Piéride de la rave
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La Piéride de la rave (Pieris rapae) est une espèce de lépidoptères de la famille des Pieridae. Ce petit papillon blanc inféodé aux brassicacées (crucifères) est un des plus communs en Europe et en Amérique du Nord.
Description
Papillon
L'imago de la Piéride de la rave est un papillon au-dessus majoritairement blanc et au revers blanc jaunâtre. La longueur de l'aile antérieure varie de 23 à Modèle:Unité<ref name="Lafranchis"/>. Chez le mâle, le dessus de l'aile antérieure comporte un seul point postdiscal noir, tandis que la femelle en a deux. L'apex de l'aile antérieure est également marqué d'une tache sombre, plus petite chez le mâle que chez la femelle. Les papillons issus de la première génération de l'année ont des marques sombres moins importantes que ceux des générations suivantes. La Piéride de la rave peut être confondue avec la Piéride de l'ibéride (Pieris mannii) et la Piéride de l'æthionème (Pieris ergane)<ref name="Lafranchis"/>.
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Mâle, avec 1 point postdiscal à l'aile antérieure.
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Femelle, avec 2 points postdiscaux à l'aile antérieure.
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Accouplement (femelle à gauche).
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Gynandromorphe bilatéral (partie mâle à gauche).
Premier stades
Ses œufs, jaune clair, sont pondus isolément, contrairement à ceux de la Piéride du chou, et ont une période d'incubation d'une semaine. La femelle volette de feuille en feuille sur la plante hôte et pond rapidement à chacun de ses atterrissages.
La chenille est verte avec des points jaunes sur les flancs et une ligne continue jaune sur son sommet<ref name="Lafranchis"/>. La chrysalide est verte.
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Œuf sur Diplotaxis quelques secondes après la ponte.
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Œufs isolés.
Biologie
Période de vol et hivernation
En plaine, le papillon peut avoir trois à cinq générations sur l'année mais seulement une à deux en montagne. L'imago est présent de mars à octobre mais est parfois présent dès janvier sur la Côte d'Azur.
L'espèce hiverne à l'état de chrysalide<ref name="Lafranchis"/>. Mais aux Canaries ce papillon est multivoltin et vole toute l'année.
Plantes hôtes
Les plantes hôtes sont de nombreuses brassicacées (crucifères) : Chou potager et autres variétés, Colza, Moutarde des champs, Ravenelle, Alliaire officinale, ainsi que Réséda jaune, Grande capucine.
Distribution et biotopes
Aire de répartition
La Piéride de la rave est largement répandue en Eurasie, où son aire s'étend de l'Europe de l'Ouest au JaponModèle:Bioref. Elle est présente dans tous les départements de France métropolitaine<ref>Lépi'Net.</ref>. Dans le Nord de l'Europe, elle a un comportement migrateur : elle va vers le nord au début de l'été puis repart au sud vers la fin août<ref name="cl" />. Elle est absente des régions arctiques.
L'espèce a été introduite au Maghreb, en Islande, en Amérique du Nord (où elle est désormais répandue et commune du Canada au Nord du Mexique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Butterflies and Moths of North America.</ref>), à Hawaï, aux Bermudes, en Australie et en Nouvelle-Zélande<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} learn about Butterflies.</ref>.
Historique de son expansion
La Piéride de la rave s'est répandue sur tous les continents (sauf l'Amérique du Sud et l'Antarctique) en profitant des activités agricoles humaines. Pour mieux comprendre cette invasion, une étude moléculaire a été effectuée sur des spécimens du monde entier, collectés grâce à un programme de science participative. Les résultats suggèrent que cette espèce, probablement originaire de l'Est de la région méditerranéenne, a d'abord conquis le reste de l'Eurasie au cours des deux derniers millénaires grâce à la diversification des cultures de crucifères et au développement des routes de commerces, comme la route de la soie. Plus récemment, elle a envahi de nouveaux continents grâce à des introductions accidentelles : d'abord l'Afrique du Nord, puis l'Amérique du Nord par introduction de spécimens européens à partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De là, elle a été introduite à Hawaï vers 1897, puis en Nouvelle-Zélande et en Australie dans les années 1920-1930Modèle:Sfn.
Biotopes
La Piéride de la rave est présente dans de nombreux milieux ouverts ; elle apprécie notamment les jardins et les prairies riches en brassicacées, jusqu'à Modèle:Unité d'altitude<ref name="Lafranchis">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Ouvrage, Modèle:P.</ref>. Elle se maintient dans les villes sur les friches temporaires.
Noms vernaculaires
- En français : la Piéride de la rave, le Petit Blanc du ChouModèle:Bioref.
- En anglais : Modèle:Lang, ou Modèle:Lang aux États-Unis.
- En allemand : Modèle:Lang.
- En néerlandais : Modèle:Lang.
- En espagnol : Modèle:Lang.
- En italien : Modèle:Lang.
Systématique
L’espèce actuellement appelée Pieris rapae a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758, sous le nom initial de Papilio rapae<ref>Linnaeus, 1758, Syst. Nat. (Edn 10) 1: 468.</ref>,Modèle:Bioref.
Synonymie
- Papilio rapae Linnaeus, 1758 — Protonyme
- Pontia rapae (Linnaeus, 1758)
- Artogeia rapae (Linnaeus, 1758)
Sous-espèces
De nombreuses sous-espèces ont été décrites, mais ne sont pas toujours reconnues. On peut notamment citerModèle:Bioref : Modèle:Div col
- Pieris rapae rapae (Linnaeus, 1758)
- Pieris rapae deleta Strand, 1901 — dans le Nord de l'Europe.
- Pieris rapae mauretanica Verity, 1908 — en Afrique du Nord.
- Pieris rapae transcaucasica (Stauder, 1925) — dans le Caucase et en Arménie.
- Pieris rapae meleager Hemming, 1934 — Talysh et Kopet-Dag.
- Pieris rapae kenteana Rühl, [1893] — en Asie de l'Est et du Nord.
- Pieris rapae crucivora Boisduval, 1836 — en Extrême-Orient russe.
- Pieris rapae debilis Alphéraky, 1889 — dans le Sud-Est de l'Europe et une partie de l'Asie.
- Pieris rapae leucosoma Schawerda, 1905 — au Proche-Orient.
- Pieris rapae atomaria Fruhstorfer, 1909 — en Dalmatie.
- Pieris rapae micipsa Fruhstorfer, 1909 — au Japon.
- Pieris rapae lysicles Fruhstorfer, 1909 — au Japon.
- Pieris rapae tochica Peile, 1937
- Pieris rapae originalis Bryk, 1940
- Pieris rapae crucivorina Bryk, 1942 — aux îles Kouriles.
- Pieris rapae yunnana Mell, 1943 — en Chine
- Pieris rapae bernardii Le Moult, 1945
Protection
Aucun statut de protection, c'est l'un des papillons les plus communs au monde<ref name="cl" />.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Lépi'Net.
- Papillons de Poitou-Charentes.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Butterflies and Moths of North America.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} UK Butterflies.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} NZ Butterfly.
Références taxonomiques
- Modèle:Funet
- Modèle:Tolweb
- Modèle:INPN
- Modèle:CatalogueofLife
- Modèle:Faunaeur2
- Modèle:BioLib
- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Pieris rapae{{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
- Modèle:ADW
- Modèle:NCBI
Bibliographie
- Tom Tolman, Richard Lewington, Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, Delachaux et Niestlé, 2010 Modèle:ISBN
- M.Chinery et P.Leraut Photoguide des papillons d'Europe, Delachaux et Niestlé Modèle:ISBN.
- Modèle:Article.
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