Radinghem-en-Weppes
Modèle:Infobox Commune de France
Radinghem-en-Weppes Modèle:API-fr est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Radinghem-en-Weppes faisait partie de la communauté de communes de Weppes, en Flandre française, qui a choisi de rejoindre la métropole européenne de Lille en 2017.
Géographie
Communes limitrophes
Modèle:Communes limitrophes Radinghem-en-Weppes possède plusieurs points de vue sur les monts des Flandres. La dénivellation au niveau de l'église permet d'avoir des points de vue sur la Haute rue et la rue de la Fêterie.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Radinghem-en-Weppes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Radinghem-en-Weppes, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,9 %), zones urbanisées (6,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), prairies (2,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de Radinghem apparaît pour la première fois en 1168; sous la forme Radinghehan en 1204<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il s'agit d'un composé de l'anthroponyme germanique Ratdo<ref name="Dauzat"/>. Albert Dauzat croit reconnaître ce nom de personne dans le nom de la commune homonyme du Pas-de-Calais, Radinghem (Rhadinghem 1139), ainsi que dans les toponymes de type roman : Radon (Orne) ; Radepont (Eure) et Radonvilliers (Aube)<ref name="Dauzat"/>. Dans Radinghem, Ratdo est suivi du suffixe -ing qui indique la propriété de la terre, puis de l'appellatif -hem<ref name="Dauzat"/>, forme flamande du nom commun haim qui signifie « habitation, foyer » en germanique occidental (cf. ham > hameau). Les formations toponymiques en ing-hem sont typiques des Flandres et correspondent aux formations saxonnes de Grande-Bretagne en -ing-ham (Birmingham, etc.). Dans les régions où l'usage de la langue flamande s'est poursuivi, il a évolué en -igem, -egem.
Le village fait partie de la région de Weppes, qui désigne un des cinq quartiers de Lille avant Révolution. La mention de Weppes apparaît pour la première fois en 984.
Héraldique
Histoire
Avant 1789
Le village de Radinghem appartint successivement à la famille de Fiennes, puis de Luxembourg, (Maison de Luxembourg) ce sont des familles de haute-noblesse, ils ne venaient que très rarement dans le village. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille de Luxembourg qui possédait la seigneurie de Radinghem s’éteignit, le village passa donc dans la lignée des comtes d’Egmont, vieille famille princière hollandaise qui faisait remonter ses origines au début du Moyen Âge. L’un d’entre-eux, Lamoral comte d'Egmont et seigneur de Radinghem, fut un général victorieux pour la couronne d’Espagne (les Flandres étaient espagnoles) dans les guerres contre la France (bataille de Saint-Quentin et bataille de Gravelines en 1557 et 1558). Il fut nommé gouverneur des provinces d’Artois et de Brabant. Il était donc un serviteur fidèle à la couronne espagnole. Cependant, il prit la tête de la révolte des gueux aux Pays-Bas protestants et en Belgique catholique. Leur armée désorganisée finit par être défaite et après un procès expéditif, Lamoral d’Egmont fut décapité en Place de Bruxelles. La famille d’Egmont posséda Radinghem jusque la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Happé par des fonctions de cour plus prestigieuses, elle se désintéressa de ses possessions flamandes. Jean-Pierre de Flandres, issu d’une famille de marchands lillois récemment anobli par le roi, achète en 1720 la seigneurie et le village de Radinghem au comte d’Egmont.
Jean-Pierre de Flandres (1670-1740), seigneur de Radinghem et du Coustre, écuyer, fils de Josse, écuyer, seigneur du Coustre et de Marie Angélique Duhot, nait à Lille en décembre 1670 (baptisé le Modèle:Date). Il est bourgeois de Lille le Modèle:Date, échevin, mayeur, rewart (chargé de la police) de la ville. Créé chevalier par lettres du Modèle:Date, il meurt à Lille le Modèle:Date. Il épouse à Lille le Modèle:Date Anne-Virginie Poulle (1681-1744). Elle nait à Lille en juillet 1681 (baptisée le Modèle:Date) et meurt à Lille le Modèle:Date. Elle est fille de Robert-André Poulle, écuyer, seigneur du Vas et de Anne-Catherine-Virginie Aronio<ref name=":132">Modèle:Article.</ref>.
Pierre-André-Joseph de Flandres (1712-1747), chevalier, fils de Jean-Pierre, nait à Lille en août 1712, succède à son père dans ces seigneuries. Il est bourgeois de Lille en 1746 et échevin de la ville. Il y meurt le Modèle:Date. Il a épousé à Lille le Modèle:Date Anne-Marguerite-Françoise Desbuissons (1717-1804), née à Lille en juillet 1717, décédée le Modèle:Date, et inhumée à Beaucamps. Elle avait pour parents Pierre-Martin Desbuissons, écuyer, seigneur de Hautevalle, bourgeois de Lille et Anne (ou Marie)-Marguerite-Hyacinthe Poulle (née en 1691, elle est la demi-sœur de l'épouse de Jean-Pierre de Flandres )<ref>Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 47 lire en ligne.</ref>.
Alexis-Joseph de Flandres (1746-1818), chevalier, dernier seigneur de Radinghem, est le fils de Pierre-André-Joseph. Il nait à Lille en avril 1746 (baptisé le Modèle:Date), épouse à Lille le Modèle:Date Christine-Thérèse Rouvroy (1746-1825), fille de Jacques-François-Alexandre Rouvroy, chevalier seigneur de Fournes, Capinghem, Treusignies, bourgeois de Lille, trésorier de France au bureau de la généralité de Lille, anobli, et de Marie-Claire-Joseph-Bonne Jacops; il meurt le Modèle:Date, à l'âge de 72 ans, est enterré à Beaucamps. Son épouse nait à Lille en juillet 1746 (baptisée le Modèle:Date) et meurt le Modèle:Date, à 79 ans<ref name=":1325232">Modèle:Article.</ref>.
En 1720, le village s’étend sur 635 hectares et a une population de 240 foyers (environ 720 personnes). Le village produit surtout du blé, colza, seigle. Mais la production agricole n’est pas la seule, la production de lin, les filets et les toiles revendues aux marchands de Lille ou d'Armentières sont aussi importantes.
Les Templiers et les Hospitaliers
La mention du nom de Radinghem en 1168 figure au registre de l’abbaye Saint-Pierre de Loos, qui possédait de nombreuses terres à Radinghem. Il faut savoir qu’à l’époque, beaucoup de gens offraient des terres à l’église en rédemption de leurs péchés. A l’époque, le seigneur de Radinghem se nommait Jean - on le nomme « miles » dans le registre, c’est à dire chevalier en latin. Aux {{#switch: XIII
| e | er | = {{#switch: XIII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}, le village de Radinghem appartient en partie à des ordres religieux, sont cités par exemple la Table des pauvres, la collégiale Saint-Pierre de Lille, l’église Saint-Piat de Seclin ou encore l’ordre du Temple, qui possédait par exemple la ferme du Grand-Maisnil située dans la rue Pontchel-Boutry, la ferme faisait partie de la commanderie templière de La Haie, à Canteleu-lez-Lomme. En 1312, les Templiers furent accusés par le roi Philippe IV le Bel de détourner des fonds ; il les châtia en brûlant vif le grand maître et des chevaliers templiers. La ferme fut donnée à un ordre concurrent, l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
La présence de ces moines-soldats fut bénéfique à la prospérité de la paroisse. Durant la guerre de Cent Ans par exemple, le village fut épargné par les combats. Le village était aussi protégé des bandes de pillards qui étaient nombreuses dans la région à l’époque. Le village de Radinghem bénéficia de cette protection jusqu’à la Révolution car ce ne fut qu’en 1789 que les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem furent chassés du village.
Révolution française
Après les mauvaises récoltes de 1787 et 1788, et au vu de la situation catastrophique de l’État français, le roi Louis XVI décide de convoquer les Etats généraux du Royaume. C’est une assemblée des trois ordres du pays (clergé, tiers état, noblesse).
Dans chaque village, les habitants sont chargés d’élire des représentants et d’écrire leurs doléances dans les cahiers du même nom. A Radinghem, ce sont les fermiers aisés qui occupent le devant de la scène. Ils réclament la suppression des privilèges de noblesse, c’est à dire l’exemption d’impôts. La population agricole réclame la possibilité d’accéder à plus de propriété, alors que la production ouvrière (il existe des ateliers de production textile) réclame la liberté du commerce, contre le monopole de la ville de Lille.
Les délégués radinghemois vont donc se rassembler à Lille afin de rédiger un cahier commun pour toute la région ; malheureusement les souhaits des citadins ne sont pas les mêmes que ceux des campagnards, il est donc décidé de nommer deux délégués représentant la ville et deux autres représentant les intérêts campagnards.
Ces quatre personnes vont se trouver à Paris pour les différents évènements que nous connaissons, la proclamation de l’Assemblée Nationale, le serment du jeu de paume, la prise de la Bastille… C’est alors que l’ assemblée va prendre les premières mesures révolutionnaires. La création d’un clergé d’État, qui va rompre les liens entre l’église et le Vatican, les prêtres deviennent donc fonctionnaires payés et nommés par l’État. Le prêtre de la commune va prêter serment après un moment de réflexion le Modèle:Date-. Ensuite, vient la nationalisation des biens du clergé, à Radinghem, cela représente 68 hectares, soit un dixième de la surface du village. Cette loi a un effet pervers, car les biens de la fabrique, qui étaient destinés aux pauvres sont aussi vendus, ceux-ci n’ont donc plus de subsistance assurée. Enfin, les biens des émigrés seront vendus. Ce sont des nobles qui ont fui le pays par peur d’être exécutés. Les terres des émigrés représentent 50 hectares, mais ceci ne représente pas la totalité des biens des nobles puisque le seigneur de Radinghem (Alexis de Flandres) se sentit en sécurité et ne s’enfuit jamais à l’étranger, ses biens ne lui furent donc pas confisqués. Cependant, s’il reste le principal propriétaire foncier du village, il a perdu ses droits féodaux. Les fermiers qui cultivent ses terres ne vont plus le reconnaître comme seigneur mais comme rentier.
Comme il n’y a plus d’autorité seigneuriale, les habitants de Radinghem, comme ceux de tous les villages français élisent des municipalités avec à leur tête un maire. Le premier maire fut Jacques Joseph Houssain, fermier à Radinghem, qui prit ses fonctions en Modèle:Date-. La commune a mis en place sa propre garde nationale. Chaque village possédait sa propre garde, qui était chargée de surveiller les faits et gestes des citoyens. La garde était organisée en 4 compagnies de 10 hommes (soit 40 gardes nationaux).
La Grande guerre (« les 20 000 de Radinghem-en Weppes »)
Voulant fuir l’invasion de l’armée allemande, la population lilloise avait reçu l’ordre de rallier Gravelines par Laventie. Le Modèle:Date-, les habitants de Lille, Roubaix et Tourcoing se rassemblent sur la Grand-Place puis se mettent en route sur la route de Béthune. La population traverse les communes de Loos, Haudourdin et Erquinghem-le-Sec.
A Erquinghem, les réfugiés croisent des contingents de l’armée de la République. Ces militaires, qui sont déjà en retard, doivent porter secours à leurs camarades sur la ligne de front.
Arrivés à Radinghem, les Lillois commencent à s’apercevoir du piège qui se referme sur eux.
Des cavaliers qu’ils prennent tout d’abord pour des éclaireurs se révèlent en fait être l’avant garde de l’armée impériale allemande.
Dès la prise de conscience de l’encerclement, la débandade est terrible. Le village, déjà évacué de ses habitants se remplit d’un coup. Toutes les maisons deviennent des cachettes, mais le gros de l’armée allemande arrivé sur place, se rend compte que le village a servi de refuge. Ceux-ci ne tardent pas à découvrir les civils cachés. Ceux-ci sont alors regroupés et orientés vers Fournes.
Au total, 20 000 personnes sont faites prisonnières à Radinghem, Le Maisnil et Englos. Ils seront ensuite envoyés en Allemagne en train à bestiaux pour travailler dans les camps de prisonniers.
Politique et administration
Maire en 1807 : Sion<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Maire en 1881 : César Lernould<ref>Modèle:Lien web</ref>.Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,89 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Lieux et monuments
Radinghem-en-Weppes possède plusieurs points de vue sur les monts des Flandres. La dénivellation au niveau de l'église permet d'avoir des points de vue sur le Mont Noir, Mont Cassel, en Belgique Mont Rouge, les églises des villages et le beffroi d'Armentières.
- Église
On sait relativement peu de choses sur l’ancienne église de Radinghem-en-Weppes ; probablement la première que le village eut connu, elle fut détruite lors de l’ouragan qui frappa la région le Modèle:Date-.
On peut donc supposer que cette église apparemment de type roman devait se rapprocher de celle d’Englos, datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce qui correspond à la première mention de Radinghem en 1168.
Cette église fut donc détruite le Modèle:Date- durant la tempête qui toucha le village. Le curé Quentin, alors pasteur du village, écrivit donc plusieurs fois à l’évêque de Cambrai (dont dépendait Radinghem, l’évêché de Lille ayant été créé plus tard). C’est de cette correspondance que l’on tient les informations concernant le clocher.
Celle-ci nous instruit des difficultés rencontrées par le curé Quentin à rassembler les 60 mille francs nécessaires à la construction du nouvel édifice, de la fragilité mentale de la population à la suite de la tempête qui fut particulièrement violente. Quoi qu’il en soit, le Modèle:Date-, le conseil municipal décida la destruction des ruines, ainsi que la construction d’une nouvelle église. Ce fut le projet de l’architecte Lestienne qui fut retenu pour un coût total de 65 000 francs.
Malgré les difficultés rencontrées pour réunir cette somme, l’édifice fut terminé et béni en 1879.
Près de quarante ans plus tard, le sort devait décider de la destruction de cette nouvelle église et de la disparition de la majorité de son mobilier. Après la Grande Guerre, on ne retrouva du village qu’un amas de ruines.