Parti populaire danois
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Le Parti populaire danois (Modèle:Langue, abrégé DF ou DFP) est un parti politique nationaliste danois fondé en 1995.
Histoire
Le Parti populaire danois est créé en 1995 à partir du Parti du Progrès (PP), un parti centré sur le rejet de l’impôt sur le revenu et de l’État-providence<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Au Parlement européen, il fait partie du groupe Conservateurs et réformistes européens depuis 2014. Lors de la législature précédente, il faisait partie du groupe Europe libertés démocratie.
Il se présente aux élections sous la lettre O.
Présidé par Pia Kjærsgaard depuis sa création, le parti change de direction en Modèle:Date, sa présidente choisissant Kristian Thulesen Dahl, député depuis 1994, pour lui succéder. Une scission, dénommée Fokus, se forme en 2010.
Le Parti populaire danois réalise une percée électorales aux élections législatives de 2001, obtenant 12 % des voix, ce qui fit alors de lui le troisième parti du pays. Il soutient depuis lors systématiquement les gouvernements de droite, lors des quatorze ans qu’ils ont passé au pouvoir (de 2001 à 2011 puis de 2015 à 2019). Il contribue ainsi à introduire des restrictions significatives à l’accueil de migrants (conditions drastiques imposées lors des mariages binationaux, saisi de l'argent liquide et des objets de valeur appartenant aux migrants, etc)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Idéologie
Le Parti populaire danois est un parti nationaliste<ref name="Arter2006">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Chapitre</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et de droite populiste<ref name="Nordsieck" />,<ref name="BackesMoreau">Modèle:ChapitreModèle:Commentaire biblio SRL</ref>, qui se positionne à la droite de l'échiquier politique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les objectifs déclarés du parti sont de protéger la liberté et l'héritage culturel du peuple danois, y compris la famille, la monarchie et l'Église du Danemark, d'appliquer une règle de droit stricte, d'empêcher le Danemark de devenir une société multiculturelle en limitant l'immigration et en promouvant l'assimilation culturelle des immigrants admis, de maintenir un système de protection sociale solide pour les personnes dans le besoin, de promouvoir l'esprit d'entreprise et la croissance économique en renforçant l'éducation et en encourageant les gens à travailler, de protéger l'environnement et les ressources naturelles, et de protéger la souveraineté du Danemark contre l'Union européenne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Par rapport à son prédécesseur, le Parti du progrès, le parti se concentre davantage sur l'immigration, tout en étant plus pragmatique sur d'autres sujets<ref name="Topaloff"/>,<ref>Christoffer Green-Pedersen, Pontus Odmalm (2013). "Going different ways? Right-wing parties and the immigrant issue in Denmark and Sweden". In Tim Bale. Immigration and Integration Policy in Europe: Why Politics - and the Centre-Right - Matter. Routledge. p. 59.</ref>. Bien que globalement considéré comme faisant partie de la droite radicale, ses positions sur la plupart des questions économiques placeraient plutôt le parti au centre ou au centre gauche<ref name="Topaloff">Liubomir K. Topaloff (2012). Political Parties and Euroscepticism. Palgrave Macmillan. p. 178.</ref> (au Folketing, il siège à gauche des conservateurs<ref>C dans l'air, 5 mai 2008.</ref>). L'ancien dirigeant du parti, Kristian Thulesen Dahl, a un jour déclaré que le parti était anti-musulman<ref name="Berlingske Media">Modèle:Lien web</ref>. Pour Nils Holtug, professeur à l'université de Copenhague, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Le parti s'oppose à toute construction de parcs éoliens terrestres<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il propose de rendre obligatoire l'étude des caricatures ciblant Mahomet à l'école<ref>Modèle:Article</ref>.
Immigration
Il est opposé à l'immigration<ref name="Nordsieck">Modèle:Lien web.</ref>. Le parti estime que le Danemark n'est pas naturellement un pays d'immigration. Le parti n'accepte pas non plus une transformation multiethnique du Danemark<ref>Modèle:Lien web</ref>, et rejette le multiculturalisme<ref name="dsd">Modèle:Lien web</ref>. L'ancienne chef du parti, Pia Kjærsgaard, a déclaré qu'elle ne voulait Modèle:Citation<ref>"Världens lyckligaste folk". 1 September 2009, TV4.</ref>, et qu'un Danemark multiethnique serait un Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le parti cherche à réduire drastiquement l'immigration non-occidentale, s'oppose à l'assimilation culturelle des immigrants de toutes les religions et la favorise. En 2010, le parti a proposé de mettre un terme complet à toute immigration en provenance de pays non occidentaux, dans la continuité d'une proposition faite le mois précédent pour durcir la Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il fait toutefois la distinction entre les immigrants, ceux qui ont l'intention de rester au Danemark de manière permanente, et les réfugiés, ceux qui ne seront au Danemark que pour la durée du conflit, mais qui ont finalement l'intention de rentrer chez eux. Le parti a déclaré qu'il est plus qu'heureux d'aider ceux qui sont dans le besoin, mais qu'il a une responsabilité morale envers le peuple danois de garder le Danemark danois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La coopération avec le gouvernement de coalition conservateur-libéral a abouti à la mise en œuvre de certaines de leurs principales revendications, en particulier de fortes restrictions dans les politiques d'immigration, qui ont abouti à ce qui est souvent décrit comme les lois d'immigration les plus strictes d'Europe<ref name="BBC2005">Modèle:Article.</ref>. Le nouveau gouvernement a promulgué des règles qui empêchent les citoyens danois et autres de faire venir un conjoint étranger dans le pays, à moins que les deux partenaires ne soient âgés de 24 ans ou plus, ne passent un test de solvabilité montrant que le Danois n'a pas réclamé de sécurité sociale pendant 12 mois, et ne puissent déposer une caution de Modèle:Unité couronnes (environ Modèle:Unité dollars). L'un des objectifs déclarés de cette mesure était de lutter contre les mariages arrangés. Ces nouvelles règles ont eu pour effet qu'alors qu'environ Modèle:Unité permis de regroupement familial étaient accordés en 2002, leur nombre était tombé à Modèle:Unité en 2005. Certaines prestations sociales destinées aux réfugiés ont également été réduites de 30 à 40 % au cours des sept premières années du pouvoir. Les allocations de chômage ordinaires ont été remplacées par une Modèle:Citation réduite. Alors que l'objectif déclaré de la coalition gouvernementale était d'améliorer l'intégration en incitant les gens à travailler, le porte-parole du parti pour l'immigration, Modèle:Lien, s'est dit satisfait que l'aide au démarrage ait fortement diminué le nombre de réfugiés économiques, leur montrant que Modèle:Citation<ref name=DR1>Modèle:Lien web</ref>.
En 2019, sa ligne et son discours concernant l'immigration sont décrites par l'AFP comme faisant Modèle:Citation. Cette ligne politique se traduit par le refus du regroupement familial pour les conjoints de moins de Modèle:Nombre, la saisie des effets de valeur des migrants et des peines aggravées pour les délits commis dans certains quartiers sensibles<ref>Au Danemark, deux décennies d'austérité migratoire, AFP, news.yahoo.com, 3 juin 2019</ref>.
Politique étrangère
Le parti s'oppose à une cession de la souveraineté du Danemark à l'Union européenne et s'oppose à une plus grande intégration de l'UE et à l'eurofédéralisme. Il s'oppose également à l'euro et souhaite maintenir la couronne danoise. Il s'oppose également à l'adhésion potentielle de la Turquie à l'Union européenne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le parti est eurosceptique<ref name="Lenz">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le parti a initialement voté en faveur de l'invasion de l'Irak en 2003, mais en 2014, le porte-parole des affaires étrangères, Modèle:Lien, a déclaré que ce soutien avait été erroné et que le règne de l'ancien dictateur Saddam Hussein était Modèle:Citation aux événements qui ont suivi<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a affirmé que le parti avait Modèle:Citation le Premier ministre Anders Fogh Rasmussen au moment de l'invasion<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le parti a soutenu l'application par le Danemark d'une zone d'exclusion aérienne lors de l'intervention militaire de 2011 en Libye<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais était initialement sceptique quant aux propositions d'implication militaire directe du Danemark. Le parti a ensuite soutenu la décision par solidarité avec l'OTAN<ref>Modèle:Lien web</ref>. La direction du parti a ensuite soutenu la prolongation de la mission danoise en Libye, malgré le désaccord de son porte-parole de la défense Ib Poulsen<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Trois ans après l'intervention, le porte-parole des affaires étrangères Espersen a déclaré que le soutien du parti à l'intervention était une Modèle:Citation et reposait sur une mauvaise compréhension de l'idéologie des rebelles libyens<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le parti a soutenu la participation danoise à l'opération Serval de la France contre les combattants islamistes au Mali. Cependant, il s'est opposé aux propositions d'implication du Danemark dans la guerre civile syrienne<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sur les questions de politique étrangère, le parti souhaite la reconnaissance internationale de Taïwan et soutient celle-ci dans ses différends avec la Chine<ref>https://web.archive.org/web/20110716202517/http://www.danskfolkeparti.dk/Pia_Kj%C3%A6rsgaard_DF_arbejder_for_Taiwan.asp</ref>. En 2007, le parti s'est opposé à la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo et a défendu le maintien de l'intégrité territoriale de la Serbie. Le parti soutient Israël, s'oppose à la reconnaissance de la Palestine et veut déplacer l'ambassade du Danemark en Israël à Jérusalem<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il soutient la politique étrangère des États-Unis et soutient l'adhésion du Danemark à l'OTAN<ref>https://danskfolkeparti.dk/politik/in-another-languages-politics/1757-2/</ref>.
Dirigeants
- Pia Kjærsgaard, du Modèle:Date- au Modèle:Date-.
- Kristian Thulesen Dahl, du Modèle:Date- au Modèle:Date-.
- Morten Messerschmidt, depuis le Modèle:Date-.
Résultats électoraux
Il a obtenu 13,8 % des voix lors des élections législatives de 2007, soit Modèle:Nombre (Modèle:Nombre en 2005), restant le troisième parti représenté au Folketing. Bien qu’il ne participe pas au gouvernement, il appuie le gouvernement libéral (Venstre) et conservateur d’Anders Fogh Rasmussen. Il oriente la politique très restrictive en matière d’immigration et de droits des étrangers au Danemark.
Lors des élections législatives danoises de 2011, il est en recul avec Modèle:Nombre (12,30 %, -1,60 %) et obtient Modèle:Nombre (soit trois de moins), retournant à l’opposition à un gouvernement de gauche.
Lors des élections européennes de 2014 au Danemark sont élus quatre députés européens : Morten Messerschmidt, Rikke Karlsson, Anders Primdahl Vistisen et Jørn Dohrmann. Le parti populaire obtient Modèle:Nombre (26,6 %, +11,3) et devient le principal parti danois. Rikke Karlsson quitte le parti au cours de la mandature mais continue de siéger au Parlement européen en tant qu'indépendante.
Élections parlementaires
Année | Voix | % | Rang | Sièges | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|
1998 | 252 429 | 7,4 | Modèle:5e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Soutien au [[cabinet Poul Nyrup Rasmussen IV|cabinet Poul Nyrup Rasmussen Modèle:IV]] |
2001 | 413 987 | 12,0 | Modèle:3e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Soutien au [[Gouvernement Anders Fogh Rasmussen I|cabinet Anders Fogh Rasmussen Modèle:Rom-maj]] |
2005 | 444 947 | 13,3 | Modèle:3e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Soutien au [[Gouvernement Anders Fogh Rasmussen II|cabinet Anders Fogh Rasmussen Modèle:II]] |
2007 | 479 532 | 13,8 | Modèle:3e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Soutien aux [[Gouvernement Anders Fogh Rasmussen III|cabinets Anders Fogh Rasmussen Modèle:III]] et [[Gouvernement Lars Løkke Rasmussen I|Lars Løkke Rasmussen Modèle:Rom-maj]] |
2011 | 436 333 | 12,3 | Modèle:3e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition |
2015 | 741 746 | 21,1 | Modèle:2e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Soutien aux [[Gouvernement Lars Løkke Rasmussen II|cabinets Lars Løkke Rasmussen Modèle:II]] et [[Gouvernement Lars Løkke Rasmussen III|Modèle:III]] |
2019 | 308 219 | 8,7 | Modèle:3e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition |
2022 | 93 428 | 2,6 | Modèle:12e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition |
Élections européennes
Année | Voix | % | Rang | Sièges | Tête de liste | Groupe |
---|---|---|---|---|---|---|
1999 | 114 865 | 5,8 | Modèle:8e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | UEN | |
2004 | 128 789 | 6,8 | Modèle:6e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | UEN | |
2009 | 357 942 | 15,3 | Modèle:4e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | ELD | |
2014 | 605 766 | 26,6 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Morten Messerschmidt | CRE |
2019 | 296 978 | 10,8 | Modèle:4e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Peter Kofod Poulsen | ID |