Stéphane Diagana
Stéphane Diagana (né le Modèle:Date à Saint-Affrique) est un athlète français, spécialiste du 400 m haies.
Premier champion du monde d'athlétisme masculin français, grâce à son titre obtenu sur Modèle:Unité haies lors des championnats du monde 1997, à Athènes, il remporte sur cette même distance les championnats d'Europe 2002. Au titre du relais 4 × 400 m, il est sacré champion du monde en 2003 à la suite de la disqualification, deux ans plus tard, du relais américain pour dopage.
Il a détenu de 1995 à 2019 le record d'Europe du 400 mètres haies en Modèle:Heure. Il détient le [[Record de France du 400 mètres haies|record de France du Modèle:Unité haies]] et co-détient celui du 4 × 400 m.
Il est consultant pour France Télévisions lors des évènements d'athlétisme.
Carrière sportive
Débuts
Stéphane Diagana obtient sa première licence à la Fédération française d'athlétisme en 1979, dix ans après sa naissance dans l'Aveyron. Il s'essaie d'abord au 110 mètres haies, puis rencontre Fernand Urtebise en 1988 lors des championnats de France scolaires à l'INSEP. Celui-ci l'oriente vers le 400 m haies et restera son entraîneur pendant seize ans.
En 1990, à Blois, Stéphane Diagana décroche à Modèle:Unité son premier titre de champion de France senior sur Modèle:Unité haies<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il participe à sa première compétition internationale senior, les championnats d'Europe de Split, et se classe cinquième de la finale du Modèle:Unité haies en Modèle:Heure, améliorant de 2/100e de seconde le record de France de Jean-Claude Nallet datant de 1974<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>. Il termine par ailleurs septième de la finale du relais 4 × 400 m. Sélectionné dans l'équipe du Modèle:Unité lors des championnats du monde de 1991 à Tokyo, l'équipe de France est contrainte à l'abandon dès les séries.
Au pied du podium à Barcelone et Stuttgart (1992-1993)
Champion de France du [[400 mètres|Modèle:Unité]] en 1992, il établit un nouveau record de France indoor en Modèle:Heure, mais c'est sur la distance du [[200 mètres|Modèle:Unité]] qu'il est sélectionné pour les championnats d'Europe en salle de Gênes, en Italie, se classant finalement sixième et dernier de la finale. Auteur d'un nouveau record de France sur Modèle:Unité haies en Modèle:Heure, le Modèle:Date- à Lausanne, il participe à ses premiers Jeux olympiques, en Modèle:Date- à Barcelone. Dans l'[[400 mètres haies masculin aux Jeux olympiques d'été de 1992|épreuve du Modèle:Unité haies]], Diagana améliore son record de France en séries (Modèle:Heure), en demi-finale (Modèle:Heure), puis en finale (Modèle:Heure) où il échoue au pied du podium dans une course où l'Américain Kevin Young établit ce jour-là un record du monde qui durera pendant près de Modèle:Unité (Modèle:Heure)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>. En fin de saison 1992, concourant pour l'équipe d'Europe, il se classe troisième de la coupe du monde des nations à La Havane.
Vainqueur du [[200 mètres|Modèle:Unité]] lors des championnats de France en salle 1993, il remporte début juin la médaille d'or du Modèle:Unité des Jeux méditerranéens disputés sur le sol français, à Narbonne. Le Modèle:Date-, à Rome, il établit un nouveau [[Record de France du 400 mètres haies|record de France du Modèle:Unité haies]], son sixième consécutif, à l'occasion de la coupe d'Europe des nations qu'il remporte dans le temps de Modèle:Heure. Quelques jours plus tard, lors des championnats de France d'Annecy, il décroche son deuxième titre national consécutif sur [[400 mètres|Modèle:Unité]], en Modèle:Heure. Sélectionné pour les championnats du monde de 1993 à Stuttgart, il atteint la [[400 mètres haies masculin aux championnats du monde d'athlétisme 1993|finale du Modèle:Unité haies]] en se classant quatrième de la finale en Modèle:Heure, nouveau record de France. Stéphane Diagana n'est devancé que de 2/100e de seconde par le Jamaïcain Winthrop Graham, médaillé de bronze<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>. Dans [[Relais 4 × 400 mètres masculin aux championnats du monde d'athlétisme 1993|l'épreuve du relais Modèle:Unité]], il échoue de nouveau au pied du podium en battant le record national en Modèle:Heure, en compagnie de Jean-Louis Rapnouil, Pierre-Marie Hilaire et Jacques Farraudière<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, il remporte son troisième titre national sur [[400 mètres|Modèle:Unité]] à l'occasion des championnats de France d'Annecy, en Modèle:Heure. Moins d'un mois plus tard, lors des championnats d'Europe 1994, à Helsinki en Finlande, Stéphane Diagana décroche sa première médaille majeure, en bronze, lors d'une compétition internationale majeure en se classant troisième de la finale du Modèle:Unité haies derrière Oleg Tverdokhleb et Sven Nylander, en Modèle:Heure<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>. Il remporte une médaille d'argent quelques jours plus tard lors du relais 4 × 400 m avec Hilaire, Farraudière et Rapnouil, l'équipe de France s'inclinant devant le relais britannique. En fin de saison 1994, Diagana se classe troisième du 400 m haies de la Finale du Grand Prix, et troisième du Modèle:Unité de la Coupe du monde des nations au sein d'une sélection d'athlètes européens.
Record d'Europe du 400 m haies (1995)
Il remporte le titre du Modèle:Unité des championnats de France 1995, au Stade Charlety de Paris, en Modèle:Heure. Le Modèle:Date-, au meeting Athletissima de Lausanne, il remporte la course en Modèle:Heure et bat ainsi de 11/100e de seconde le [[Record d'Europe du 400 mètres haies|record d'Europe du Modèle:Unité haies]] que détenait l'Allemand Harald Schmid depuis le Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.
Il participe quelques jours plus tard aux championnats du monde 1995 à Göteborg. Il se hisse en [[400 mètres haies masculin aux championnats du monde d'athlétisme 1995|finale du Modèle:Unité haies]] après avoir remporté sa série en Modèle:Heure, et s'être classé deuxième de sa demi-finale en Modèle:Heure. Le Modèle:Date-, il remporte la médaille de bronze en Modèle:Heure, devancé sur le podium par l'Américain Derrick Adkins et le Zambien Samuel Matete<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.
Victime d'une fracture de fatigue, il ne peut participer aux Jeux d'Atlanta en 1996<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il n'avait réalisé qu'un temps de Modèle:Heure sur Modèle:Unité plat lors des championnats de France 1996.
Champion du monde du 400 m haies (1997)
De retour sur les pistes en 1997, il se classe deuxième du Modèle:Unité haies de la coupe d'Europe des nations, à Munich (Modèle:Heure), devancé par l'Italien Fabrizio Mori. Il s'adjuge par la suite un nouveau titre national sur [[400 mètres|Modèle:Unité]] à l'occasion des championnats de France se déroulant à Fort-de-France en Martinique. Figurant parmi les favoris des championnats du monde 1997 à Athènes, Stéphane Diagana remporte le Modèle:Date- la [[400 mètres haies masculin aux championnats du monde d'athlétisme 1997|finale du Modèle:Unité haies]] en Modèle:Heure, devant le Sud-africain Llewellyn Herbert (Modèle:Heure) et l'Américain Bryan Bronson (Modèle:Heure), en établissant la meilleure performance mondiale de l'année<ref>Deuxième meilleure performance mondiale de l'année 1997 car Bryan Bronson établit le temps de Modèle:Heure le 16 août 1997 à Monaco.</ref>. Il devient à cette occasion le deuxième athlète français après Marie-José Pérec à obtenir un titre de champion du monde d'athlétisme. Aligné par ailleurs dans l'[[Relais 4 × 400 mètres masculin aux championnats du monde d'athlétisme 1997|épreuve du relais Modèle:Unité]], il se classe cinquième de la finale en compagnie de Jean-Louis Rapnouil, Marc Foucan et Fred Mango<ref>Après disqualification pour dopage en 2008 de l'équipe des États-Unis.</ref>. Battu par Bryan Bronson quelques jours plus tard lors du Meeting Herculis de Monaco, il réalise néanmoins l'un des meilleurs temps de sa carrière en Modèle:Heure. En fin de saison 1997, il termine deuxième de la finale du Grand Prix à Fukuoka au Japon, devancé par Samuel Matete.
En 1998, aux championnats d'Europe de Budapest, il est perturbé par une méralgie paresthésique et chute pour la première fois en compétition au franchissement de l'avant-dernière haie, lors des demi-finales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur Modèle:Unité, l'équipe de France composée de Pierre-Marie Hilaire, Marc Foucan, Fred Mango et Stéphane Diagana est disqualifiée en finale. Début Modèle:Date-, à Moscou, il remporte la finale du Grand Prix en Modèle:Heure, devant le Jamaïcain Dinsdale Morgan et Samuel Matete.
Gêné par une sciatique, il dispute peu de courses en 1999 et ne se présente aux championnats du monde de Séville qu'avec le 27e temps des engagés. Vainqueur de sa série en Modèle:Heure, il établit le meilleur temps des demi-finales en remportant sa course en Modèle:Heure. En finale, il prend un bon départ avant d'être rejoint par ses principaux concurrents à mi-course. Légèrement en tête dans la dernière ligne droite, il commet une faute à la dixième haie et se fait déborder dans les quinze derniers mètres par Fabrizio Mori qui l'emporte dans le temps de Modèle:Heure, Stéphane Diagana prenant la médaille d'argent en Modèle:Heure<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Blessures et forfaits (2000-2001)
Auteur de Modèle:Heure lors du Meeting Gaz de France à Saint-Denis en Modèle:Date-, il est victime par la suite d'une sciatalgie, et doit renoncer à sa participation aux Jeux olympiques de Sydney<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2001, Stéphane Diagana se classe troisième de la coupe d'Europe des nations, derrière Fabrizio Mori et le Polonais Marek Plawgo, avant de décrocher son septième titre national en plein air, sur Modèle:Unité, à l'occasion des championnats de France 2001 à Saint-Étienne. Il établit son meilleur temps de l'année sur Modèle:Unité haies le Modèle:Date- lors du meeting de Lausanne, en Modèle:Heure. Mais, victime d'une blessure à la cheville droite, il est contraint de déclarer forfait pour le Modèle:Unité haies des championnats du monde 2001 se déroulant à Edmonton, au Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il participe seulement à [[Relais 4 × 400 mètres masculin aux championnats du monde d'athlétisme 2001|l'épreuve du Modèle:Unité]] mais est éliminé dès les séries.
Champion d'Europe du 400 m haies (2002)
Il participe en début de saison 2002 aux championnats d'Europe en salle de Vienne, en Autriche. Aligné dans l'épreuve du relais 4 × 400 m, il remporte la médaille d'argent en compagnie de Marc Foucan, Laurent Claudel et Loic Lerouge, devancé par l'équipe de Pologne. Fin juin, il se classe deuxième du Modèle:Unité haies (derrière Fabrizio Mori) et troisième du relais Modèle:Unité lors de la coupe d'Europe des nations se déroulant au Parc des Sports d'Annecy. Le Modèle:Date-, il remporte son premier titre continental en s'imposant en finale des championnats d'Europe de Munich, en Allemagne, et en établissant son meilleur temps de l'année et le deuxième meilleur temps de sa carrière. En Modèle:Heure, il devance de près d'une seconde le Tchèque Jiří Mužík et le Polonais Paweł Januszewski<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>. En fin de saison 2002, à Paris, il termine deuxième de la Finale du Grand Prix derrière le Dominicain Félix Sánchez.
Champion du monde du relais 4 × 400 mètres (2003)
Il participe aux championnats du monde 2003 se déroulant au Stade de France de Saint-Denis. Dans l'[[400 mètres haies masculin aux championnats du monde d'athlétisme 2003|épreuve du Modèle:Unité haies]], il atteint les demi-finales et échoue de peu à se qualifier pour la finale en réalisant le neuvième temps des demi-finaliste en Modèle:Heure. Dans l'épreuve du relais 4 × 400 mètres, l'équipe de France, composé de Stéphane Diagana, Marc Raquil, Leslie Djhone et Naman Keita, se classe deuxième de la finale derrière les États-Unis, en établissant un nouveau record de France en Modèle:Heure. Mais à la suite de la disqualification du relayeur américain Calvin Harrison pour dopage, la France est finalement sacrée championne du monde en 2005<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « His run has ended / Calvin Harrison given 2-year ban by USADA », sfgate.com, le 3 août 2004, consulté le 14 septembre 2010.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} LE RELAIS 4X400M DE SYDNEY 2000 DISQUALIFIÉ, France Télévisions, le 2 août 2008, consulté le 14 septembre 2010.</ref>. Stéphane Diagana remporte son deuxième titre de champion du monde, après l'individuel sur Modèle:Unité haies en 1997.
Insuffisamment rétabli d'une nouvelle blessure, il doit renoncer aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004 et annonce qu'il met un terme à sa carrière sportive le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Reconversion
Stéphane Diagana est diplômé en 2004 de ESCP Europe<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [1], ESCP Europe, consulté le 12 décembre 2009</ref>, où il a suivi des études en tant qu'athlète de haut niveau. Il est également titulaire d'un DUT de biochimie agroalimentaire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Stéphane Diagana, L'Internaute, consulté le 14 septembre 2010</ref>.
En 2007, il devient à l'unanimité le premier président de la Ligue nationale d'athlétisme, fonction qu'il occupera jusqu'en 2009. Il devient également consultant pour France Télévisions, aux côtés de Patrick Montel, Bernard Faure, Alexandre Boyon et Nelson Monfort<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Guide TV Barcelone 2010, France Télévisions, publié le 23 juillet 2010, consulté le 15 septembre 2010</ref>. En 2016, il commente aussi les épreuves d'athlétisme des Jeux paralympiques de Rio sur France Télévisions<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En janvier 2008, Stéphane Diagana prend la tête d'une mission sur le développement du sport universitaire que lui ont confié Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé et des Sports et Bernard Laporte, secrétaire d'État chargé des Sports<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Merci à notre parrain, Stéphane Diagana, www.fedecardio.com, consulté le 14 septembre 2010</ref>.
Le Modèle:Date, il est le premier porteur de la flamme olympique des Jeux olympiques de Pékin lors de son passage en France.
Stéphane Diagana exerce également des activités de conférencier.
En Modèle:Date-, il devient chef de produit et partenaire technique pour l’équipementier sportif Décathlon.
Fervent militant de la cause antidopage, il est aussi membre du comité des sportifs de l'Agence mondiale antidopage.
À partir d'Modèle:Date-, il fait partie de la commission des athlètes, une instance de dix-huit sportifs présidée par Martin Fourcade qui va travailler à la préparation concrète des Jeux olympiques et paralympiques de 2024<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, il commente les championnats d'Europe d'athlétisme aux côtés de Patrick Montel, Yohann Diniz et Marie-Amélie Le Fur. En 2019, Patrick Montel est écarté des commentaires des championnats du monde d'athlétisme à Doha alors qu'il commentait la compétition sur France Télévisions depuis sa création en 1983. Stéphane Diagana commente aux côtés d'Alexandre Boyon, Alexandre Pasteur et Yohann Diniz<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Stéphane fait partie du collectif des Champions de la Paix de Peace and Sport. Ce collectif de plus de 100 sportifs de haut niveau s'engagent personnellement en faveur du mouvement de la paix par le sport. Il devient également du mouvement I Move For Peace, programme de mobilisation qui donne l’opportunité aux sportifs plus ou moins expérimentés de mettre leur détermination et leurs projets sportifs au service du financement des projets terrain de Peace and Sport.
Palmarès
International
National
- Championnats de France d'athlétisme :
- Champion de France du 400 m en 1992, 1993, 1994, 1995, 1997 et 2001
- Champion de France du 400 m haies en 1990
- Championnats de France d'athlétisme en salle :
Records
Records personnels
- Record d'Europe du 400 m haies en Modèle:Heure, le Modèle:Date- à Lausanne (jusqu'en 2019)
- Record de France du 400 m haies à 8 reprises, en 1990, 1992 - 4 fois, 1993 - 2 fois, et 1995
| Épreuve | Performance | Lieu | Date | |
|---|---|---|---|---|
| Plein air | 200 m | 20 s 95 | Cayenne | Modèle:Date- |
| 400 m | 45 s 18 | Narbonne | Modèle:Date- | |
| 400 m haies | 47 s 37 (RN) | Lausanne | Modèle:Date- | |
| 4 × 400 m | Modèle:Heure | Paris | Modèle:Date- | |
| En salle | 200 m | 20 s 81 | Genève | Modèle:Date- |
| 400 m | 46 s 02 | Paris | Modèle:Date- | |
| 4 × 400 m | Modèle:Heure | Vienne | Modèle:Date- | |
Progression sur 400 m haies
La progression du record personnel de Stéphane Diagana a été établie à partir des temps donnés par l'IAAF et la Fédération française d'athlétisme.
| Âge | Temps | Lieu | Date | Notes |
|---|---|---|---|---|
| 21 | Modèle:Heure | Modèle:YUG-d Split | Modèle:Date- | Championnats d'Europe d'athlétisme, Modèle:5e de la finale<ref>Bat l'ancien record de Jean-Claude Nallet, datant de 1974 de 2 centièmes ( Modèle:Heure)</ref> |
| 22 | Modèle:Heure | Modèle:SUI-d Lausanne | Modèle:Date- | Meeting de Lausanne, Modèle:6e de la course |
| 23 | Modèle:Heure | Modèle:ESP-d Barcelone | Modèle:Date- | Jeux olympiques, Modèle:2e de sa série |
| Modèle:Heure | Modèle:ESP-d Barcelone | Modèle:Date- | Jeux olympiques, Modèle:2e de sa demi-finale | |
| Modèle:Heure | Modèle:ESP-d Barcelone | Modèle:Date- | Jeux olympiques, Modèle:4e de la finale | |
| 24 | Modèle:Heure | Modèle:ITA-d Rome | Modèle:Date- | Coupe d'Europe Rome<ref>Golden Gala</ref>, Modèle:1er de la course |
| Modèle:Heure | Modèle:GER-d Stuttgart | Modèle:Date- | Championnats du monde, Modèle:4e de la finale | |
| 25 | Modèle:Heure | Modèle:SUI-d Lausanne | Modèle:Date- | Meeting de Lausanne, MPMA 1995 |
Distinctions
- Modèle:Déco CLH (2022)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Modèle:Décoration<ref>Modèle:Légifrance</ref>
- Diplômé d'Honneur de l'Académie des sports en 1992.
- Prix de la Ville de Paris par l'Académie des sports en 1997.
- En 2018, il reçoit le Prix du commentateur sportif décerné par l'association des écrivains sportifs. Ce prix est décerné à un journaliste, professionnel, commentateur audiovisuel, aux connaissances et au jugement appréciés qui, dans ses interventions sur le sport, se sera exprimé avec le souci constant de respecter les règles de la langue française<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Plusieurs enceintes sportives portent son nom en France, dont la halle d'athlétisme Stéphane-Diagana à La Duchère, Lyon, Andrésy, Vergèze, Eaubonne et Auvers-sur-Oise.
Vie personnelle
Sa mère, native du Tarn, était institutrice. Son père, d’ethnie Soninké originaire de la ville de Kaédi en Mauritanie, est né au Congo français et était militaire dans la marine française puis informaticienModèle:Refnec.
Stéphane Diagana vit avec Odile Lesage, une ancienne heptathlonienne, avec qui il a eu trois enfants dont l'aîné est né le Modèle:Date-, quelques jours avant son titre européen à Munich<ref>Émission de France 2 sur les Championnats d’Europe d’athlétisme 2022 de Munich, au cours de laquelle, vers 22 h 30 le 19 août 2022, des images de son titre européen vingt ans plus tôt également à Munich sont diffusées : après sa victoire, au moment de retourner aux vestiaires, il est embrassé au passage par son épouse Odile Lesage qui tient leur nourrisson dans ses bras.</ref>.
Le Modèle:Date, il perd connaissance à vélo dans une descente du col de Vence et heurte une voiture venant à contre-sens<ref>Stéphane Diagana gravement blessé dans un accident de la route</ref>. Il doit être opéré au visage, mais ne conserve pas de séquelles graves de l'accident<ref>Modèle:Lien web</ref>.
