Roquefort-des-Corbières
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Roquefort-des-Corbières <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} est une commune française située dans l'est du département de l'Aude en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rieu, le ruisseau de Gasparets, le ruisseau de Picassou et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « basses Corbières » et l'« étang de Lapalme ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Roquefort-des-Corbières est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne. Ses habitants sont appelés les Roquefortois ou Roquefortoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : les Bornes milliaires, classées en 1974.
Géographie
Roquefort-des-Corbières est une commune des Corbières. Elle est située à 5,8 km du chef-lieu de canton, Sigean, et à 77 km de la préfecture, Carcassonne.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
La principale caractéristique géographique du lieu est la falaise dominant le village.
L'altitude moyenne de la commune est 117 mètres.
Les espaces naturels de la commune sont essentiellement des garrigues.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par la ligne 13 des Autobus de Narbonne.
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »<ref>Modèle:Lien web</ref>, au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Rieu, le ruisseau de Gasparets, le ruisseau de Picassou, le ruisseau de Buffèque, le ruisseau de Labadal, le ruisseau de la Femme Morte, le ruisseau de la Goude, le ruisseau de la Jasse Rouge, le ruisseau de la Plaine, le ruisseau de Mezerac, le ruisseau de Millérou, le ruisseau de Saint-Clément, le ruisseau de Saint Pancrace, le ruisseau des Cabanettes,, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Rieu, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Étang de Bages-Sigean à Sigean, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Portel-des-Corbières », sur la commune de Portel-des-Corbières, mise en service en 1971<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, dans le département des Pyrénées-Orientales, mise en service en 1924 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait partie du parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, créé en 2003 et d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étend sur Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web</ref>. Composé de la majeure partie des milieux lagunaires du littoral audois et de ses massifs environnants, ce territoire représente en France l’un des rares et derniers grands sites naturels préservés, de cette ampleur et de cette diversité en bordure de Méditerranée (Golfe du Lion)<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive oiseaux<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> : :
- les « basses Corbières », d'une superficie de Modèle:Unité, un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, l'Aigle royal, le Grand-duc d’Europe, le Circaète Jean-le-Blanc, le Faucon pèlerin, le Busard cendré, l'Aigle botté<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- l'« étang de Lapalme », d'une superficie de Modèle:Unité, comprenant des formations plus ou moins salées en périphérie de la lagune qui présentent un intérêt majeur pour la nidification. En fonction du degré de salinité, et donc de la végétation, les espèces d'oiseaux se répartissent le territoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « garrigues des Basses Corbières Orientales » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif du pic du Pied du Poul » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « plateau oriental de Villesèque-des-Corbières » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- les « Corbières orientales » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 12 dans l'Aude et 7 dans les Pyrénées-Orientales<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « garrigues du Cap Romarin » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Roquefort-des-Corbières.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Roquefort-des-Corbières est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (69,4 %), cultures permanentes (23,4 %), forêts (4,7 %), zones urbanisées (1,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Roquefort-des-Corbières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Glandes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1992, 1994, 1996, 1999, 2003, 2009, 2013, 2014 et 2015<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 52 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 698 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Héraldique
Histoire
Les Templiers et les Hospitaliers
Modèle:Article connexe Les chevaliers de l'ordre du Temple étaient implantés à Roquefort au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec une maison et des biens qui dépendaient de leur commanderie de Périès (domus de Rocafort, 1205)<ref>Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6564038r/f77.image%7C{{ #if: bpt6k6564038r/f77.image |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}} </ref>,<ref>Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio</ref>. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ces biens furent dévolus aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et rattachés à leur commanderie d'Homps<ref>Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5040084/f584.image%7C{{ #if: bpt6k5040084/f584.image |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref> au sein du grand prieuré de Saint-Gilles<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Époque contemporaine
Le Modèle:Date-, un incendie détruit 60 hectares de garrigue<ref>[1]</ref>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section |
En termes de population, Roquefort-des-Corbières est la Modèle:463e des 1 545 communes du Languedoc-Roussillon.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 71,4 % d'actifs (59,5 % ayant un emploi et 11,9 % de chômeurs) et 28,6 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Narbonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 153 en 2013 et 145 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 345, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,8 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 345 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 79 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 87,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 7,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
85 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Roquefort-des-Corbières au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 85 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
13 | 15,3 % | (8,8 %) |
Construction | 15 | 17,6 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
29 | 34,1 % | (32,3 %) |
Information et communication | 1 | 1,2 % | (1,6 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,2 % | (2,7 %) |
Activités immobilières | 4 | 4,7 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
11 | 12,9 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
2 | 2,4 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 9 | 10,6 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,1 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 85 entreprises implantées à Roquefort-des-Corbières), contre 32,3 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Larubal, débits de boissons (Modèle:Unité)
- Fournil La Grignotte, location de terrains et d'autres biens immobiliers (Modèle:Unité)
- Aci, ingénierie, études techniques (Modèle:Unité)
- AEV, activités des sociétés holding (Modèle:Unité)
La principale culture pratiquée sur la commune est la viticulture. Le vin produit est classé en Vin de pays, sous l'appellation Vin de pays des Coteaux du Littoral Audois, depuis le décret 2000/848 du Modèle:Date-.
Un projet de développement de la production d'énergie renouvelable, sur le territoire de la commune, est à l'étude. Il comprend un parc éolien avec 21 aérogénérateurs de 2,2 MW chacun, et deux centrales photovoltaïques qui occuperont au total près d'une cinquantaine d'hectares<ref>[2]</ref>.
Agriculture
La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 90 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 70 en 2000 puis à 50 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 35 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 11 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Vie pratique
Service public
Enseignement
Roquefort-des-Corbières possède un jardin d'enfants.
Culture
Roquefort-des-Corbières possède une Maison des jeunes, de la culture et des loisirs (MJCL).
De nombreuses associations animent le village. En ce qui concerne la culture, l'association " Roquefort Histoire et Patrimoine" édite tous les ans une ou deux revues qui sont disponibles à la médiathèque de Narbonne.En partenariat avec le parc naturel régional, cette association entretien le site de La Clotte où se trouvent deux bornes milliaires (lien ci-dessous).
Activités sportives
L'association "Roquefort Corbières Randonnées" propose des randonnées sur la commune ainsi que sur le département de l'Aude et les départements voisins (voir lien ci-dessous).
Sur la commune, un itinéraire balisé de 17 km permet de découvrir de nombreux vestiges agropastoraux et d'admirer de vastes panoramas. Roquefort est un village étape du Sentier cathare qui chemine de la Méditerranée aux Pyrénées.
L'association "Roc'Touch Rugby Loisir" propose une activité de Rugby à 5 sur la commune.
Écologie et recyclage
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Roquefort-des-Corbières abrite une église dédiée à saint Martin.
- Église Saint-Martin de Roquefort-des-Corbières.
- Chapelle Saint-Martin de Roquefort-des-Corbières.
La chapelle, le calvaire et leurs abords sont inscrits au titre des sites naturels depuis 1942<ref>Modèle:Lien web</ref>. - A environ 3 km au sud-ouest du village, trois bornes milliaires romaines et un fragment d'une quatrième sont dressées dans un petit vallon dit la combe de la Clotte. Deux des milliaires portent le nom du premier empereur, Auguste, qui régna de 27 av. J.C. à 14 apr. J.C. Le troisième milliaire porte celui des empereurs Constantin et Licinius (IVème siècle ap. J-C). Les Romains dressaient des bornes numérotées de mille en mille pas (1481 m) tout au long des voies romaines, pour guider les voyageurs et rendre hommage à l'empereur. Les quatre bornes de Roquefort-des-Corbières étaient initialement implantées au bord de la Via Domitia qui passait par la plaine à proximité du littoral, en contrebas. Elles ont toutes été déplacées à une époque encore indéterminée.
- Sur le territoire de la commune, on peut voir des capitelles, abris de pierre sèche liés à la viticulture.
- La falaise du site de la Roque est inscrite au titre des sites naturels depuis 1942<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Louis Martrou (1866-1964) pionnier de la spéléologie française.
- Yves Noé (1921-2002) joueur de rugby à XV du Stade toulousain, évoluant au poste de numéro 8 (1,81 m - 92 kg). Champion de France de rugby à XV en 1947. Dirigeant à la Fédération française de rugby. Il est inhumé dans son village d'origine, Roquefort-des-Corbières<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voir aussi
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Site de l'Insee
Autres sources
Liens externes
Modèle:Palette Communauté d'agglomération Le Grand Narbonne Modèle:Portail