Pabu

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Modèle:Infobox Commune de France

Pabu {{#ifeq:1|0|[paby]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Géographie

Modèle:...

La commune de Pabu est située à l’ouest des Côtes-d'Armor et au nord de Guingamp, chef-lieu de l’arrondissement (et donc sous-préfecture départementale), du canton et de l’intercommunalité.

Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 22161.png
Carte de la commune de Pabu.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plouisy », sur la commune de Plouisy, mise en service en 1971<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Pabu est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Guingamp, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guingamp, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (25,7 %), prairies (23 %), terres arables (21,5 %), forêts (15,3 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est Pabu, aussi bien en français qu'en breton. Il est attesté sous les formes Chapelle Sainct Pabu en 1532, Pabu en 1762, Pabu La Poterie en 1790<ref name=infobretagne>Modèle:Lien web.</ref>. Il vient du vieux breton pabu, un terme de déférence ayant le sens de père, mais aussi d'évêque<ref name=infobretagne/>, de supérieur monastique ou de père-fondateur d'un lieu consacré ; en particulier, ce terme était fréquemment utilisée pour se référer à Saint Tugdual.

Histoire

Étymologie et origines

Saint Tugdual, ou Tudwal, ou Tudgual (à la suite d'une faute de copiste) vint de Grande-Bretagne en Armorique au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec soixante douze de ses disciples parmi lesquels sa mère, sainte Pompée (Koupaïa en breton), et sa sœur sainte Sève. Il est le fondateur présumé du monastère de Landreger, dit Tréguier, et il a, sans le vouloir, donné son nom à la paroisse de Pabu. L’église actuelle fut édifiée sous son invocation et, comme la légende voulut en faire un pontife sous le nom de Leo V Britigena (« Léon le Breton »), le peuple breton l’appela du nom de Pabu.

À l'origine de la commune, il y eut le territoire de Trivis, désignant l'une des quatre dîmeries de la paroisse de Ploumagoar. Il pourrait s'agir d'une prononciation locale de Trevez (trève, hameau, lieu habité), ou encore, la trève de la pointe en raison de la configuration des lieux, pointe enfoncée entre le Trieux et le Frout.

Époque moderne

En 1673, Pabu est le siège d'une chapellenie dite de Reranré, du nom du gros village de Kerhré (Keranres en 1532), situé à Modèle:Unité au nord, connu aujourd'hui sous le nom de La Poterie. Cette chapellenie est à cette époque à la nomination du seigneur de Munehorre (ou Menehorre) ; le chapelain était désigné par le seigneur. Le seigneur de Munehorre, vassal du fief de Pontrieux-Frynaudour (La Roche-Jagu), avait droit de haute, moyenne et basse justice, c’est-à-dire qu’il pouvait prononcer des sentences capitales.

En 1711, les habitants de la dîmerie de Trivis, au centre de laquelle se trouvait Pabu, adressent une supplique à monseigneur l'évêque, comte de Tréguier, pour obtenir l’érection de l’église actuelle, alors en construction, en église tréviale ou paroissiale. Cette dîmerie devient une paroisse succursale le Modèle:Date- (soit Modèle:Nombre après la supplique) et prend le nom de Pabu en l'honneur de Saint Tugdual, son saint patron.

Révolution française

Pabu élit sa première municipalité le Modèle:Date-, et elle devient paroisse en 1803. Le territoire de Pabu s'est accru le Modèle:Date- de l'enclave de Kergoz (ou Guer-Noz), jusqu'alors dépendante de Ploumagoar.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les potiers peuplaient les villages de La Poterie et de Kerez. L'argile était extraite à Kervenou en Pommerit-le-Vicomte. Jusqu'en 1914, on y fabriquait des pots, des jattes, des cruches, des ribots, mais aussi des briques, des tuiles ainsi que des épis de faîtage. Ces épis de faîtage étaient encore présents sur le toit de l'église avant sa restauration ; ils sont encore visibles dans le hall de la mairie, où ils sont exposés dans des vitrines.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les guerres du XXe siècle

Le monument aux morts porte les noms de 59 soldats morts pour la Patrie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Activités économiques

L'ancêtre du groupe coopératif UNICOPA, l'URCAB (Union régionale des coopératives agricoles de Bretagne), est créé le Modèle:Date à Pabu par le regroupement de trois coopératives, la « Laiterie du Trieux », la coopérative « Genêts d'or » et la « coopérative de l'Arrée » (située à Pleyber-Christ), les deux dernières citées étant productrices d'œufs. Jean-Baptiste Leclerc est élu président de son conseil d'administration<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Un chef étoilé

En 2016, Michel Richard, né à Pabu, installé dans un restaurant de Washington, s'est vu décerner le titre de « meilleur chef des États-Unis »<ref>Laëtitia Gaudin-Le Puil, "Les Tontons d'Amérique", revue Bretagne Magazine Modèle:N°, janvier-février 2017z</ref>.

Les deux legs de Pabu

En 2021 la commune de Pabu a reçu d'une de ses habitantes, Jacqueline Brochen, décédée en 2020 âgée de 95 ans, un legs de Modèle:Nobr euros. La commune a aussi bénéficié d'un autre legs de Modèle:Nobr euros de la part d'une autre habitante. Ces legs vont permettre à la commune de financer notamment un restaurant self pour les écoles, une salle des sports et un musée des arts et traditions populaires<ref>Emmanuel Nen, "Un don de 580 000 euros pour la commune de Pabu, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 2 mars 2021.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu

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Démographie

Modèle:Population de France/section

Langue bretonne

À la rentrée 2017, Modèle:Nombre étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 27,5 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.

Lieux et monuments

Modèle:Section à sourcer

  • L'église Saint-Tugdual est en forme de croix latine avec chevet et ailes à pans coupés, et dispose d'une chapelle des fonts en face du porche du midi. Elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et porte diverses inscriptions : sur le bras sud, la date de 1711, sur le portail : la date de 1750, sur la façade occidentale Modèle:Citation, sur le pignon de la chapelle des fonts :Modèle:Citation. Cet édifice a succédé à un édifice plus ancien mentionné sous le nom de chapelle Sainct Pabu en 1532. Sa construction débuta en 1711 pour s'achever en 1762 ; elle a été restaurée en 1826 et son agrandissement a été évoqué en 1860.
  • Le château de Runevarec a été construit sur les ruines d'un ancien manoir, date de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, aujourd'hui Lycée rural du Restmeur. Il a été construit, sur le modèle des « malouinières », par madame Perrio de Grandclos, petite-fille d'un armateur malouin qui s'est enrichi, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec le commerce d'esclaves entre l'Afrique et les Antilles. (source Patrick Salaün).
  • Sa chapelle est dédiée à saint Loup, protecteur des troupeaux et réputé pour guérir de la peur, des maladies nerveuses et des crises d'épilepsie ; on y trouve une statue de Saint Loup en bois polychrome datée de 1783. On y a célébré la fête de la Saint-Loup dès 1848 ; la fameuse dérobée en fit la renommée. Cette fête est devenue le festival de la danse bretonne à Guingamp. La voûte de la chapelle est ornée de reproductions de tableaux célèbres de Rubens, El Greco, Piero della Francesca et Léonard de Vinci, œuvres du peintre pabuais Bernard Le Quellec.
  • Le Grand Kermin est un ancien manoir remanié au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }}, dont il subsiste des parties datant des {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} (tourelle), {{#switch: XVII
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}}. Il possédait jadis un colombier et une chapelle privée dédiée à Saint Jacques. Propriété noble depuis toujours, le domaine a dû cesser son faire-valoir-direct (exploitation par le noble lui-même) très tôt ; sous la Révolution, il est déjà affermé, mais les propriétaires y conserveront un « pied-à-terre », sans doute pour la chasse, jusqu'à la dernière guerre.

  • La Maison d'en Haut : c'est un manoir qui date du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} remanié aux {{#switch: XIX
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}}, Kerhuel « La maison d'en haut », était déjà habitée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; son moulin est en ruine et sa chapelle a disparu. Ce n'était pas initialement une propriété noble, bien que ses occupants aient été d'illustres personnages, et il ne le devint qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce manoir possède en façade une magnifique lucarne à fronton et, à l'intérieur, on peut voir une cheminée monumentale qui daterait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

  • Le Manoir de Kerhré porte les dates de 1691, 1714 et 1723. Comme tous ses semblables, Kerhré ne fut pas construit en une seule fois et comporte plusieurs étapes. Le moulin de Kerhré, mixte d'abord (moulin à grain et à teillage), servit ensuite uniquement à teiller le lin ; capable d'une grande puissance (20 chevaux vapeur en bonnes eaux), c'était l'un des meilleurs moulins parmi les 32 jalonnant le cours du Trieux. Au temps de sa splendeur, il faisait travailler 20 à Modèle:Nombre.
  • La seigneurie de Minguével : d'après une carte géométrique de la province de Bretagne levée en 1771, le Minguével est désigné comme « château ». C'est une ancienne seigneurie, dont l'existence du manoir et d'une chapelle est rapportée par différents documents et par la découverte de pièces de calvaire et autres accessoires ; des recherches plus précises indiqueraient l'existence d'un prieuré, annexe du couvent des Cordeliers à Guingamp (incendié et détruit en 1591, lors du siège de la ville).
  • La métairie du Rucaër et son moulin à blé, connu aussi sous le nom de « Milin-ar-Menez ».
  • L'ancien aqueduc, peut-être d'origine romaine, dont la partie à arcades constitue la frontière entre Pabu et Guingamp, alimentait le cœur de la ville en eau potable. Dès 1588, la fontaine de Guingamp est alimentée par un aqueduc qui lui apporte l'eau des sources de Montbareil. Il est remplacé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par un autre aqueduc plus élevé dont les quatre arcades de Modèle:Unité d'ouverture franchissent le vallon des Lutius (Ru Potin ou Lutin). La canalisation traverse ensuite le jardin du monastère de Montbareil, puis un petit aqueduc passe les douves pour arriver au pied des remparts. Il reste en service jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La fontaine des Quatre Ponts, date de la reconstruction du système d'aqueducs de Guingamp, vers 1735-1743.
  • Le moulin de Kerhré était plus connu au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous le nom de « Milin mécanique ». Autrefois, il y avait un petit moulin à grain à cet emplacement ; en 1844, Monsieur Gouyon de Coypel, rentier en son château de Munehorre, demanda au préfet l'autorisation d'établir à cet endroit une machine « Le Bonniec » pour teiller le lin, dont il s'efforçait de promouvoir la culture alentour. Elle fut accordée et l'autorisation de mise en eau délivrée en 1868. Mixte d'abord (moulin à grain et à teillage), il servit ensuite uniquement à teiller le lin ; capable d'une grande puissance (20 chevaux vapeur en bonnes eaux), c'était l'un des meilleurs moulins parmi les 32, jalonnant le cours du Trieux. Au temps de sa splendeur, il faisait travailler 20 à Modèle:Nombre. Il appartient désormais au camping privé de Milin Kerhré.
  • La croix de Groaz Hent (ou Cozen) date de 1764.

Économie

L'hôpital dit de Guingamp, construit sur le territoire de la commune, fut inauguré le Modèle:Date- par monsieur Joseph Ruau, ministre de l'Agriculture. Depuis, il n'a cessé d'évoluer. En 1996, s'achevèrent de nouvelles constructions répondant mieux aux exigences hospitalières actuelles, et un nouvel ensemble de 138 lits de long séjour, dont le chantier avait débuté fin 2002, a remplacé trois bâtiments anciens qui ne pouvaient être réhabilités. Par ailleurs, une passerelle entre l'hôpital et la polyclinique a été inaugurée en 2007. En Modèle:Date-, les activités de la polyclinique, fermée par suite d'une liquidation judiciaire, ont été reprises par l'actuel centre hospitalier.

La commune accueille Dolmen ainsi que diverses autres entreprises sur sa zone artisanale du Rucaër, et un pôle d'entreprises s'est établi autour du rond-point de Saint-Loup, première phase de la nouvelle zone d'activités dénommée « Espace commercial Saint-Loup » en cours de développement par Guingamp-Paimpol Agglomération.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Bertrand Chiche, Une officine céramique d'époque gallo-romaine à Pabu, Annales de Bretagne, no 78, 1, 1971, Modèle:P..
  • Paschale Gaultuer et Michel Priziac, Toponymes et patrimoine de Pabu, éd. Patrimoines buissonniers.
  • Histoire et Patrimoine de BretagneModèle:Référence non conforme.
  • Bernard Tanguy, Dictionnaire des noms de communes.
  • Benjamin Jollivet, Les Villes et communes des Côtes-du-Nord, 1856.

Articles connexes

Liens externes

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