Split

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ville de Croatie Split <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} est une ville et une municipalité croate. Elle se place au deuxième rang des villes les plus peuplées de Croatie. C'est le siège du comitat de Split-Dalmatie. Au recensement de 2011, le comitat comptait Modèle:Unité<ref>Recensement 2011 sur dzs.hr, Crostat - Bureau central de statistiques, « Population by age and sex, by settlements »</ref>, la municipalité Modèle:Unité<ref>2011 sur dzs.hr, Crostat - Bureau central de statistiques, « Population in major towns and municipalities »</ref>, dont 96,23 % de Croates<ref>Recensement 2011 sur dzs.hr, Crostat - Bureau central de statistiques, « Population in major towns and municipalities »</ref> et la ville seule comptait Modèle:Unité<ref name="Recensement 2011"/>.

La ville de Split s'est établie à l'intérieur, puis autour de l'immense palais de l'empereur romain Dioclétien, construit entre 294 et 305, qui s'étendait sur une surface de Modèle:Unité. L'empereur était originaire de la ville de Salone (située sur les hauteurs de Split). En 1420, Split fut intégrée dans la république de Venise, jusqu'à sa disparition en 1797. La ville est aujourd'hui inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO.

C'est un grand port industriel et touristique de la côte dalmate.

Toponymie

Modèle:Encadré texte En Modèle:Lang-grc, Modèle:Lang-la, Modèle:Lang-it.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Domination romaine

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Gravure du front de mer de Split avec les vestiges du Palais de Dioclétien. Robert Adam, 1764.
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Vue des murailles de Split vers 1764, gravé par l'architecte écossais Robert Adam.
Fichier:SPLIT-Overall view 1910.jpg
Photographie de 1910 de Split.

Cette ville présente la singularité d'avoir été construite à l'intérieur, puis autour, du palais de Dioclétien.

Cet empereur romain — d'origine dalmate — se fait construire un immense palais sur sa côte natale, de 294 à 305. Il y passe sa retraite (voir Tétrarchie). Ce palais, outre les bâtiments résidentiels, comprend thermes, bibliothèque, temple dédié à Jupiter, caserne abritant une garde, et est cerné de remparts. Le tout occupe une surface de Modèle:Unité sur 180, soit Modèle:Unité. Le front de mer est encore constitué de l'enceinte du palais. Sur ce front de mer, s'ouvre encore la porte maritime, qui dans l'Antiquité, permettait aux navires d'accoster directement.

Au Moyen Âge

Après la chute de l'Empire romain d'Occident, Split reste rattachée à l'Empire byzantin. En 576, elle est incluse dans le ressort de l'exarchat de Ravenne.

Au Haut Moyen Âge, le palais se transforme en ville lorsque les habitants de la cité romaine voisine de Salone (capitale de la province romaine de Dalmatie) s'y réfugient (en 615). Ils établissent de hautes maisons dans ou contre les remparts, ou encore en s'appuyant sur les monuments antiques. Le mausolée de Dioclétien est transformé pour devenir la cathédrale de Split dédiée à saint Domnion, patron protecteur de la ville. En 650, le temple de Jupiter devient un baptistère.

Assaillie par les Sclavènes « Païens », la ville est sauvée en 998 par une expédition navale du doge de Venise Pierre Orséol et devient le siège d'un duché de Dalmatie. Soixante dix ans plus tard, en 1069, elle fait partie des acquis territoriaux du roi Pierre Casimir de Croatie, qui bénéficie de l'affaiblissement de Byzance par les conquêtes normande puis seldjouque .

Domination vénitienne

L’indépendance de fait dont elle put bénéficier du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a permis à « Spalate » de se développer et de connaître un remarquable essor économique. En 1420, elle est conquise de nouveau par la République de Venise, qui réussit à contrôler l’essentiel des relations commerciales et économiques sur l’Adriatique. La menace des invasions turques l'oblige à la construction d’imposants remparts au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La présence de l’autorité vénitienne a bien souvent été liée à une période de développement économique et urbain. Le centre historique de Split comporte de nombreuses habitations de style vénitien (palais du recteur, hôtel de ville, tour vénitienne). La domination vénitienne prit fin en 1797.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

De 1805 à 1813, Split est, comme toute la Dalmatie, gouvernée par la France et Napoléon au sein des Provinces illyriennes. Les souvenirs de la présence française de Split aujourd'hui sont la première rue moderne de la ville qui s'appelle toujours Marmontova du nom du Maréchal Marmont, administrateur des provinces illyriennes, et le sommet de Marjan au nom de Telegrin (à l'époque un télégraphe optique français y était installé). À la suite du congrès de Vienne (1815), Split et la Dalmatie intègrent l'empire d'Autriche puis l'Autriche-Hongrie après le Compromis austro-hongrois de 1867 (Ausgleich) et jusqu'au traité de Saint-Germain-en-Laye du Modèle:Date. Split demeure dans la partie autrichienne (Cisleithanie) de la nouvelle Autriche-Hongrie tout en conservant ses particularismes linguistiques. Ainsi, aux cultures vénitienne et slave, s'ajoute progressivement un substrat germanophone. Les Dalmates jonglent entre le croate, l'italien et l'allemand. Si Trieste devient le principal port de Cisleithanie Modèle:Incise et Rijeka (Fiume) le principal port de Transleithanie Modèle:Incise le port de Split demeure un fort ancrage pour la marine de guerre austro-hongroise. La ville (au nom bilingue de SPLJET - SPALATO) est chef-lieu du district de même nom, l'un des Modèle:Nobr en Dalmatie<ref>Die postalischen Abstempelungen auf den österreichischen Postwertzeichen-Ausgaben 1867, 1883 und 1890, Wilhelm KLEIN, 1967</ref>. Le nom vénitien (italien) seul est officiellement utilisé avant 1867<ref>Handbook of Austria and Lombardy-Venetia Cancellations on the Postage Stamp Issues 1850-1864, by Edwin MUELLER, 1961.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Lors de la chute de l'Autriche-Hongrie, avec la fondation du royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes, Split se retrouve dans la Dalmatie « yougoslave » (plus vaste), contrairement à Zadar (Zara) qui domine la Dalmatie italienne (plus petite et morcelée). La culture croate reprend ses droits face à une élite qui continue de cultiver les influences autrichiennes et vénitiennes.

Climat

Modèle:Climat

Split aujourd'hui

La ville est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité pour son palais de Dioclétien, mais aussi pour la cathédrale Saint-Domnius.

Musées

Dans la vieille ville on trouve :

  • le musée de la ville de Split, Muzej grada ;
  • la galerie Emanuel Vidović Modèle:Lien, (1870–1953) ;
  • le musée ethnographique.

Au nord de la vieille ville, Modèle:Lien. Au nord-ouest, Modèle:Lien.

A l'ouest de la vieille ville se trouve la galerie Ivan Meštrović, sculpteur croate élève de Rodin, ainsi qu'un cloître aménagé par le sculpteur.

La ville est la seule ville hôte de Modèle:Lien, festival de musique électronique se déroulant chaque année, depuis 2013, dans le Stade de Poljud pendant 3 jours.

Galerie de photos

Sports

  • Hajduk Split, l'un des plus grands clubs de football yougoslave puis croate.
  • KK Split, club de basket-ball qui écrivit les plus belles pages de son histoire européenne sous le nom de Jugosplatika Split dans les années 1980-90.

Jumelages

La ville de Split est jumelée avec<ref>Gradovi prijatelji Splita</ref> :

Personnages célèbres de Split

Localités

La municipalité de Split compte huit localités :

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

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