Rivelino

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Modèle:Infobox Footballeur

Roberto Rivelino , né le [[1er janvier|Modèle:Abréviation discrète janvier]] 1946 à São Paulo (Brésil), est un footballeur international brésilien. Il évolue comme meneur de jeu du milieu des années 1960 au début des années 1980. On le reconnait facilement grâce à sa moustache caractéristique. Considéré comme l'un des meilleurs joueurs brésiliens de l'histoire, il bénéficie d'une notoriété moindre en Europe, n'y jouant que quelques matchs internationaux.

Doté d'une technique supérieure à la moyenne avec son pied gauche, Rivelino est célèbre pour ses passes précises aux effets déroutants pour l’adversaire et ses dribbles. On lui prête notamment, à tort, l'invention du flip flap. De plus, il est réputé pour la précision et la puissance de ses frappes et coups francs. Celui qu'on appelle « Riva » est aussi surnommé le « canonnier » ou encore « coup de pied atomique », illustrant une de ses qualités.

Riva débute à 19 ans, en 1965, en équipe du Brésil mais ne s'impose qu'en 1968. Il participe à la Coupe du monde 1970, à 24 ans. L’équipe brésilienne vainqueur est considérée par beaucoup comme la meilleure équipe de football au monde, comprenant Pelé, Jairzinho mais aussi Rivelino. Quatre ans plus tard, les Brésiliens doivent se contenter de la quatrième place. En 1978, Roberto est promu capitaine mais reste sur le banc des remplaçants la plupart du temps. Il réapparaît à la fin de la compétition et le Brésil obtient la troisième place.

Rivelino passe la majeure partie de sa carrière aux Corinthians. Mais malgré son séjour de dix saisons, il ne réussit pas à remporter de trophée. Les supporters apprécient sa loyauté et le surnomment « Reizinho do Parque » (le petit roi du parc). Il passe ensuite trois ans à Fluminense où il est sacré champion de Rio à deux reprises. En 1978, Riva part jouer à Al Hilal en Arabie Saoudite pour gagner de l’argent. Il prend sa retraite en 1981 et se reconvertit en commentateur de télévision respecté au Brésil.

Biographie

Enfance et formation

Roberto Rivelino est originaire de Macchiagodena , Molise en Italie à cause de l'immigration italienne au Brésil<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il tape ses premiers ballons et développe sa technique dans les rues de São Paulo, d'où le titre de son autobiographie Sai da Rua, Roberto !<ref group="G">Modèle:Harvsp</ref> (Sort dans la rue, Roberto !). Enfant, comme toute sa famille, Roberto est fan du SE Palmeiras<ref name="fifa1"/>.

Rivelino commence sa carrière de footballeur à Clube Indiano São Paulo. À seize ans, il joue au football en salle pour l’équipe de Banespa en championnat junior de São Paulo et y croise Palmeiras. Rivelino se fait remarquer par un dirigeant de son club de cœur, qui lui propose de faire un test. Après trois séances d'essai, l'entraîneur Modèle:Lien ne lui garantit pas qu'il peut intégrer le club<ref name="fifa1">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="q&a">Modèle:Lien web</ref>.

Déjà certain de ses qualités, Roberto Rivelino quitte Palmeiras furieux et rejoint, quelques mois plus tard, le SC Corinthians. Conscient de sa valeur, le jeune prodige est reconnaissant envers le SCC qui le repère. Il déclare plus tard : Modèle:Citation<ref name="fifa1"/>. Malgré les difficultés de l'équipe première du club, celle juniors devient rapidement populaire par ses résultats et les spectateurs viennent plus tôt au stade pour voir leur match<ref name="q&a"/>.

Joueurs emblématiques des Corinthians (1965-1974)

Roberto Rivelino débute en équipe première des Corinthians en 1965. L'année suivante, il est considéré comme vainqueur du Tournoi Rio-São Paulo. En raison d’un incroyable concours de circonstances, les quatre demi-finalistes (Corinthians, Botafogo, Santos et Vasco) se partagent finalement le titre<ref name="fifa1"/>. En 1966, son équipe est aussi deuxième du Modèle:Lien, performance répétée en Modèle:Lien.

Le parcours de Rivelino avec le Timão est autant marqué par ses dribbles et ses frappes en force que par les titres qu’il ne conquiert pas. Apprécié par ses supporters, Rivelino est surnommé « Reizinho do Parque » (le petit roi du parc)<ref name="francetvinfo">Modèle:Lien web</ref> ou le « canonnier ». Il s'impose comme l’idole des Corinthians à l’heure où le club connait une période de 23 ans sans aucun trophée et un sacre dans le championnat de São Paulo attendu depuis 1954. Rivelino acquiert petit à petit la réputation d'un joueur malchanceux qui ne gagnera jamais rien avec les Corinthians. Durant la suite de sa carrière, il admet que Modèle:Citation<ref name="fifa1"/>.

En 1974, en finale du Modèle:Lien contre son club de cœur Palmeiras, après avoir remporté la première phase. Les Corinthians font 1-1 à domicile avant de s'incliner 1-0 au retour. À la suite de cet énième échec, pressés de se débarrasser de ce joueur influent mais peu efficace, les Corinthians envoient Rivelino à Fluminense FC<ref name="fifa1"/>.

Roberto Rivelino est considéré comme le plus grand joueur de l'histoire corinthienne. Il marque 141 en buts 471 matches pour les Corinthians<ref name="francetvinfo"/>,<ref name="story">Modèle:Lien web</ref> ce qui fait de lui le neuvième joueur le plus capé et le onzième meilleur buteur de l'histoire du club.

Trophées à Fluminense (1975-1978)

Fin janvier 1975, Rivelino est transféré au Fluminense FC pour 300 000 dollars<ref name="vintage">Modèle:Ouvrage</ref>. Dès sa première rencontre sous le maillot tricolore, un match amical dans le stade Maracanã devant plus de Modèle:Nombre, « Flu » s'impose 4-1 devant les Corinthians, grâce à un triplé de Rivelino contre son ancien club<ref name="fifa1"/>.

Le numéro 10 de trente ans devient le maître à jouer du club dont l'équipe est jeune<ref name="fifa2"/>. Celle-ci remporte le championnat de Rio de Janeiro en 1975 et 1976. Le deuxième titre est conquis sous les ordres du même Modèle:Lien qui l’écarte de l’équipe des jeunes de SE Palmeiras quatorze ans auparavant<ref name="fifa1"/>.

À cette époque, Fluminense prend des allures de rouleau compresseur. A Maquina atteint régulièrement les demi-finales du championnat du Brésil nouvelle version, le Brasileirao<ref name="fifa2">Modèle:Lien web</ref>.

En 1978, Rivelino quitte le club avec qui il joue 158 rencontres et marque 53 buts. Fluminense se remet difficilement de son départ, ne remportant rien avant le titre régional conquis en 1983<ref name="fifa2"/>.

En équipe nationale

Champion du monde et membre de la « meilleure équipe de tous les temps » (1965-1971)

Modèle:Loupe

Fichier:Roberto Rivelino (circa 1968).jpg
Rivelino en 1968.

Rivelino n'a que 19 ans lorsqu'il est sélectionné pour la première fois en équipe du Brésil<ref name="fifa1"/>,<ref name="francetvinfo"/>. Il dispute sa première rencontre en sélection lors d'un match amical contre l'équipe d'Arsenal disputé le Modèle:Date-. Son premier match international suit quelques jours plus tard, le Modèle:Date-, contre l'équipe de Hongrie (5-3)<ref name="story"/>.

Fichier:BRA-ITA 1970-06-21.svg
Tactique du Brésil de 1968 à 1970, Riva est ailier gauche.

Malgré son statut de star locale, Riva peine à gagner sa place avec la sélection auriverde, barré par Pelé, Tostão et Jairzinho<ref name="story"/> au poste de meneur de jeu<ref name="fifa1"/>,<ref name="p159" group="G">Modèle:Harvsp</ref>. Durant deux ans et demi, le joueur des Corinthians n'est pas appelé en équipe nationale. Il revêt à nouveau le maillot auriverde en Modèle:Date- pour la Copa Rio Branco disputée avec l'Uruguay. Le Brésil organise aussi une tournée en Europe et en Amérique du Sud en 1968. Enfin, un match de gala est organisé au stade Maracanã contre une sélection de la FIFA pour fêter les dix ans de la victoire en Coupe du monde. Rivelino est titulaire et offre la victoire à son équipe (2-1)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À partir de 1968, Riva apparait donc régulièrement en équipe nationale. À l'issue des qualifications pour la Coupe du monde 1970, Mario Zagallo redevient sélectionneur. Il modifie le système de jeu pour aligner toutes ses stars côte à côte. Rivelino laisse son poste de meneur de jeu et devient ailier gauche<ref name="fifa1"/>,<ref name="p159" group="G"/>. Les cinq meneurs de jeu brésiliens (Rivelino, Pelé, Tostão, Jairzinho, Gérson)<ref name="p159" group="G"/>,<ref name="bra70" group="G">Modèle:Harvsp</ref> et autres s'entendent à merveille et le Brésil devient un modèle de football élégant et efficace<ref name="fifa1"/>.

Fichier:Brazil 1970.JPG
Rivelino (Modèle:1er plan accroupi) et le Brésil en 1970.

Lors de la Coupe du monde 1970, le Brésil évolue en 4-2-4 avec Rivelino excentré sur le côté gauche pouvant reculer pour couvrir la montée d'un défenseur<ref name="bra70" group="G"/>. Riva brille particulièrement pendant compétition et inscrit trois buts<ref name="bra70" group="G"/> : un lors du premier match sur coup franc contre la Tchécoslovaquie, un autre en quart de finale contre le Pérou et un dernier en demi-finale contre l’Uruguay<ref name="fifa1"/>. Au cours de la finale jouée contre l'Italie, le harcèlement dont fait l'objet Pelé profite à Rivelino qui multiplie les coups francs et les corners. À la Modèle:18e minute, Rivelino reçoit une remise en touche de Tostão, à gauche de la surface italienne, et centre pour Pelé qui ouvre le score. Les Sud-Américains gâchent leurs occasions, Rivelino peinant à contrôler un ballon rendu glissant par la pluie sans discontinue depuis le coup d'envoi<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour autant, il exécute le geste qui participe à sa notoriété : le « flip flap ». Il élimine alors un adversaire en combinant un petit pont<ref name="story"/>. À quatre minute du terme du match, Rivelino participe à l'action amenant le quatrième but auriverde, relayant le ballon sur son côté gauche qui finira à droite pour une réalisation de Carlos Alberto Torres (4-1). En 2006, ce dernier reçoit un trophée de la FIFA pour le plus beau but marqué dans l'histoire de la Coupe du monde<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Cette équipe est régulièrement citée parmi les meilleures de tous les temps<ref name="francetvinfo"/>, alliant style collectif, talent individuel et efficacité. Les Brésiliens ont su allier un jeu enchanteur et la victoire finale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Meneur de jeu de la Seleção (1971-1978)

Modèle:Loupe

À la suite de la retraite internationale de Pelé en 1971, Rivelino hérite du numéro 10 de la Seleção<ref name="fifa1"/>. En 1972, le Brésil organise la Minicopa en célébration du Modèle:150e de l'indépendance du Brésil vis-à-vis du Portugal. Quinze sélections venues du monde entier font le déplacement. La Modèle:Lang tient son rang en dominant la Yougoslavie, l'Écosse et la Tchécoslovaquie avant de battre l'équipe du Portugal en finale. L'année suivante, elle réalise une nouvelle tournée, plutôt rassurante en Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

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Rivelino (à d.) avec Luís Pereira lors du Mondial 1974.
Fichier:Roberto Rivelino 1974.jpg
Rivelino à l'entraînement lors de la Coupe du monde 1974.

Affaibli par le retrait des vedettes de 1970, à l'exception de Rivelino et Jairzinho, le Brésil passe sans brio le premier tour de la Coupe du monde 1974. Promu meneur de jeu<ref name="p159" group="G"/>, les coups francs de Rivelino sont les menaces brésiliennes les plus sérieuses lors du match d'ouverture contre la Yougoslavie<ref group="H">Modèle:Harvsp</ref>. Lors du premier match du second tour<ref group="note">Le format de la Coupe du monde 1974 innove : 16 nations sont qualifiées et réparties en quatre groupes de quatre. Les deux premiers de chaque groupe accèdent au deuxième tour, où elles se retrouvent dans deux poules de quatre. Les gagnants de chaque poule jouent la finale, et les deuxièmes le match pour la troisième place</ref> face à la RDA, le milieu de terrain pauliste choisit de frapper un coup franc à 25 mètres fort dans le mur. Son coéquipier Jairzinho se jette au sol, et laisse filer la puissante frappe hors de portée du gardien est-allemand, pour ce qui reste l’un des coups francs les plus insolites de l’histoire<ref>Modèle:Lien web</ref>, offrant la victoire à son équipe (1-0)<ref group="H">Modèle:Harvsp</ref>. La seconde rencontre, le premier Brésil-Argentine en Coupe du monde, voit Rivelino ouvrir le score (2-1)<ref group="H">Modèle:Harvsp</ref>. Lors d'un match décisif contre les Pays-Bas, qui depuis le début du tournoi impressionnent avec le « football total », les Brésiliens déjouent et craquent en début de seconde mi-temps (0-2)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De nouveau battu en petite finale par les Polonais, sur une réalisation du meilleur buteur du tournoi Grzegorz Lato, le Brésil termine quatrième<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Vertement critiqué, le sélectionneur Zagallo quitte la sélection.

Roberto Rivelino n'est pas convoqué en équipe nationale de l'année 1975 par le nouvel entraîneur Osvaldo Brandão.

L'année suivante, outre les traditionnels trophées bilatéraux joués durant la Copa del Atlántico, la sélection participe à la Coupe du Bicentenaire des États-Unis, qu'elle remporte en battant successivement la sélection hôte, l'Angleterre et l'Italie. Riva ne joue pas le premier match. En Modèle:Date-, la Modèle:Lang reçoit une série de sélections européennes en vue de la Coupe du monde de 1978. Le joueur de Fluminense inscrit deux buts contre la RFA puis la Pologne. En retour, le Brésil réalise une tournée en Europe en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1977, Cláudio Coutinho, un entraîneur novice mais aux idées bien arrêtées, est nommé sélectionneur. Le Brésil se qualifie sans difficulté pour le Mundial argentin. Rivelino est le seul champion du monde 1970 encore membre de la sélection et capitaine<ref name="p159" group="G"/> pour le premier match contre la Suède<ref name="p149" group="H">Modèle:Harvsp</ref> (1-1). Riva est ensuite remplaçant après une altercation avec son coach Coutinho<ref name="p149" group="H"/>. Après un nouveau nul contre l'Espagne (0-0), pour le Modèle:3e décisif face à l'Autriche, le Brésil l'emporte de peu (1-0). Lors du second tour, les Brésiliens montent en puissance : ils battent le Pérou puis assurent le match nul face à la sélection hôte. La place en finale se joue lors de la dernière journée que Rivelino joue enfin. Les Brésiliens écartent la Pologne sans trembler (3-1) mais doivent se contenter de la petite finale. Le Brésil remporte la partie (2-1) contre l'Italie<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="fifa1"/>,<ref name="francetvinfo"/>. Ce match est la dernière rencontre internationale de Riva<ref name="story"/>.

Avec le Brésil, Rivelino compte au total 92 capes et 26 buts<ref name="francetvinfo"/>,<ref name="story"/>.

Fin de carrière (1978-1981)

Le Modèle:Date-, Rivelino joue un match d'exhibition avec une sélection des meilleurs joueurs mondiaux contre les New York Cosmos. Devant plus de Modèle:Nombre, le milieu brésilien est l'auteur d'un des deux buts de son équipe qui obtient le match nul (2-2)<ref name="nycosmos"/>. Quelques jours plus tard en Espagne, le Modèle:Date-, il prend place dans l'équipe américaine pour remplacer Johan Cruyff contre l'Atlético Madrid<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il marque la seule réalisation new-yorkaise qui s'incline 3-1<ref name="nycosmos">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="vip.abril"/>.

Fichier:Roberto Rivelino crop.jpg
Rivelino avec Al Hilal en 1979.

En 1978, Rivelino part jouer à Al Hilal<ref name="fifa1"/>. Il y remporte le Championnat d'Arabie saoudite en 1979 puis la Coupe du Roi des champions l'année suivante. Il est aussi vice-champion en 1980 et 1981<ref name="fifa1"/>,<ref name="story"/>.

En 1981, Rivelino souhaite revenir jouer au Brésil. Mais les dirigeants arabes rendent difficile sa libération. Dans l'espoir d'être libéré, Riva entre en relation avec le São Paulo FC. Il participe même à un match amical du club contre l’équipe saoudienne à Morumbi le Modèle:Date-. Les Brésiliens l'emportent 5-1 mais Rivelino ne marque pas<ref name="vip.abril">Modèle:Lien web</ref>. À 35 ans, il stoppe alors sa carrière<ref name="fifa1"/>,<ref name="story"/>.

Reconversion (depuis 1981)

Après sa retraite sportive, Rivelino est resté dans le milieu du football en devenant commentateur sportif et entraîneur<ref name="story"/>.

En 1994, Rivelino prend la tête du club japonais de Shimizu S-Pulse. Il dirige l'équipe lors de la phase retour du Championnat du Japon 1994 et obtient la sixième place (sur douze), avec autant de victoires que de défaites<ref name="j-league"/>.

Style de jeu

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Rivelino est un exemple pour le grand Maradona.
Fichier:Revelnofreekick2.jpg
Coup franc marqué en force par Rivelino lors de la Coupe du monde 1970.

Rivelino évolue comme meneur de jeu<ref name="fifa1"/>. Rivelino est très habile de son pied gauche et possède un physique impressionnant pour l'époque où il joue<ref name="francetvinfo"/>. Doté d'une excellente technique, il est connu pour sa qualité de dribble<ref name="p149" group="H"/> et son excellente vision du jeu<ref name="story"/> qui lui permettent de distribuer des passes aux trajectoires aussi précises que surprenantes<ref name="vintage"/>. Riva est considéré comme l’inventeur du « flip flap ». Mais lui dit tenir ce geste technique de Modèle:Lien, un joueur d’origine japonaise qu'il a fréquenté au centre de formation des Corinthians<ref name="fifa1"/>. Roberto déclare plus tard : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce dribble consiste en un double contact extérieur-intérieur sur le ballon effectué d'un seul pied à grande vitesse. Plus tard, des joueurs comme Ronaldinho, Ronaldo et Cristiano Ronaldo l'imiteront.

Il est aussi performant dans le tir des coups francs qu'il frappe avec puissance et précision<ref name="story"/>. « Riva » gagne l’un de ses nombreux surnoms lors de la Coupe du monde 1970. Le « Coup de pied atomique » souligne la force avec laquelle il tire depuis l’extérieur de la surface de réparation<ref name="fifa1"/>.

Diego Maradona déclare en 2009 le considérer comme l'un des meilleurs joueurs de tous les temps<ref name="p149" group="H"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'Argentin dit de lui : Modèle:Citation<ref name="fifa1"/>. L'entraîneur allemand Dettmar Cramer dit un jour que Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Statistiques

Joueur

En club

Modèle:...

Peu de statistiques précises existent sur les performances en club de Rivelino. Les sources mentionnent ou relayent le nombre total de matchs qu'il joue par club. Avec les Corinthians, Roberto joue 471 matchs et inscrit 141 buts<ref name="francetvinfo"/>,<ref name="story"/>. Ensuite, avec Fluminense, il trouve la faille à 53 reprises en 158 prestations<ref name="fifa2"/>.

En équipe nationale

Détails par compétition<ref name="selrsssf"/>
Compétition Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation
Match amical 54 17
Coupe du monde 15 6
Qualif. CdM 7 2
Autres tournois 16 1
Total 92 26

Roberto Rivelino joue à 92 reprises pour l'équipe du Brésil de football avec qui il inscrit vingt-six buts. Il connaît la victoire dès sa première cape le Modèle:Date- contre la Hongrie (5-3) en match amical, à bientôt vingt ans. Le jeune milieu de terrain ne joue pourtant plus en équipe nationale pendant deux ans et demi et doit attendre Modèle:Date- et une victoire contre l'Uruguay (2-0) lors de la Copa Rio Branco pour reporter le maillot auriverde. Son dernier match international a lieu Modèle:Date- pour la Modèle:3e place du Mondial 1978 contre l'Italie. Il a alors trente-deux ans, soit une carrière en équipe nationale de plus de douze ans<ref name="selrsssf"/>.

Rivelino inscrit ses deux premiers buts avec la Seleção lors de sa quatrième sélection, sa première à l'extérieur. Lors de sa tournée d'été européenne, le Brésil affronte la Pologne à Varsovie et Riva participe au score fleuve (victoire 3-6). Il inscrit un second doublé en sélection à la l'occasion de sa quarantième cape et un amical contre la Bolivie (5-0). Entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, avant et pendant la Coupe du monde 1970, le meneur de jeu connaît sa période la plus prolifique avec six buts en huit rencontres. Sa seconde meilleur période est avant et durant le Mondial 1974 avec cinq réalisations en sept parties<ref name="selrsssf"/>.

En 92 sélections, Roberto Rivelino connaît 59 victoires, 24 matchs nuls et seulement neuf défaites. Il connaît sa plus large victoire en qualification pour la Coupe du monde 1978, le Modèle:Date-, contre la Bolivie (8-0). Quelques mois plus tôt, c'est contre Colombie qu'il obtient son second plus large succès international (6-0), aussi en tour préliminaire du Mondial. Entre 1968 et 1973, Rivalino est invaincu pendant trente matchs. Ses revers le plus important ont lieu en match amical contre l'Italie à Rome en 1973 puis les Pays-Bas à Dortmund l'année suivante (2-0)<ref name="selrsssf"/>.

Entraîneur

Avec le Shimizu S-Pulse, Rivelino dirige les vingt-deux rencontres de la phase retour du Championnat du Japon 1994. Son bilan est de onze victoires pour autant de défaites<ref name="j-league">Modèle:Lien web</ref>.

Palmarès

Collectif

La victoire la plus importante de Rivelino avec l'équipe du Brésil est la Coupe du monde 1970. Lors des deux éditions suivantes, il fera partie des équipes terminant quatrième en 1974 puis troisième en 1978. En sélection, il remporte ensuite plusieurs trophées de moindre importances tel que la Copa Roca en 1971 et 1976, la Coupe de l'Indépendance 1972 et enfin la Copa del Atlántico 1976 (et, par la même occasion, la Copa Rio Branco, la Copa Roca et la Modèle:Lien)<ref name="story"/>.

En club, Rivelino doit attendre sa vingt-troisième année de carrière pour remporter son premier trophée. En effet, il ne gagne aucune compétition avec le SC Corinthians et doit attendre de rejoindre le Fluminense FC avec qui il est remporte le Championnat de Rio en 1975 et 1976. Parti à Al Hilal Riyad, Rivelino y remporte le Championnat d'Arabie saoudite en 1979 puis la Coupe du Roi des champions l'année suivante. Il est aussi vice-champion en 1980 et 1981<ref name="story"/>.

Individuel

En Modèle:Date-, Rivelino est nommé dans l'équipe-type sud-américaine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par MasterCard, à la suite du vote de journalistes<ref name="story"/>. Rivalino fait partie du FIFA 100, liste de footballeurs célèbres ayant marqué leur génération choisie pour Pelé, publiée en 2004 pour les 100 ans de la FIFA. En 2005, le Brésilien est nommé parmi les légendes du Golden Foot. Depuis 1999, plusieurs listes ou élections sont faites dans le but de définir les meilleurs joueurs de tous les temps, du siècle ou de l'histoire de la Coupe du monde. Sur ces onze listes combinée par la RSSSF dans The Best of the Best, Rivelino est présent sur neuf d'entre elles<ref name="p149" group="H"/>, soit le Modèle:19e meilleur total ex-aequo<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2000, lors de l'élection du meilleur joueur sud-américain du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:|  }} }} siècle par l'IFFHS, Rivelino se place en Modèle:31e position, à égalité avec son compatriote Paulo Roberto Falcão et le Chilien Marcelo Salas. Apparemment, les élections sont basées sur des sondages de journalistes et anciens joueurs, mais aucun détail spécifique n'est connu. Il est le douzième brésilien du classement, avec Falcão<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lorsque les médias brésiliens mettent sur papiers les « équipes de tous les temps » des clubs (Grandes Times Brasileiros en 1971, Placar en 1982 puis 1994 et Lance! en 1999), Rivellino est présent dans chacune faites des Corinthians et Fluminense<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1971, Roberto Rivelino est élu au sein de la Bola de Prata, récompensant les onze joueurs les mieux notés par les journalistes de l'édition du championnat brésilien. Il est ensuite élu deuxième meilleur joueur sud-américain de l'année en 1977 derrière Zico, après ses troisièmes places en 1973 et 1976<ref name="story"/>.

Rivelino est nommé dans l'équipe-type de la Coupe du monde 1970<ref name="story"/>.

Riva est crédité du but le plus rapide jamais marqué, après seulement trois secondes. Lors d'un coup d'envoi, il tire directement après s'être assuré que le gardien n'était pas attentif<ref name="p149" group="H"/>. La date et le match en question ne sont pas connus.

Notes et références

Notes

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Références

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Liens externes

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