Le syndicat intercommunal d'assainissement du Haut-des-Rangs couvre un territoire de cinq communes des Vosges : Rupt-sur-Moselle, Vecoux, Dommartin-lès-Remiremont, Saint-Amé, Le Syndicat.
Saint-Amé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Vagney, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (61,1 %), zones urbanisées (23,1 %), prairies (15,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Saint-Amé a connu de nombreuses appellations depuis le Moyen Âge<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : Saint Amat (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Saint Amei (1419), Sainct Amat (1447), Sainct Amait (1469) ; Sancto Amato alias de Selles (1515) ; Sainct Amet (1552) ; Sainct Aymez (1593) ; Sainct Avet (1594) ; Cellæ (1768) ; Lanol dit Saint-Amé (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, carte Cassini), Saint Amé (an II) ; La Nol-sur-Moselle (an II, Révolution française)<ref name=Cassini/> ; Maison commune d'Amé (an III)
Ses habitants sont appelés les Stamésiens et les Stamésiennes. Le gentilé actuel a été introduit dans les années 1970 par le maire René Barlogis.
Auparavant, les habitants de Saint-Amé et du Syndicat étaient appelés Poterlacats, « qui lèchent le pot », référence à une querelle légendaire et humoristique entre deux bonnes gens, mari et femme, si pauvres qu'ils devaient râcler le fond des pots pour se nourrir<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il existait d’ailleurs un restaurant « Le Poterlacat ».
Acteur essentiel dans la fondation du monastère féminin du mont Habend, archétype de l'époque du « chercheur de Dieu », passionné de solitude radicale au cœur de l'élément naturel (forêts, grandes contrées sauvages et retirées), mystique intransigeant, prédicateur itinérant à la parole efficace. Ce personnage fut aussi le premier abbé du monastère fondé par Romaric (dont Amé était le père spirituel), vivant d'une humilité profonde et vraie, reconnaissant ses erreurs et ses égarements jusqu'aux dernières heures de son existence. En dépit des difficultés des récits hagiographiques qui alourdissent le merveilleux et altèrent la réalité historique par des schémas et des standards codés, on peut se laisser séduire par le récit de son existence.
Une partie de la ville de Saint-Amé, Sainct-Amet, était du ban de Moulin dont la seigneurie appartenait à la grande prévôté du chapitre de Remiremont. L'autre partie dépendait de la mairie de Celles dont la seigneurie était à l'abbesse de Remiremont. En 1594, la commune dépendait du bailliage des Vosges, prévôté d'Arches, en 1751, du bailliage de Remiremont et maîtrise d'Épinal et en 1790, du district de Remiremont, canton de Vagney. À cette époque, elle prit brièvement le nom révolutionnaire de Nol-sur-Moselle.
Au spirituel, la commune dépendait de la paroisse de Celles, dont le patronage était au chapitre de Remiremont, qui se trouvait sous l'invocation de saint Amé. L'ancienne église paroissiale était située sur le rocher qui servit de retraite à saint Amé. Elle fut démolie en 1727 et la nouvelle église fut construite au hameau de la Nol, actuel territoire de la commune du Syndicat.
L'école des garçons et la mairie datent de 1848 ; l'école des filles de 1869 et l'école enfantine de 1884. La commune a compté Modèle:Nombre en l'an XII, Modèle:Nombre en 1830, Modèle:Nombre en 1867.
René Dinkel, L’encyclopédie du patrimoine, 1514 p, Paris (éditions Les Encyclopédies du patrimoine), septembre 1997 Modèle:ISBN, Chapitre V page 137 : Fig.V3 Source ancienne extraite de l’ouvrage). Pour les monuments religieux, on peut citer des ouvrages comme celui du Père bénédictin Gabriel Bucelin (1599-1681). Durant ses voyages il a réalisé un journal agrémenté de dessins d’abbayes. Celles-ci sont conservées à la bibliothèque du Land de Baden-Württemberg à Stuttgart (mss HB V 15 a). Il fut prieur de Saint-Jean à Feldkirch (province du Vorarlberg, Autriche), qui dépendait de l’abbaye de Weingarten. Traduction de la légende du dessin (en latin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en haut et à gauche de l’illustration) : le mont Saint-Romaric, communément désigné « Saint-Mont », situé à Modèle:Unité d’altitude, au-dessus de la ville forte du même nom appelée Remiremont, est un monastère de l’ordre de Saint-Benoît, relevé de ses ruines dans un site très élevé et remarquable</ref>.
Ermitage de Saint-Arnould situé sur le massif du Mort Homme où cet ancien évêque de Metz, ancêtre de Charlemagne se retira pour soigner les lèpreux.
L'organisation du « Trail du Saint-Mont » (à pied), parcours de Modèle:Unité avec des difficultés croissantes, prévu à partir de 2016<ref>Trail du Saint-Mont</ref>, contribuera à la valorisation des sites paysagers.
Parcours de santé et équipements sportifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Parcours sportif, de santé dans les forêts de Saint-Amé
Salle Polyvalente
Courts de tennis
Mur d'escalade (le grand rocher et le petit rocher)
Julien Absalon, double champion olympique 2004 et 2008 de VTT, a été domicilié à Saint-Amé.
Raymond Perrin, Stamésien depuis 1985, essayiste (Rimbaud) et historien des livres et journaux pour la jeunesse<ref>Fiche sur Ricochet-jeunes.org</ref>. Il a publié en 2011 une Histoire du polar jeunesse et en 2016 un essai sur l'œuvre de Pierre Pelot, intitulé Pierre Pelot L'écrivain raconteur d'histoires.
Archives départementales des Vosges, Série H, Clergé régulier avant 1790, Répertoire numérique détaillé établi par André Philippe, archiviste départemental (1905-1937), présenté par Raymonde Florence, Epinal 1924 / 2004 : Modèle:P. à 181 : 7 H Prieuré du Saint-Mont : Les archives sont importantes ; elles sont riches notamment pour quelques localités telles que Bayon, Dommartin-lès-Remiremont (depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Saint-Amé (depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), et Saint-Étienne-lès-Remiremont (depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Biens du prieuré (Sommaire du fond VII H : Modèle:P.) : *Bayon, La Bresse et Biffontaine ; *Domartin-lès-Remiremont ; *Éloyes et Laveline-du-Houx ; *Ramonchamp et Rancourt ; *Remiremont ; *Rupt ; *Saint-Amé ; *Saint-Étienne ; *Saint-Nabord, Le Thillot et Vagney ; *Les Vallois et Chaillon (Meuse) ; *Divers
Paul Chevreux, Léon Louis, « Saint-Amé », dans Le Département des Vosges, description, histoire, statistique, Tome VII, Dictionnaire historique et statistique des communes, hameaux, écarts, fermes, Epinal, 1889.
Pierre Lucas, Vieux papiers de la vieille paroisse de Celles. Saint-Amé, Le Syndicat, Cleurie. Remiremont, 3 vol.
3A. Les entités paysagères Autour du Saint-Mont : Au sud du Massif du Fossard; Principaux éléments pittoresques du site et ses abords
3B. découvrir Le Saint-Mont : Accéder et découvrir le Saint-Mont; Composition de la partie sommitale; Les fouilles archéologiques; Les chapelles du Saint-Mont; La Haute-Borne et le Pont des Fées; Le Vieux Saint-Amé,
3C. Le Massif du Fossard : Aux Abords du Saint-Mont; Le domaine de l’abbaye; Les vallons du Xennois et de Miraumont; Le Morthomme et l’ancien ermitage de Saint-Arnould; Le col de la Pierre Kerlinquin; La colline et le vallon Sainte-Sabine; Le Fardeau Saint-Christophe et la Roche des Loups; Le Thin; La Charme et quelques autres sites d’intérêt scientifique majeur
3D. Les Ambiances paysagères
3E. Les Aires visuelles depuis Le Saint-Mont
3F. Les Aires visuelles donnant à voir Le Saint-Mont : Depuis l’espace urbain; Depuis la vallée de la Moselle.