Plombières-les-Bains
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Plombières-les-Bains est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est. Elle fait partie de la région historique et culturelle de Lorraine.
Plombières-les-Bains, surnommée la « Ville aux mille balcons », est une station thermale très à la mode à différentes époques et notamment au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] et Napoléon III. Ses habitants sont appelés les Plombinois.
Géographie
Localisation
Située dans les Vosges méridionales, aux confins de la Haute-Saône, la petite ville de Plombières-les-Bains occupe la vallée étroite de l'Augronne.
Géologie et relief
C'est une des Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref> du Parc naturel régional des Ballons des Vosges qui s'étend entre Alsace, Lorraine et Franche-Comté, de la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines, au nord, jusqu'aux portes de Belfort et à Plombières-les-Bains, au sud.
La Vôge est un plateau gréseux du nord-est de la France, à cheval sur les départements des Vosges et de la Haute-Saône, entre Vittel, Jussey, Saint-Loup-sur-Semouse, Remiremont et Épinal.
Bellefontaine, Xertigny, Plombières-les-Bains sont les autres grandes communes de l'ouest avec de nombreux hameaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les conditions géologiques ont fait de Plombières-les-Bains une ville thermale attestée dès l'Antiquité romaine. La présence d'une eau abondante a permis l'essor de l'industrie métallurgique dès l'époque moderne puis du textile à partir des années 1830<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité modérée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Didacticiel de la règlementation parasismique</ref>.
Hydrographie et les eaux souterraines
Au-delà de l'Augronne se trouve la commune du Val-d'Ajol où passe désormais la nouvelle RN 57 qui évite ainsi le relief plombinois trop escarpé.
Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- rivière l'Augronne ;
- Deux autres cours d'eau sillonnent la commune, également orientés du nord-est vers le sud-ouest :
- le ruisseau de Chèvrecul qui arrose Ruaux avant de plonger vers l'Augronne
- et la Semouse qui sépare la commune de ses voisines : Xertigny et Le Clerjus.
- rivière la Semouse ;
* ruisseaux : Modèle:Colonnes
La ville possède Modèle:Unité faiblement minéralisées mais riches en oligo-éléments. Les eaux de Plombières jaillissent à des températures comprises entre 57 et Modèle:Unité , se plaçant donc à la deuxième place des sources les plus chaudes d’Europe : idéales pour se relaxer, elles sont aussi indiquées dans le traitement des affections digestives et rhumatismales<ref>Sources thermales de Plombières-les-Bains : 3. Description, Auteurs : Philippe Martin - Didier Zany]</ref>.
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger<ref>Table climatique</ref>. Modèle:Article détaillé
-
Carte OpenStreetMap
-
Carte topographique
-
Avec les communes environnantes
Communes limitrophes
Voies de communications et transports
Voies routières
Plombières-les-Bains est accessible par les axes de communication suivants :
- RD 157 vers Remiremont et Épinal, ancienne RN 57 construite en 1845<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> suivant la vallée de l'Augronne en amont de la ville et reliée au niveau des Gérards à l'actuelle RN 57 en 2×2 voies dans la partie vosgienne contournant Plombières-les-Bains par les hauteurs du Val-d'Ajol<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- RD 157 vers Le Val-d'Ajol (par la RD 20) et la Haute-Saône, ancienne RN 57 remontant vers le Petit Moulin et reliée au niveau de la Croisette à l'actuelle RN 57.
- RD 157bis vers Aillevillers et Saint-Loup-sur-Semouse, suivant la vallée de l'Augronne en aval de la ville, ancienne route nationale 57bis construite en 1838 et rectifiée en 1865<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- RD 20 (Ermitage aux Granges-de-Plombières) puis RD 63 (Xertigny) puis RD 434 vers Épinal, ancienne route de Lunéville à Bâle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis RN 57 jusqu'en 1887.
- route des Scieries remontant la vallée du ruisseau des Scieries ou de Saint-Antoine vers les hameaux des hauteurs du Val-d'Ajol avec une liaison vers la D 23 reliant Remiremont au Val-d'Ajol par le col du Peutet et Faymont.
- route du Dandirand descendant vers Plombières par une pente longue et rapide, ancienne route de Plombières à Remiremont avant la construction de la route plus large en pente douce dans la vallée de l'Augronne.
Transports en commun
- Réseau régional de transports en commun "Fluo Grand Est"<ref>Fluo Grand Est</ref>.
Lignes SNCF
-
Gare au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
-
Ancienne gare de Plombières-les-Bains transformée en casino.
Modèle:Article détaillé La gare ferroviaire en activité la plus proche est la gare de Remiremont<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une halte voyageurs se trouve à la gare d'Aillevillers.
Nom | Destinations | Distance |
---|---|---|
Aéroport de Bâle-Mulhouse-Fribourg<ref>Modèle:Lien web.</ref> | France Europe Afrique |
Modèle:Unité |
Aéroport de Nancy-Essey | France Europe |
Modèle:Unité |
Transports aériens
Les aéroports les plus proches sont :
En fonction des destinations, plusieurs aéroports (cf. tableau ci-contre).
Toponymie
L'appellation « les Bains » est ajoutée au nom de Plombières en 1891<ref name="Cassini"/>, pour mettre en valeur l'activité thermale de la ville.
Histoire
Une ville thermale gallo-romaine
Plombières fut dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle le lieu d'un habitat celte. Les Romains lors de la conquête des Gaules, y découvrirent des sources d'eaux chaudes et fondèrent la station il y a plus de Modèle:Unité. La légende veut que les légions du lieutenant de Jules César, Titus Labienus, qui se dirigeaient vers le nord via l'actuelle Franche-Comté, en -51, se soient arrêtées à proximité de Plombières. Un soldat, à la recherche de son chien, qui se serait éloigné pendant la nuit, aurait trouvé ces sources chaudes. Les Romains entreprirent des travaux considérables afin de capter les sources ; pour cela, ils détournèrent l'Augronne. Il semble que les thermes romains accueillaient surtout des blessés de guerre venus des limes sur le Rhin. La station est détruite lors des invasions barbares, mais renaît à partir du Moyen Âge.
Une forteresse du Moyen Âge
Le duc Ferry III de Lorraine y fait ériger une forteresse (on situe l'achèvement partiel des travaux en 1292) sur des terres appartenant à l'abbaye de Remiremont, ce qui lui vaut une menace d'excommunication. Le château était bâti sur la rive gauche de l'Augronne afin de protéger les Modèle:Citation. Il a peut-être été détruit au cours de l'incendie qui détruisit Plombières en 1297<ref>Georges Poull, Plombières au Moyen Âge, son château et ses avoués. Tiré à part d'une étude parue dans les Annales de l'Est (1972-1) complété par un avant propos de Marc Chardot et enrichi de diverses notes et illustrations, Berger-Levrault, Modèle:2e 1973.</ref>.
Un lieu de villégiature prisé à l'époque moderne
Au fil des siècles, d'illustres curistes s'y succèdent : les ducs de Lorraine, bien sûr et leurs cousins les ducs de Guise mais aussi Montaigne, Mesdames Adélaïde et Victoire, filles de Louis XV de France, Voltaire, Beaumarchais (la première de son célèbre « Mariage de Figaro » eut lieu à Plombières, il y était le propriétaire de la papeterie entre 1780 et 1788).
Plombières à l'époque contemporaine
par Louis Français.
Musée Charles de Bruyères, Remiremont.
Joséphine de Beauharnais, Napoléon III, Berlioz, Lamartine ou encore Alfred de Musset et même le peintre espagnol Goya vinrent séjourner à Plombières.
Une maquette de bateau à vapeur
Une stèle est érigée en souvenir de l’ingénieur américain Robert Fulton qui, en 1802, est venu présenter à l'épouse du premier consul, la maquette de son bateau à vapeur. L’expérience eut lieu sur un bras de l’Augronne, près de l'actuelle rue Fulton, et l’invention devait révolutionner l’art de la navigation.
Le Corps des tirailleurs sénégalais (qui venaient d’une vingtaine de pays d’Afrique de l'Ouest et pas seulement du Sénégal) a été créé par le commandant Faidherbe en 1857 et confirmé par le décret signé par Napoléon III, empereur des Français, le Modèle:Date à Plombières-les-Bains.
L'entrevue de Plombières
Le Modèle:Date eut lieu dans le « pavillon des princes » (actuels bureaux de l'administration de la Société thermale) l'entrevue secrète entre l'empereur Napoléon III et le comte de Cavour, premier ministre sardo-piémontais, aboutissant au traité de Plombières. Cet accord prévoit qu'en l'échange de l'appui militaire français au royaume de Piémont-Sardaigne dans sa guerre contre l'Autriche, la France sera indemnisée par l'annexion de la Savoie et du comté de Nice.
Fusion de communes
Le Modèle:Date-, Plombières-les-Bains fusionne avec Bellefontaine, Granges-de-Plombières et Ruaux sous le régime de la fusion-association. Le Modèle:Date-, Plombières-les-Bains se sépare de Bellefontaine. Le Modèle:Date-, la fusion de Plombières-les-Bains avec Granges-de-Plombières et Ruaux est transformée en fusion simple<ref>Commune de Plombières-les-Bains sur le site de l'INSEE.</ref>.
Intercommunalité
Plombières-les-Bains est membre de la communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Urbanisme
Typologie
Plombières-les-Bains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Plombières-les-Bains occupe la vallée étroite de l'Augronne. Cette topologie a conduit la commune à se développer sur les versants et par certains hameaux excentrés sur les plateaux de la Vôge : Granges-de-Plombières, Ruaux, ...
La ville et sa vallée sont classés site patrimonial remarquable<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce classement a le caractère juridique d'une servitude d'utilité publique affectant l'utilisation des sols. Créée par la loi du 7 juillet 2016<ref>Loi relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine</ref>, ce classement se substitue aux secteurs sauvegardés, aux ZPPAUP (zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager) et aux AVAP (aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine).
La ville a été, en 2017, labellisée Village étape, « plus beaux détours de France », et station de tourisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle possède une grande homogénéité architecturale du Second Empire.
Plombières-les-Bains est couverte par le plan local d'urbanisme dont la dernière procédure a été approuvée le 28 juin 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,4 %), prairies (37,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), zones urbanisées (4,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique environnementale
- Ville fleurie : trois fleurs attribuée par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris.
Finances locales 2021
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune de Plombières-les-bains</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 13,27 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 38,68 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 40,08 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : Médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>[88351 Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet]</ref>.
Jumelages
La Ville de Plombières est jumelée avec :
- Modèle:Jumelage<ref>la ville de Rickenbach est jumelée à Pombières-les-Bains depuis 1980.</ref> ;
- Modèle:Jumelage<ref>Jumelage avec la commune de Saint-Claude (Guadeloupe)</ref>,<ref>Dans le cadre de la commémoration de l’abolition de l’esclavage, la ville de Saint-Claude a célébré officiellement son jumelage avec Plombières les Bains</ref>, dans les Petites Antilles. Localisée sur les hauteurs de la ville de Basse-Terre, au pied de la Soufrière, Saint-Claude est connue pour ses sources thermales ;
- Modèle:Jumelage, une commune de Modèle:Unité située dans la région du Piémont, au nord-ouest de l'Italie<ref>Jumelage Santena / Plombières les Bains 8 juillet 2015</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Santena</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
En 1972, est créé un syndicat intercommunal regroupant Plombières-les-Bains et les communes de Ruaux, Les Granges de Plombières et de Bellefontaine. En 1977, Bellefontaine se sépare du syndicat.
En 1991, Ruaux et les Granges de Plombières fusionnent avec Plombières.
Depuis 2004, c'est la notion de population municipale qui a pris le relais. (voir : Chiffres de population de la France)
La population légale 2009 entre en vigueur le Modèle:Date-.
Enseignement
Établissements d'enseignements<ref>Établissements d'enseignements</ref> :
- écoles maternelles et primaires<ref>École maternelle et élémentaire</ref> ;
- collèges dans la commune ;
- lycées à Remiremont.
Santé
Professionnels de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :
- médecins, infirmiers, kinésithérapeute<ref>Professionnels de santé</ref>.
Établissements de santé :
- pharmacie à Plombières-les-Bains<ref>Pharmacie des thermes</ref>,
- Centre hospitalier de Remiremont<ref>Centre hospitalier de Remiremont</ref>.
Cultes
- Culte catholique, Paroisse Notre-Dame-des-Sources, Diocèse de Saint-Dié<ref>Paroisse Notre-Dame-des-Sources</ref>
Manifestations culturelles et festivités
Un marché de Noël se déroule les quatre week-ends qui précèdent Noël. La décoration de la ville est confiée à l'association « Marché de Noël » et le centre-ville piétonnier est envahi de plusieurs dizaines de chalets qui accueillent commerçants, artisans, associations, sans oublier les brocanteurs et antiquaires présents toute l'année dans cette ville.
De nombreux artisans d'art, antiquaires et brocanteurs sont installés au centre-ville et au « Clos des deux Augustins » (à côté de la mairie). Ils sont ouverts toute l'année. Chaque second dimanche du mois d'avril à octobre, une brocante est organisée dans les rues de la ville.
Tous les deux ans, Plombières-les-Bains et les deux communes du Val d'Ajol et de Girmont-Val-d'Ajol accueillent les passionnés, venus de toute l'Europe, de musique mécanique et d'orgues de Barbarie autour du Festival Musicanicarts<ref>Le Festival se déroule le Modèle:1er du mois d'août des années impaires.</ref>.
Depuis 2017, une exposition d'art et d'artisanat d'art, sur le thème de l'érotisme, EroticArt, occupe plusieurs lieux de la ville à la mi-février, rassemblant des dizaines d'exposants et plusieurs centaines d'œuvres. C'est un des nombreuses manifestations culturelles de la ville comme les peintres dans la rue, PLB Art, la semaine des arts, etc.
En Modèle:Date-, la commune représente la nouvelle région Grand Est dans l'émission Le Village préféré des Français de France 2.
Économie
La cité thermale de Plombières-les-Bains mise aujourd'hui non seulement sur le thermalisme, la remise en forme, et son casino, mais également sur le tourisme vert (jardins en terrasses, Parc miniature) et les évènements culturels.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments de Plombières
Les Bains
Les Bains de Plombières se situent le long d'un axe central passant par la rue Liétard, la place du Bain Romain et la rue Stanislas. Il rassemble huit lieux voués au thermalisme : le Bain national, le Pavillon des Princes, le Bain tempéré, le Bain des Capucins, le Bain romain, le bâtiment thermal gallo-romain, le Bain Stanislas et le Bain Montaigne. On peut y ajouter le lavoir couvert du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et la maison des Arcades qui héberge la Source du Crucifix.
- Le Bain Romain<ref name=Romain>Modèle:Base Mérimée.</ref> existe depuis l'Antiquité. À cette époque, l'emplacement était occupé par un bassin rectangulaire à l'air libre de Modèle:Unité de long sur Modèle:Unité de large, bordé de quatre gradins, avec une eau thermale naturellement chauffée. Après plusieurs reconstructions au cours de l'histoire, Robert Danis construit un nouvel édifice en 1936/1938. Le vestibule conserve les quatre gradins gallo-romains ; il est décoré de mosaïques et de peintures murales de Franck Danis, et d'une statue drapée du Consul Romain (dépôt du Musée du Louvre), le tout est inscrit aux monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=Romain />.
- Le Bâtiment thermal gallo-romain ou Piscine Jutier, situé en sous-sol de la rue Stanislas, dont les vestiges sont classés par arrêté du Modèle:Date-<ref name=Jutier>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il n'est visitable qu'aux journées du patrimoine.
- Le Centre Balnéo-romain Calodaé, propriété du groupe DocteGestio<ref>Vosges Matin - Octobre 2016 Vosges : une nouvelle directrice pour les thermes de Plombières</ref> dont la gestion est controversée<ref>Vosges Matin - Septembre 2019 - Des copropriétaires de résidences s’en prennent à Bernard Bensaïd</ref>, utilise cinq des huit bâtiments thermaux (Pavillon des Princes, Bain tempéré, Bain romain, Bain Stanislas, Bain Montaigne), reliés par la galerie Jutier construite en 1857. Le Centre propose un parcours à travers le Bain tempéré (piscine d'eau thermale), le Bain romain (salle de détente), la galerie Jutier (étuve sèche et étuve humide) et le Bain des Dames (salle de détente, salle des trombes d'eau, jacuzzis en pierre. Des soins du corps et du visage sont également proposés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'entrée se fait dans l'ancien Hôtel Deschaseaux situé sur la place du Bain Romain. Le Centre est fermé depuis 2020 sans date de réouverture prévue en 2022, nécessitant des rénovations dans le respect des normes ABF<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le lavoir couvert Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> de la rue Liétard, n'a pas de vocation thermale proprement dite mais avait une vocation hygiéniste, s'inscrivant dans un mouvement national plus vaste du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le lavoir a la particularité de posséder un local fermé muni d'une chaudière, servant de buanderie.
- Le Bain national<ref name=National>Modèle:Base Mérimée.</ref> (anciennement Bain royal, Bain neuf ou Bain impérial) est construit en 1812/1819 par Nicolas Grillot à la suite de la nationalisation des eaux de Plombières par le décret de l'empereur Napoléon Ier le Modèle:Date-. Il est construit à l'emplacement d'un ancien couvent des Capucins<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle vendu comme Bien national en 1791. L'architecte Robert Danis reconstruit le bâtiment devenu vétuste en 1932/1935 en style Art déco, à l'exception de la façade principale. L'aménagement intérieur date donc de cette époque avec une buvette lumineuse entourée d’un muret couvert de mosaïques, dont l'accès est libre pour tous les visiteurs. Le Bain National sert aujourd'hui de buvette thermale. Sur le côté du Bain est installé une stèle commémorative du bi-millénaire de la ville (fragment de colonne romaine). Les façades, les toitures, les mosaïques ainsi que le sol, les murs, la voûte et la fontaine de la buvette sont inscrits aux monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=National />.
- Le Pavillon des Princes<ref name=Princes>Modèle:Base Mérimée.</ref> est construit vers 1820 pour servir de lieu de résidence à la famille royale. Il a accueilli l'entrevue de Plombières entre Napoléon III et Camillo Cavour en 1858. Il accueille aujourd'hui une salle de cardio-training et une salle de massages et d'esthétique pour le Calodaé. Le Pavillon des Princes est inscrit monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref name=Princes />.
- Le Bain Tempéré<ref name=Tempéré>Modèle:Base Mérimée.</ref> est construit en 1772 sur les plans de l'architecte Jean-Louis Deklier Dellile, avec une piscine thermale centrale entourée de cabines. Nicolas Grillot le restaure en 1823 et Robert Danis le restructure complètement en 1932 et installe un escalier hors œuvre pour desservir l'étage. D'autres aménagements ont lieu à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec notamment une verrière placée au niveau du faîte. Le Bain Tempéré accueille principalement la piscine thermale du Calodaé. Les façades, les toitures, la grande salle voûtée du rez-de-chaussée à l'exception du sol en matière plastique et la mosaïque de 1933 sont inscrits monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=Tempéré />.
- Le Bain des Capucins<ref name=capucins>Modèle:Base Mérimée.</ref> (anciennement Petit Bain, Bain des Pauvres ou Bain des Goutteux) était réservé au traitement des maladies de peau, aux pauvres et aux lépreux dont l'accès au Grand Bain était interdit. De plan carré, Robert Danis restructure le bâtiment carré en 1932 en le réunissant au Bain Tempéré. L'espace intérieur est un volume unique qui a conservé sa structure du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=capucins />.
- Le Bain Stanislas<ref name=Stanislas>Modèle:Base Mérimée.</ref> (anciennement Bain de la Reine et Bain des Dames en référence à la fréquentation des duchesses de Lorraine) est construit entre 1752 et 1758, faisant suite à plusieurs constructions antérieures. Il est de plan rectangulaire et de taille modeste, avec un fronton aux Armes du Chapitre Noble de Remiremont. Vendu comme Bien national en 1791, l’État en fait l'acquisition en 1836. La distribution intérieure des pièces est en grande partie transformée aux Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. On peut y admirer un escalier en pierre à rampe en fer forgé, cinq réservoirs en bois doublé de plomb dans les combles, une étuve sèche (ou hammam) dans la salle des céramiques chaudes et une étuve humide romaine au sous-sol (Modèle:Tmp – source à Modèle:Tmp) découverte en 1856 par Prosper Jutier. Ces deux étuves servent aujourd'hui au Calodaé, ainsi qu'une salle de détente. Les façades, les toitures, l'escalier, les deux plafonds en dalle de grès et les réservoirs en bois situés dans les combles sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=Stanislas />.
- Le Bain Montaigne<ref name=Montaigne>Modèle:Base Mérimée.</ref> est attesté dès 1821 comme annexe thermale du Bain Stanislas. Reconstruit en 1843 en forme rectangulaire et en pierre de taille de grès d'après un projet de l'architecte Nicolas Grillot. Il accueille aujourd’hui la salles des trombes d'eau et les bassins-jacuzzi circulaires revêtus de marbre pour le Calodaé. Les façades, les toitures, ainsi que la salle dite des trombes d'eau sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=Montaigne />.
- La Maison des Arcades<ref name=Arcades>Modèle:Base Mérimée.</ref> est construite en 1761/1762 pour le duc Stanislas Leszczynski et sert de mairie à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle possède une grille de balcon et une rampe d’escalier en fer forgé d’André Gillot, un élève de Jean Lamour, ainsi qu'un écusson aux armes pleines de Stanislas sur la façade. Sa façade sur rue et le grand escalier sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=Arcades />. Au rez-de-chaussée se loge la Source du Crucifix<ref>Fontaine dite Source du Crucifix</ref>, inscrite aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
-
}} }}]].
-
Bain National.
-
Buvette thermale du Bain National.
-
Fragment de colonne romaine près du Bain National.
-
Pavillon des Princes.
-
Bain Tempéré.
-
Place du Bain Romain.
-
Bain Stanislas.
-
Plaque à l'entrée du Bain Stanislas.
-
Escalier devant le Bain Montaigne.
-
Source Vulcain dans la rue Stanislas
-
Maison dite des Arcades.
-
Source du Crucifix à la Maison des Arcades.
- Grand Hôtel et Thermes Napoléon
À la demande de Napoléon III, l'ensemble est construit au cœur de la station thermale en 1857/1861 par les architectes Charles Isabelle et Nicolas Grillot, puis restauré par Robert Danis en 1932/1933. Les « Thermes Napoléon », décoré de l'aigle impériale à son fronton, est encadré de chaque côté par deux ailes rectangulaires constituant le Grand Hôtel de quatre-vingt chambres (aussi nommé « Prestige impérial »).
À l'intérieur, un marbre de Napoléon Modèle:III de Nicolas Jaley accueille les visiteurs avant de pénétrer dans le grand hall d'entrée de Modèle:Unité de longueur. Deux statues en pied trônent dans celui-ci : Calliope la muse de la Poésie épique et de l'Éloquence, et Thalie la muse de la Comédie (dépôt du musée du Louvre). Le hall permet de desservir les galeries de bains et aux passages couverts des deux ailes du Grand Hôtel.
L'ensemble est inscrit monument historique depuis le Modèle:Date-<ref name=Thermes>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Plus de Modèle:Unité fréquentent chaque année cet établissement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé
-
Grand Hôtel et Thermes Napoléon.
-
Entrée des Thermes Napoléon.
-
Hall intérieur des Thermes Napoléon.
-
Hall intérieur des Thermes Napoléon.
- Hôtel du Parc
L'hôtel Métropole (puis hôtel du parc) a été construit entre 1898 et 1905 sur le site d'un des plus anciens sites sidérurgiques de Lorraine (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Il est utilisé par les curistes de 1905 à 1940. Il constitue l'une des œuvres majeures de l'architecte Charles Hindenayer (quelquefois écrit Hindermeyer), qui a construit également des villas jouxtant l'hôtel. Le décor ornemental du bâtiment est plus proche du Jugendstil, Art nouveau allemand, que du style de l'École de Nancy. Il se montre à cet égard caractéristique des influences internationales de l'Art nouveau.
L'immeuble s'inscrit parfaitement dans l'harmonie architecturale de l'avenue des États-Unis. Il est composé de deux corps de bâtiments sur le même alignement, avec un corps gauche à trois étages carrés et un étage de combles et un corps droit à quatre étages carrés. La frise peinte au pochoir, sous l'avancée de la toiture, a été détruite par piochement en raison de son effritement qui la rendait dangereuse. Les motifs et les couleurs qui la composaient ont été préservés et conservés par l'Inventaire de Lorraine, et pourrait être ainsi « très facilement » reconstitués.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est réquisitionné par l'occupant pour devenir un hôpital militaire à l'armée allemande. Après leur départ en 1944, l'hôtel n'a jamais retrouvé sa vocation première par manque de moyens financiers. Il est d'abord acheté par la ville en 1958 et abrite le collège de la commune jusqu'à la construction du nouveau collège Montaigne aux Granges de Plombières en 1997.
En 2004, la municipalité souhaite le raser pour y construire une nouvelle maison de retraite pour la commune. L'association AVANCEE DE Plombières est alors créée et sauve par deux fois le bâtiment de la démolition, tout en proposant un projet de restauration. Le bâtiment est finalement racheté en 2006 par Patrick Géhin, un investisseur privé, pour la somme de Modèle:Unité<ref>Site de l'association</ref>. Mais à ce jour, rien n'a été réalisé et l'édifice est de nouveau en vente<ref>L'Hôtel du Parc à vendre sur le site economie.vosges.fr</ref>.
-
Vue générale de l'hôtel du Parc.
-
L'entrée de l'hôtel du Parc.
-
Façade arrière de l'hôtel du Parc.
-
Détail des fenêtres de l'escalier à l'arrière.
-
Détail d'une fenêtre.
- Parc Impérial
Le parc Impérial est aménagé en 1856 au sud de la ville sur les ordres de Napoléon III. On peut y admirer environ 80 essences d’arbres différents<ref>Le Parc Impérial sur le site jardinez.com</ref>. On peut aussi y pratiquer le tennis, la pétanque, le mini golf et la pêche dans un étang.
Il accueille depuis le printemps 2012 le Parc Miniature Alsace Lorraine<ref>Sources : Magazine Massif des Vosges, no 42, avril-mai 2012, Modèle:P..</ref>, qui était initialement installé à Saint-Amé jusqu'à l'automne 2008. Il rassemble 28 maquettes aux échelles 1/Modèle:50e ou 1/Modèle:33e, reproduisant les célèbres monuments de Lorraine, d'Alsace et de Franche-Comté. Modèle:Article détaillé
Depuis le parc Impérial, on peut rejoindre par des sentiers en forêt la fontaine Stanislas. Située au sud-ouest de la commune dans le bois du Lattenaire, à Modèle:Unité du parc Impérial, elle doit son nom à Stanislas Leszczynski (1677-1766), roi de Pologne et duc de Lorraine, qui fut charmé par l'endroit<ref>Stanislas Leszczynski, La vie d'un monarque voyageur. Stanislas à la conquête de la notoriété Modèle:Lien archive.</ref>. C'est aussi le lieu d'inspiration d'Hector Berlioz pour Les Troyens.
-
Thermes Napoléon dans le Parc miniature.
-
Étang du parc Impérial.
-
Partie du champ de moraines.
-
Fontaine Stanislas.
-
Fontaine Stanislas en 1838.
- Casino
Le casino actuel est installé depuis 2001 dans le bâtiment voyageurs de l'ancienne gare. Celle-ci était une gare terminus de la ligne venant d'Aillevillers en Franche-Comté. Elle est construite en 1878 devant le parc Impérial au sud de la ville pour recevoir le Train des Eaux qui desservait plusieurs stations thermales et amenait les curistes directement depuis Paris en 6 heures ! La gare ferme définitivement ses portes cent ans plus tard en 1978, mais le casino a conservé la structure métallique de la verrière qui protégeait le quai et a installé des rails et un wagon pour un service de restauration.
- Espace Berlioz
Le bâtiment est construit en 1877/1878 par l'architecte départemental François Clasquin<ref>L'ancien casino de Plombières-les-Bains sur le site www.petit-patrimoine.com</ref> pour accueillir le casino de la ville. Modifié une première fois en 1905, l'ensemble est de nouveau modifié et modernisé au sortir de la Seconde Guerre mondiale en 1948 avec notamment la disparition de la galerie en fonte et verre de style Baltard.
Le casino actuel occupe l'ancienne gare depuis 2001, et l'ancien casino est transformé en Espace Berlioz pouvant accueillir diverses manifestations culturelles et commerciales (cinéma, théâtre, conférences, expositions, marchés de Noël, banquets, réunions...). L'office de tourisme est installé dans la rotonde au nord-est du bâtiment.
Actuellement le bâtiment est fermé en raison d'un défaut de mise aux normes. Il rouvrira après les travaux nécessaires. En revanche, cinéma et office de tourisme sont toujours accessibles.
-
Espace Berlioz.
-
Office de tourisme.
-
Office de tourisme.
- Ensemble de villas
Les villas remarquables de la rue du Général-de-Gaulle et du Chevalier de Boufflers, en arrière des Thermes Napoléon, sont élevées sur une quarantaine d'années entre 1860 et 1900. Elles présentent une richesse architecturale surprenante et plusieurs portent le label « Fondation du patrimoine », gage de la préservation de l'authenticité des matériaux et des façons de faire de l'époque.
-
Partie des villas et du coteau de la route d'Épinal.
-
Exemple de balcons.
Édifices religieux
- Église Saint Amé-et-Saint Blaise
L'église paroissiale Saint Amé-et-Saint-Blaise<ref name=Amé>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, ses orgues<ref>église Saint Amé (Grand-Orgue)</ref>,<ref>église Saint Amé (Orgue de chœur)</ref>,<ref>Historique et inventaire de l'orgue</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy orgue de tribune de l'église Saint Amé : tribune et buffet d'orgue</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue</ref> et ses cloches<ref>Modèle:Base Palissy4 cloches, église paroissiale Saint Amé</ref>,<ref>Modèle:Base Palissyensemble de Modèle:Nombre, église paroissiale Saint Blaise</ref>, reconstruite sur un projet de l'abbé Balland, avec l'aide financière de l'empereur Napoléon III, de 1857 à 1860, en remplacement de la première église<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle devenue vétuste et trop exiguë. L'église Saint Amé est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=Amé />.
De style néo-gothique flamboyant, sur des plans de Viollet-le-Duc, le gros œuvre se termine en 1860 par la tour. Quelques éléments viendront compléter l'ensemble par la suite comme la consécration du maître autel en 1863 par l'évêque de Saint-Dié Louis-Marie Caverot, la sculpture du portail en 1864, ou l'agrandissement de la tribune d'orgue en 1882.
L'église est inscrite monument historique depuis le Modèle:Date-. La restauration de la toiture de l'église a été évoquée au cours de l'émission du Modèle:Date- sur France 2 sur le thème Sauvons nos trésors, et ce projet a remporté la première place de l'émission<ref>Émission Sauvons nos trésors du 19 septembre 2015 sur France 2</ref>.
La restauration du toit de l'église a débuté en Modèle:Date- et s’est achevée en 2019. Le bâtiment est de nouveau accessible depuis.
Le monument aux morts républicain de la ville se situe à gauche de l'entrée de l'église, sur la place homonyme. Modèle:Article détaillé
-
Église Saint Amé depuis les jardins en terrasses
-
Église Saint Amé.
-
Façade principale.
-
Couronne impériale couronnant le clocher.
-
Portail.
-
Nef.
-
Chaire.
-
Autel.
-
Orgues.
-
Baptistère.
-
Confessionnal.
-
Buste de l'abbé Ménestrel.
-
Monument aux morts religieux (partie gauche).
-
Monument aux morts religieux (partie droite).
-
Monument aux morts républicain.
- Chapelle Saint Joseph
Elle surplombe la ville en étant situé sur le coteau de la vierge. Construite en 1858 dans le même style néo-gothique que l'église Saint Amé, on peut y voir à l'intérieur de nombreux ex-voto recouvrant les murs, une statue de Saint-Joseph dominant l'autel de marbre blanc et une statue de Sainte-Barbe<ref>Statue de Sainte Barbe sur la Base Mérimée</ref> classée au titre des objets historiques le Modèle:Date-.
Une statue de Notre-Dame-de-Plombières est installée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sur ce coteau, à quelques mètres de la chapelle Saint Joseph.
-
Chapelle Saint Joseph.
-
Statue Notre-Dame-de-Plombières.
- Chapelle la Vierge des champs
Chapelle érigée en 1850<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> en bordure d'une route et en plein milieu du plateau vosgien, elle contient quelques statues de plâtres et des ex-voto dont le plus ancien date de 1906. La toiture a été restaurée en 1998. Les murs extérieurs furent rénové en 2021. Ce lieu est idéalement situé, dans un cadre naturel et historique: les touristes ou les habitants aiment beaucoup s'y arrêter pour se détendre ou pique-niquer.
- Chapelle de la maison de retraite
Elle est située au rez-de-chaussée du bâtiment principal de la maison de retraite actuelle<ref>Modèle:Base MériméeLes intérieurs de la chapelle</ref>, dans l'ancien hôpital de la ville. Le vaisseau unique est voûtée en berceau, elle est restaurée simplement avec des murs blanchis en 1936, ce qui met en valeur le décor de mosaïque réalisé par Gentil & Bourdet de Boulogne-Billancourt sur des dessins de Franck Danis.
- Lavoir de la Croix de mission
Ce lavoir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Le lavoir de la Croix de mission</ref> de l'avenue du duc Léopold, est placé sous la protection d'une croix de mission.
Musée et monument Louis Français
- Musée Louis Français
Le musée est situé dans la maison que Louis Français (1814-1897) se fit construire en 1875 par Théodore Ballu. À sa mort, le peintre paysagiste de l'École de Barbizon, élève de Corot et natif de Plombières, la lègue à la commune avec les collections qu'elle renferme<ref name="rQTFDFE">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Les thèmes principaux de ce musée sont les beaux-arts et les sciences de la nature. On peut y observer une partie de ses peintures, ainsi que des œuvres de Corot, Courbet, Monticelli, Troyon et Horace Vernet. Des salles sur la broderie de Plombières, les aciers polis, les vestiges gallo-romains et des expositions complètent l'offre culturelle du musée. Modèle:Article détaillé
- Monument Louis Français
Un monument est érigé par les amis du peintre en 1901. Il est l’œuvre d'Émile Peynot et inscrit monument historique par arrêté le Modèle:Date-<ref name="rQTFDFE" />.
Le monument est composé d'un obélisque en granit qui constitue un socle au buste sur piédouche en bronze. Deux statues de grande taille ornent la partie inférieure du monument de plan en C : une dryade debout tenant une lyre et s'appuyant sur le tronc d'un chêne, et une évocation de Chloé ou une allégorie du Printemps assise sur un rocher jouant de la flûte à deux becs. Une palette de peintre gît au sol à côté de la dryade. Les thèmes choisis rappellent les domaines de prédilection du peintre. Modèle:Article détaillé
-
Musée Louis Français.
-
Monument Louis Français.
-
Détail du buste de Louis Français.
Quartier Est
La rue Grillot et route de Remiremont sont situées à l'est de la ville, derrière l'église Saint Amé, en direction de Remiremont. La rue Grillot doit son nom à l'architecte Nicolas Grillot qui travailla beaucoup dans la ville thermale dans la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Hôtel de ville
Situé à l'origine dans la maison des Arcades de la rue Stanislas (fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), puis au Modèle:N° de la rue Camillo-Benso-di-Cavour (anciennement rue de l'Hôtel-de-Ville), le maire Marcel Deschaseaux fait construire l'hôtel de ville actuel en 1936.
On peut voir dans le Grand Salon deux tableaux, d'après Franz Xaver Winterhalter, de Napoléon III<ref>Portrait de l'empereur Napoléon III sur la Base Mérimée</ref> et de l'impératrice Eugénie<ref>Le portrait de l'impératrice Eugénie sur la Base Mérimée</ref>, offert par l'empereur en 1857. On trouve aussi un portrait du roi Stanislas Leszczynski<ref>Portrait de Stanislas Leszczynski sur la Base Mérimée</ref>. Les trois œuvres sont classées au titre des objets historiques le Modèle:Date-.
Des médaillons de forme ovale en marbre (dépôt du musée du Louvre) sont également visibles à l'hôtel-de-ville. Ils représentent des empereurs romains, le roi Henri II, et une femme en costume du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
En face de l'hôtel de ville se trouve la large promenade de Mesdames le long de la route de Remiremont.
- Ancien hôpital
En 1858, Napoléon III fait construire à cet endroit des écuries pour son équipage, qu'il donne dès 1861 à la commune pour le transformer en hôpital thermal. Ceci est fait dès l'année suivante et est destiné aux étrangers. Il est complété en 1894 par un hôpital annexe, appelé hospice des deux Augustin, destiné aux infirmes et vieillards de la commune, réalisé grâce aux dons d'Augustin Husson et d'Augustin Grillot. En 1925, la ville construit un pavillon d'isolement et un laboratoire de recherches scientifiques subventionné par l'institut d'hydrologie de Paris. La maison de retraite de la ville s'y installe dans les années 1980 jusqu'en 2009.
Les intérieurs de la chapelle sont inscrits monuments historiques par l'arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Modèle:Article détaillé
- Jardins en terrasses
Ce parc-jardin<ref>Modèle:Lien web.</ref>, situé sur le coteau nord-est de la ville, est un endroit de détente et de découverte.
Autrefois cultivé par les religieuses de l'hospice Saint Charles et par des frères de l'école Saint Augustin, les jardins sont abandonnés en 1970. L'association GACI commence le défrichement en 1996 et réhabilite petit à petit le site en augmentant sa surface cultivée, en reconstruisant les murs abandonnés et en réaménageant le site.
L'accro-terrasses, site d'accrobranches juste au-dessus des jardins en terrasse, a aménagé des parcours pour enfants et adultes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Jardins en terrasses et église Saint-Amé depuis le coteau nord.
-
Jardins en terrasses.
-
Aménagements dans les jardins en terrasses.
- Domaine Sainte Élisabeth
Ancien groupe scolaire privé érigé à l'initiative du curé Edmond Ménestrel (1875-1897)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> en trois phases : une école de garçons Saint Augustin confiée à la Société des frères de Marie (1877), le patronage Saint Louis-de-Gonzague (1883/1888), une école de filles Sainte Élisabeth-et-Sainte Geneviève confiée aux sœurs de Saint-Charles (1896). Une maison appelée par la suite "chalet des maîtres" existait au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avant la construction du groupe scolaire. En 1924, le patronage est modifié et transformé en salle de spectacle. L'ensemble devient un collège après la Seconde Guerre mondiale jusqu'en 1991. La paroisse le cède à la commune en 1997. La salle de spectacle Cinéduc existe toujours (théâtre et cinéma).
-
Promenade de Mesdames.
-
Ancien hospice des Deux Augustin.
-
Domaine Sainte-Élisabeth.
Patrimoine industriel
- La Vallée des Forges (voir : la Semouse) : Forge de Semouse, le Martinet, Forge Neuve, Forge de Ruaux.
- Usine métallurgique la Forgette<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> dont la Halle à charbon est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- Usine de papeterie du Ban d'Ajol, puis usine de porcelaine, puis usine de ferblanterie de Pruines et Cie<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
Le site entre l'Augronne, le canal (longtemps appelé canal de la Papeterie) et le ruisseau Saint-Antoine ou des Scieries qui fut d'abord occupé par une papeterie fondée à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par François Parisot. Après l'inondation de 1770, elle appartint à Jean Serrier charpentier et aux frères Leau, entrepreneurs de bâtiments à Plombières, qui vendirent leur part à Beaumarchais en 1780. L'établissement inachevé fut vendu en 1788 à Amé Jacquot et Jean Hérisé puis aux frères Desgranges en 1789. Elle revint par mariage au docteur Amé Jacquot en 1814 mais ne fonctionna guère.
En 1839, fut installée une usine de porcelaine utilisant le kaolin de la vallée des Roches au Val-d'Ajol. L'établissement incendié le 23 avril 1842 fut transformé en fabrique de couverts, en 1846 par André Hildebrand propriétaire des forges de la Semouse<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et de la Forge Neuve<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> avec un atelier de fabrication construit la même année. Victor puis Albert de Pruines, héritiers d'A. Hildebrand construisirent de nouveaux ateliers, logement de contremaître, logements d'ouvriers et un chemin de fer à voie étroite vers les forges de la Semouse et de la Forge Neuve dans la deuxième moitié Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle puis atelier de fabrication partiellement reconstruit première moitié Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'usine métallurgique comptait 500 ouvriers en 1905.
Devenue vers 1960 la Sté De Pruisnes-Ineco spécialisée dans le matériel de restauration pour les collectivités, l'usine est fermée dans les années 1980 et détruite en grande partie en 1996 à l'exception de la cheminée et de l'un des ateliers devenant le centre technique municipal.
Lieux et monuments de Ruaux
Édifices religieux
- Église Saint Jean-Baptiste
L'église Saint Jean-Baptiste<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy ensemble de deux cloches église paroissiale Saint Jean-Baptiste</ref> est l'église paroissiale de l'ancienne commune de Ruaux, rattachée à Plombières en 1991. L'église est une reconstruction de 1781/1782 par les entrepreneurs Simon Leau et Nicolas Nurdin de Plombières. Elle est de type églises-granges avec de belles pierres de taille soigneusement appareillées. Elle fait l'objet de plusieurs campagnes de restauration (toiture en 1821, décors peints en 1822/1823, flèche en 1871/1872, décor de stuc de la nef en 1879/1880, nouvelle sacristie en 1889/1891, toiture et maçonnerie en 1896/1898)
- Chapelle Notre-Dame de la Consolation
Lors du déplacement du cimetière de Ruaux en 1890, on décide de transférer les ossements non identifiés à l'extérieur du village avec la croix de l'ancien cimetière. La chapelle Notre-Dame de la Consolation<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> est érigé en 1899 à proximité de ces ossements.
Château des Fées
Le château fort de Ruaux<ref>Les ruines du château des Fées à Ruaux (d’après un article de M. Maud’heux publié dans les Annales de la société d’émulation des Vosges – 1858)</ref> conserve des vestiges du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au lieu-dit le Fays-Bois, ainsi que des restes d'enceinte polygonale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
-
Ruines du château des Fées (carte postale Adolphe Weick).
-
Blocs au centre du site.
-
Vestiges de la muraille sud.
-
Vestiges de la muraille sud-ouest.
-
Vestiges de la muraille sud-ouest.
-
Vestiges de la muraille nord.
-
Ébauche d'un abreuvoir.
Personnalités liées à la commune
- François Bernard de Mongenet (1765-1828), général des armées de la République et de l'Empire, est décédé dans la commune.
- Louis Français, peintre, né à Plombières en 1814, mort à Paris en 1897.
- Maurice-Marie Janot, chimiste, biologiste et pharmacologue, né à Plombières en 1903, mort à Paris en 1978.
- Jean-Marie Janot, agent commercial, historien local, né à Plombières-les-Bains le Modèle:Date-, mort à Épinal le Modèle:Date-<ref>Dictionnaire des Vosgiens célèbres : Jean-Marie Janot</ref>.
- Aimé Duval (1918-1984), jésuite, chanteur célèbre dans les années 1950/1960, a étudié dans la commune,
Héraldique, logotype et devise
Pour approfondir
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Chiffres clés publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet Plombières-les-Bains
- Inventaire national du patrimoine naturel Plombières-les-Bains
- Description des sources thermales de Plombières-les-Bains
- Plombières-les-Bains. Code Sandre : 88351
- Cartes postales anciennes des Vosges, Les villages photographiés, la Vôge et les Vosges Saônoises : Plombières-les-Bains,...
- Historique de l'orgue de l'église de Plombières-les-Bains et inventaire
Articles connexes
- La Vallée de la Semouse.
- Liste des communes des Vosges.
- Pays de Remiremont et ses vallées.
- Tourisme dans le département des Vosges.
- La glace Plombières à laquelle la ville a donné son nom.
- L'action de l'opéra Le voyage à Reims de Rossini (créé le Modèle:Date) se déroule à Plombières à l'Hôtel du Lys d'or<ref>Livret de l'opéra Il viaggio a Reims, Librairie de l'Académie Royale de musique, 1825.</ref>.
- Thermalisme.
- Liste des stations thermales françaises.
- Le Kirsch de Fougerolles (AOC), dont le territoire communal de Plombières fait partie de l'aire de production.
- Gare de Plombières-les-Bains (fermée et devenue un casino).
- Liste des nécropoles militaires en Lorraine.
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de la Compagnie des Thermes de Plombières
- Site de l'office de tourisme Remiremont Plombières-les-Bains
- Plombières-les-Bains sur le site Petites Cités de Caractère
- Plombières-les-Bains sur le site des Villages Étapes
- Dossier complet Commune de Plombières-les-Bains (88351) sur le site de l'INSEE
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune de Plombières-les-Bains sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographies de Petit, Malesset, Gourbeix, archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine]
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Modèle:Palette Stations thermales de France par régions Modèle:Portail