Prison Saint-Lazare
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Établissement pénitentiaire 2 La prison Saint-Lazare, qui deviendra l'hôpital Saint-Lazare, était située dans les anciens bâtiments de la maison mère de la congrégation de la Mission ou maison Saint-Lazare, à Paris, [[10e arrondissement de Paris|Modèle:10e]] au no 107 de la rue du Faubourg-Saint-Denis, dans l'ancien enclos Saint-Lazare.
Origines
Une léproserie administrée par les Hospitaliers et placée sous l'invocation de saint Lazare avait été fondée le long de la route de Paris à Saint-Denis à la limite de la zone marécageuse de l'ancien lit de la Seine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est cédée en janvier 1632 à saint Vincent de Paul et à la Congrégation de la Mission.
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Lazare sera « la prison des fils de famille », Chapelle y sera interné en 1646 et laissera des textes sur Saint-Lazare, qu'on peut lire dans les Œuvres de Chapelle et de Bachaumont<ref>Œuvres de Chapelle et de Bachaumont, texte établi et annoté par Tenant de Latour, 1854</ref> dont la Lettre à Monsieur Moreau et la Description de Saint-Lazare, puis une prison spéciale pour épouses et jeunes débauchés enfermés sur la demande de leur famille, aliénés, prêtres indisciplinés<ref>Histoire de Saint-Lazare (1122-1912) (Modèle:1re Modèle:Éd. / Eugène Pottet, 1912, (Modèle:P.22)</ref>,<ref name="dulaure331">{pdf} Histoire de Paris par J. A. Dulaure - 1853 (Modèle:P.331)</ref>.
En mars 1785, Beaumarchais y sera enfermé quelques jours<ref>Modèle:Lien web</ref> et juste avant la Révolution Sylvain Maréchal y fera quatre mois de prison pour son Almanach des Honnêtes Gens. Étienne Antoine Boulogne y fut pour sa part incarcéré trois mois.
En 1792-1793, sous la Révolution, les Lazaristes sont dispersés à la suite du décret de la Convention sur la suppression des Ordres religieux et en 1794 un autre décret de la Convention reconnaît Saint-Lazare comme prison.
La prison Saint-Lazare sous la Révolution et la Terreur
Sous la Terreur, Saint-Lazare connaitra ce qu'on appelle la conspiration des prisons Modèle:Citation avec un bilan de 165 exécutions les 6, 7 et 8 thermidor pour la seule prison Saint-Lazare.
Le peintre Charles-Louis Muller (1815-1892) a réalisé un tableau intitulé Appel des dernières victimes de la terreur à la prison Saint-Lazare à Paris les 7-9 Thermidor an II<ref>Modèle:Joconde</ref> sur lequel on distingue le poète André Chénier. La plus grande composition de ce tableau, d'une longueur de Modèle:Unité, est exposée au musée de la Révolution française<ref>histoire-image.org, Appel des dernières victimes de la Terreur à la prison Saint Lazare</ref>.
Le 3 octobre 1793, Hubert Robert, peintre, graveur et professeur de dessin reçoit un ordre d’arrestation, pour motif : « suspect pour son incivisme reconnu, ses liaisons avec les aristocrates ». Il est détenu à la prison Sainte-Pélagie puis à Saint-Lazare. Il craint pour sa vie et peint alors sur tous les supports à sa portée (notamment sur des assiettes), il exécute plusieurs scènes de la vie quotidienne des détenus de la prison Saint-Lazare. Hubert Robert est délivré le 4 août 1794<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dès la fin de la Terreur, la prison Saint-Lazare est affectée aux femmes sur proposition de Pierre Paganel<ref>Modèle:Pdf L'Abeille de la Nouvelle-Orléans - 1913 - Prison Saint-Lazare</ref>,<ref>Les prisons de l'Europe — Bicêtre, la Conciergerie, la Force, la Salpêtrière, le For-l'évêque, Saint-Lazare, le Châtelet, la Tournelle, l'Abbaye, Sainte-Pélagie, Pierre en Cize, Poissy, Ham, Fenestrelles, le château d'If, Château Trompette, le Mont Saint-Michel, Clairvaux, les îles…, Volume 8 (Modèle:P.171)</ref>.
Prisonniers célèbres pendant la Révolution
- Louis-Pierre Anquetil, historien français
- François-Joseph Bélanger, architecte
- François Rose Barthélémy de Bessejouls de Roquelaure, colonel, mort guillotiné
- Louis Jean Népomucène François Camus de La Guibourgère, conseiller de la Grand'chambre du parlement de Paris, mort guillotiné
- André Chénier, poète, qui ne sortit de Saint-Lazare que pour monter sur l'échafaud<ref>Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments par Félix Lazare… et Louis Lazare… 1844-1849 (Modèle:P.370)</ref>
- Aimée de Franquetot de Coigny, duchesse de Fleury puis comtesse de Montrond, sous la Terreur elle fut la muse d’André Chénier qui l’immortalisa sous le nom de la Jeune Captive
- Charles Alexandre Créqui de Montmorency, mort guillotiné
- Jean-Baptiste Dossonville, policier français et agent provocateur, membre de la police politique du Comité de sûreté générale de l'an II
- Comtesse Madeleine Henriette Louise de Flavigny, morte guillotinée
- Comtesse Elisabeth Dubois de Courval Joly de Fleury, morte guillotinée Modèle:Refsou
- Jean Lambert Joseph Fyon, général de la Révolution française
- Charles de Hesse-Rheinfels-Rotenburg, prince de la maison de Hesse-Cassel et général de division
- Philippe Le Bas, encore nourrisson et écroué quelques semaines avec sa mère dans différentes prisons parisiennes dont Saint-Lazare
- Marie-Louise de Laval-Montmorency, quarante-troisième, et dernière abbesse de Montmartre
- Marquis Gratien de Montalembert, capitaine au régiment du Roi infanterie
- Jean Gravier de Vergennes, magistrat et diplomate, mort guillotiné
- Charles Gravier de Vergennes, intendant, père de Claire Élisabeth de Vergennes, mort guillotiné
- Étienne-Denis Pasquier, dit le chancelier Pasquier, homme politique
- Hubert Robert, peintre, graveur, professeur de dessin, créateur de jardins et conservateur au futur musée du Louvre, libéré le 4 aout 1794, après la chute de Robespierre.
- Jean-Antoine Roucher, receveur des gabelles, poète, représenté de nombreuses fois par Hubert Robert, mort guillotiné
- Marquis de Sade, écrivain et libertin
- Joseph-Alexandre de Ségur, militaire et homme de lettres
- Baronne Catherine Louise Sylvine de Soyécourt veuve d'Hinnisdal, morte guillotinée Modèle:Refsou
- Joseph-Benoît Suvée, peintre
- Thomas de Treil de Pardailhan, ci-devant baron et député de Paris à l'Assemblée législative
- Charles-Louis Trudaine, conseiller au Parlement, et son frère Charles-Michel
== La prison des {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXX
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La prison Saint-Lazare est cédée au département de la Seine par un acte du 9 avril 1811<ref name="hervas54">Vie et histoire du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:| }} }} arrondissement - éditions Hervas - (Modèle:P.54)</ref>.
C'est une prison et un « hôpital-prison », intimement liée au développement de la prostitution. En effet, alors qu'est instituée en 1802 la visite médicale obligatoire des prostituées et que le nombre de maisons closes s'accroit rapidement, les prostituées sont étroitement contrôlées par la Brigade des mœurs : les filles de rue sont dites « en carte » et celle des maisons closes « à numéro ». À Paris, les « insoumises » sont incarcérées dans la seconde section de Saint-Lazare, lieu d'internement administratif et hôpital pour les prostituées<ref>Les Prisons de Femmes - Albert Letellier et Robert Debled (aperçu en ligne) (Modèle:P.56,64,67)</ref>. L'internement est possible sur simple avis médical<ref>La medecine anecdotique, historique, litteraire : recueil a l'usage des medecins, chirurgiens et apothicaires erudits, curieux et chercheurs (1902) (Modèle:P.280 à 292)</ref> jusqu'à la loi Marthe Richard du 13 avril 1946 qui ferme les maisons closes.
À l'occasion de la démolition de l'église Saint-Lazare, qui menaçait ruine, en 1823 l’administration pénitentiaire décide de réorganiser l’ensemble des bâtiments.
L'ancien édifice de la prison est rasé vers 1824<ref name="chauvin2">Modèle:Pdf La chapelle de l’ancien hôpital Saint-Lazare (Paris) Agnès Chauvin, Documentaliste-recenseur, Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de-France (Modèle:P.2)</ref>, la construction de la nouvelle chapelle, qu'on peut voir au fond du square Alban-Satragne, et de l’infirmerie est alors confiée à Louis-Pierre Baltard par le comte de Chabrol, préfet de la Seine<ref>Modèle:Pdf La chapelle de l’ancien hôpital Saint-Lazare (Paris) Agnès Chauvin, Documentaliste-recenseur, Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de-France (Modèle:P.3)</ref>.
On fait également élever des murs et un chemin de ronde.
L'architecte y construit en 1834 l'« infirmerie spéciale », pour soigner les femmes de la prison Saint-Lazare.
Pour l'année 1837 c'est un total de Modèle:Unité « femmes et jeunes filles » qui sont passées par Saint-Lazare<ref>Revue de Paris - Louis Désiré Véron - 1839 (Modèle:P.179)</ref>.
À partir de 1838, à l'initiative du baron Delessert, alors préfet de police de Paris, la garde des détenues est assurée par des femmes<ref name="chauvin2"/>, ce sont les Sœurs de Marie-Joseph, dites Sœurs des prisons<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui assurent cette tâche à partir de 1849 ou 1850<ref>Mémoires de Monsieur Claude, chef de la police de sûreté sous le Second… (1881) (Modèle:P.n51)</ref>.
Vers 1857 la prison Saint-Lazare, placée sous l'administration de la préfecture de police, renferme une population générale de Modèle:Unité détenues environ, elle est divisée en trois sections principales, la première contient les prévenues et condamnées, la seconde est à la fois un lieu de punition et un hôpital pour les prostituées, la troisième est affectée aux jeunes filles renfermées soit par application des articles 66 et 67 du Code pénal<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit par voie de correction paternelle<ref>De la prostitution dans la ville de Paris : considérée sous le rapport de l'hygiène publique, de… (1857) (Modèle:P.n42)</ref>,<ref>La prison Saint-Lazare</ref>.
Au 31 décembre 1856 il y a 48 jeunes filles mineures détenues à Paris, dont 33 à la prison Saint-Lazare par voie de correction paternelle<ref>Éléments de droit pénal : pénalité, juridictions, procédure - Joseph Louis Elzéar Ortolan - 1859 Effectifs des prisons (Modèle:P.706)</ref>.
Toujours vers 1857, la durée de traitement dans la seconde section est 45 jours pour les « filles publiques inscrites » et 3 mois pour les « insoumises », la sortie de l'hôpital-prison n'est possible qu'après une contre-visite assurée par la préfecture<ref>De la prostitution dans la ville de Paris : considérée sous le rapport de l'hygiène publique, de… (1857) (Modèle:P.n44)</ref>.
Pour l'année 1885 c'est un total de Modèle:Unité « femmes et jeunes filles » qui sont passées par Saint-Lazare<ref>Journal d'hygiene (1888) (Modèle:P.n36)</ref>.
En 1913, les anciennes cryptes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle existaient toujours<ref>Saint-Lazare, la crypte : photographie de presse / Agence Rol 1913</ref>,<ref>La Ville lumière : anecdotes et documents historiques, ethnographiques, littéraires, artistiques, commerciaux et encyclopédiques (1909) (Modèle:P.556)</ref>, elles feront l'objet d'une demande de classement<ref>Modèle:Lien web</ref>, en 1971 le parking souterrain « Magenta Alban Satragne » occupera l'espace<ref>Modèle:Article</ref>.
La prison Saint-Lazare a émis de la monnaie de nécessité qui n'est hélas pas datée<ref>Modèle:Lien brisé, Monnaies de Nécessité et Jetons</ref>. Modèle:Quoi En France c'est la période de 1914 à 1926 qui constitue l'âge d'or de la monnaie de nécessité. La monnaie de nécessité de Saint-Lazare comportait des pièces de Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité et même Modèle:Unité. Modèle:Refsou
La prison Saint-Lazare est le cadre de la chanson d'Aristide Bruant À Saint-Lazare<ref> Modèle:Lien web</ref>. Cette chanson sera reprise par de nombreux artistes<ref>Texte de : À Saint-Lazare</ref> : Eugénie Buffet, Germaine Montero, Lina Margy, Patachou, Barbara, Véronique Sanson, le groupe de punk rock Parabellum, Marc Ogeret, etc.
La prison Saint-Lazare ferme en 1927<ref name="chauvin2"/>,<ref>Itinéraire d'un pénitentiaire sous les Trente Glorieuses, par Lucien Lemoisson (Modèle:P.52)</ref>.
Le portrait de Joseph Cange, gardien à la prison Saint-Lazare pendant la Terreur, qui aida financièrement la famille d'un détenu au péril de sa vie et que la nation honorera après la chute de Robespierre, est conservé au musée de la Révolution française<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Prisonnières célèbres
- Hélène Brion, institutrice, féministe, syndicaliste CGT et pacifiste, auteur de La voie féministe
- Germaine Berton, militante anarchiste française
- Marie Bourette, l'empoisonneuse, elle causa la mort de Jules Godart en 1909
- Henriette Caillaux, femme du ministre Joseph Caillaux
- Amélie Élie, dite « Casque d'Or »<ref name=":0" />
- Fernande d'Erlincourt, anarchiste
- Félicie Gimet, militante communarde
- Marthe Hanau, femme d'affaires impliquée dans un important scandale financier ; elle est surnommée « la banquière des années folles »
- Jeanne Humbert, née Jeanne Rigaudin, écrivaine, journaliste, militante anarchiste et pacifiste française
- Chicago May, de son vrai nom May Duignan, voleuse renommée<ref>Nuala O’Faolain, « L’Histoire de Chicago May », 2005, prix Fémina étranger en 2006.</ref>
- Valentine Merelli, actrice et demi-mondaine française, mise en cause, puis acquittée dans l'affaire Galley, qui a dérobé une énorme somme d’argent à la banque où il travaillait<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
- Louise Michel, communarde
- Marguerite Steinheil
- Mata Hari (Margaret Zelle), espionne
- Rirette Maîtrejean
Personnel notoire
- Louise Crombach (1815- 1894), écrivaine et féministe
De la prison à l'hôpital
L'ancienne prison devient vers 1930 la « maison de santé Saint-Lazare » et continuera de fonctionner comme lieu de traitement pour femmes<ref>Dans son autobiographie, Histoires de ma vie, Éditions Albin Michel, 1975, pages 42-43, Jean Marais raconte comment dans sa jeunesse, il découvrit que sa mère, kleptomane, était enfermée dans cette prison de femme.</ref> jusqu'en 1955 alors que l'ancienne prison est démolie en 1940<ref name=":0" />.
En 1955 la préfecture de Police cède une partie de ses lits à l'Assistance publique et l'hôpital Saint-Lazare devient un service de désencombrement de l'hôpital Lariboisière<ref name="AP-HP"/>.
Le Modèle:1er janvier 1961 la préfecture cesse d'administrer l'hôpital qui dépendra alors de l'Assistance publique, cela sera l'hôpital Saint-Lazare, qui dépendra du groupe hospitalier Lariboisière - Fernand-Widal - Saint-Lazare<ref name="AP-HP">Modèle:Lien web</ref>.
En 1975, année internationale de la Femme, c'est la fermeture à Saint-Lazare du service où les femmes prostituées étaient encore conduites après les rafles par la police<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'hôpital Saint-Lazare ferma définitivement fin 1998, il ne comportait alors plus que 55 lits<ref name="AP-HP"/>. Modèle:Cit Modèle:Pourquoi
Le site de l'ancien hôpital Saint-Lazare
Il ne reste actuellement de la prison et de l'hôpital Saint-Lazare que l'infirmerie et la chapelle construites toutes deux par Louis-Pierre Baltard en 1834 et dont les bâtiments ont été restaurés en 1931 par Gaston Lefol<ref>Modèle:Pdf La chapelle de l’ancien hôpital Saint-Lazare (Paris) Agnès Chauvin, Documentaliste-recenseur, Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de-France (Modèle:P.7)</ref>.
Classé monument historique. Les restes de la prison et de l'hôpital Saint-Lazare encore existants ont été inscrits au titre des monuments historiques en novembre 2005<ref>Modèle:Mérimée</ref>.
L’ancien hôpital Saint-Lazare formait un îlot délimité par la rue du Faubourg-Saint-Denis, la rue de Paradis, la rue de Chabrol et la rue d’Hauteville.
À la suite du départ de l'assistance publique un vaste projet de réaménagement de cet îlot, délimité par la rue du Faubourg-Saint-Denis, la rue de Paradis, la rue de Chabrol et la rue d’Hauteville, a été initié à partir de 1999 par la Ville de Paris : réalisation d'équipements culturels, sportifs et scolaires, mise en valeur des bâtiments historiques et création d'un parc paysager<ref>Conseil Municipal de Paris - Délibérations 26 et 27 mai 2003 : Ref 2003 DPA 209-1 (Restructuration du site de l'ancien hôpital Saint Lazare - Bilan de la concertation)</ref>,<ref>Conseil Municipal de Paris - Délibérations 26 et 27 mai 2003 : Ref 2003 DPA 209-2 (Restructuration du site de l'ancien hôpital Saint Lazare - Avis favorable au projet d'aménagement envisagé et au programme des équipements publics)</ref>,<ref>Conseil Municipal de Paris - Délibérations 26 et 27 mai 2003 : Ref 2003 DPA 209-3 (Restructuration du site de l'ancien hôpital Saint Lazare - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer une convention de mandat de maîtrise d'ouvrage avec la Société d'Économie Mixte d'Aménagement de la Ville de Paris (SEMAVIP) chargeant cette société de concevoir et de réaliser, au nom et pour le compte de la Ville de Paris, la première phase du programme et du projet d'aménagement envisagés ainsi que la poursuite des études relatives à la seconde phase)</ref>,<ref>Conseil Municipal de Paris - Délibérations 26 et 27 mai 2003 : Ref 2003 DPA 209-4 (Restructuration du site de l'ancien hôpital Saint Lazare - Autorisation à la SEMAVIP, maître d'ouvrage délégué, de déposer les demandes de permis de construire pour l'ensemble de la première phase, à l'exception de l'école, et des demandes de permis de démolir concernant les parties à réhabiliter du "carré historique")</ref>.
Le projet de réhabilitation des architectes Stéphane Bigoni et Antoine Mortemard a donné naissance à la médiathèque Françoise-Sagan. Inaugurée le 16 mai 2015, elle possède une superficie d'environ Modèle:Unité répartis sur quatre niveaux et des magasins en sous-sol, avec un bâtiment principal et deux ailes, ce qui en fait l'une des plus vastes médiathèques municipales de la capitale. Elle présente un fonds de 100 000 documents<ref>Paris : l’étonnante reconversion de la prison Saint-Lazare - Le Parisien, 16 mai 2015</ref>. Cette médiathèque accueille également le Fonds patrimonial L'Heure Joyeuse, fonds historique exceptionnellement riche de documents pour la jeunesse.
Dans la culture populaire
C'est à la prison pour femmes Saint-Lazare que sont un temps enfermées La Louve et Fleur-de-Marie (la Goualeuse), deux des protagonistes les plus importantes du roman Mystères de Paris, par Eugène Sue. La prison est régulièrement citée au fil du récit, et donne même son titre à un chapitre de l'ouvrage<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Le lieu est cité à plusieurs reprises dans la série Paris Police 1900.
Bibliographie
- Jane Chapon - L. Bizard, Histoire de la Prison Saint-Lazare du moyen-âge à nos jours, 1925, Paris, E. de Boccard, XV-279 pages, 42 planches hors texte ;
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Article
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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- Hubert Robert dans la base joconde
- Exposition du musée du Louvre : "Hubert Robert (1733-1808)- Un peintre visionnaire ", du 9 mars au 30 mai 2016
- Voir notice sur la base Joconde : Geôlier inscrivant les noms des prisonniers entrant à la prison Saint-Lazare, ROBERT Hubert, Paris, 1733 ; Paris, 1808, conservé par le musée Lambinet