Saint-Benoît-la-Forêt
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Benoît-la-Forêt est une commune française du département d'Indre-et-Loire située au nord-est de Chinon, en région Centre-Val de Loire.
Ses habitants sont les Bénédictains<ref name="Site officiel">Site officiel de la commune</ref>.
Géographie
Saint-Benoît, situé à quarante kilomètres au sud-ouest de Tours, forme une clairière dans la forêt de Chinon, en bordure des landes du Ruchard.
La commune dispose également d'une zone d'activité (dans l'ancien camp américain) et un pôle hospitalier situé en limite de la ville de Chinon. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Urbanisme
Typologie
Saint-Benoît-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chinon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (78,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), terres arables (4,9 %), prairies (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), cultures permanentes (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Benoît-la-Forêt est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, la rupture d'un barrage et le risque nucléaire<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 76,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 225 sont en aléa moyen ou fort, soit 72 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Une partie du territoire de la commune est en outre située en aval d'une digue. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre immédiat de Modèle:Unité autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque nucléaire.</ref>.
Histoire
Parochia Sancti Benedicti de Morte (paroisse de Saint-Benoît de la Mort) se trouve dans les documents en 1290 et 1298, en raison du trépas d'un fief en 1146<ref>http://www.saintbenoitlaforet.fr/PDF/PRn82v2.pdf</ref>.
Lorsque le roi Louis XI visita cette commune en Modèle:Date-, elle s’appelait encore Saint-Benoît-du-Lac-Mort<ref>Josephe Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome XI, p.191, Librairie Renouard, Paris 1909</ref>. En effet, la commune était située à Modèle:Unité au nord du ruisseau du Lac-Mort<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Au cours de la Révolution française, la commune devint Benoît-le-Bois puis à nouveau Saint-Benoît. Enfin, selon un arrêté préfectoral, l’appellation redevint Saint-Benoît-la-Forêt en 1936.
Économie
Dans les années 60, la fabrique de meubles Doubinski a employé jusqu'à 800 personnes à Saint-Benoit et Saint Pierre des Corps<ref>Modèle:Article.</ref>. C'est maintenant le siège social de la société Clen, leader français du classement. Créée en 2002, elle emploie 200 personnes et en 2018, elle a acheté la société Novaclass<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le groupe Ensarguet, également fabricant de meubles employait, en 2004, 150 personnes. Fragilisé par la défaillance de son principal client la Camif, l'entreprise été mise en liquidation en 2017<ref>Modèle:Article.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Saint-Benoît-la-Forêt se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Chinon.
L'école élémentaire accueille les élèves de la commune.
Lieux et monuments
- L'abbaye de Turpenay, située dans une clairière entre Saint-Benoît et Rivarennes.
Fondée en 1127 par Foulques le Jeune, comte d'Anjou, une partie de ses bâtiments date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une autre du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
François Rabelais la cite sous le nom d'abbaye de Thélème, Honoré de Balzac la mentionne sous le nom d'abbaye de Turpenay dans : Les Bons propos des religieuses de Poissy (Les bons propos des religieuses de Poissy), et dans Sur le moyne Amador qui fut un glorieux abbé de Turpenay, deux de ses Cent contes drolatiques.
- Église Saint-Benoît, reconstruite en 1877, et dont la sacristie se trouve dans le chœur de l'église précédente, datant des Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Restes du prieuré de Grammont ou du Pommier-Aigre, fondé par Henri II d'Angleterre, avec son logis du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Vestiges du manoir de Louis XI, dans la ferme des Forges<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Château de Beugny, reconstruit et servant de chambre d'hôtes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Maison forestière de Jacques Molay (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Le bourg, implanté dans une clairière de la forêt de Chinon.
- Hameau de La Grange.
- Landes du Ruchard.
Personnalités liées à la commune
- Le cardinal de Richelieu fut prieur du prieuré de Pommier-Aigre.
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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