Rue de Charenton
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Voie parisienne La rue de Charenton est une voie du [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e]] de Paris, en France.
Situation et accès
Partant de la place de la Bastille, elle est prolongée par l'avenue de la Porte-de-Charenton jusqu'à la porte de Charenton, à la limite de Paris, près de la commune de Charenton-le-Pont.
La rue de Charenton est orientée globalement nord-ouest/sud-est, dans le [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e]] de Paris. Elle débute au nord-ouest au niveau des 2, rue du Faubourg-Saint-Antoine et 6, place de la Bastille, et se termine Modèle:Unité au sud-est au 15, boulevard Poniatowski. Elle traverse la quasi-totalité du Modèle:12e suivant une de ses diagonales.
Débutant dans le quartier d'Aligre, le long de l'opéra Bastille, puis de l'hôpital des Quinze-Vingts, elle croise notamment l'avenue Ledru-Rollin. L'une des extrémités de la rue d'Aligre débouche sur la rue de Charenton.
Après son croisement avec le boulevard Diderot, elle comporte de nombreuses boutiques spécialisées en informatique, tout comme la rue Montgallet qui est située à un de ses embranchements. Ces boutiques ont pris à partir des années 1990 la place des nombreuses boutiques d'électronique qui s'y trouvaient dans les années 1980. À partir des années 2010, une partie de ces boutiques a fermé à cause de la baisse de la demande et les magasins se sont davantage diversifiés, tout en conservant une quantité importante de magasins de pièces détachées informatiques.
La rue de Charenton passe ensuite entre le jardin de Reuilly et la place Moussa-et-Odette-Abadi, croise l'avenue Daumesnil, puis à côté de la [[Mairie du 12e arrondissement de Paris|mairie du Modèle:12e]] et passe ensuite entre le boulevard de Reuilly et le boulevard de Bercy, croise le carrefour avec la rue Proudhon, la rue Taine et la rue de Wattignies et enfin en direction du périphérique en longeant les rails de la gare de Lyon, elle s'arrête aux boulevards des Maréchaux au niveau du boulevard Poniatowski.
Après les boulevards des Maréchaux, elle est prolongée vers la commune de Charenton-le-Pont par l'avenue de la Porte-de-Charenton qui passe entre le stade Léo-Lagrange, une extrémité du bois de Vincennes où se déroule tous les ans la foire du Trône et le cimetière Valmy jusqu'au boulevard périphérique.
Avec plus de Modèle:Unité, la rue de Charenton est l'une des plus longues de Paris, après l'avenue Daumesnil, la rue de Vaugirard et la rue des Pyrénées.
La rue de Charenton a la particularité de ne pas suivre la convention habituelle de numérotation des rues parisiennes : bien qu'elle soit parfaitement parallèle à la Seine, les numéros croissent en sens inverse du courant. Cette particularité est partagée par d'autres rues du [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e]], comme la rue de Reuilly et la rue de Picpus.
- Voies rencontrées
D'ouest en est, la rue de Charenton est rejointe ou traversée par les voies suivantes : Modèle:Colonnes
Origine du nom
Cette voie se dirigeait originellement vers le village de Charenton dont elle a pris le nom et qui était distant en 1817 de 1 500 toises<ref>Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.</ref>.
Historique
La rue de Charenton existe depuis l'époque romaine ; elle est à cette époque en dehors de la cité de Lutèce. Elle est tracée sur la rive du lit supérieur de la Seine, ce qui signifie que toutes les constructions bâties entre la rue de Charenton et la Seine sont en zone inondable (ce qui s'est d'ailleurs produit pendant la crue de 1910).
De la petite rue de Reuilly à celle de Montgallet, on la trouve désignée sous le nom de « rue de la Planchelle », et de la rue Montgallet jusqu'à la barrière de Charenton, elle se nommait « rue de la Vallée-de-Fécamp » car elle avait été bâtie sur un terrain appelé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle « le Bas-Fécamp<ref>Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
En 1720, compromis dans l'assassinat d'un garçon tanneur tué au « cabaret de la Grande Pinte » (qui serait situé de nos jours au 302 rue de Charenton) Cartouche est enfermé à For-l'Évêque<ref name="JH"/>,<ref>Lieux-dits oubliés : la Grande Pinte</ref>.
De 1800 à 1815, cette rue a été appelée « rue de Marengo » en mémoire de la bataille de Marengo.
Avant son annexion en 1860, la portion de la rue située actuellement après le boulevard de Reuilly fait partie du territoire de l'ancienne commune de Bercy. Elle constitue également alors une partie de la route nationale 5<ref>Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Modèle:P..</ref>.
En 1972, la partie située entre les rues de Rambouillet et Érard est englobée dans la place du Colonel-Bourgoin.
Aux Modèle:Numéros50-52 se trouve depuis les années 2000 une plaque commémorative fantaisiste : Modèle:".
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
La rue de Charenton comporte les lieux et édifices remarquables suivants :
- Modèle:Numéros avec majuscule2-22 : opéra Bastille.
- Modèle:Numéros avec majuscule23-25 : maisons du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Modèle:Numéros avec majuscule24-34 : hôpital des Quinze-Vingts.
- Modèle:Numéro avec majuscule26 : ancienne caserne des Mousquetaires-Noirs, dans l'hôpital des Quinze-Vingts<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Modèle:Numéro avec majuscule35 : immeuble du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Modèle:Numéro avec majuscule43 : immeuble d'habitation surélevé.
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Rue de Charenton au niveau du Modèle:N° (cour du Chêne-Vert).
- Modèle:Numéro avec majuscule49 : le lycée Théophile-Gautier.
- Modèle:Numéros avec majuscule49-51 : immeubles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dits cour du Bel-Air<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Modèle:Numéro avec majuscule50 : emplacement de l'ancien couvent des Franciscaines anglaises de Paris ou couvent des filles anglaises, communauté religieuse exilée en 1795.
- Modèle:Numéros avec majuscule59-61 : immeuble du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ancienne manufacture Krieger<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Modèle:Numéro avec majuscule74 bis : passage P/12 avec ses anciens pavés et sa rigole centrale.
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Passage P/12, encore pavé en 2012.
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- Modèle:Numéros avec majuscule85 bis et 2, rue Émilio-Castelar : immeuble d'angle de 1906, dont le rez-de-chaussée comporte la devanture d'une ancienne boulangerie inscrite depuis 1984 aux monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. La devanture possède des panneaux peints fixés sous verre églomisé de T. Luc, représentant des scènes de moisson et les murs intérieurs sont recouverts de carreaux de céramique ornés d'une frise de fleurs stylisées.
- Modèle:Numéro avec majuscule89 : au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se trouvait l'hôpital pédiatrique Trousseau.
- Modèle:Numéro avec majuscule89 ter : immeuble réalisé par les architectes Chaplet-Perrin avec des sculptures de Georges ArdouinModèle:Référence nécessaire.
- Modèle:Numéro avec majuscule100 : Le 100, rue de Charenton, en face du bout de la rue d'Aligre, ancien squat d'ateliers d'EDF racheté par la Mairie de Paris et devenu un ensemble d'ateliers partagés aux artistes désireux de pratique de leurs arts.
- Modèle:Numéros avec majuscule163 : Maison des femmes de Paris. Elle accueille deux bibliothèques et des fonds d'archives liées à l'histoire du féminisme<ref>« ARCL : Présentaiton », archivesdufeminisme.fr, consulté le 25 décembre 2021.</ref>.
- Modèle:Numéros avec majuscule175-177 : square Frédéric-Rossif.
- Modèle:Numéro avec majuscule187 bis : jardin de Reuilly.
- Modèle:Numéro avec majuscule187 ter : square Eugène-Thomas.
- Modèle:Numéro avec majuscule189 : [[Mairie du 12e arrondissement de Paris|mairie du Modèle:12e]].
- Modèle:Numéros avec majuscule199-201 : immeuble de six étages construit en 1911 selon les plans de l'architecte Raoul Brandon (1878-1941), avec des sculptures de Pierre-Alexandre Morlon. La façade remporte le concours des façades de la ville de Paris, le jury estimant que celle-ci « attirait les regards par le recherche des motifs variés et aussi par la finesse et la belle venue de sa décoration sculpturale ». La façade est surtout remarquable par deux de ses fenêtres du premier étage entourées chacune de deux atlantes représentant le monde du travail : un mineur, reconnaissable avec son casque et sa lampe, un paysan avec sa serpette, un ouvrier avec sa clef et un marin avec son chapeau et des cordages. Le cinquième étage, l'étage « noble », est agrémenté d'une loggia soutenue par quatre fortes consoles encadrées par des guirlandes de feuilles et de fleurs. Les ferronneries ont été réalisées par le ferronnier d'art Edgar Brandt (immeuble inscrit sur la liste des protections patrimoniales du Modèle:12e<ref>Règlement du PLU, Modèle:T., annexe VI, Modèle:P..</ref>).
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Porte d'entrée de l'immeuble.
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Loggia au cinquième étage.
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Atlantes : mineur et paysan.
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Atlantes : ouvrier et marin.
- Modèle:Numéro avec majuscule227 : niche avec une statue de la Vierge.
- Modèle:Numéro avec majuscule228 : entrée d'une ancienne laiterie, la « Laiterie de la Brie ».
- Modèle:Numéro avec majuscule238 bis : square Jean-Morin.
- Modèle:Numéro avec majuscule : emplacement du « cabaret de la Grande-Pinte » ou Cartouche est compromis dans l'assassinat d'un garçon tanneur<ref name="JH">Jacques Hillairet : Dictionnaire historique des rues de Paris</ref>
- Modèle:Numéro avec majuscule304 : borne murale datant de 1726, sous le règne de Louis XV, interdisant de construire au-delà de cette limite jusqu'au village suivant. Son emplacement originel était situé à l’angle de la rue de Picpus et de la rue Lamblardie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- Après le no 304, sur le côté sud de la rue : mur aveugle séparant la rue des voies provenant de la gare de Lyon, en contrebas.
- Entre le no 327 et la fin de la rue :
- cimetière de Bercy ;
- voies de la ligne de Petite Ceinture ;
- porte de Charenton.
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Entrée du cimetière de Bercy.
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Les voies de la ligne de Petite Ceinture, en contrebas de la rue de Charenton.
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La rue de Charenton au niveau de la porte de Charenton.
Notes et références
<references />
Bibliographie
- Modèle:Dictionnaire historique des rues de Paris.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.