Pomy (Aude)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Pomy <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} est une commune française située dans l'ouest du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Razès, un pays historiquement très étendu, qui ne se résume aujourd'hui qu'aux collines de la Malepère et au bas Razès au centre et au sud, limité par le pays de Sault. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Blau et par un autre cours d'eau.

Pomy est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1806. Ses habitants sont appelés les Pominois ou Pominoises.

Fichier:Pomy (6) école.jpg
La mairie ancienne école.

Modèle:Sommaire

Géographie

Fichier:Pomy-2019 (1).jpg
La D 44 l'entrée de Pomy.

Localisation

La commune est située entre Limoux et Mirepoix.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hameaux et lieux-dits

Le village, relativement petit, s'apparenterait plutôt à un hameau. La commune, rurale, est essentiellement composée de fermes : Saint-Pierre, la Jasse, Perpigna, le Rouget, Lauzette, Irlat, Mellies, le Clot...

Hydrographie

La commune est pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>, et pour partie dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Blau et le ruisseau de Rivel, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le Blau, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Pomy et s'écoule vers l'est puis se réoriente vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Sou à Saint-Martin-de-Villereglan, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Alaigne », sur la commune d'Alaigne, mise en service en 1971<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Pomy est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,1 %), prairies (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), cultures permanentes (7,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Pomy est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:11294-Pomy-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pomy.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 35 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Héraldique

Fichier:Blason ville fr Pomy (Aude).svg

Blasonnement de la commune : D'or à la bordure de sable.

Économie

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 60,6 % d'actifs (45,5 % ayant un emploi et 15,2 % de chômeurs) et 39,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 9 en 2013 et 10 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 17, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,8 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 17 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 53 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 70,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,9 % les transports en commun et 23,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Un seul établissement<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> relevant d’une activité hors champ de l’agriculture est implanté à Pomy au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans le Razès, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aude<ref>Modèle:Lien web.</ref>, également dénommée localement « Volvestre et Razès »<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Modèle:…

Moyen-Âge : L’existence d’une église à Pomy est, d’après les sources conservées aux Archives Départementales, très ancienne, puisque le plus vieux document citant l’église date de 1360. Pomy se nomme alors Ponte Mirone et l’Archevêque de Narbonne y prend le tiers de tous les fruits, ainsi qu’aux Rabous de Courtauly, alors dénommés Babone, qui était alors associée à Pomy<ref>AD Aude G2 fol° 66 Livre Vert de l’Archevêché </ref>.

Ce n’est certainement pas la même église, le même bâtiment, que nous pouvons observer actuellement, car elle a subi en six siècles beaucoup de transformations. La proximité du ruisseau traversant le village, certainement plus large qu’aujourd’hui, et la présence de terre argileuse ont tout naturellement conduit nos ancêtres à construire une tuilerie dans le village, parallèlement à une activité d’élevage et à une exploitation agricole des terres environnantes.

Le village est encore cité dans la période de 1389 à 1589 (sans plus de précision sur la date) et porte le nom de « Ponte Mire ou bien Pomy en la juridiction de Montaud ». Jean Senhier déclare y «avoir quelque droit ». Jean et Jacques de Monjardin y dénombrent les deux seigneuries de Pomy et Montaud en Razès<ref>Bibliothèque Municipale de Carcassonne MS 9551 f° 53</ref>. Le nom actuel commence donc à apparaître.

De fait, comme dit plus haut, l’étymologie de Pomy n’est pas Pometum (verger, lieu planté de pommiers), comme l’avait d’abord écrit l’abbé Sabarthès avant de faire des recherches plus poussées, mais bien Ponte Mirone (Pont de Mirone).

Renaissance et Grand Siècle: L’écusson de Pomy, en 1696, est d’or à une bordure de sable<ref name="ref_auto_2">AD Aude 16J80</ref>.

En 1594<ref>AD Aude C Assiette dioc. Alet</ref> , les archives citent l’église de Poumi, altération occitane de Pomy, et en 1639 <ref>Archives Communales de Narbonne Invent. Rocq., II, 448</ref>, cette dernière date nous mentionnant pour la première fois son patronyme, Saint-Paul.

Le premier compoix de Pomy<ref>AD Aude BC 395</ref> qui est conservé aux Archives Départementales qui date d’avant 1687 et les actes notariés du XVIIe siècle nous parlent des campagnes:

-Saint-Pierre qui est un ancien prieuré : Saint-Pierre d’Aléat et qui garde la clé de Saint Pierre sur ses murs.

-Melliès dont les habitants principaux du hameau sont évidemment (!) des Melliès de père en fils depuis le XVIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle, une véritable dynastie de plusieurs siècles, soit au moins 6 générations connues, essaimant dans les hameaux (Beillou) et villages environnants (dont certainement le célèbre cinéaste Georges Meliès, dont les premiers ascendants connus sont de Chalabre début XVIIIe siècle).

-Le Rouget dont les habitants principaux du hameau sont des Cadène de père en fils jusqu’à la fin du XIXe siècle, là aussi une autre dynastie d’au moins 9 générations.

-La Jasse où certains Cadène et Melliès, entre autres habitants, vinrent demeurer.

-Irlat dont la construction remonterait à 1639 si l’on en croit la date peinte à la partie supérieure du mur pignon (illisible maintenant mais visible lors de la visite des historiens des Archives Départementales) et l’ancienneté des faïences anciennes scellées sur la façade est de la maison, dont les habitants se nommaient Irlat mais dont la filiation s’est perdue.

-Perpignan, cité en 1763 dont la dynastie est la famille Bouille, toujours actuellement présente depuis 10 générations, record de longévité pour cette famille.

-Beillou qui se nommait Galiébou, donné à l’occasion de son mariage en 1711 à Antoine Julien Vayre, par le prêtre de Pomy, Jean Bergaud, son oncle, et dont la valeur était estimée à 800 £ivres Tournoises<ref>AD Aude 3E2271</ref>. Celui-ci s’engage à rendre logeable la métairie, qui devait donc déjà être ancienne. Fait curieux, ce prêtre est venu du Cantal en 1702 avec son neveu pour vivre et travailler à Pomy. La distance de 340 km ne leur a pas fait peur. En arrivant, il effectue une « réquisition » devant le Comte et consul de Pomy, le sieur Henry Dupuy, « trouvé au devant du château », pour rénover le presbytère qui est « très mal logeable »<ref>AD Aude 3E3382</ref>. Six ans plus tard, il commence le premier registre paroissial de Pomy, nous permettant de savoir avec exactitude les dates de naissance, mariage et décès des habitants de Pomy.

-Capiès, cité en 1697 avec le Noble André Dupuy seigneur de Capiès et habitant de Limoux <ref>AD Aude 3E3355</ref>.

-D’autres campagnes sont aussi nommées, mais sont aujourd’hui disparues : Cintat, Regord, la borde de Bertran, Cailhol, … peut-être à l'emplacement de La Lauzette...

Siècle des Lumières : Au XVIIIe siècle, la seigneurie de Pomy est aux mains de Joseph d’Hautpoul, seigneur de Montaut et de Pomy. Il vit à Limoux, mais possède un château à Pomy. D’ailleurs, l’église aurait été restaurée en 1785 par le Seigneur Mr d’Hautpoul, non loin d’une habitation seigneuriale séparée d’environ 30 mètres de l’église, d’après une source de la fin du XIXe siècle<ref name="ref_auto_2" /> . Effectivement, on peut encore admirer un château ancien restauré en partie, avec une bretèche, une fenêtre à meneaux, une grande cheminée, flanqué d’une tour à deux étages avec des encadrements de fenêtre chanfreinés, …

Pomy traverse la Révolution avec quelques péripéties: En l’an II, le 27 Floréal, l’abbé Tailhan démissionne et est sommé de se retirer à 10 lieues de sa résidence. Il avait prêté serment à la Constitution de 1792.

Deux ans plus tard, l’église est dite « fort délabrée ».

XIXe siècle : Des visites pastorales au XIX° siècle nous dévoilent une église modeste régulièrement entretenue et restaurée de temps à autre.

En 1807, le visiteur note une chapelle dédiée à Sainte Anne "vétustée" dont il ne reste que quelques pierres sur le lieu des Chapelles<ref name="ref_auto_1">AD Aude 17J20</ref>.

En 1875, une de ces visites nous décrivent une église au style ogival un peu surbaissé, agrandie et refaite presque en entier en 1866 et 1867, avec comme aujourd’hui deux autels collatéraux peu décorés adossés à la muraille du fond du chœur, faisant pendant au maître autel en briques plâtrées. « Vu la proximité du maître autel qui vient d‘être renouvelé, ils semblent faire office de crédences. » La pierre sacrée a été prise à l’Evêché, et le sceau épiscopal est apposé à l’un des trois autels. Il n’y a pas de chapelle, pas de tribune, mais une chaire en bois de noyer ciré ordinaire, un chemin de croix en papier d’avant la réparation de 1833, quatre statues: la Sainte Vierge, Saint Paul, Notre Dame de Lourdes, Sainte Germaine. Les fonts baptismaux ne sont pas encore placés. Le clocher est considéré comme ayant une pique assez informe, avec une cloche depuis la grande Révolution. A la question: « Le nombre de chantres est-il suffisant? » La réponse est: « Suffisant ou non, il n’y en a que trois ». Le confessionnal est en mauvais état à cette date. L’acquisition d’une statue de Saint Joseph vient d’être faite.

En 1887<ref name="ref_auto_1" /> , l’église est décrite comme bien tenue et presque coquette avec voûte et beaux vitraux dans le chœur et dans la nef et un autel majeur « magnifique ». Cet autel, en briques plâtrées, était décoré de sculptures représentant les quatre évangélistes et sur les côtés des motifs peints. On peut aussi admirer les 2 vitraux de la nef, Sainte Anne et la Vierge, celui du chœur ayant été détruit et remplacé par un vitrail neuf représentant le Christ en croix. Les statues sont toujours celles de la Sainte Vierge, Saint Paul, dans le chœur, Notre Dame de Lourdes, Sainte Germaine, Saint Joseph et une nouvelle, Saint Antoine de Padoue, dans la nef. La chaire, le confessionnal, le chemin de croix, les fonts baptismaux dans la salle attenante sont toujours là. Deux stalles sculptées se sont ajoutées au mobilier.

La carrière de pierre désaffectée qui longe la route de Pomy peut nous faire penser à la riche ressource en grès qui a servi à construire nos maisons et murets.

La population de Pomy a atteint un maximum en 1790 avec 274 habitants, pour une cinquantaine maintenant. Les habitants de Pomy ont subi comme tant de populations rurales l’exode vers les villes, mais continuent cependant à entretenir soigneusement leur patrimoine transmis au fil des siècles.


Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Le maire de cette petite commune bucolique est en mars 2001 Jean Baudeuf, agriculteur maintenant retraité habitant au lieu-dit Saint Pierre situé à l'extrême ouest de la commune. Il a succédé à la dynastie des Bouille lors des élections municipales de 2001, après avoir passé une mandature comme premier adjoint. Il a été réélu en 2008. Le maire actuel est depuis 2014 Alain Bouille, reprenant la succession de la dynastie des Bouille.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Pomy-2019 (3).jpg
Église Saint-Paul de Pomy.

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

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