Saint-Aubin-du-Perron

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Saint-Aubin-du-Perron est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref group="Note">Population municipale Modèle:Dernière population commune de France, légale en {{#expr:Modèle:Dernière population commune de France+3}}.</ref>, devenue commune déléguée à partir du Modèle:Date- au sein de la commune nouvelle de Saint-Sauveur-Villages.

Géographie

L'altitude est comprise entre Modèle:Unité, le territoire couvre Modèle:Nobr.

Modèle:Communes limitrophes

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctus Albinus en 1176<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La paroisse était dédiée à Aubin d'Angers, évêque au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le nom a évolué à plusieurs reprises. Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le nom devient Saint-Aubin-de-la-Pierre (Sanctus Albinus de Petra) puis, au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et jusqu'à au moins 1712, Saint-Aubin-d'Aubigny (Sanctus Albinus de Albigneyo). Ce n'est qu'au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'apparaît l'actuel nom de Saint-Aubin-du-Perron (voir ci-après lien vers l'ouvrage de l'abbé LECANU).

Le déterminant Perron (« lieu empierré ») est un affixe destiné peut-être à rendre plus solennelle la reconnaissance du rattachement en 1685 de l'emplacement de l'église paroissiale au fief de Virville (qui relevait directement du Roi) en lieu et place de son rattachement à l'abbaye de Blanchelande (qui relevait de la baronnie d'Aubigny) ou pour rendre hommage au cardinal Davy du Perron dont la famille était originaire du lieu, à moins que cela n'ait trait à l'érection, en 1676, en châtellerie des domaines réunis du Perron et de la Hézardière. In fine, cette nouvelle appellation mettait un terme à une redondance puisque le radical Aubigny (Albigneium ou Albigneyo) correspond déjà au nom du saint patron, Aubin<ref name="MZFLAAAAMAAJ">Modèle:Ouvrage.</ref>. L'Abbé Lecanu, dans son Histoire du diocèse de Coutances et Avranches, retient comme seule cause l'hommage rendu au cardinal du Perron<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le gentilé est Saint-Aubinais<ref name="601_CM">Modèle:601 communes de la Manche.</ref>. En patois local, les habitants étaient surnommés les « bétournés » (« mal tournés ») du fait d'une orientation sud-nord de l'église différente de l'orientation est-ouest usuelle apparue dès l'époque paléochrétienne et devenue une [[Église (édifice)#« Orientation »|règle à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]]. Si le terrain ne s'y oppose pas, les édifices religieux tournent leur chevet vers l'est (le levant) et s'ouvrent à l'ouest (le couchant) respectant en cela une symbolique religieuse.

De nombreux noms de lieux-dits se déclinent en Hôtel suivi d'un nom de personne. Cette formulation se retrouve de façon très importante dans le Centre-Manche, dans deux anciens cantons limitrophes du Calvados et de façon marginale dans l'Orne. Une étude publiée en 1954 dans les Annales de la Normandie<ref>Modèle:Article.</ref> indique que la zone très dense d'utilisation de ce type de nom de lieu-dit correspond à la zone comprise entre celle de forte utilisation de noms scandinaves au Nord et celle de forte utilisation de noms gallo-romains au Sud. Il s'agirait donc vraisemblablement de lieux issus du défrichement intense connu aux {{#switch: XIV

 | e | er | = 
   {{#switch: XIV
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}.

Histoire

L'histoire médiévale et jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de Saint-Aubin du Perron, ainsi que des autres communes du canton de Saint-Sauveur-Lendelin, a été synthétisée dans l'Annuaire du département de la Manche (volume 28, année 1856 pages 21 à 27)<ref name="MZFLAAAAMAAJ" />.

À la suite des évènements du Modèle:Date- survenus au Mesnilbus et relatifs à l'enrôlement dans l'armée de la Manche pour combattre les Vendéens (notamment lors du siège de Granville) le représentant de la Convention Jean-Baptiste Le Carpentier, député de la Manche, en représailles fait décider par l'administration départementale le démembrement de la commune du Mesnilbus entre quatre communes<ref>"LE DIDAC’DOC – Service éducatif des archives départementales de la Manche" – novembre 2011, page 33, note Modèle:N° : Modèle:Lien web.</ref> dont celle de Saint-Aubin-du-Perron, d'où un accroissement temporaire du nombre d'habitants et de la superficie communale.

En 1823/1824, la partie sud-ouest du territoire est restituée à la commune du Mesnilbus<ref name="Cassini" /> rétablie dans ses droits.

Au cours de la Première Guerre mondiale, dix-neuf Saint-Aubinais sont morts pour la France, soit près de 6 % de la population communale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Comme beaucoup d'autres dans la région, la commune de Saint-Aubin-du-Perron a très durement souffert durant la bataille de Normandie en 1944 : elle a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 par décret du Modèle:Date-<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

La commune nouvelle de Saint-Sauveur-Villages est créée le Modèle:Date-<ref name="creation">Modèle:Article.</ref> après la fusion de Ancteville, Le Mesnilbus, La Ronde-Haye, Saint-Aubin-du-Perron, Saint-Michel-de-la-Pierre, Saint-Sauveur-Lendelin et Vaudrimesnil.

Politique et administration

La Révolution française a débouché sur la mise en place de « municipalités cantonales » (Saint Aubin dépendait de celle de Saint-Sauveur-Lendelin). La constitution du Modèle:Date- (Modèle:Nobr), met en place un « agent municipal » élu (pour deux ans) dans chaque commune et qui participe à l'administration de la municipalité cantonale. La loi municipale du Modèle:Date républicaine- a institué le titre de maire en remplacement de celui d'agent municipal.

Le premier à avoir été élu (Modèle:Nobr - 1800) maire de Saint-Aubin-du-Perron est Louis Francois Ledot<ref>Modèle:1re de ce titre sur le registre d'état civil Modèle:Nobr-1812, vue 70 du registre, le Modèle:Date républicaine- de la République.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il avait déjà été élu agent municipal depuis l'Modèle:Nobr (1798).

L'Modèle:Nobr de la République (1805) lui succède Léon Eudes<ref>Modèle:1er d'état civil avec son nom le Modèle:Date républicaine-</ref>, puis Pierre Lajoye de 1825 à 1832, puis Jean Vauttier de 1832 à 1847, puis François Joseph Davy de Virville de 1848 à 1869, puis Jules d'Auxais (également député de la Manche, vice-président du conseil général) de 1869 à 1881, puis Adrien Davy de Virville de 1881 à 1885, puis Gustave Lebailly de 1885<ref>Selon un dépouillement des registres d'état civil de la commune conservés aux archives départementales.</ref> à 1901 (adjoint : Louis Emmanuel Ledot)<ref name="annuaire1900">Annuaire du département de la Manche années 1900 à 1907.</ref>.

Le premier maire élu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1902) est Modèle:M. (adjoint : Modèle:M.)<ref name="annuaire1900" />

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et trois adjoints<ref name="of-municipales2014"/>.

Du fait des évolutions administratives récentes, la commune a été rattachée à compter du Modèle:Date-, à la communauté du Bocage coutançais, entité regroupant quarante-deux communes et près de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette entité était elle-même issue de la fusion de plusieurs intercommunalités, dont celle du canton de Saint-Sauveur-Lendelin à laquelle était déjà rattachée la commune de Saint-Aubin-du-Perron.

À compter du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, la commune est désormais rattachée à la communauté de communes Coutances Mer et Bocage qui regroupe Modèle:Nobr et plus de Modèle:Unité.

Le Modèle:Date-, par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, Saint-Aubin-du-Perron devient une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Saint-Sauveur-Villages.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

À l'issue des élections municipales de juin 2020, Saint-Sauveur-Villages est désormais représentée par 29 conseillers municipaux, répartis au prorata du nombre d’habitants, soit : douze pour Saint-Sauveur-Lendelin, quatre pour Vaudrimesnil, trois pour Le Mesnilbus, La Rondehaye et Ancteville, et deux pour Saint-Michel-de-la-Pierre et Saint-Aubin-du-Perron<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Démographie

Modèle:Introduction population d'article de commune de France Saint-Aubin-du-Perron a compté jusqu'à Modèle:Unité en 1806. Sa population est pratiquement diminuée de moitié à la suite de la cession en 1823 d'une partie de son territoire à la suite du rétablissement de la commune du Mesnilbus, démembrée et supprimée en 1794.

Modèle:Tableau population d'article de commune de France

Modèle:Graphique population d'article de commune de France

Économie

L'activité agricole est désormais la seule activité économique existante, à l'exception de quelques locations à vocation touristique. L'élevage bovin prédomine (lait, viande).

Les commerces de détail ainsi que les services y compris médicaux ou para-médicaux les plus proches se trouvent à Saint-Sauveur-Lendelin et à Périers.

Lieux et monuments

Fichier:Église Saint-Aubin de Saint-Aubin-du-Perron - Maitre-autel.JPG
Le maitre-autel.
  • Église Saint-Aubin, des {{#switch: XVI
 | e | er | = 
   {{#switch: XVI
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}. En 1176 l'évêque Richard de Bohon a confirmé l'abbaye de Blanchelande comme propriétaire de l'église paroissiale. Cette donation avait été consentie environ Modèle:Nobr plus tôt par Guillaume d'Aubigny<ref name="books.google.fr">Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle abrite un ensemble maitre-autel-retable et quatre statues classées au titre objet aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>. La restauration du mur sud de la nef, le remplacement de la voûte en plâtre qui menaçait ruine, la rénovation de la toiture, du dallage et des bancs de la nef ont été réalisés en 1957.

Activité et manifestations

Diverses cérémonies, animations, concours de belote et voyages sont organisés par :

  • le comité des fêtes ;
  • le club de l'amitié ;
  • la société de chasse ;
  • l'association des anciens combattants.

La salle polyvalente municipale permet d'abriter manifestations, repas, spectacles, concours de belote.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail