Paul Morphy

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Paul Morphy, né Paul Charles Morphy le Modèle:Date de naissance à La Nouvelle-Orléans où il est mort le Modèle:Date de décès, est un joueur d’échecs américain.

Jeune prodige des échecs, Morphy connaît une ascension échiquéenne fulgurante. Pendant deux années, vers l’âge de 20 ans, il défait tous les meilleurs joueurs d’échecs de l’époque, d'abord les américains puis les européens. Par la suite, il renonce à jouer et tente de faire carrière en droit, mais sans succès car, antiesclavagiste, il refuse de s’enrôler lors de la guerre de Sécession.

Au total, Paul Morphy a joué 227 parties d’échecs en compétition, avec un score d'environ 87 % de victoires.

Morphy est considéré comme le premier joueur d’échecs moderne. Il avait en effet une conscience positionnelle intuitive du jeu. Les commentateurs s'accordent à dire qu'il était très en avance sur son temps en tant que joueur d'échecs, bien qu'il y ait un désaccord sur le niveau de son jeu par rapport aux joueurs modernes qui l'ont suivi. Cependant, étant donné que sa brillante carrière s'est rapidement achevée, il a parfois été qualifié de « la fierté et le chagrin des échecs » ou d'« étoile filante des échecs » parce qu'il s'est retiré du jeu alors qu'il était encore jeune<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Anne Sunnucks, The Encyclopaedia of Chess, St. Martins Press, 1970, Modèle:P.310 Modèle:ISBN.</ref>.

Il n’existe qu’un seul problème d'échecs connu de Paul Morphy, qu’il créa alors qu’il était âgé de moins de dix ans<ref name="evian">Cercle d’Échecs d’Évian</ref>. Il a également laissé à la postérité une partie célèbre, qui fut surnommée la partie de l'opéra.

Biographie

Jeunesse

Paul Morphy naît le Modèle:Date-, au 1113 Chartres Street, dans une riche famille de La Nouvelle-Orléans en Louisiane<ref name="evian" />. Son père, le Portugais Alonzo Michael Morphy, est spécialisé en droit, devenant tour à tour avocat, state legislator, attorney general de la Louisiane et juge à la Modèle:Lien. La mère de Paul, Louise Thérèse Félicité Thelcide Le Carpentier, est une musicienne talentueuse née dans une famille française et créole bien connue en Louisiane. Il vit son enfance dans un milieu cultivé où la musique côtoie les échecs lors des rencontres familiales du dimanche.

Débuts aux échecs

Selon son oncle, Ernest Morphy, personne n’a jamais montré à Paul comment jouer aux échecs. Il a écrit que Paul a compris les règles en observant le déroulement des parties qui se jouaient à la maisonModèle:Sfn. Ernest relate que Paul a mentionné, après avoir observé pendant plusieurs heures une partie de son père et son oncle, qu’il aurait dû gagner la partie. Tant le père que l’oncle sont surpris d’entendre une telle affirmation de la bouche d'un jeune enfant, car ils ne croyaient pas qu’il savait déplacer les pièces, encore moins qu'il connaissait la stratégie échiquéenne. Ils seront encore plus surpris lorsque Paul remettra les pièces sur l’échiquier et prouvera son affirmation.

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Paul Morphy devant un échiquier.

Après cet épisode, sa famille reconnaît son talent. Il le démontre ensuite en jouant dans différentes compétitions locales, ainsi que lors de réunions familiales, le dimanche. À l’âge de 9 ans, il est déjà considéré comme l’un des plus forts joueurs de La Nouvelle-Orléans.

En 1846, le général Winfield Scott visite la ville et désire affronter un fort joueur d’échecs pendant la soirée. Les échecs sont un passe-temps pour lui, et il se considère comme un bon joueur. Après le repas du soir, un échiquier est préparé et c'est Paul Morphy qui est présenté au général. Croyant à une blague de mauvais goût, il s’offusque, mais l'entourage lui assure que le garçon est un prodige des échecs. Le général accepte de jouer et Morphy le bat facilement deux fois de suite. Ces deux défaites face à un enfant mortifient l’ego du général, qui refuse de continuer à jouer et se retire pour la nuitModèle:Sfn.

Premiers succès (1849-1850)

En 1850, à l’âge de douze ans, Morphy est capable à la fois de battre tous ses proches et de jouer à l’aveugleModèle:Sfn. Il rencontre tous les meilleurs joueurs de la région, ainsi que tous les maîtres de passage. C’est ainsi qu’il bat le maître hongrois Johann Löwenthal, un fort joueur de l'époque, alors en déplacement aux États-Unis pour des matches exhibitionsModèle:Sfn.

Lors de la première partie, Löwenthal, qui croyait jouer une partie facile contre un enfant, se rend compte en jouant son Modèle:12e de la véritable force de son adversaire. Il ralentit en conséquence sa cadence de jeu, et chaque fois que Morphy fait un bon coup, Löwenthal sourcille d’effroi, d’une manière « comique », selon Ernest Morphy. Surpris par le talent du garçon, Löwenthal joue trois parties contre Morphy pendant son séjour à La Nouvelle-Orléans, toutes perdues<ref group=n>L’une des parties est qualifiée de nulle par Löwenthal dans son livre Morphy’s Games of Chess et a été recopiée ainsi par la suite. David Lawson, dans sa biographie de Paul Morphy, a corrigé cette erreur, publiant les coups qui ont été joués pendant la partie.</ref>.

Éducation (1849-1857)

Fichier:Paul Morphy 1854.jpg
Paul Morphy en 1854

À l'automne 1849, Morphy s'inscrit à l'Modèle:Lien à La Nouvelle-Orléans. Après 1850, occupé par ses études, Morphy ne joue pratiquement pasModèle:Refsou.

À la fin de l'année 1850, ses parents l’envoient au Modèle:Lien de Mobile en Alabama pour se préparer à des études juridiques. À la fin de ses études secondaires, il obtient son diplôme en 1854. Il y reste une année de plus, étudiant les mathématiques et la philosophie et reçoit un diplôme avec mentionModèle:Sfn. Il est ensuite accepté en droit à l’université Tulane en 1855. Un an plus tard, alors âgé de 19 ans, le Modèle:Date, il obtient son diplôme en droit qui est une Capacité en droit<ref>Informations biographiques sur Paul Morphy en tant que capacitaire en droit</ref>,Modèle:Sfn.

Doté d’une mémoire exceptionnelle, il est dit que Paul Morphy connaissait par cœur le code civil louisianais<ref group=n>Cf. l'article Louis Moreau-Lislet.</ref>,Modèle:Sfn.

Premier congrès américain d’échecs (New York, 1857)

Trop jeune pour exercer son métier, Morphy décide de se consacrer dans un premier temps aux échecsModèle:Refsou. Il reçoit une invitation à participer au premier Congrès américain d'échecs, qui se tient à New York à l’automne de 1857Modèle:Sfn. Il décline au départ l’invitation, mais son oncle Ernest le presse d’accepter. Morphy accepte finalement de jouer, à la condition de recevoir la bénédiction parentale. Il se rend à New York par bateau à vapeur et par train. Au congrès, il défait tous ses adversaires, dont Theodor Lichtenhein en demi-finale et le fort joueur allemand Louis Paulsen en finaleModèle:Sfn.

Paul Morphy devint à 20 ans le premier champion des États-Unis. Pour cette raison, on le pressa de se mesurer aux meilleurs joueurs européens.

Voyage en Europe et match contre Anderssen (1858)

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Match contre Johann Löwenthal (1858).

Encore trop jeune pour exercer le droit, Paul Morphy est invité à un tournoi d’échecs international se tenant à l’été 1858 à Birmingham. Il accepte le défi et se rend en Angleterre. Cependant, il ne participe pas au tournoi mais joue des matchs contre les meilleurs joueurs anglais, les battant tous sans exception. Le seul joueur qui refuse d’affronter Paul est Howard Staunton. Bien que ce dernier l'ait critiqué dans son journal et qu'il ait promis de l’affronter, Staunton trouve des subterfuges pour éviter la rencontre, alors que parfois il est présent dans la même pièce où joue Morphy et aurait pu s’y mesurer.

Staunton a, peu après, été critiqué pour son refus d’affronter Morphy. À cette époque, il complétait une édition d’une intégrale de William Shakespeare, mais jouait aussi en compétition. Staunton a lancé ensuite une campagne écrite dans son journal de façon à laisser croire que Morphy était la cause de cette situation, suggérant entre autres qu’il n’avait pas les fonds nécessaires pour répondre aux exigences financières d’un tel match. Pourtant, Morphy était si estimé que plusieurs groupes et plusieurs personnes riches étaient prêts à le financer sans réserve.

Durant les quelques mois où Morphy est en Angleterre, il joue le plus souvent des parties à l’aveugle, et même des parties en simultanée contre huit joueurs, qu’il gagne sans exception.

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Paul Morphy lors d'une séance de simultanée à l'aveugle au Café de la Régence à Paris.

Recherchant de nouveaux adversaires, Staunton évitant toujours l’affrontement, Morphy traverse la Manche et se rend au Café de la Régence à Paris, haut-lieu des échecs français de l'époque. Il y joue un match contre Daniel Harrwitz, le meilleur joueur en France à l’époque. Un prix est versé au gagnant après 7 points. Morphy perd les deux premières parties, mais réagit avec calme, se rendant compte qu’il joue avec trop d’impétuosité. Il gagne la troisième, la quatrième, la cinquième, puis la sixième partie. Harrwitz demande alors une pause de huit jours pour cause de santé. Morphy accepte, à la condition de reprendre au rythme d’une partie par jour. À la reprise, il annule contre Harrwitz, puis gagne la huitième partie. À ce moment, Harrwitz demande une nouvelle pause, mais Morphy refuse. Harrwitz abandonne.

À Paris en 1858, Morphy attrape la grippe et souffre d’une forte fièvre. En accord avec la médecine de l’époque, il est traité à l’aide de sangsues, perdant beaucoup de sang. Il est tellement affaibli qu'il ne peut se tenir debout sans aide, mais insiste pour jouer contre Adolf Anderssen, considéré comme le meilleur joueur européen du moment, lequel est venu expressément de Breslau, en Allemagne pour ce match. Malgré sa maladie, Morphy triomphe facilement (+7 =2 -2). Lorsqu’on questionne Anderssen sur sa défaite, il réplique qu’il manque de pratique, mais que Morphy est plus fort et qu’il l’a battu à la régulière. Anderssen a aussi affirmé que Morphy était le plus fort joueur connu, dépassant même La Bourdonnais.

C’est pendant cette période que Morphy joue la célèbre partie de l'opéra à l’Opéra de Paris en 1858 contre le duc Charles II de Brunswick (jouant en consultation avec le comte Isouard)<ref>La partie sur le site Chessgames.com (consulté le 15 juin 2015).</ref>.

En France, comme en Angleterre et aux États-Unis, Morphy a joué des parties à l’aveugle contre huit joueurs à la fois.

Retour triomphal aux États-Unis (1859)

En Modèle:Date-, le Chess Monthly affirme que Modèle:Citation.

David Lawson, un biographe de Morphy, a écrit qu'il est le « premier » joueur à être universellement appelé « Champion du monde des échecs ». Cependant, la plupart des historiens du jeu affirment que le premier championnat a eu lieu en 1886, et voient en Morphy un champion du monde « officieux ».

De retour en Angleterre au printemps de 1859, Morphy est fêté par les Anglais. À Londres, lors d’un banquet en son honneur, il est encore proclamé « Champion du monde ». Sa notoriété est telle que la reine Victoria souhaite le rencontrer en privé. Sa suprématie est reconnue de partout et il semble malaisé de jouer contre lui s’il n’a pas un handicap. Un match est alors organisé contre cinq maîtres, que Morphy doit affronter en simultanée : Jules Arnous de Rivière, Samuel Boden, Thomas Barnes, Johann Löwenthal et Henry Bird. Il gagne deux parties, en annule deux et perd l’autre.

Le Modèle:Date-, il rentre à New York et est couvert d’éloges par ses compatriotes. Des entreprises veulent utiliser son nom et des journaux demandent à ce qu’il rédige des articles. Il animera la rubrique échecs du Modèle:Lien d'Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref>La transcription de son premier article</ref>.

Abandon des échecs

Fichier:Morphy-De Rivière, Paris 1858.jpg
Morphy jouant avec son ami Jules Arnous de Rivière.

Morphy aurait alors déclaré qu’il ne jouerait plus de parties sans donner un pion et le trait à son adversaire (dans un match entre deux maîtres de même force, un pion suffit souvent à assurer la victoire). Après son retour à la maison, il se retire de la compétition et joue très peu en public.

Il se concentre alors sur sa carrière en droit. Malheureusement, il ne peut commencer, car la guerre civile américaine éclate en 1861 et perturbe les activités de La Nouvelle-Orléans. Opposé à la sécession, il refuse de servir dans l’armée confédérée. Quelque temps après, il quitte la ville et retourne à Paris, où il demeure le temps que la guerre civile se termine.

Son opposition à l’esclavagisme ainsi qu’à la guerre le rend impopulaire dans sa ville natale, et il ne peut en conséquence y pratiquer le droit. Toutes ses tentatives d’ouvrir un bureau de droit échouent, car les seules personnes qu’il y rencontre viennent pour parler d’échecs. Financièrement à l’aise grâce à sa famille, il passera le reste de sa vie dans l’oisiveté.

Malgré les demandes de ses admirateurs, il refuse de rejouer aux échecs car il ne considère pas cela comme une occupation sérieuse. En effet, à cette époque, le jeu d’échecs est une activité pour amateurs qui ne sied pas à des gentilshommes. Les joueurs professionnels dans les années 1860 étaient mal vus, plus comme des parieurs professionnels et autres joueurs peu recommandables. Ce n’est qu’à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que le jeu est devenu respecté, notamment avec la venue de Wilhelm Steinitz, par son travail scientifique du jeu, et d’Emanuel Lasker, qui exigeait des enjeux élevés lors des matches.

Fin de vie (1870-1884)

Les dernières années de Paul Morphy sont tragiques. Déprimé, il passe son temps à déambuler dans le vieux carré français de la Nouvelle-Orléans, parlant avec des personnes invisibles. Il souffre également de délires de persécution et de paranoïa<ref name="telerama2015">Modèle:Lien web</ref>.

Paul Morphy meurt dans sa baignoire en 1884, à l’âge de 47 ans<ref name="telerama2015" />, des suites d’une attaque cérébrale. Il est enterré au cimetière Saint-Louis de La Nouvelle-Orléans.

Style échiquéen

Aujourd’hui, de nombreux amateurs croient que Morphy était exceptionnellement habile en combinaison, car il excellait à sacrifier sa dame en échange d’une attaque irrésistible qui dévastait le camp opposé en quelques coups. Cela provient partiellement de plusieurs analyses de ses parties où sont mises en valeur ses manœuvres tactiques. Cependant, cela ne reflète pas son style dans la majorité de ses parties. Comparé à ceux de La Bourdonnais et de Adolf Anderssen, son style est plutôt conservateur.

Morphy est considéré comme le premier joueur d’échecs moderne. Quelques-unes de ses parties ont une apparence vieillotte, car il n’avait pas besoin des systèmes positionnels devenus en vogue chez les grands maîtres d’aujourd’hui, après les travaux de Staunton, Paulsen et Steinitz. Ses adversaires ne maîtrisant pas encore les positions ouvertes, il y recourait, ce qui lui permettait de les battre rapidement. Il jouait les parties ouvertes de façon quasi parfaite, mais il pouvait conduire d’autres types de partie avec succès, connaissant la plupart des principes modernes du jeu.

Morphy était un joueur capable d’évaluer de façon intuitive la meilleure ligne et, pour cette raison, il a souvent été comparé à Capablanca. Comme ce dernier, il était un enfant prodige : il jouait rapidement et bien. Löwenthal et Anderssen ont remarqué plus tard qu’il était difficile à battre, car il savait se défendre et pouvait annuler ou gagner une partie même si sa position était mauvaise. D’un autre côté, il ne laissait passer aucune occasion de gagner s’il avait une position gagnante. Anderssen a affirmé que, face à Morphy, un joueur faisait mieux d’abandonner après un mauvais coup. Tentant d’expliquer ses mauvaises performances vis-à-vis de Morphy, Anderssen a affirmé : Modèle:Citation<ref group=n>traduction libre de {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} I win my games in seventy moves but Mr. Morphy wins his in twenty, but that is only natural…)...</ref>.

Paul Morphy a d'ailleurs fait une citation fameuse à ce sujet : Modèle:Citation<ref>« Citations échiquéennes, Mes citations favorites », Par Gérard Demuydt sur le site http://www.mjae.com (consulté le 15 juin 2015).</ref>.

Postérité

Quelques GMI croient que Morphy est le plus grand joueur d’échecs ayant jamais vécu<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Paul Charles Morphy (1837-1884), par Jeremy Silman qui a recueilli des commentaires de Bobby Fischer sur Morphy.</ref>. D’autres ne sont pas d’accord, étant donné qu'il est impossible de comparer des joueurs de différentes époques, le jeu ayant nécessairement évolué au cours du temps<ref group=n>« Les admirateurs de Morphy ont affirmé avec force qu’il était le plus grand génie du jeu, mais si on examine ses parties et ses scores de façon critique, on ne peut justifier une telle extravagance. Dès lors, il faut parler du « mythe Morphy ».

Même si ce mythe est détruit, Morphy demeure l’un des géants du jeu. », Reuben Fine (traduction libre de {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [Morphy’s] glorifiers went on to urge that he was the most brilliant genius who had ever appeared. … But if we examine Morphy’s record and games critically, we cannot justify such extravaganza. And we are compelled to speak of it as the Morphy myth. … Even if the myth has been destroyed, Morphy remains one of the giants of chess history.).</ref>,<ref group=n>« Discuter du plus grand joueur de tous les temps est toujours amusant, mais ces discussions se terminent souvent en débats partisans qui demandent de croire sur parole ou qui se basent sur des informations de diverses origines. » traduction libre de {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Discussions of who was the greatest ever player are always fun, but naturally will often collapse into partisan declarations of faith or endless gnawing at historical bones of diverse provenance. Raymond Keene; World Chess Championship: Kramnik vs. Leko (page 73); Hardinge Simpole Publishing; 2004. Modèle:ISBN</ref>.

Problème d'échecs

{{#invoke:Échiquier|board}} On ne connaît qu'un problème d'échecs attribué à Paul Morphy. Les Blancs y jouent et font mat en deux coups.

Quelques parties remarquables

Cette partie contre John Schulten est citée en premier par Emanuel Lasker dans son livre Le bon sens aux échecs (Petite Bibliothèque Payot, 1994, Modèle:ISBN) dans les chapitres (7 et 8) sur l'attaque.
Le sacrifice de la dame transforme la pression positionnelle de Morphy en attaque décisive contre le roi de Louis Paulsen.
La fameuse Partie de l'opéra, une partie amicale de Morphy contre des joueurs inexpérimentés est l’une de ses plus célèbres parties ; elle montre son talent d’attaque qui se déploie de façon claire et belleModèle:Passage non neutre. Cette partie sert souvent d’exemple pour démontrer comment utiliser son temps pour développer ses pièces et menacer l'adversaire.
Morphy aimait les positions ouvertes. Dans cette « partie amicale » contre le précédent « champion du monde » officieux, Morphy démontre sa science. Dans celle-ci, il reprend l'ouverture que lui a joué un adversaire précédent, avec les couleurs inversées<ref>Henri Baucher c. Paul Morphy, Paris, 1858, 0-1</ref>, Anderssen n'ayant pas eu le temps d'étudier les ouvertures<ref>Fred Reinfeld, The human side of chess, Faber & Faber Ltd, 1953, Modèle:P.</ref> ; mais c'est sur le plan combinatoire qu’Andersen se révèle réellement inférieur<ref>Bobby Fischer, Mes 60 meilleures parties, éd. Editéchecs, Modèle:ISBN, 1995, Modèle:P.</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:References

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Livres en français

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fred Reinfeld, Les plus belles parties d’échecs de Paul Morphy, BoD, 2023 Modèle:ISBN. (Traduction de Morphy Chess Masterpieces). Lire un extrait.
  • David Lawson , Paul Morphy: La Gloire et la Tristesse des Echecs, traduit de l'anglais par D. A. Gills, Modèle:1re, Modèle:Date-, 452 pages, 100 exemplaires signés et numérotés. http://www.biblio-paul-morphy.fr/101325821
  • Ernest Jones, « Le cas de Paul Morphy. Contribution à la psychologie du joueur d’échecs », in Essais de psychanalyse appliquée, éd. Payot-Rivages, 1973 Modèle:ISBN.
  • Gedeon Barcza, Lazlo Alfoldy et Jeno Kapu, Les champions du monde de Morphy à Alekhine, éd. Bernard Grasset, 1984.

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  • Philippe Clère, Échecs: Sur les traces de Paul Morphy, La Compagnie Littéraire, 2009.
  • Philippe Clère, Échecs: L'héritage de Paul Morphy, La Compagnie Littéraire, 2011, Modèle:ISBN.

Livres en anglais

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  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Max Lange, The Chess Genius of Paul Morphy, (traduit de l’allemand en anglais par Ernst Falkbeer), 1860. Réimprimé par Moravian Chess sous le titre Paul Morphy, a Sketch From the Chess World.

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  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Harold Schonberg, Grandmasters of Chess, Lippincott, 1973 Modèle:ISBN
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Edward Winter (éd.), World Chess Champions, 1981. Modèle:ISBN.

Modèle:Commentaire biblio

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Philip W. Sergeant et Fred Reinfeld, Morphy’s Games of Chess, 1989, Dover Modèle:ISBNModèle:Commentaire biblio
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Philip W. Sergeant, Morphy Gleanings, David McKay company, 1932.

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  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fred Reinfeld et Andrew Soltis, Morphy Chess Masterpieces, 40 illustrated and annotated games, Collier Macmillan Publishers, 1974. Note : ce livre a été traduit en français en 2023, cf. "Livres en français".
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Reuben Fine, The World’s Great Chess Games, Dover, 1983 Modèle:ISBN
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Frisco Del Rosario, A First Book of Morphy, Trafford, 2004 Modèle:ISBN

Modèle:Commentaire biblio

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Valeri Beim, Paul Morphy: A Modern Perspective, Russell Enterprises, Inc, 2005. Modèle:ISBN
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Regina Morphy-Voitier, Life of Paul Morphy in the Vieux Carré of New-Orleans and Abroad, 1926. Modèle:Commentaire biblio
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Frances Parkinson Keyes, The Chess Players, Farrar, Straus and Cudahy, 1960.

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Articles connexes

Liens externes

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