Paul Schützenberger
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Paul Schützenberger, né à Strasbourg le Modèle:Date de naissance et mort à Mézy-sur-Seine le Modèle:Date de décès, est un chimiste français, premier directeur de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris<ref name="LAU">Laurence Lestel : Itinéraires de chimistes, 1857-2007, 150 ans de chimie en France avec les présidents de la Société française de chimie, EDP Sciences, 2008, Modèle:P., Paul Schützenberger, extraits.</ref>.
Biographie
Paul Schützenberger est l'un des trois fils de Georges Schützenberger qui fut professeur à la Faculté de droit de Strasbourg, député du Bas-Rhin et maire de Strasbourg de 1837 à 1847<ref name="LAU"/>.
Comme son oncle Charles Schützenberger, Paul Schützenberger fait d'abord des études de médecine à Strasbourg et devient docteur en médecine en 1855. Mais il préfère se tourner vers la chimie qu'il enseigne à l'École professionnelle de Mulhouse (devenue en 1855 École supérieure d'enseignement des sciences) de 1854 à 1865<ref>Paul Schützenberger, dans les archives de l'Université de Haute-Alsace.</ref>. Il effectue en parallèle des recherches en chimie et il présente sa thèse de doctorat à la Faculté des sciences de Paris en 1865. Il devient alors assistant d'Antoine-Jérôme Balard au Collège de France, puis adjoint de Sainte-Claire Deville au laboratoire des hautes études de la Sorbonne. En 1876, il est nommé titulaire de la chaire de chimie minérale au Collège de France<ref>Leçons de chimie générale, au Collège de France, sur le site Gallica.</ref>, où il succède à Balard. Il est aussi le premier directeur de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris, créée en 1882.
Il est élu membre de l'Académie de médecine en 1884 et de l'Académie des sciences<ref>Paul Schützenberger, sur le site de l'Académie des sciences.</ref> en 1888. Il est élu président de la société chimique de France en 1872 et 1885. Il reçoit le prix Jecker de l'Académie des sciences en 1872 et est officier de la Légion d'honneur en 1882.
Œuvre scientifique
Les contributions de Schützenberger couvrent un large domaine de la chimie organique à la chimie physique et minérale. La découverte de l'hydrosulfite de soude, appelé aujourd'hui dithionite de sodium (Na2S2O4) est particulièrement importante pour son application industrielle à la réduction de l'indigo dans la teinturerie. Il étudie les dérivés acétiques de la cellulose et synthétise des glucosides naturels. Il découvre l'acétate de cellulose en 1869 qui prend une grande importance dans les domaines de la papeterie, des explosifs puis de l'industrie des matières plastiques.
Publications
- Considérations sur le système osseux normal et pathologique, au point de vue de sa structure et de sa composition (1855)
- Mémoire sur la garance, des produits pectiques dans la garance et ses dérivés (1855)
- Des fonctions chimiques du foie (1860)
- Modèle:Ouvrage
- Mémoire sur les matières colorantes contenues dans la garance d'Alsace (1864)
- Les Fermentations (Modèle:2e), G. Baillière (Paris), Bibliothèque scientifique internationale, 1876, 1 vol. (279 p.), fig., in-8 {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4452349%7C{{ #if: bpt6k4452349 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}} ou Texte intégral sur SorbonNum, (Modèle:5e), F. Alcan (Paris), {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5667308m%7C{{ #if: bpt6k5667308m |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.
- Chimie appliquée à la physiologie animale, à la pathologie et au diagnostic médical, Masson (Paris), 1864, In-8°, VII-516 p., {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5790965m%7C{{ #if: bpt6k5790965m |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}
- Traité des matières colorantes : comprenant leurs applications à la teinture et à l'impression et des notices sur les fibres textiles, les épaississants et les mordants, tome 1, V. Masson (Paris), 1867, XI-540 p., in-8°, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k91916x%7C{{ #if: bpt6k91916x |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}
- Traité des matières colorantes : comprenant leurs applications à la teinture et à l'impression et des notices sur les fibres textiles, les épaississants et les mordants, tome 2, V. Masson (Paris), 1867, 646 p., in-8°, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k919178%7C{{ #if: bpt6k919178 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}
- Sur le rôle de l'acide hypochloreux en chimie organique et sur une nouvelle classe d'anhydrides mixtes (1868)
- Mémoire sur la coralline, et sur le danger que présente l'emploi de cette substance dans la teinture de certains vêtements (1868)
- Recherches sur l'albumine et les matières albuminoïdes (1875)
- Chimie pathologique, recherches d'hématologie chimique (1880)
- Éléments de chimie (1881)
- Rapport sur les procédés chimiques de blanchiment, de teinture, d'impression, d'apprêts (1882)
- Traité de chimie générale : comprenant les principales applications de la chimie aux sciences biologiques et aux arts industriels, Hachette (Paris), 1880-1894, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k90096p%7C{{ #if: bpt6k90096p |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}} .
- Tome 1 (1880), Texte en ligne disponible sur IRIS
- Tome 2 (1880), Texte en ligne disponible sur IRIS
- Tome 3 (1883), Texte en ligne disponible sur IRIS
- Tome 4 (1885), Texte en ligne disponible sur IRIS
- Tome 5 (1887), Texte en ligne disponible sur IRIS
- Tome 6 (1890), Texte en ligne disponible sur IRIS
- Tome 7 (1894), Texte en ligne disponible sur IRIS
- Rapport sur les rendements des huiles minérales (1893)
- Leçons de chimie générale, professées au Collège de France pendant l'année 1895-96 , par Paul Schützenberger ; publiées par les soins d'Octave Boudouard, Doin (Paris), 1898 {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k917480%7C{{ #if: bpt6k917480 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}} .
Rue dans Paris
Une rue du Modèle:Arrondissement porte son nom.
Au théâtre et au cinéma
La pièce de théâtre Les Palmes de monsieur Schutz, par Jean-Noël Fenwick met en scène Paul Schützenberger, dont le nom est abrégé en Monsieur Schutz, cherchant à obtenir les palmes académiques, et régentant Pierre et Marie Curie<ref>C'est grâce à Paul Schützenberger que Pierre et Marie Curie ont pu mener leurs recherches sur la radioactivité à l'ESPCI, selon Hélène Schützenberger.</ref>.
Cette pièce est adaptée au cinéma par Claude Pinoteau en 1997.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, notice de Raymond Oberlé, Modèle:Vol., Modèle:P..
- Paul Langevin, « Paul Schützenberger », in: Fondation Schutzenberger, Paris, 1929.
- Tenney L. Davis, « Paul Schützenberger », J. Chem. Educ., 1929, 6 (9), Modèle:P.. Modèle:Doi
- Carneiroa A., Pigeard-Micaud Natalie, « Chimistes alsaciens à Paris au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : un réseau, une école? », Modèle:Lang. 1997;54(6):533-546. Modèle:Doi
Articles connexes
- Schützenberger, généalogie de la famille.
- René Schützenberger, artiste peintre, son fils.
- Léon Schützenberger, ingénieur, son fils.
- Histoire de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris
Liens externes
- « Paul Schützenberger », par Edmond Willm, Biographies alsaciennes avec portraits en photographie, série 4, A. Meyer, Colmar, 1884-1890, 4 pages.
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