Pierre Albertini (homme politique)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Pierre Albertini, né le Modèle:Date de naissance à Batna (Algérie), est un juriste et homme politique français.

Longtemps membre de l'Union pour la démocratie française (UDF), il est maire de Mont-Saint-Aignan de Modèle:Date- à Modèle:Date-, puis député de la [[Deuxième circonscription de la Seine-Maritime|Modèle:2e circonscription de la Seine-Maritime]] entre Modèle:Date- et Modèle:Date-.

En Modèle:Date-, il devient maire de Rouen. Candidat à un second mandat lors des [[Élections municipales françaises de 2008|élections municipales de Modèle:Date-]], il voit sa liste battue dès le premier tour par celle de la socialiste Valérie Fourneyron.

Situation personnelle

Modèle:... Né dans une famille originaire du village corse de Carticasi<ref>Modèle:Article.</ref>, Pierre Albertini a vécu son enfance en Algérie française. Il est rapatrié en France métropolitaine en Modèle:Date-<ref name=persee>Modèle:Article</ref>.

Carrière professionnelle

Après l'obtention de deux DES (science politique et droit public) à l'université de Caen, il soutient une thèse en droit public à l'université de Rouen en Modèle:Date-. Il a aussi séjourné à la Leavey School of Business and Administration de l'université de Santa Clara, aux États-Unis.

Il entame sa carrière universitaire en Modèle:Date-, après sa nomination comme assistant. Par la suite, il est maître-assistant puis maître de conférences avant de devenir professeur de droit public en Modèle:Date-.

Enseignant à la faculté de droit de l'université de Rouen, il est considéré comme un spécialiste du droit constitutionnel<ref>Modèle:Article.</ref>. Ses recherches concernent aussi le droit de l'urbanisme, le droit des collectivités locales et l'environnement politique normand.

En tant que juriste, il est l'auteur de cinq ouvrages et de plusieurs dizaines d'articles. De plus, cinq thèses ont été soutenues sous sa direction<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Parcours politique

Débuts à Mont-Saint-Aignan

En Modèle:Date-, il est élu conseiller municipal de Mont-Saint-Aignan sur la liste du maire sortant Alain Brajeux. Trois ans plus tard, il est nommé adjoint au maire chargé de l'urbanisme et des travaux<ref name=persee />.

Il adhère à l'Union pour la démocratie française en Modèle:Date- afin de soutenir la liste conduite par Simone Veil aux élections européennes.

Le Modèle:Date-, après la démission d'Alain Brajeux, il est élu maire de Mont-Saint-Aignan par les membres du conseil municipal<ref name=persee />. Les élections de 1983, de 1989 et de 1995 sont successivement remportées par ses listes.

En Modèle:Date-, il est candidat aux élections législatives pour la deuxième circonscription de la Seine-Maritime, sous les couleurs de l'UDF. Après avoir légèrement devancé le socialiste Dominique Gambier au premier tour (39,9 % contre 39,4 %), il est battu de peu par ce dernier.

Député de la Seine-Maritime

Cinq ans après son échec, Pierre Albertini se présente de nouveau aux élections législatives. Il bat finalement le député socialiste sortant Dominique Gambier avec 58,2 % des voix.

Il siège au sein du groupe UDF<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réélu député après la dissolution de l'Assemblée nationale en Modèle:Date-, il intègre la commission des lois dont il est vice-président de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il est réélu député le Modèle:Date- pour la [[XIIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} législature]]. Il devient ensuite membre de la commission des finances.

Entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, il est juge titulaire de la Haute Cour<ref>Modèle:Article.</ref>.

Maire de Rouen

À l'approche des élections municipales de 2001, Pierre Albertini se porte candidat à la mairie de Rouen. Sans concurrence après l'abandon de Jean-Louis Bourlanges, il obtient l'investiture du centre droit pour être le principal adversaire du maire socialiste sortant Yvon Robert<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, lors du second tour, sa liste obtient 51,25 % des voix face à celle d'Yvon Robert. Grâce à cette victoire facilitée notamment par la division de la gauche que les sondages donnaient pourtant gagnante, le centrisme retrouve sa position dominante dans une ville marquée par l'héritage de Jean Lecanuet<ref>Modèle:Article.</ref>. Pierre Albertini est formellement élu par le conseil municipal le Modèle:Date- suivant.

Son mandat de maire est marqué par plusieurs actions auxquelles la municipalité prend part comme :

Peu avant les élections municipales de 2008, il annonce sa candidature à un second mandat. Il constitue une liste profondément renouvelée qu'il veut Modèle:Citation alors que sa principale opposante, la socialiste Valérie Fourneyron, bénéficie d'une large avance dans les sondages en prévision du scrutin municipal<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans un contexte difficile pour les élus du centre et de la droite, les détracteurs du maire sortant profitent de la campagne pour reprocher à celui-ci son tempérament Modèle:Citation voire Modèle:Citation dans la conduite des projets municipaux<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Soutenue notamment par le MoDem et l'UMP, la liste de Pierre Albertini obtient 38,10 % des voix lors du premier tour le Modèle:Date-, contre 55,79 % pour celle de la socialiste Valérie Fourneyron. Celle-ci succède donc au maire défait lors du conseil municipal du Modèle:Date- suivant.

Dans une interview accordée au quotidien Paris-Normandie, il explique son échec par son soutien à la candidature présidentielle de Nicolas Sarkozy quelques mois plus tôt. Estimant que les électeurs l'ont considéré comme Modèle:Citation, il se dit victime d'un vote sanction découlant de l'actualité politique nationale tout en indiquant qu'il préfère mettre un terme à ses activités politiques<ref>Modèle:Article.</ref>.

Retrait de la vie politique

Démissionnaire du conseil municipal de Rouen après sa défaite, il se retire effectivement de la vie politique<ref>Modèle:Article.</ref>. Il fait néanmoins partie de l'équipe de campagne de François Bayrou pour l'élection présidentielle de 2012. L'hebdomadaire Valeurs actuelles le présente même comme la Modèle:Citation du candidat centriste dont il s'était pourtant éloigné dès Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

En Modèle:Date-, il annonce son éventuel retour en politique à l'occasion des élections municipales rouennaises de 2014. Il propose alors de conduire une liste unique rassemblant le centre et la droite pour éviter la dispersion des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Les candidats déclarés de ces deux blocs, Patrick Chabert (UDI) et Jean-François Bures (UMP), écartent toutefois cette suggestion de l'ancien maire, qui renonce à ses ambitions de retour<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Prises de position

Lors du débat portant sur le PACS, contre lequel il a finalement voté en 1998, il dépose une proposition de loi créant un Modèle:Citation destiné aux couples homosexuels et hétérosexuels.

En Modèle:Date-, alors qu'il est vice-président de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, il se dit favorable à la convocation d'un référendum pour l'instauration du quinquennat présidentiel<ref>Modèle:Article.</ref>.

À plusieurs reprises, il suggère l'institution d'une communauté urbaine composée des communes de Rouen, d'Elbeuf, de Louviers et de Val-de-Reuil<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Partisan de François Bayrou lors de l'élection présidentielle de 2007, il collabore à l'écriture du programme législatif de l'UDF. Après le premier tour du Modèle:Date- et l'élimination de son candidat, il est le premier député du parti centriste à soutenir Nicolas Sarkozy. Celui-ci l'invite à s'exprimer lors d'une réunion publique au Zénith de Rouen, le Modèle:Date- suivant. À cette occasion, il dit constater Modèle:Citation qui le pousse à voter en faveur du candidat de droite sans pour autant Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, il refuse de contribuer à la création du Mouvement démocrate et fait savoir qu'il renonce à toute appartenance partisane pour Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il ne fait pas non plus partie des fondateurs du Nouveau Centre, dont il soutient néanmoins le candidat dans sa circonscription pour les élections législatives.

Détail des mandats et fonctions

Au Parlement

Au niveau régional

Au niveau local

Autres fonctions

  • Délégué général de l'Association des villes universitaires de France (AVUF).

Résultats électoraux

Élections législatives

Année Parti Circonscription Modèle:1er Modèle:2d Issue
Voix % Rang Voix % Rang
[[Élections législatives françaises de 1988|Modèle:Date-]] rowspan=4 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| UDF [[Deuxième circonscription de la Seine-Maritime|Modèle:2e de la Seine-Maritime]] 18 166 39,98 Modèle:1er 24 907 49,85 Modèle:2e Battu
[[Élections législatives françaises de 1993|Modèle:Date-]] 20 176 39,09 Modèle:1er 29 209 58,23 Modèle:1er Élu
[[Élections législatives françaises de 1997|Modèle:Date-]] 18 015 35,03 Modèle:1er 27 970 51,99 Modèle:1er Élu
[[Élections législatives françaises de 2002|Modèle:Date-]] 25 163 46,48 Modèle:1er 29 119 58,08 Modèle:1er Élu

Élections municipales

Année Nuance Commune Position Modèle:1er Modèle:2d Conseillers
municipaux
Voix % Rang Voix % Rang
2001<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVD Rouen Tête de liste 10 654 35,55 Modèle:1er 16 293 51,25 Modèle:1er Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2008<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Abréviation discrète 12 715 38,10 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Distinction

Ouvrages

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Maires de Rouen Modèle:Portail