Polyxène
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Dans la mythologie grecque, Polyxène (en grec ancien Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang, « qui reçoit beaucoup d'hôtes, très hospitalière »), est une princesse troyenne. Fille de Priam, roi de Troie et d'Hécube, elle est la sœur cadette de Cassandre, d'Hector, de Déiphobe et de Pâris. Elle mourut immolée sur le tombeau d'Achille.
Mythe
L'helléniste Pierre Commelin résume ainsi son mythe<ref>Modèle:Ouvrage</ref>: Modèle:Citation bloc
Sources
La seconde version est celle adoptée par Euripide dans sa tragédie intitulée Hécube et par Ovide dans Les Métamorphoses, livre XIII, v. 439-532.
Polyxène dans les arts
Le personnage de Polyxène a inspiré plusieurs artistes, durant l'Antiquité et aussi, à partir de la Renaissance, dans les arts en France.
Antiquité
Littérature grecque
Dans la Grèce antique, Sophocle lui a consacré une tragédie, aujourd'hui perdue, intitulée Polyxène<ref>Didier Pralon, « La Polyxène de Sophocle ». In Reconstruire Troie. Permanence et renaissances d'une cité emblématique, Besançon, Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, coll. « ISTA », 2009, p. 187-208. Modèle:Lire en ligne</ref>, et les événements autour de la tombe d'Achille sont le sujet de différentes céramiques grecques antiques.
Dans l'Hécube d'Euripide, sa mort domine la première moitié de la pièce. Euripide met en scène la vieille reine Hécube, terrassée par les malheurs qui la frappent : captive des Grecs et promise à l'esclavage, ayant perdu son mari Priam et leur fils Hector, elle apprend coup sur coup — lors d'une escale des Grecs en Thrace chez le roi Polymestor — que sa fille Polyxène a été choisie pour être sacrifiée sur le tombeau d'Achille (dont le tombeau est en Thrace), et que son fils Polydore a été assassiné par Polymestor. Au cours d'un long échange poignant entre Ulysse (qui vient porter la nouvelle que les Grecs ont nommé Polyxène pour être la victime), Hécube et Polyxène, celle-ci fait preuve d'un très grand courage devant le sort qui l'attend. Finalement, Polyxène, tuée par Ulysse et Diomède, est immolée par le fils d'Achille, Néoptolème<ref>Modèle:Article</ref>.
Littérature latine
Durant la Rome antique, Ovide lui consacre un long développement (près d'une centaine de vers) dans Les Métamorphoses<ref>Livre XIII, v. 439-532 Modèle:Lire en ligne</ref>.
Virgile dans l'Énéide, met dans la bouche d'Andromaque — sa belle-sœur — ces paroles, qui vont dans le même sens qu'Euripide et, plus tard, d'Ovide<ref>Chant III, v. 320 ss. Trad. Paul Veyne (qui précise en note que la fille de Priam est Polyxène), Paris, Le Livre de Poche, n° 34222, 2016 [2012], p. 127-128.</ref> : Modèle:Citation
Sculpture
Polyxène est également le sujet d'un sarcophage découvert à Gümüşçay (province de Çanakkale, Turquie) en 1994, connu depuis sous le nom de Modèle:Lien et datant probablement de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle Il s'agit d'une œuvre importante de la fin de la période archaïque<ref name=":0">Modèle:Article</ref>. Ses faces A (grand côté) et B (petit côté) font, à l'évidence, partie d'une même scène narrative, celle du sacrifice (Voir « Galerie » ci-dessous)<ref name=":0" />.
Littérature française
- 1623 : Polyxène, roman « à l'antique » de François de Molière d'Essertines.
- 1687 : Achille et Polyxène, dernière tragédie lyrique de Jean-Baptiste Lully, restée inachevée, avant d'être terminée par Pascal Collasse, un des élèves de Lully<ref>Gaudefroy-Demombynes, 2009 (v. Bibliographie)</ref>.
- 1706 : Polyxène et Pyrrhus<ref>1706 Polyxène et Pyrrhus</ref> de Pascal Colasse. Dans cette version, Polyxène se donne la mort pour obéir à un oracle.
- 1730 : Pyrrhus, une tragédie lyrique de Pancrace Royer.
Peinture française
- 1634-1635 : Le Sacrifice de Polyxène de Nicolas Prévost, musée des beaux-arts d'Orléans
- 1647 : Le Sacrifice de Polyxène, huile sur toile attribuée à Charles Le Brun. Un soldat grec s'apprête à poignarder Polyxène sur la tombe d'Achille, tandis que Hécube tente de s'opposer. Le tableau a été redécouvert par hasard en janvier 2013<ref>Modèle:Lien web</ref> dans la suite baptisée « Coco Chanel » Ritz à Paris, lors de l'inventaire du mobilier pour travaux.
- 1881 : La Mort de Polyxène de Paul Quinsac.
Galerie
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Sarcophage de Polyxène. Face A : le sacrifice. Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle Çanakkale Archeological Museum.
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Sarcophage de Polyxène. Face B : une vieille femme (sans doute Hécube) et deux pleureuses.
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Charles Le Brun. Le sacrifice de Polyxène.
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Paul-François Quinsac. La mort de Polyxène. 1881.
Prénom contemporain
Le prénom Polyxène ou Polixène est rare mais attesté<ref>Prénoms Polyxène et Polixène sur Geneanet</ref> en France. Il est aussi le nom d'une sainte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, disciple de Paul, fêtée le 23 septembre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a surtout été porté par la reine de Sardaigne Polyxène de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg.
Notes et références
Notes
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Références
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