Pascal Dusapin

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Modèle:Infobox Musique classique (personnalité)

Pascal Dusapin, né le Modèle:Date à Nancy, est un compositeur de musique contemporaine français. Il est l’auteur de nombreuses pièces pour solistes, musique de chambre et grand orchestre ainsi que d'ouvrages lyriques, et est reconnu pour ses opéras.

Biographie

Né le Modèle:Date- à Nancy<ref name=":1">Alain Féron, « Pascal Dusapin (1955-) », Encyclopædia Universalis, Modèle:Lire en ligne, Modèle:Accès limité.</ref>, Pascal Dusapin apprend dans un premier temps la musique via des cours particuliers, en particulier le piano et l'orgue<ref name=":2">Modèle:Article</ref>. Au-delà de la musique contemporaine, Pascal Dusapin s'intéresse au jazz et poursuit sa pratique de l'orgue<ref name=":1" />. Puis, arrivé à Paris en 1969<ref name=":2" />, il étudie en tant qu'auditeur libre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris avec Olivier MessiaenModèle:Refnec puis, entre 1974 et 1978, à l'Université Panthéon-Sorbonne et prend des cours avec le compositeur franco-grec Iannis Xenakis<ref name=":0">Modèle:Chapitre.</ref> (dont il aura été l'unique élève<ref name="Glayman">Modèle:Chapitre.</ref>). À l'université, il étudie surtout la musicologie, les arts plastiques et les sciences de l'art<ref name=":1" /> et sort lauréat de la Fondation Marcel-Bleustein-Blanchet pour la vocation en 1977, après avoir bénéficié de son parrainage<ref name=":1" />. Pascal Dusapin est rapidement influencé par le langage musical d'Iannis Xenakis mais également du français Edgard Varèse, particulier sa pièce pour orchestre de 1927, Arcana<ref name=":1" />. Il étudie enfin avec Franco Donatoni au cours de séminaires de compositionModèle:Refnec.

Il est pensionnaire de l'Académie de France à Rome de 1981 à 1983<ref>Modèle:Lien web</ref> et reçoit de très nombreuses distinctions dès le début de sa carrière. Malgré sa volonté de ne pas se risquer à l'écriture d'opéras car il redoute cet Modèle:Citation<ref name=":0" />, son premier ouvrage du genre naît à l'occasion d'une commande que lui confie René Koering<ref name=":0" />, alors directeur du Festival Radio France Occitanie Montpellier. Roméo et Juliette, dont l'écriture du livret est confié à son ami le dramaturge français Olivier Cadiot, est créé en 1989 à Montpellier lors du festival<ref name=":0" />. Par la suite, durant les années 1990, il compose plusieurs autres opéras et se charge lui-même de l'écriture du livret : Medeamaterial voit ainsi le jour en 1992 à La Monnaie de Bruxelles, produit plus d'une vingtaine de fois entre sa création et le début des années 2020<ref name=":0" />. Faustus, the Last Night, opéra en anglais créé en 2006 à Berlin, se fait remarquer par la critique étrangère et américaine en particulier, ce qui déclenche une carrière internationale<ref name=":0" />.

Il est compositeur en résidence du conservatoire à rayonnement régional de Strasbourg et du Festival Musica en 2000Modèle:Refnec. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts de Munich en Modèle:Date-Modèle:Refnec et nommé professeur à la chaire de Création artistique du Collège de France pour l'année académique 2006-2007<ref name=":1" />. En mars 2008, il fait partie de la Commission présidée par Hugues Gall et chargée par Christine Albanel, ministre de la Culture, de pourvoir le poste de directeur de l'Académie de France à RomeModèle:Refnec.

En 2018, Emmanuel Macron lui passe commande (ainsi qu'au sculpteur allemand Anselm Kiefer) d'une œuvre pérenne devant accompagner le transfert des cendres de l'écrivain Maurice Genevoix au Panthéon de Paris le Modèle:Date-Modèle:Refnec. L'œuvre, intitulée In nomine lucis (« Au nom de la lumière », en latin) fait référence au titre d'une pièce pour orgue du compositeur italien Giacinto Scelsi (1974)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pascal Dusapin, quant à lui, a choisi de mettre en musique des textes issus de trois sources latines : L’Ecclésiaste, Virgile, et des « locutions funéraires de la Rome antique », auxquelles il a associé les noms de Modèle:Nb morts pour la France lus par Florence Darel et Xavier Gallais<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'ambition du compositeur a été de faire « chanter les pierres » et indique avoir voulu transformer le Panthéon « en poumon chantant »<ref>« Une œuvre de Pascal Dusapin pour accompagner l'entrée au Panthéon de Maurice Genevoix », Diapason, 11 novembre 2020.</ref>. Pour arriver à cela, l'œuvre, chantée et récitée, a été préalablement enregistrée à la Philharmonie de Paris par le Chœur de chambre Accentus, placé pour l'occasion sous la direction de Richard Wilberforce<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors de la cérémonie, In nomine lucis a été diffusée par soixante-dix haut-parleurs dissimulés dans de faux blocs de pierre placés dans différentes parties de cette « cathédrale laïque » : le chœur et les transepts.

Vie privée

Pascal Dusapin est l'époux de l'actrice Florence Darel avec qui il a eu un enfant en 2009<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Pascal Dusapin est aussi un photographe amateur :Modèle:Citation bloc

Réception critique

Dusapin se dégage des carcans et des contraintes propres à la musique du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, affirmant vouloir bannir la Modèle:Citation.

Selon le critique Claude Glayman, la musique de Dusapin est Modèle:Citation

Œuvres

Œuvres orchestrales et de chambre

Modèle:Colonnes

Opéras

Publications

Décorations

Distinctions

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Opéras de Dusapin

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