Rivière des Outaouais

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Hydrographie

Fichier:Ottawarivermap.png
Carte du bassin de la rivière des Outaouais.
Fichier:Edmonton - 2019 (48002224668).jpg
La rivière à Ottawa-Gatineau.
Fichier:Ottawarivermattawa.jpg
Un pont ferroviaire enjambe la rivière des Outaouais, à Mattawa, Ontario, à environ Modèle:Unité au nord de la capitale canadienne.

Parcours

Le bassin versant de l’Outaouais s'étend sur environ Modèle:Unité. D'une longueur de Modèle:Unité<ref name=atlas>Modèle:Lien brisé</ref>, l’Outaouais prend sa source principale dans le lac des Outaouais dans la région de l’Outaouais (municipalité régionale de comté de La Vallée-de-la-Gatineau), à Modèle:Unité au nord-ouest de Montréal. De là, la rivière alimente le lac Capimitchigama<ref>Commission de toponymie — Lac Capimitchigama</ref> dans la Réserve faunique La Vérendrye et ensuite les réservoirs Cabonga et Dozois, puis le Grand Lac Victoria et le lac Granet. Elle quitte la réserve faunique avant de rejoindre le réservoir Decelles, le lac Simard et le lac des Quinze. Jusque-là, elle s’est écoulée en zigzaguant vers l'ouest à travers les régions de l’Outaouais et de l'Abitibi-Témiscamingue. À partir du lac Témiscamingue, la rivière bifurque vers le sud et devient la frontière naturelle entre l'Ontario et le Québec. Elle poursuit alors son cours dans un axe nord-ouest sud-est, jusqu'à Hawkesbury Est où son rôle de frontière naturelle s’arrête. Elle continue de descendre, au Québec exclusivement, jusqu’à se jeter dans le Saint-Laurent, après son élargissement au lac des Deux Montagnes. La confluence des deux cours d'eau crée l'archipel d'Hochelaga.

Affluents

L’Outaouais compte plusieurs dizaines d’affluents dont la Dumoine, la Noire, la Coulonge et la Quyon. Dans la partie inférieure de la rivière des Outaouais, les principaux affluents sont, en aval de :

Plus loin, à la hauteur de Grenville sur le flanc québécois et de Hawkesbury sur le flanc ontarien, la rivière s'élargit pour former le lac Dollard-des-Ormeaux qui est borné en aval par le barrage de Carillon. Au pied du barrage se trouve un élargissement naturel de la rivière, le lac des Deux Montagnes, lui-même alimenté par quelques affluents.

Modèle:Colonnes

Fichier:Gatineau stromatolites.jpg
Stromatolithes sur la rivière des Outaouais. Juillet 2020.

Émissaires

L’Outaouais termine sa longue course dans le fleuve Saint-Laurent, principalement par la rivière des Prairies qui reçoit Modèle:Unité de son eau et, dans une moindre mesure, par la rivière des Mille Îles (qui rejoint la rivière des Prairies avant que celle-ci se jette dans le fleuve). Le reste s'écoule vers le fleuve par le lac Saint-Louis.

Canaux

L’Outaouais est une importante voie navigable parsemée d’obstacles naturels notamment les rapides, les chutes d’eau et plusieurs zones de haut-fond. Dès la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle on a creusé et aménagé quatre canaux sur son parcours, auxquels s’ajoutèrent, formant un ensemble complexe, les canaux des autres cours d’eau auxquels il est rattaché (notamment, le canal Lachine et le canal Rideau). C’est cet ensemble qui permit la libre circulation des bateaux dans un vaste réseau navigable jusqu’au cœur de l’Amérique du Nord.

Les premiers canaux

En remontant le fleuve, on rencontrait un premier obstacle de taille, à Montréal : les rapides de Lachine. Il était nécessaire de les contourner pour aller plus loin. Pour ce faire, on creusa dans un premier temps le canal Lachine (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) puis, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on aménagea la voie maritime du Saint-Laurent. Ces deux ouvrages permettaient de passer du fleuve Saint-Laurent au lac Saint-Louis situé quelque Modèle:Unité plus haut. La route de l’Outaouais passait par le lac des Deux Montagnes. Pour rejoindre ce lac (situé Modèle:Unité plus haut) à partir du lac Saint-Louis, il fallait un canal, le premier sur l’Outaouais, celui de Sainte-Anne-de-Bellevue. Plus loin on arrivait aux rapides du Long-Sault. Pour les contourner il fallut creuser et aménager trois canaux successifs sur une distance d’environ Modèle:Unité, celui de Carillon, celui de la Chute-à-Blondeau et celui de Grenville. À la hauteur des villes de Gatineau et Ottawa le passage était bloqué par les chutes des Chaudières et il l’est toujours aujourd’hui. L’amont de la rivière n’est plus directement accessible par eau à partir de ce point. Il n’existe aucun canal qui permet de contourner ces chutes ni tous les rapides qui se trouvent en amont sur le reste du parcours. Pourtant, la navigation était possible plus en amont et jusque dans les lacs d’Abitibi grâce aux trains de portage qui permettaient de transporter les marchandises et les passagers au-delà de chaque nouvel obstacle<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Les nouveaux canaux

Du pied des rapides de Lachine dans le Vieux port de Montréal à l’entrée du canal Rideau à Ottawa, l’escalier d’eau comptait, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dix-sept marches, qui étaient autant d’écluses sur le parcours. Depuis les années 1960 et l’avènement de la voie maritime du Saint-Laurent et de la centrale hydroélectrique de Carillon, les navigateurs ont, selon la taille de leur bateau, le choix entre deux voies, soit le passage du canal Lachine, soit celui de la voie maritime. Pour remonter vers Ottawa et Gatineau l’escalier compte désormais quatre marches (par la voie maritime) ou sept marches (par le canal Lachine).

Harnachement

Le cours de la rivière des Outaouais est ponctué de dix barrages qui captent et transforment son énergie en hydroélectricité et contrôlent par le fait même son débit. En amont du lac Témiscamingue, six structures sont en place. Toutes ces installations à l’exception d’une seule, la centrale de Rapide-7, sont dites centrales au fil de l’eau. Le premier barrage a produit de l’électricité dès 1910<ref>Musée canadien de l’histoire — Le barrage des Chaudières</ref>, à Hull, aujourd’hui Gatineau mais on a produit de l’électricité sans barrage dès 1881 à l’usine E.B. Eddy, puis en 1882 à Ottawa. Modèle:Début de colonnes

  1. La centrale de la Première-Chute
  2. La centrale de Bryson
  3. La centrale de Rapide-2
  4. La centrale de Rapide-7
  5. La centrale des Rapides-des-Îles
  6. La centrale des Rapides-des-Quinze
  7. La centrale de la Chute-des-Chats
  8. Le barrage des Chaudières (Hull, auj. Gatineau)
  9. La centrale de Hull-2
  10. La centrale de Carillon

Modèle:Fin de colonnes

Dans la partie où elle est la frontière naturelle entre les deux provinces, la production hydroélectrique est parfois le fait de l’Ontario Power Generation, parfois celui d’Hydro-Québec, les deux sociétés d'État provinciales de production d'électricité, et elle est parfois le fait des deux sociétés, conjointement. Certaines centrales sont privées, ou l’ont été. Au barrage de Carillon, en amont de Montréal, la moyenne du débit s'établit à Modèle:Unité/s ; ce débit connaît des variations entre 700 et Modèle:Unité/s selon les saisons. En 1974, la crue amène des inondations importantes à Hudson dans Vaudreuil-Soulanges<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Tous ces barrages ont haussé le niveau de la rivière et modifié ses rives. Ils ont noyé des rapides et altéré les écosystèmes. Les eaux vives se sont transformées en eaux calmes. Certains de ces obstacles naturels, connus des communautés autochtones et notés dans les rapports d’expédition des explorateurs européens, sont disparus sous les eaux. C’est notamment le cas des rapides du Long-Sault en amont du barrage et de la centrale de Carillon ainsi que des rapides des Sept-Chutes<ref>Modèle:Pdf Le Nord de l’Outaouais. Manuel-Répertoire d’Histoire et de Géographie régionales, Le Droit, Ottawa, 1938, 396 p. Chapitre 2, À l’ouest de Hull, Modèle:P..</ref> en amont du barrage de Bryson.

Lacs

La rivière des Outaouais comprend plusieurs lac fluviaux et plusieurs lacs de barrages, des élargissements qui sont tantôt l’œuvre de la nature et tantôt la conséquence de la construction de barrages permettant d’exploiter l’énergie de la rivière. Modèle:Colonnes

Îles

La rivière des Outaouais est parsemée de centaines d’îles. Les plus importantes portent un nom. Certaines sont habitées. D’autres abritent des écosystèmes variés. Les deux plus grandes îles de l’Outaouais sont situées en territoire québécois. La première est l’île aux Allumettes qui est habitée par une population de 1346 personnes (2014), en face de Pembroke (Ontario). La seconde en importance est l’île du Grand-Calumet, tout près de Fort-Coulonge. L’île de Hull compte une partie de la population de la ville de Gatineau.

Ponts et traverses

Pas moins de dix-huit ponts routiers et six traversiers permettent de passer d’une rive à l’autre de l’Outaouais, sans parler des ponts ferroviaires.

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Municipalités et localités

Les villes d'Ottawa en Ontario (capitale fédérale canadienne, Modèle:Nombre) et Gatineau au Québec (Modèle:Nombre) forment le noyau principal de population sur la rivière. Plus en aval, on retrouve les municipalités québécoises de Montebello, Papineauville, Grenville, Rigaud et Saint-André-d'Argenteuil ainsi que la ville ontarienne de Hawkesbury.

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Fichier:Ottawario.jpg
Rivière des Outaouais en hiver, entre Ottawa et Gatineau.

Histoire

Fichier:Champ1632 82.jpg
Carte des étapes numérotées de l'expédition de Samuel de Champlain de 1615 le long de l'Outaouais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article connexe Il y a Modèle:Nombre, la mer de Champlain<ref>carte de la mer de champlain</ref>, créée à la suite du retrait des glaciers, commence à se retirer vers l'est, formant ainsi les vallées de l'Outaouais et du St-Laurent. À son plus haut niveau, elle occupait les terres situées sous Modèle:Unité d'altitude (par rapport au niveau actuel des mers).

La rivière a été pendant longtemps le chemin privilégié par les amérindiens et par les premiers explorateurs pour atteindre les Grands Lacs et l'ouest du Canada (Pays d'en Haut) par la rivière Mattawa puis le lac Nipissing et vers le nord par le lac Témiscamingue, le cours supérieur de l'Outaouais et les cours d'eau qui y communiquent. Son nom actuel vient d'une tribu originaire de l'Île Manitoulin (située dans le lac Huron) qui s'en servait pour venir faire la traite des fourrures avec les premiers explorateurs français. Son nom algonquin, Kitchesippi, signifie Grande rivière. La rivière des Outaouais a aussi porté les noms suivants : La Grande rivière (Galinée 1670), Rivière des Outaouai, Rivière des Hurons, Rivière des Outaouacs ou des Prairies (Bernou 1680), Outaouais (Alexander Henry), Utawas River (Alexander Mackenzie)<ref>Kennedy, Clyde C. The Upper Ottawa Valley, Renfrew County Council, Pembroke, Ontario, 1970</ref>.

Le blocus continental de 1806 instauré par Napoléon Bonaparte, oblige le Royaume-Uni, qui s'alimente habituellement sur la Baltique, à importer du bois en provenance du Canada, stimulant le Commerce du bois d’œuvre sur la rivière des Outaouais.

Le Modèle:Date-, la portion ontarienne de la rivière des Outaouais a été désignée rivière du patrimoine canadien dans le cadre du Réseau des rivières du patrimoine canadien<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, la portion québécoise de la rivière des Outaouais, en excluant les îles, a été désignée comme lieu historique par le ministère de la Culture et des Communications<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Ottawa River from satellite.jpg
Vue satellite de la Rivière des Outaouais<ref>https://satellites.pro/Canada_map#45.440094,-76.348127,14</ref>.

Organismes de protection

Garde-Rivière des Outaouais<ref name=ceque>Modèle:Lien web.</ref> est un organisme formé de citoyens qui exprime d'une voix impartiale les enjeux entourant la Rivière des Outaouais dans l'intérêt des citoyens. L'organisme travaille à faire de la rivière un affluent sain et durable sur le plan écologique dans l'intérêt de tous<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref name=ceque/>.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:GeoGroup Modèle:Autres projets

Articles connexes

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Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles

Liens externes

Modèle:Portail