Saint-Armel (Morbihan)

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Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France Saint-Armel {{#ifeq:1|0|[sɛ̃taʁmɛl]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Saint-Armel fait partie du Parc naturel régional du golfe du Morbihan.

Toponymie

Attestée sous les formes Sant Hermel en 1304, Prosat en 1367<ref>dans les archives de l'abbaye de Saint-Gildas-de-Rhuys</ref>, Provosat en 1475.

Prosat, ou Provosat était le toponyme originel du lieu et le nom d'une frairie dépendant de Sarzeau.

Le nom du saint patron de l'église, reconstruite en 1857, devient aussi le nom de la commune en 1858.

Sant-Armael en breton.

Géographie

Situation

Modèle:Communes limitrophes Située sur la presqu'île de Rhuys à une quinzaine de kilomètres de Vannes, cette commune littorale borde le golfe du Morbihan et possède plusieurs îles sur son territoire, dont l'île Tascon et l'île Bailleron. Sur la presqu'île de Rhuys, la commune reste cependant à l'écart de l'afflux touristique du golfe du Morbihan. Dans les zones classées Natura 2000, un réseau de sites naturels européens, ce sont surtout des balades à pied qui séduisent les amateurs de nature sauvage et d'oiseaux, aigrettes, hérons, sternes... L'été, la pêche à pied attire du monde.

Elle était autrefois reliée à Séné par le passage Saint-Armel. Ce passage à travers la rivière de Noyalo à l'aide d'une plate traditionnelle du golfe existait depuis plusieurs siècles jusque dans les années 1950. Un passeur assurait la traversée à force de rame contre une faible rémunération. Cela permettait d'économiser plusieurs kilomètres pour se rendre à Vannes et permettait aux jeunes gens des deux communes de se fréquenter. Les cales du Passage (Saint Armel) et de Montsarrac (Séné) sont distantes de 20 km par la route, de 200 m par la mer. Depuis quelques années le conseil général a mis en place un passeur équipé d'une barge à moteur, actif durant la saison touristique.

Les anciennes salines ont été reconvertie en « claires » ou bassins d'affinage pour l'ostréiculture.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref name="v2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à Modèle:Unité<ref name="v2" />, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Armel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,7 %), zones agricoles hétérogènes (26,5 %), zones urbanisées (18,5 %), zones humides côtières (8,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,6 %), prairies (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Né en Irlande en 482, Armel quitte son pays pour migrer vers la Bretagne continentale. Ermite dans la région de Quimper, Armel fonde un monastère à Plouarzel. Après un séjour parisien à la cour de Childebert Ier, il est chassé à la suite d'intrigues. Il vient alors s'installer au sud de Rennes où il finit son existence en grande sainteté.

La commune a été, officiellement, créée en 1859 et comptait alors 659 habitants. Elle faisait partie auparavant de Sarzeau.

En 1860, une école est créée, d'abord en louant une maison au centre du bourg (actuellement le café Guyon), puis le conseil municipal achète ce bâtiment en 1868. En 1907, une « véritable » école est construite, ce qui permet d'ouvrir une classe pour les filles.

De 1910 à 1947, la commune (gare de Saint-Armel) était desservie par le trafic ferroviaire de la Ligne de Surzur à Port-Navalo des chemins de fer du Morbihan<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Marais de Lasné.JPG
Le marais de Lasné et Saint-Armel en arrière-plan.
  • Église Saint-Armel.
  • Les marais de Lasné : Le site de Lasné à Saint-Armel n'avait plus connu, depuis plus d'un siècle, le sel cueilli artisanalement. Transformés en claires ostréicoles vers 1925, les marais de Lasné alimentaient en huîtres le fameux restaurateur parisien Prunier. Ces claires qui permettaient d'affiner les huîtres plates ont été peu à peu abandonnées après la Deuxième Guerre mondiale (rentabilité en baisse due à un travail non mécanisable conjugué à l'exode rural), et leur évolution naturelle entraînait leur comblement à terme par les dépôts de vase et de débris végétaux. Au début des années 1980, quelques ostréiculteurs de la presqu'île de Rhuys, regroupés en GIE, tentent de redémarrer l'activité à la suite de l'acquisition du marais par le conseil général. En 1988, Dan Nguyen et Agnès Valin mettent en place un élevage de palourdes et de crevettes, puis d'huîtres, qui permet une remise en état et un entretien de quelques claires supplémentaires. En 1996, ces exploitants construisent un bâtiment d'exploitation et un autre ostréiculteur en construit un second. Il remet lui aussi en état des claires à huîtres. Depuis 2003, avec l'aide du conseil général du Morbihan (propriétaire du site depuis 1978), l'or blanc fait son retour en presqu'île de Rhuys, au bord du golfe du Morbihan. Nathalie Krone en est la paludière depuis 2017.
  • L'Île Tascon est habitée, elle est accessible à marée basse par une route découvrante qui est en très bon état.
  • L'île Bailleron abrite une station de recherche biologique de l'université de Rennes 1, très rarement occupée actuellement.
  • Enézy, petite île du golfe du Morbihan appartenant au domaine maritime.
  • Le marais de Ludré a été l'un des premiers sites français de l'ostréiculture vers les années 1870, les grands bâtiments présents ont servi de moulin à marée puis de fabrique de litière à base de zoostères séchées (plante marine à racines). Pendant quelques années, ils ont abrité un zoo privé.

Spécialités

Le Gochtial, une sorte de pain sucré dont la recette est secrète<ref>«Le gochtial garde sa part de mystère» sur Ouest-France</ref>.

Héraldique

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Personnalités liées à la commune

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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