Pierre Quinon

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Modèle:Infobox Athlète

Pierre Quinon, né le Modèle:Date à Lyon et mort le Modèle:Date à Hyères<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, est un athlète français spécialiste du saut à la perche. Détenteur, pendant quelques jours en 1983, du record du monde de la discipline avec Modèle:Unité, il remporte, l'année suivante, le titre olympique à l'occasion des Jeux de Los Angeles. Il est le premier perchiste à demander la hauteur de six mètres.

Biographie

Il commence sa carrière d'athlète au Rhodia club athlétisme de Salaise-sur-Sanne puis rejoint la section athlétisme études de Salon-de-Provence en 1979 pour deux ans sous la direction de Louis Fabiani. En 1981, il rejoint le groupe d'entraînement du Racing club de France dirigé par Jean-Claude Perrin. Il y retrouve notamment Patrick Abada, Jean-Michel Bellot et Thierry Vigneron, qui est alors le détenteur du record du monde avec Modèle:Unité. Grand espoir de la perche française, Pierre Quinon remporte la médaille d'argent des Championnats d'Europe juniors d'Utrecht en franchissant une barre à Modèle:Unité. Auteur de Modèle:Unité durant la saison 1982 et vainqueur des Championnats de France espoirs et séniors, il égale le record national de Thierry Vigneron dès l'année suivante, à l'occasion du meeting Nikaia de Nice (Modèle:Unité). Sélectionné pour les Championnats du monde d'Helsinki en août 1983, il est éliminé d'entrée après avoir raté ses trois premiers essais<ref>Résultats du concours de la perche des Championnats du monde 1983, consulté le 26 décembre 2009</ref>. Le Modèle:Date à Cologne, Pierre Quinon établit un nouveau record du monde de la discipline avec Modèle:Unité, améliorant d'un centimètre la meilleure performance mondiale détenue par le Soviétique Vladimir Polyakov depuis l'année 1981. Il échoue ensuite à trois reprises à Modèle:Unité, hauteur demandée pour la première fois en compétition officielle. Trois jours plus tard, lors du meeting Golden Gala de Rome, Thierry Vigneron efface d'un centimètre le record du monde de Quinon.

Fichier:Pierre Quinon et Thierry Vigneron.jpg
Pierre Quinon et Thierry Vigneron à l'entraînement à Colombes en février 1983

En début de saison 1984, Pierre Quinon remporte sa première médaille lors d'une compétition internationale sénior en se classant deuxième des Championnats d'Europe en salle de Göteborg avec une barre à Modèle:Unité, devancé de Modèle:Unité par Thierry Vigneron. Champion de France pour la troisième année consécutive, il se qualifie pour les Jeux olympiques de Los Angeles, compétition marquée par l'absence de la plupart des pays du bloc communiste pour cause de boycott (la Roumanie faisant partie des exceptions), et notamment du Soviétique Sergueï Bubka, nouveau recordman du monde de la discipline avec Modèle:Unité. Le Modèle:Date, au Memorial Coliseum de Los Angeles, Pierre Quinon remporte la finale olympique en franchissant une barre à Modèle:Unité à son premier essai, l'Américain Mike Tully, échouant par trois fois à Modèle:Unité après avoir fait l'impasse à Modèle:Unité, prend la deuxième place du concours avec Modèle:Unité. Thierry Vigneron et l'autre Américain Earl Bell complètent le podium avec Modèle:Unité. Huitième athlète français champion olympique en athlétisme, Quinon succède à Guy Drut, vainqueur des Jeux de Montréal en 1976 sur Modèle:Unité haies, et devient le premier athlète tricolore à s'imposer aux Jeux olympiques dans une épreuve de saut<ref>le Français Fernand Gonder avait remporté l'épreuve du saut à la perche aux Jeux olympiques intercalés de 1906 mais cette édition n'est officiellement pas reconnue par le Comité International olympique.</ref>.

Le Modèle:Date, Quinon établit la meilleure performance de sa carrière en franchissant Modèle:Unité lors du Nikaia, meeting remporté par Bubka en Modèle:Unité. Troisième de la Finale du Grand Prix disputée en fin de saison à Rome, il figure au deuxième rang du classement général avec 53 points<ref>Résultats de la Finale du Grand Prix 1985, gbrathletics.com, consulté le 27 décembre 2009</ref>. Après les résultats de l'athlétisme français en 1985, jugés moins bons par la fédération française par rapport à ceux de 1984, ceux de Pierre Quinon étant l'une des exceptions, des athlètes français publient le Modèle:Date une lettre ouverte à la fédération pour protester contre un projet de "contrat" entre chaque athlète et l'instance dirigeante<ref name="ina journal 1985-09-26"/>. Cette charte prévoit d'instaurer un programme d'entraînement détaillé avec une sorte d'obligation de performances pour chaque athlète. Critique de ce projet, Quinon déclare que la fédération ne soutient pas assez les athlètes français. D'autres cadres de l'athlétisme français adoptent une opinion proche de celle de Quinon : notamment l'athlète Laurence Elloy, pour laquelle des incitations financières ne régleront pas le problème des performances, et l'entraîneur de saut à la perche Jean-Claude Perrin, qui juge que la fédération ne doit pas rajouter un stress à des athlètes dans le doute, mais qu'elle doit plutôt les encourager<ref name="ina journal 1985-09-26"/>.

Éloigné des pistes d'athlétisme en 1986 à la suite d'une entorse de la cheville et d'une distension des ligaments, Pierre Quinon ne parvient pas à retrouver son plus haut niveau les années suivantes. Licencié désormais à Bordeaux, il met un terme à sa carrière sportive à l'issue de la saison 1993. Installé dans le département du Var, il exerce son activité professionnelle dans une entreprise de rôtisserie à Hyères<ref>Athlétisme - Que sont-ils devenus ? Pierre Quinon, L'Équipe.fr, mis en ligne le 6 novembre 2008</ref>.

Pierre Quinon était passionné de peinture. Après sa rencontre avec l'artiste Colin Raffer en 2006 il commença à peindre avec pour modèles et inspirations, Nicolas de Staël et Jackson Pollock<ref>Modèle:Article.</ref>.

Il met fin à ses jours le Modèle:Date, à l'âge de 49 ans<ref>« Suicide du champion olympique 1984 de la perche, Pierre Quinon », sur opl.fr, 18 août 2011.</ref>, en se défenestrant<ref>Voir ici</ref>. Ses obsèques sont célébrées le Modèle:Date- en présence de nombreux champions dont Stéphane Diagana<ref>« De nombreux champions aux obsèques de l'ancien perchiste Pierre Quinon », sur opl.fr, 23 août 2011.</ref>.

Palmarès

International

Année Compétition Lieu Résultat Marque
1981 Championnats d'Europe junior Utrecht Modèle:2e Modèle:Unité
1984 Championnats d'Europe en salle Göteborg Modèle:2e Modèle:Unité
Jeux olympiques Los Angeles Modèle:1er Modèle:Unité
1985 Finale du Grand Prix Rome 3e Modèle:Unité

National

Records

Hommage

Le stade couvert d'athlétisme<ref>[1]</ref>, inauguré à l'automne 2013 à Nantes a été baptisé de son nom en sa mémoire<ref name="OF">Le stade d'athlétisme s'appellera Pierre-Quinon - article Ouest-France du 24 juin 2013.</ref>. En novembre 2013, Alain Billouin publie en hommage à l'athlète Le Paradis bleu de Pierre Quinon, qui retrace la vie du champion olympique<ref name="PBPQ">Modèle:Lien web</ref>.

Un gymnase scolaire porte son nom à Salaise-sur-Sanne et également à Bormes les mimosas (83)

Renaud Dély lui rend hommage dans son Roman «  Le grand saut » (JC Lattès, 2021).

Annexes

Liens externes

Modèle:Liens

Bibliographie

  • Gilles Navarro, Les Riches heures de l'athlétisme, Pierre Quinon sur un nuage, Mango Sport, 2003
  • Robert Parienté et Alain Billouin, La Fabuleuse Histoire de l'athlétisme, Paris, Minerva 2003
  • Alain Billouin, Le Paradis bleu de Pierre Quinon, Solar Édition, 287 pages, 2013<ref name="PBPQ"/>.
  • « Le grand saut » Renaud Dély, JC Lattès (2021) - Roman.

Notes et références

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