dite « en ligne ». Le vaisseau est placé au sommet d'un lanceur classique à l'image des vaisseaux du programme Apollo dont Orion s'inspire fortement. La formule du planeur adoptée pour la navette spatiale américaine n'a pas été retenue. Orion peut transporter quatre astronautes pour des vols de Modèle:Unité et sept astronautes vers l'orbite basse où il peut séjourner dans l'espace durant six mois attaché à la station spatiale<ref name="usatoday">Modèle:Article.</ref>,<ref name="10July2012">Modèle:Lien web.</ref>. Les piles à combustible qui alimentaient en énergie la génération des vaisseaux précédents sont abandonnées au profit de panneaux solaires. Le vaisseau dispose d'une écoutille de type APAS, le Modèle:Lang, similaire à celle utilisée par la navette spatiale américaine pour s'amarrer à la Station spatiale internationale. L'atmosphère de la cabine est composée d'un mélange d'azote et d'oxygène dans des proportions qui peuvent être modulées. Ce choix, identique à ce qui est pratiqué sur les vaisseaux russes, diverge de la solution adoptée sur les différents vaisseaux spatiaux américains des Modèle:Lnobr-1970 qui, pour économiser de la masse, utilisaient une atmosphère d'oxygène pur (choix qui s'était avéré dangereux après la catastrophe d'Modèle:Nobr). Les spécifications du module de service ne sont connues qu'à travers le cahier des charges établi pour le programme Constellation dont les missions ne sont plus d'actualité. À l'époque, il est envisagé que la propulsion et les réserves d'ergols du module de service lui permettent d'effectuer des changements de vitesse totaux de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Orion spacecraft in space.png
Vaisseau spatial Orion

Orion mesure Modèle:Unité de diamètre et la partie habitée a une longueur de Modèle:Unité. L'ensemble Orion a une masse de Modèle:Unité dont Modèle:Unité pour le module de commande, Modèle:Unité pour le module de service et Modèle:Unité pour le carburant. Le vaisseau peut être réutilisé une dizaine de fois. Initialement, son retour était prévu sur la terre ferme, amorti par des coussins gonflables, et non dans l'océan, contrairement à toutes les autres capsules américaines (de Mercury à Apollo). Cependant, après Modèle:Unité d'atterrissage avec des coussins gonflables, le retour en mer est privilégié en raison d'une sécurité accrue (notamment si un parachute est défaillant comme lors du retour d'Modèle:Nobr) et d'un atterrissage moins brutal.

Fichier:Orioncm.jpg
Module de commande dans lequel se tient l'équipage.

Orion est composé de trois modules : le module de commande dans lequel séjourne l'équipage, le module de service qui regroupe les équipements qui ne sont pas indispensables pour le retour sur Terre (propulsion, consommables, énergie) et la tour de sauvetage qui permet au vaisseau de revenir au sol en cas de défaillance du lanceur.

Comparaison des caractéristiques d'Orion avec celles de ses prédécesseurs
Caractéristiques Orion Apollo Soyouz
Longueur ~Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Diamètre max Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Envergure Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Masse totale (ergols) Modèle:Unité (Modèle:Unité) Modèle:Unité (Modèle:Unité) Modèle:Unité (Modèle:Unité)
Volume pressurisé / habitable Modèle:Unité / Modèle:Unité / Modèle:Unité / Modèle:Unité
Delta-V Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Source énergie Panneaux solaires Piles à combustible Panneaux solaires
Production énergie Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Durée mission Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre
Taille équipage 4 3 3
Zone d'atterrissage Mer Mer Terre

Le module de commande

Fichier:The Boilerplate Orion Crew Module Undergoes Moment-of-Inertia Testing. DVIDS754379.jpg
Module de l'équipage.
Fichier:MACES in Orion mock-up.3.jpg
Tableau de bord du module de commande d'Orion.

Le module de commande ou module d'équipage (Modèle:Lang), dont la section est de forme conique, transporte l'équipage, du fret et des instruments scientifiques. Ce module peut s'amarrer à la Station spatiale internationale. C'est la seule partie du vaisseau qui revient sur Terre après chaque mission. Le volume pressurisé est de Modèle:Unité et le volume habitable est de Modèle:Unité<ref name="Repo">Modèle:Lien web.</ref>.

Structure

Les composants structurels du module de commande et la coque pressurisée sont réalisés dans un Modèle:Lien de couleur vert olive utilisé précédemment pour la réalisation de la version allégée du réservoir externe de la navette spatiale américaine utilisée à partir de 1998. La coque pressurisée comprend plusieurs composants Modèle:Incise qui sont assemblés en utilisant la technique du soudage par friction. Le cylindre et la cloison arrière servent de support pour un treillis de poutrelle qui ajoute de la rigidité à l'ensemble et sert de support aux points d'attache des sièges de l'équipage, aux systèmes installés dans la coque pressurisée et aux armoires de rangement. La coque pressurisée comporte quatre hublots : deux hublots horizontaux et deux hublots inclinés permettant d'observer vers l'avant du vaisseau pour les opérations d'amarrage. De nombreux équipements ne nécessitent pas de se trouver à l'intérieur de la coque pressurisée : avionique, réservoirs d'ergols, batteries, systèmes de contrôle de l'environnement. Ils sont installés principalement autour du tunnel de communication situés à l'avant du vaisseau. La coque pressurisée et les équipements externes sont recouverts par des panneaux en nid-d'abeilles de titane qui fournissent une première isolation thermique et sont chargés de bloquer les micrométéorites<ref name="spaceflight101OrionSpacecraftOverview">Modèle:Lien web.</ref>.

Bouclier thermique

Vue bouclier thermique utilisé pour EFT-1.
Bouclier utilisé pour EFT-1.

Le bouclier thermique, de type ablatif, est conçu par Boeing en collaboration avec le Modèle:Lang. D'un diamètre de cinq mètres, il est composé d'un nid-d'abeilles rempli d'une résine chargée en microfibres et billes de silice (copie du matériau Avcoat d'Apollo). Il doit résister à des rentrées atmosphériques à la vitesse de Modèle:Unité pour les missions vers la Station spatiale internationale et de Modèle:Unité pour des missions orbitales lunaires. Ces dernières nécessitent de dissiper cinq fois plus de chaleur. En Modèle:Date, le contrat de Modèle:Nombre de dollars est remporté par Boeing.

Système d'amerrissage

Fichier:NASA's Orion Spacecraft Parachutes Tested at U.S. Army Yuma Proving Ground.jpg
Test du système d'atterrissage. Il s'agit de valider les capacités pour des vols habités (Modèle:Date-).
Fichier:Orion Parachute Sequence.jpg
Déploiement des parachutes lors de l'amerrissage d'Orion.

Le vaisseau Orion est conçu pour amerrir. Au cours de sa rentrée atmosphérique, le vaisseau dispose d'un système de freinage constitué de onze parachutes dont le poids total est de Modèle:Unité. Les parachutes se déploient par séries en fonction de l'altitude et de la vitesse du vaisseau. Ce dispositif diminue la vitesse de la capsule spatiale à deux reprises, en la freinant deux fois.

À une altitude d'environ Modèle:Unité et une vitesse de Modèle:Unité, trois parachutes se détachent de la capsule, emportant le couvercle protecteur de la baie avant, permettant ainsi aux autres parachutes de se libérer par la suite. Ces trois parachutes en kevlar mesurent chacun 2 mètres de diamètre, ont un volume d'environ 1 mètre cube et un poids de Modèle:Unité.

Lorsque l'altitude du vaisseau approche les 7500 mètres à une vitesse de Modèle:Unité, deux parachutes de freinage (kevlar/nylon) et de stabilisation de la capsule sont largués (Modèle:Unité de diamètre, poids Modèle:Unité). La vitesse décroit, elle avoisine les Modèle:Unité.

Le système ensuite libère à 3000 mètres d'altitude trois parachutes pilotes (diamètre Modèle:Unité, poids Modèle:Unité) dont le rôle est de soulever et déployer trois parachutes principaux et ainsi freiner davantage le vaisseau. La vitesse verticale chute entre Modèle:Unité et Modèle:Unité.

Chaque parachute principal (kevlar/nylon) d'une masse de Modèle:Unité a un diamètre de Modèle:Unité. Immédiatement après sa prise de contact avec la mer, cinq ballons se gonflent pour garantir que le module d'équipage soit posé sur l'eau dans le bon sens. L'équipage et le vaisseau sont recueillis alors par hélicoptères et par l'équipage d'un LPD de la marine américaine.

Protection de l'équipage contre les radiations

L'équipage peut être dangereusement irradié si une éruption solaire se produit dans la direction du vaisseau alors que celui-ci se situe dans l'espace interplanétaire en dehors de la protection de la magnétosphère terrestre ou de la Lune. Dans ce cas de figure, l'équipage a pour consigne de se réfugier dans les deux grands rangements situés au centre du vaisseau entre le plancher et le bouclier thermique en utilisant les sacs que contiennent ces placards pour se protéger autant que possible des particules solaires<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Le module de service

Le module de service regroupe l'ensemble des équipements qui ne sont pas indispensables pour le retour sur Terre. On y trouve la propulsion principale et les réservoirs d'ergols associés ainsi que les consommables (eau, oxygène, azote) utilisés par l'équipage. Les panneaux solaires qui produisent l'énergie électrique du vaisseau ainsi que les radiateurs qui assurent l'évacuation de la chaleur excédentaire sont également logés dans le module de service. Un système environnemental permet de contrôler la température des composantes du véhicule et du fret. Il est largué avant le retour sur Terre<ref name="exploration_vehicule">Modèle:Lien web.</ref>. Le module de service est également équipé d'une soute permettant d'emporter du fret non pressurisé ou des instruments scientifiques. La version du module de service utilisée pour le premier vol est développée par l'Modèle:Abréviation discrète au titre de paiement pour le séjour des astronautes européens à bord de la Station spatiale internationale entre 2017 et 2020. En effet, le dernier vaisseau cargo Modèle:Abréviation discrète livré par l'Modèle:Abréviation discrète en 2014 n'assure le paiement du séjour que jusqu'en 2017. Fin 2014, la Modèle:Abréviation discrète a commandé un seul exemplaire de ce module baptisé Modèle:Lang pour le vol Modèle:Nobr et en a commandé cinq autres pour les vols Modèle:Nobr à Modèle:Nobr.

Structure

Le module de service Modèle:Lien a une longueur de Modèle:Unité (tuyère exclue) pour un diamètre de Modèle:Unité. Sa masse à sec est d'environ Modèle:Unité et il peut emporter Modèle:Unité d'ergols. Il est composé de plusieurs sous-ensembles : un cylindre supérieur, une plateforme supportant les réservoirs principaux d'ergols, un cylindre principal, une plateforme inférieure, un étage regroupant les équipements et une enveloppe protégeant l'ensemble des micrométéorites.

Propulsion

La propulsion comprend trois systèmes distincts : un moteur-fusée principal dérivé du moteur OMS de la navette spatiale américaine, Modèle:Nombre auxiliaires et Modèle:Nombre moteurs utilisés pour le contrôle d'attitude. La propulsion est pilotée par un système développé pour l'ATV. Tous ces moteurs utilisent le même mélange d'ergols stockables : du monométhylhydrazine et du MON-3 (oxydant). Chaque type d'ergol est stocké dans deux réservoirs qui sont reliés en série et disposent de système de pressurisation indépendants. Le système de pressurisation utilise de l'hélium stocké à Modèle:Nombre dans un réservoir sphérique. Tous les moteurs sont alimentés par des ergols mis sous pression. Le moteur principal est de type Modèle:Lien qui fournit une poussée de Modèle:Unité avec une impulsion spécifique de Modèle:Nombre. Il mesure Modèle:Unité de long et sa tuyère a un diamètre de Modèle:Unité. Les propulseurs auxiliaires de type R-4D-11 fournissent chacun une poussée de Modèle:Nombre et sont utilisés pour les manœuvres précises ainsi que comme système de secours en cas de défaillance du propulseur principal. Ces moteurs utilisés sur les vaisseaux Apollo ont une masse à sec de Modèle:Unité et une impulsion spécifique de Modèle:Nombre. Les Modèle:Nombre utilisés pour le contrôle d'attitude sont regroupés en quatre grappes de 4 et quatre grappes de Modèle:Nombre. Ils fournissent une poussée individuelle de Modèle:Unité et peuvent être utilisés pour des impulsions très brèves et/ou en fonctionnement continu<ref name="spaceflight101OrionSpacecraftOverview" />.

Énergie

L'énergie électrique est fournie par des panneaux solaires en X qui reprennent l'architecture utilisée sur le vaisseau cargo ATV de l'ESA. Chaque branche du X est composé de trois panneaux solaires utilisant des cellules solaires à triple jonction à l'arséniure de gallium permettant de transformer 30 % de l'énergie solaire en électricité soit une amélioration de 17 % par rapport aux panneaux de l'Modèle:Abréviation discrète. L'Modèle:Abréviation discrète fournit ainsi Modèle:Unité au niveau de l'orbite basse terrestre. Une fois déployés, les panneaux solaires portent l'envergure du vaisseau à Modèle:Unité. Les quatre ailes disposent de deux degrés de liberté : elles peuvent tourner autour de leur axe pour maximiser l'énergie produite et s'incliner par rapport à l'axe longitudinal du vaisseau de -60° à +55° pour réduire les forces exercées lorsque le vaisseau utilise sa propulsion pour accélérer ou décélérer<ref name="spaceflight101OrionSpacecraftOverview" />.

Consommables

Le module de service comprend les réservoirs de consommables. Six réservoirs d'eau d'une capacité totale de Modèle:Unité alimentent à la fois le système de contrôle thermique et l'équipage en eau de consommation. Le système de stockage et d'alimentation est équipé de résistances chauffantes et de capteurs pour éviter le gel. Quatre réservoirs d'une capacité de Modèle:Unité conservent sous une pression de Modèle:Nombre l'oxygène et l'azote utilisés pour renouveler l'atmosphère dans le module de commande<ref name="spaceflight101OrionSpacecraftOverview" />.

La tour de sauvetage

La tour de sauvetage (LAS ou Modèle:Lang) est le système qui est utilisé pour sauvegarder le vaisseau, si le lanceur est victime d'une défaillance grave susceptible de mettre l'équipage en danger. Doté de son propre système de propulsion et fixé au-dessus du vaisseau, il permet d'écarter le module d'équipage (CM ou Modèle:Lang) du lanceur tout en lui faisant prendre suffisamment d'altitude pour que les parachutes puissent être déployés et freiner le vaisseau avant son atterrissage. Il comprend la coiffe et la tour de sauvetage (LAT ou Modèle:Lang). La coiffe est une structure en composite qui recouvre et protège la capsule contre la chaleur, la pression de l'air et l'environnement acoustique. Le système de sauvegarde comprend trois moteurs à propergol solide. Le moteur principal, d'une poussée de Modèle:Unité, est chargé d'écarter le module de commande du lanceur. Le moteur de contrôle d'attitude utilise un générateur de gaz à propergol solide avec huit tuyères montées tout autour de sa périphérie pour orienter l'ensemble. Il permet d'exercer une poussée de Modèle:Unité dans chacune des huit directions. Le moteur d'éjection est utilisé pour séparer la tour de sauvetage du vaisseau. Si la tour de sauvetage a été activée, cette séparation intervient une fois que le moteur principal a achevé sa tâche pour permettre aux parachutes de se déployer. Si le vol se déroule normalement, l'éjection de la tour de sauvetage est réalisée après six minutes de vol alors que le vaisseau se trouve à Modèle:Unité d'altitude<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Séquence de lancement d'Orion

  • Le premier étage hisse le second étage et Orion sur une trajectoire suborbitale.
  • Le deuxième étage, nommé Interim Cryogenic Propulsion Stage est allumé une première fois près de l'apogée afin d'effectuer la manœuvre d'élévation du périgée. Il est ensuite rallumé près du périgée, pour effectuer l'injection lunaire (TLI).

Missions réalisées

Le vaisseau Orion est conçu pour pouvoir réaliser des missions au-delà de l'orbite terrestre. Il peut également assurer le transport d'équipages vers la Station spatiale internationale<ref name="new_spacecraft">Modèle:Lien web.</ref> au cas où les sociétés chargées du transport des équipages dans le futur ne parviendraient pas à tenir leurs engagements.

Le vaisseau a été intégré dans le cadre du programme Constellation avant d'être intégré au programme Artemis à la suite de l'arrêt du précédent :

Mission Lancement Atterrissage Durée Insigne Description Lieu Véhicule Statut
Modèle:Lien Modèle:Date- 8 juillet 2009 N/A
Fichier:MLAS mission patch.png
Mission pour tester le Modèle:Lien, un système de sauvetage alternatif, avec une maquette du vaisseau<ref>Modèle:Lien web</ref>. Wallops Flight Facility MLAS Modèle:Succès
Ares I-X Modèle:Date- 28 octobre 2009 6 min
Fichier:AresIX patch02.svg
Test en vol de la fusée Ares I avec une maquette du vaisseau Orion. Kennedy LC-39B Ares I-X Modèle:Succès
Modèle:Lien (Modèle:Lang) Modèle:Date- 6 mai 2010 1 min 35
Fichier:Orion Pad Abort 1.jpg
Mission test, ayant pour but de démontrer les capacités de la tour de sauvetage (Modèle:Lang - LAS) à propulser l'équipage à une distance de sécurité suffisante, ainsi que le désamarrage entre la tour de sauvetage et le module de commande Artemis (Modèle:Lang - CM) puis l'ouverture des parachutes. Ce test a permis la collecte de données sur les contraintes structurelles subies par le Modèle:Abrd et le module de commande<ref>Modèle:Lien conférence.</ref>,<ref>Modèle:YouTube.</ref>. White Sands LC-32E Orion Modèle:Succès
EFT-1 Modèle:Date- 5 décembre 2014
Fichier:Exploration Flight Test-1 insignia.png
Vol d'essai de la capsule Orion avec une maquette du module de service. Premier vol spatial du vaisseau.

Après avoir bouclé deux orbites autour de la Terre, le vaisseau a effectué une rentrée atmosphérique à une vitesse égale à 84 % de celle atteinte dans le cadre d'une mission vers la Lune. L'objectif était de tester la tenue du bouclier thermique ainsi que le déploiement des parachutes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le lancement a lieu le Modèle:Date<ref>La Modèle:Abréviation discrète a lancé sa capsule Orion, La Libre Belgique, Modèle:Date-.</ref>.

Cap Canaveral SLC-37 Delta IV Heavy Modèle:Succès
Modèle:Lien (Modèle:Lang) Modèle:Date- 2 juillet 2019 3 min 13
Fichier:Ascent Abort-2.png
Mission test, ayant pour but de démontrer le fonctionnement de la tour de sauvetage lors d'une phase d'ascension, ce qui implique un désamarrage et une poussée suffisante pour s'éloigner d'un étage de fusée en fonctionnement. Pour cela, la tour de sauvetage et une maquette sans parachutes du module de commande Orion ont été montés sur un étage de fusée de Northrop Grumman<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:YouTube.</ref>. Cap Canaveral SLC-46 Orion Abort Test Booster Modèle:Succès
Artemis I 16 novembre 2022 11 décembre 2022 25 j
Fichier:Exploration Mission-1 patch.png
Il s'agit du premier vol d'Orion dans sa configuration finale, pour une mission inhabitée qui comporte une insertion en orbite lunaire sur une orbite de type DRO (distant retrograde orbit). Orion a été lancé par le Modèle:Lang (SLS) pour la première fois. L'Agence spatiale européenne a fourni le module de service pour cette mission. La durée de la mission, lancée le 16 novembre, est de 25 jours. Le 11 décembre 2022, Orion amerrit<ref>Modèle:Lien web</ref> dans l'océan Pacifique au large de la Basse-Californie, au Mexique. Centre spatial Kennedy SLC-39B SLS Bloc 1 Modèle:Succès

Missions prévues

Missions à venir

  • Modèle:Nobr (2024) - Il s'agit du premier vol habité d'Orion. Le véhicule sera à nouveau lancé par le Modèle:Abréviation discrète. Un équipage de quatre astronautes (3 américains et 1 canadien) réaliseront une mission en boucle autour de la Lune en suivant une trajectoire de retour libre vers la Terre (comme Modèle:Nobr). Ce sera la première mission habitée vers la Lune depuis Modèle:Nobr en 1972. L'Agence spatiale européenne fournira un deuxième module de service pour cette mission. Cette mission permettra aussi de tester Orion en orbite terrestre avant l’injection vers la Lune.
  • Modèle:Nobr (2025) - Il s'agit du deuxième vol habité d'Orion. Le véhicule sera à nouveau lancé par le Modèle:Abréviation discrète. Un équipage de deux astronautes (un homme et une femme) réalisera une mission sur la Lune, les deux autres astronautes resteront à bord d'Orion. Ce sera la première mission habitée sur la Lune depuis Modèle:Nobr en 1972. L'Agence spatiale européenne fournira un troisième module de service pour cette mission.
Mission Patch Date Équipage Véhicule
Artemis II N/A Mai 2024 4 SLS Block 1
Artemis III N/A 2025 4 SLS Block 1

Missions proposées

Plusieurs vols habités sont planifiés afin d'assembler la [[Lunar Gateway|plateforme orbitale lunaire Modèle:Lang]]. Des propositions sont établies pour prolonger le programme Artemis jusqu'à la mission Artemis 7 jusqu'en 2028.

Les missions envisagées dans le cadre du programme Constellation avant 2010

Selon les plans originaux, Orion devait être lancé par le lanceur Modèle:Lnobr rom pour les missions vers l'orbite basse (desserte de la Station spatiale internationale) comme pour les missions vers la Lune. Le lanceur lourd Modèle:Lnobr rom, capable de satelliser Modèle:Unité de son côté, aurait été chargé de la mise en orbite du module Altair, chargé d'atterrir sur la surface lunaire et qui joue un rôle analogue à celui du module lunaire (LM) du programme Apollo. Comme dans le scénario des missions Apollo, l'équipage aurait placé l'ensemble formé par Orion et Altair en orbite lunaire puis utilisé le module Altair pour descendre sur le sol lunaire puis en revenir. Toutefois, contrairement aux missions Apollo, c'est l'ensemble de l'équipage qui serait descendu sur le sol lunaire. La Modèle:Abréviation discrète retient à l'époque ce concept éprouvé et donc moins cher qui permet théoriquement de limiter les risques de retard : la Modèle:Abréviation discrète doit en effet disposer d'un moyen de transport pour remplacer la navette spatiale américaine dont le retrait est effectif depuis 2011. Depuis 2011, la Modèle:Abréviation discrète dépend des vaisseaux russes Soyouz pour l'envoi de ses astronautes dans l'espace. Cette tâche va être affectée aux futurs Modèle:Lang de Boeing et Modèle:Lang de SpaceX.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail