Pressagny-l'Orgueilleux

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Pressagny-l'Orgueilleux est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Ses habitants se nomment Pressécagniens.

Géographie

Pressagny-l'Orgueilleux se situe dans la vallée de la Seine, en contrebas du plateau du Vexin normand. Elle est distante de 50 minutes de Paris.

Situation

La commune de Pressagny-l'Orgueilleux est située sur la rive droite de la Seine à Modèle:Unité en aval de Vernon. Elle couvre une superficie de Modèle:Unité comprenant trois îles en mitoyenneté avec la commune de Saint-Pierre-d'Autils (en vis-à-vis sur la rive gauche de la Seine), la vallée, les pentes boisées et le plateau boisé lui aussi.

Hydrographie

La commune est riveraine de la Seine.

Le sol

Le terrain alluvionnaire est sablonneux et caillouteux dans la vallée. Il est d'argile à silex sur les coteaux et le plateau. Modèle:Unité sont exploités en terres agricoles et plus de Modèle:Unité sont couverts de forêts privées.

Voies de communications et transports

  • La route départementale 313 (Modèle:Nobr) forme la principale voie d'accès de l'axe routier Vernon - Les Andelys. Son tracé est étroit et sinueux dans la traversée de l'agglomération.
  • Le chemin vicinal no 11 relie la commune au plateau du Vexin et à l'ancien chef-lieu de canton, Écos.
  • Le chemin vicinal no 50 double la Modèle:Nobr en évitant la traversée de l'agglomération puis s'en écarte vers le nord.
  • Le chemin de contre-halage appartient à la commune, en partie aménagé pour la promenade. Il se poursuit vers Notre-Dame-de-l'Isle et vers Vernon.
  • De nombreux sentiers sont disponibles à la promenade et la randonnée. Celui du Catenai traverse aussi les communes de Notre-Dame-de-l'Isle et de Port-Mort et forme un circuit de Modèle:Unité.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Buhy », sur la commune de Buhy, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Pressagny-l'Orgueilleux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,3 %), terres arables (10,9 %), zones urbanisées (9,3 %), prairies (4,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le village est cité dans une charte de 729, du temps de Thierry IV sous la forme Prisciniacus (charte de Wandemir)<ref>Charpillon. Notes de Le Prévost</ref>,<ref name="Poret">Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique de l’Eure, Paris, 1877, p. 175 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]</ref>,<ref name="De Beaurepaire">Modèle:Ouvrage.</ref> et en 876, puis Prisigny en 1180 (cartulaire de Saint-Wandrille), Priseigneyum en 1208 (cartulaire de Saint-Taurin), Presegniacum Lorguellox au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (reg. de Philippe Auguste)<ref name="De Beaurepaire"/>, Pressigny l’Orguilleux en 1450 (aveu de l’abbé de Bernay), Pressagny l’Orgueilleuse en 1782 (Dict. des postes)<ref name="Poret"/>.

Une autre mention de 682, confirmerait le don de biens situés dans cette ville à l'abbaye Saint-Germain-des-Prés<ref>« Vuademerus et Ercamberta son épouse confirment à l'abbaye Saint-Germain-des-Prés la donation de biens situés à Pressagny, Novisolio et Hièsmes, sous réserve d'usufruit ».Modèle:Telma]</ref>.

Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman *PRISCINIACU, composé du suffixe d'origine gauloise -IACU et du nom de personne latin Priscinus (porté par un indigène gaulois).

Homonymie avec Précigné (Sarthe, Prisciniacus 778) et les différents Pressigny, ainsi que Pressignac, tous issus de Prisciniacus)<ref name="De Beaurepaire"/>,<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse, 1968, p. 547.</ref>.

Le qualificatif -l'Orgueilleux n'est attesté qu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et provient de la nécessité de faire la distinction avec le village voisin de Pressagny l'Isle<ref name="De Beaurepaire"/>, ancien nom de Notre-Dame-de-l'Isle, où un hameau Pressagny le Val existe encore de nos jours<ref name="De Beaurepaire"/>. On peut noter la relation avec les formes primitives du village de Le Goulet, de l'Île aux Bœufs<ref name="Poret"/>, situé sur la rive opposée de la Seine, et désigné ad Orguletum et Portus Orgul vers 1026<ref name="De Beaurepaire"/>.

La racine Orgul- est peut-être la même que celle du nom commun orgueil, puisque ce mot, d'origine germanique : ancien bas francique *urgōlī / *orgōli « fierté » (cf. bas allemand urgol « excellent »; vieux haut allemand urguol « excellent, fier »; anglo-saxon orgol « fierté »), a aussi été employé dans au sens concret de « grosse cale de bois ou de pierre, qui, insérée sous un levier, lui sert de point d'appui » (1376, Modus et Ratio, 124, 77 dans T. L.)<ref name="Robert">Dictionnaire historique de la langue française, sous la direction d’Alain Rey, Tome II : Fo-Pr, éditions Le Robert, 2012, 2352ab.</ref>,<ref>Site du CNRTL : étymologie du mot orgueil (lire en ligne)</ref>. Il n'est pas sûr qu'il s'agisse du même étymon<ref name="Robert"/>. Par la suite, une confusion se serait opérée avec l'adjectif orgueilleux, relevé dans la forme latinisée [Presseium] superbum au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (p. d’Eudes Rigaud et de Raoul Roussel)<ref name="Poret"/>. Le latin superbus signifie en effet « fier, insolent, superbe, magnifique », « fier de son origine » et sŭperbĭa « orgueil, arrogance, dédain, hauteur ». Le déterminant -l'Orgueilleux est d'ailleurs récurrent en toponymie puisqu'on l'observe par exemple dans Corvol-l'Orgueilleux (Nièvre, Corvolium Superbum en 1239; Courvaul Lourguilleux) apparu à la même époque<ref name="Soultrait">Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique de la Nièvre, Paris, 1865, p. 55. (lire en ligne sur DicoTopo) [2]</ref>.

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Pressagny-sous-Vernon<ref name=Cassini/>.

Histoire

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pressagny faisait partie des possessions de l'abbaye de Saint-Germain des Prés, c'était une des rares possessions de cette abbaye sur la rive droite du fleuve mais sur une route d'une grande importance économique<ref>G. Huguenin. Bibliothèque nationale</ref>. En 856, les vikings s'établirent au camp du Goulet (face à Pressagny) et firent quelques dégâts dans la région<ref>Edmond Meyer, Histoire de la Ville de Vernon et de son ancienne Châtellenie, Delcroix, Les Andelys, 1876.</ref>.

En 1129, Adjutor de Vernon, de retour de croisade fonda un ermitage, lieu de prière dédié à sainte Marie Madeleine. Après son décès en 1131, les moines de l'abbaye de Tiron au Perche, héritiers du domaine, construisirent autour de la tombe de saint Adjutor le prieuré de la Madeleine. En raison de la suppression d'un gouffre en Seine qui provoquait beaucoup de naufrages, saint Adjutor est devenu le patron des mariniers. En 1156, le roi Henri II d'Angleterre donne aux bénédictins de Bernay l'église de Pressagny avec les dîmes et dépendances. L'abbaye de Bernay fait construire le prieuré de Saint-Michel-et-Saint-Martin qui est mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village connut une période florissante. Les rois de France venaient chasser en forêt de Vernon. Il reste de cette époque les vestiges d'un pavillon de chasse avec une cheminée à cariatides comme on peut en trouver dans les châteaux de la Loire. Les habitants faisaient les huées (ils rabattaient le gibier) chaque fois que le roi chassait ou faisait chasser. Une rue s'appelle encore la rue aux Huards.

Fichier:Antoine René de Perier (1800-1880) portrait.jpg
Antoine René de Perier en 1875 (1800-1880), maire de 1848 à 1865.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le marquis de Tourny à qui l'on doit les Allées de Tourny (Bordeaux) était, entre autres, seigneur de Pressagny-l'Orgueilleux. Pendant la Révolution française, les deux prieurés furent vendus comme biens nationaux. Un atelier de fabrication de salpêtre fut installé dans l'ex-prieuré de la Madeleine. Les habitants du village devaient y livrer les cendres de leurs foyers afin d'en tirer la potasse, matériau de base de cette industrie utile pour la fabrication de la poudre à canon<ref name="CDCM">Cahiers des délibérations du Conseil Municipal</ref>.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un chantier de construction navale fut implanté sous l'église pour y construire des navires de ligne. Des tonneliers de la région furent réquisitionnés pour devenir charpentiers de marine. Des souscriptions furent ouvertes pour le financement de la construction de ces bâtiments<ref>Cahiers des délibérations du C.M. et recherches de R. Lebrun sur la famille Décorchemont</ref>.

Le Modèle:Date-, les soldats blessés de la Grande Armée descendaient la Seine sur des flettes, ils logeaient chez l'habitant pour la nuit. Ce jour, deux flettes se sont arrêtées à Pressagny et l'un des soldats, Louis Buzaret, d'origine bretonne, a succombé chez son hôte. Il est enterré dans le cimetière <ref name="CDCM" />.

Le Modèle:Date-, la municipalité a décerné à Étiennette Parmentier le titre de citoyenne d'honneur de Pressagny-l'Orgueilleux. Depuis, une rue porte son nom. Étiennette Parmentier<ref>La Municipalité a publié les mémoires de cette personne dans un ouvrage intitulé Étiennette Parmentier citoyenne d'Honneur de Pressagny l'Orgueilleux, éditions Bertout, 1992. On peut se le procurer en s'adressant à la mairie.</ref> a sauvé des personnes et des biens pendant la dernière guerre, elle a rédigé ses souvenirs qui couvrent la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Un fascicule a été publié par la municipalité : Pressagny l'Orgueilleux… depuis ses origines jusqu'à la fin du siècle. En Modèle:Date- a été publié un ouvrage de 368 pages qui retrace l'histoire de Pressagny-l'Orgueilleux, des origines à la fin de la Quatrième République. Cet ouvrage illustré : Pressagny-l'Orgueilleux. Histoire d'un village normand au bord de la Seine est accessible chez l'auteur : Rémy Lebrun, maire honoraire.

Politique et administration

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Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine naturel

Site classé

Site inscrit

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Un fascicule a été aussi publié par la municipalité : Pressagny l'Orgueilleux… depuis ses origines jusqu'à la fin du siècle.
  • En Modèle:Date- a été publié un ouvrage de 368 pages qui retrace l'histoire de Pressagny-l'Orgueilleux, des origines à la fin de la quatrième république. Cet ouvrage illustré : Pressagny-l'Orgueilleux. Histoire d'un village normand au bord de la Seine est accessible chez l'auteur : Rémy Lebrun, maire honoraire.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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