Ourches-sur-Meuse
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Modèle:Infobox Commune de France
Ourches-sur-Meuse est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Orchadiens ou Orcadiens.
Géographie
Localisation
La commune de Ourches-sur-Meuse est située dans le département de la Meuse sur la rive gauche de la Meuse, à 17 km au sud de Commercy, sous-préfecture, et à 46 km à l'ouest de Bar-le-Duc, préfecture. Toul est à 17 km à l'est et Nancy à 40 km à l'est.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes : Modèle:Communes limitrophes
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Carte de la commune.
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Entrée du village par le pont de Meuse.
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La rue principale.
C'est l'endroit où le bassin versant de la Meuse est le plus étroit. À Modèle:Unité à l'est du cours de la Meuse, dans le bois de Longor, se trouve déjà la ligne de partage des eaux avec le bassin de la Moselle.
Urbanisme
Typologie
Ourches-sur-Meuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,4 %), prairies (26,2 %), forêts (10,4 %), zones urbanisées (3,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
- Dans les textes en latin du Moyen Âge, Ourches est dénommée indifféremment Orchadus, Orchadis ou Orchadae. En français : orchidée.
- Anciennes mentions : Orcadæ (884) ; Orchadæ (922) ; Oscadæ (1033) ; Oscadæ-villa (1071) ; Urchiæ, Urchiis (1402) ; Orcades, Oscadum, Oscadus (1756) ; Ourches (1793) ; Ourches-sur-Meuse (1919).
Histoire
Le village est situé sur un ancien castrum romain dominant la Meuse ainsi que le carrefour de deux voies romaines :
- la voie Nord-Sud joignant Metz à Grand et qui longe la Meuse à cet endroit ;
- la voie Ouest-Est de Nasium à Toul qui bifurque près du village, pour franchir la Meuse à Saint-Germain-sur-Meuse.
En 633, Ourches apparaît dans un acte sous le règne de [[Dagobert Ier|Dagobert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]].
En 885, Ourches est citée dans un acte de Charles III le Gros<ref>Le père Benoît Picard dans son« Supplément à l'histoire de la Maison de Lorraine » en 1711 écrit: « La terre d'Ourches est située sur le bord ultérieur de la "rivière" (sic) Meuse, elle appartenait autrefois au fisc roïal. Vers 633, Dagobert I en fit donation à l'Eglise de Toul, Charles le Gros confirma cette donation la première année de son règne (885), Arnoul et Charles le Simple, ses successeurs, en firent de même».</ref>.
En 1015, Orchadis est aussi mentionnée par Henri II (dit le Saint), empereur du Saint Empire romain germanique<ref>In nomine sanctae et individuae trinitatis, Henricus divina propitiante clementia, imperator augustus, si fidelium nostrorum petitionibus, maxime in augmentantis ecclesiasticis facultatibus annuimus, nos ferventiores et devotiores circa fidelitatem nostra efficimus. Qua de re noverit, tam praesentium, quam futurorum industria, quod adierit nostram sernitatem Bertholdus Tullensis eclesiae praeful, petens, sibi imperiali dari authoritate, quod ad jus dispositionis nostra pertinere videbatur, forestem videlicet et bannum venationis, ex sylvis infra nominandis, quae his usquequaque terminantur finibus et cinguntur, Sicut Mosa fluvius decurrit ad vadovilla, usque Trociacum, et de trociaco usque Orchadis, inde ad Abliem Villa, dehinc ad Unniacum, sic tendens usque Tuseum, tunc ad Novam villam, deinde ad Montiniacum, hinc ad Malvagiam, de Malvagia sicut Mohola rivulo decurrit, usque ad Amasonani, de amasona iterum redire ad praenominatum Vadum, cujus petitionibus libenter annuentes, enadem forestem et bannum venationis, sicut particula est, in jus propriae possessionis aeternaliter habendam eidencepts nobilis, aut ignobilis persona cujsucumque conditionis, potestatem habeat in ea foreste, stirpandi aut vernandi, feu aliquid operis excercendi, sine licentia et permissu episcopi Tullensis ecclesiae. Si quis autem hoc infrigere, aut removere tentaverit, quod non credimus, auri libras tres eppiscopo persolvat, et sisco regio auri libras decem. Verum ut haec nostrae authoritatis dispositio, inviolabilem obtineat firmitatis vigorem, manu propria corroboravimus, et annuli nostri impressione subster insigniri jussimus. Signum domini secundi Henrici regis invictissimi. Guntherius cancellarius vice Archambaldi archiepiscopi notavi. Data xv calendas Augusti, indictione ix. Anno domine incarnationis, millesimo undecimo, anno vero domini secundi Henrici regnantis decimo. Actum in Tribura regia villa, feliciter amen</ref>.
En 1176, le village est vendu au seigneur de Vaucouleurs par le comte de Bar. L'administration est alors l'œuvre d'un villic, subordonné du seigneur qui prescrit et soigne le travail des cultures, pourvoit à la rentrée des récoltes. C'est lui qui amène au seigneur, les redevances et autres produits de son droit, grains, poules<ref>Historique de la ville de Bar-le-Duc F.-A.T. Bellot-Herment, page 78 (édition 1990)</ref>.
En 1229, Ourches est entièrement détruite avec 70 autres villages du Toulois, brûlés par le comte Henri II de Bar allié à l'évêque de Toul.
En 1789, Ourches était mi-partie Champagne et mi-partie Toulois. Elle était rattachée au diocèse de Toul.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin.
- Monument aux morts.
- Le château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle transformé en ferme : tour du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, contrecœur des cheminées.
- Un moulin à eau restauré en état de fonctionnement qui est situé rue du Moulin.
- Deux lavoirs qui ont la particularité d'être dotés d'une cheminée.
- Des croix de chemin.
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Église Saint-Martin.
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Monument aux morts.
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L'entrée du château.
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Moulin.
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Lavoir à cheminée.
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Croix de chemin auprès du pont de la Meuse.
Personnalités liées à la commune
- La famille d'Ourches ;
- Jean Modèle:II et Nicolas de Verrières, écuyers, seigneurs d'Ourches au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Héraldique
Modèle:Blason-ville-fr Ces armes sont celles de la famille Houche comme on les voit gravées dans l'église de Puxe vers 1575<ref>Puxe : paragraphe édifices religieux</ref>, puis reprises par la famille d'Ourches de Cercueil dite comte d'Ourches après 1720.
Les armes des chevaliers d'Ourches qui résidèrent au château d'Ourches-sur-Meuse jusqu'en 1553 étaient d'or au lion de sable ou de sable au lion d'or, sans autre meuble tel que la couronne<ref>La famille de Jeanne d'Arc : documents inédits, généalogie, lettres de J. Hordal et de Cl. du Lys à Ch. du Lys / publiées pour la première fois, par E. de Bouteiller et G. de Braux page 282</ref>,<ref>le Martyrologe des chevaliers de Saint Jean de Hierusalen - 1643 page Claude d'Ourches</ref>.
Voir aussi
Bibliographie
- Francis de Chanteau, Notice historique et archéologique sur le château de Montbras, Paris, 1885, lire en ligne