Saint-Christophe-sur-le-Nais
Modèle:Voir homonymesModèle:Infobox Commune de France
Saint-Christophe-sur-le-Nais est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Ses habitants sont appelés les Christophoriens.
Géographie
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Localisation et caractéristiques
Modèle:Encadré texte La commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais est située à l'extrême nord du département d'Indre-et-Loire, à une trentaine de kilomètres de Tours, en limite avec celui de la Sarthe.
La voie ferrée Caen-Le Mans-Tours assure un trafic de marchandises régulier et quelques trains de voyageurs font une halte à la gare de Saint-Paterne-Racan, commune voisine, située à deux kilomètres au sud-est. Pour les voyageurs, un réseau de cars réguliers (TER et Fil Vert) assurent des transports quotidiens vers Tours.
La commune s'étend sur Modèle:Unité. On trouve 133 ha de prés, Modèle:Unité de terres agricoles utilisées dont Modèle:Unité de terres labourables et 70 ha de vergers.
Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, comprend un cours d'eau notable, l'Escotais (Modèle:Unité), et quatre petits cours d'eau pour certains temporaires<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Geoport-Saint-Christophe-sur-le-Nais">Modèle:Lien web.</ref>.
L'Escotais, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Neuillé-Pont-Pierre et se jette dans le Loir à Dissay-sous-Courcillon (Sarthe) après avoir traversé Modèle:Unité<ref name="Sandre-M1354000 ">Modèle:Lien web.</ref>. La station hydrométrique de Saint-Paterne-Racan permet de caractériser les paramètres hydrométriques de l'Escotais. Le débit mensuel moyen (calculé sur Modèle:Unité pour cette station) varie de Modèle:Unité au mois d'août à Modèle:Unité au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de Modèle:Unité le Modèle:Date-, la hauteur maximale relevée a été de Modèle:Unité ce même jour<ref name="Réf-Hydro">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce cours d'eau est classé dans la liste 2<ref group="Note">Le classement en liste 2 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.</ref> au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan piscicole, l'Escotais est classé en première catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)<ref name="Decret1958 ">Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Christophe-sur-le-Nais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Paterne-Racan, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,2 %), zones agricoles hétérogènes (19,3 %), prairies (6,9 %), forêts (6,6 %), cultures permanentes (6 %), zones urbanisées (4,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. La commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais fait partie du terroir viticole de l'appellation d'origine contrôlée Coteau-du-Loir, reconnue par décret en 1948<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La flore de la commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais est référencée par le Conservatoire Botanique du Bassin Parisien, un service scientifique du Muséum National d'Histoire Naturelle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les données naturalistes sur la faune et la flore de la commune sont enregistrées par la Société d'Etudes, de Protection et d'Aménagement de la Nature en Touraine (SEPANT) et sont consultables sur la plateforme collaborative Obs'37<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 526 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991 et 1992 et par des mouvements de terrain en 1995 et 1999<ref name=Géorisques/>.
Histoire
Origines
Même si des indices archéologiques témoignent d'une présence humaine ancienne (ateliers lithiques et habitats de la fin du Paléolithique et du Néolithique, activités métallurgiques de l'époque gallo-romaine), le village de Saint-Christophe n'apparaît véritablement dans l'histoire qu'autour de l'an mil, au moment où les seigneurs d'Alluye(s) en Perche-Gouët, alliés des comtes d'Anjou, établissent au-dessus de la vallée de l'Escotais une place forte autour de laquelle ils constituent peu à peu une châtellenie<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":0" />,<ref name=":2" />.
Moyen Âge
De cette forteresse, sans doute sommaire, bâtie à l'origine en bois sur une motte féodale entourée de douves, dépendait une petite église dédiée à saint Christophe<ref name=":7" />. C'est cette église primitive, confiée, à partir de 1069, à l'abbaye de Saint-Florent de Saumur, qui est à l'origine du nom de la commune. Malgré l'adjonction d'un donjon en pierre (au cours du XIe ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la place forte de Saint-Christophe perd rapidement son intérêt stratégique. Très tôt déserté par les d'Alluye(s), le château ne subit pas d'extensions nouvelles et tombe même peu à peu en ruine (il retrouve seulement un rôle militaire pendant la guerre de Cent Ans aux mains des Anglais qui finiront de le détruire). Éloignés de leur terre, les seigneurs de Saint-Christophe (qui sont aussi barons de Chasteaux-en-Anjou = Château-la-Vallière, avec Vaujours) laissent la gestion du domaine à des officiers seigneuriaux et à des fermiers, même par la suite, à l'époque des Bueil et des La Baume Le Blanc de La Vallière<ref name=":4" />,<ref name=":0" />,<ref name=":2" />.
Au cours des XIe-XIIIe siècles, la paroisse se met en place et le bourg s'agrandit sous la double protection du pouvoir seigneurial et des moines de Saint-Florent. Grâce à d'importants défrichements une grande partie du terroir est mise en valeur (dès cette époque la vigne et les pommiers sont plantés). C'est également à cette date qu'apparaît une importante foire aux chevaux organisée chaque année à proximité de la chapelle Saint Gilles (construite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), où se rencontrent dès marchands venus de tout le royaume et même d'Espagne et d'Italie<ref name=":0" />,<ref name=":4" />,<ref name=":2" />,<ref name=":8">Modèle:Ouvrage</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Christophe devient la "première baronnie de Touraine" (ce titre est disputé par Preuilly), ce qui permet aux seigneurs de faire clore le bourg. Celui-ci est désormais protégé par des murs et des fossés percés par trois portes. De nombreux aménagements souterrains complètent ce système défensif<ref name=":4" />,<ref name=":0" />,<ref name=":2" />.
{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }} et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} siècles
En 1667, la baronnie de Saint-Christophe est unie à celle de Château-la-Vallière pour constituer le duché-pairie de La Vallière érigé par Louis XIV en faveur de sa favorite, Louise de La Vallière, dame de Vaujours et de Chasteaux<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":2" />. À cette date, Saint-Christophe est présenté comme une "petite ville fermée de murailles et dans une belle situation où il y a de très belles maisons". Celles-ci témoignent bien de la prospérité de Saint-Christophe au cours de l'Ancien Régime, d'ailleurs confirmée par d'autres éléments. Très tôt, le clocher de l'église est orné d'une horloge. La population, qui compte en moyenne à cette époque 1500 habitants, comprend un nombre important de marchands, d'artisans et de notables (nobles, sieurs, bourgeois, officiers royaux et seigneuriaux). Le bourg accueille autour de ses halles un marché hebdomadaire (le mardi) et plusieurs foires annuelles (l'une d'elles se tient toujours à Saint-Gilles). Non loin des halles, un "palais" constitue le siège du tribunal seigneurial (Saint-Christophe est le chef-lieu d'une justice qui s'étend en tout ou partie sur une dizaine de paroisses). L'activité des habitants n'est pas exclusivement agricole. Une part importante de la population participe à l'activité textile. Celle-ci est plus particulièrement spécialisée dans la fabrication de draps, de droguets et d'étamines (ces dernières étant, pour partie, exportées vers l'Espagne, le Portugal et l'Italie pour les soutanes des prêtres). La ville abrite également des tanneries et une manufacture de faïence<ref name=":4" />,<ref name=":0" />,<ref name=":2" />.
Période révolutionnaire
Cette prospérité perdure malgré la Révolution. Pendant une courte période, Saint-Christophe se nomme Valriant et se trouve placé à la tête d'un canton composé de cinq communes. Une justice de paix remplace le tribunal seigneurial pendant quelques années. La croissance démographique se poursuit (la commune compte plus de 1700 habitants en 1804), l'artisanat textile (la commune produit désormais des étoffes de laine, de coton et de toile destinées en grande partie à la marine), le travail du cuir et les grandes foires se maintiennent un temps<ref name=":4" />,<ref name=":0" />,<ref name=":2" />.
Arrivée du chemin de fer
Si des difficultés apparaissent dès la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le déclin s'amorce véritablement autour des années 1850 avec l'accélération de la révolution industrielle. Après l'ouverture de la ligne de chemin de fer Tours-Le Mans en 1858, la municipalité, malgré des démarches répétées, ne parvient pas à obtenir la construction d'une "halte" dans la commune, mesure qui aurait pu favoriser le maintien de l'activité économique. Entre la fin du XIXe et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les foires s'éteignent une à une (les deux dernières disparaissent en 1914) et le marché du mardi est supprimé. Beaucoup d'artisans et petits commerçants ferment boutiques et l'activité textile disparaît complètement. Seul le travail du cuir se maintient encore quelques années (la dernière tannerie ferme ses portes en 1960)<ref name=":4" />,<ref name=":0" />,<ref name=":2" />.
Époque moderne
À la suite d'une délibération municipale du Modèle:Date-, la commune prend officiellement le nom de Saint-Christophe-sur-le-Nais. La population se stabilise autour de 950 habitants jusqu'en 1980 pour atteindre le millier à l'aube du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, grâce à de nombreuses constructions. La seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marquée par de profondes mutations dans l'agriculture. La vigne et l'élevage laissent la place à la céréaliculture intensive et à l'arboriculture, très présente dans la commune. Une foire-exposition fruitière est instaurée en 1946 et une coopérative fruitière est créée en 1968. À la même époque, une usine de trieuses-calibreuses s'installe dans la commune<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, s'ajoutant aux deux entreprises textiles. Mais la crise de la fin du XXe s. amène certaines d'entre elles à cesser leurs activités<ref name=":4" />,<ref name=":0" />,<ref name=":2" />.
À l'heure actuelle, les principales sources d'emplois communales sont la coopérative fruitière et la maison de retraite. Dans le contexte de mondialisation et de forte concurrence étrangère, le secteur arboricole connaît de profondes difficultés<ref name=":4" />,<ref name=":0" />,<ref name=":2" />.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Les lieux-dits de Saint-Christophe qui n'existent plus ou qui ne sont plus habités ont été étudiés : la Peuleverie, la Plissonière, la Forêt ou les Forêts, la basse Grisardière, le Moisi, le Parc, la Beauce, la Folleterie, les Bodins, la Noiraie, les Costières, la Gachetière, la Glaudière, la Cuinière, le moulin Bouleau<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certains monuments du village sont référencés dans la plateforme ouverte du patrimoine (POP) du Ministère de la Culture.
Quelques monuments remarquables :
- motte féodale et ruine du donjon des d'Alluye(s)<ref name=":11">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. La motte est bâtie à la pointe sud-est du coteau qui domine le village. Le donjon de pierre, qui succède vraisemblablement à un donjon en bois, et qui mesure Modèle:Dunité à l'intérieur, a été construit vers 1025 au pied de la motte. En 1061, au sud-est de la basse-cour a été bâtie une église. Une seconde basse-cour, passant le long de la façade sud de l'église a probablement été aménagée entre 1030 et 1060. Un réseau de caves et de galeries sous le coteau a recoupé deux silos de forme ovoïde (ponnes). Une galerie présente un retour pouvant correspondre à un boyau de souterrain-refuge partiellement comblé mais dont on voit encore les galeries de départ et les feuillures de fermeture. Les silos et le souterrain-refuge sont considérés comme contemporain de la motte ou du donjon car placés à leur pied dans la première basse-cour <ref name=":11" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ;
- chapelle Saint-Gilles, fondée en 1122 par Geoffroy d'Alluye<ref name=":2" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":8" /> ;
- cave habitée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, inscrite au titre des monuments historiques en 2022<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- les églises priorale et paroissiale Saint-Christophe<ref name=":7">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":6">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les deux édifices sont accolés et communiquent entre eux par une ouverture pratiquée en 1700. Le prieuré bénédictin date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et a été remanié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":2" />. L'église date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'ensemble est protégé depuis 1942 par un classement au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- fuie de la Forêt, fuie seigneuriale en tuffeau dépendant du fief de Racan, Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ;
- manoir de Vaudésir (deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), inscrit au titre des monuments historiques en 2022 <ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- château de Gênes, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":2" />,<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ;
- demeure, dite la Perrine (6 Place Jehan d'Alluye). Périodes de construction Modèle:S mini-, {{#switch: XIX
| e | er | = {{#switch: XIX
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- manoir du Bas Sion, {{#switch: XIX
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}}<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":0" /> ;
- maison de bourg, dite du Dauphin, car y pendait une enseigne en forme de Dauphin (12 rue des Potiers). Demeure attribuée à Pierre Epron, fondateur de la manufacture de faïence de Saint-Christophe (premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":9" /> ;
- maison de bourg (11 rue Chaude), lieu de naissance des médecins Antoine Mançais et Raphaël Blanchard (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name=":10" />
-
La place principale en 1900. -
La rue de l'église en 1900. -
L'intérieur de l'église en 1900.
Personnalités liées à la commune
- Modèle:Noble- d'Alluye (Modèle:V.-après 1025), seigneur de Saint-Christophe, fit vraisemblablement édifier le donjon <ref name=":2" />,<ref name=":5">Modèle:Lien web.</ref>;
- Modèle:Noble- d'Alluye (vivant en 1065 et en 1082), seigneur de Saint-Christophe, fonda l'église priorale <ref name=":2" />,<ref name=":5" />;
- Geoffroy d'Alluye, seigneur de Saint-Christophe, fonda en 1122 la chapelle Saint-Gilles <ref name=":2" />,<ref name=":5" />;
- Modèle:Jean II d'Alluye (Modèle:V.-1248), croisé en Terre Sainte, seigneur de Saint-Christophe<ref name=":0" />,<ref name=":2" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>;
- Moïse Firmin Balzac (1863-1956), architecte, né et décédé à Saint-Christophe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>;
- Adrienne-Emilie-Félicité de la Baume Le Blanc (1740-1812), duchesse de Châtillon, dernier seigneur de Saint-Christophe<ref name=":0" />;
- Modèle:Noble (Modèle:V.-1638), donateur représenté sur le tableau du retable de la Résurrection du Christ de l'église de Saint-Christophe<ref name=":6" />;
- René de Beuil (1626-1640), donateur représenté sur le tableau du retable de la Résurrection du Christ de l'église de Saint-Christophe<ref name=":6" />;
- Raymond Bigot (1872-1953), sculpteur, auteur des bustes en bronze de Fulgence Raymond et de Raphaël Blanchard : fondus sous le régime de Vichy<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>;
- Raphaël Blanchard (1857-1919), médecin et zoologiste français, né à Saint-Christophe<ref name=":0" />,<ref>Dossier historique de Raphaël Blanchard.</ref>,<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>;
- Médéric Bruno (1887-1958), sculpteur tourangeau, réalisa la statue du monument aux morts du village<ref>Modèle:Lien web.</ref>;
- Antoine Charpentier (Modèle:V.-1671), sculpteur, auteur du Retable de La Délivrance de Saint-Pierre de l'église de Saint-Christophe<ref name=":6" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>;
- Jeanne David-Desmousseaux de Givré (1836-1913), auteur d'ouvrages religieux, habita la Perrine entre 1896 et 1913<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":12">Modèle:Ouvrage</ref>;
- Georges Delpérier (1865-1936), sculpteur français, réalisa le buste en bronze d'Eugène Hilarion : fondu en 1942 sous le régime de Vichy<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>;
- Emilien Desmousseaux de Givré (1836-1924), ingénieur, auteur d'ouvrages techniques et sociologiques, habita la Perrine entre 1896 et 1924 <ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":12" />;
- Félix Desmousseaux de Givré (1882-1915), avocat, écrivain, habita la Perrine aux alentours de 1906, mort pour la France <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":12" />;
- Isabelle Destriché (1823-1910), écrivain régionaliste, née à Saint-Christophe<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>;
- Gilles Douté (1750-1813), premier vétérinaire de Touraine, né à Saint-Christophe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>;
- Jules Egal (1851-1910), compositeur, instituteur à Saint-Christophe de 1882 à 1910<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>;
- Pierre Epron l'aisné (1688-1761), fonda la première faïencerie de Touraine à Saint-Christophe<ref name=":0" />,<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":9">Modèle:Lien web.</ref>;
- Jean-Prosper Florence, verrier à Tours, auteur de deux vitraux (1900 et 1902) de l'église de Saint-Christophe<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>;
- Yves Gauffreteau (1905-1999), popotier de la croisière jaune, se retira au Bas Sion en 1962<ref name = ":0" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>;
- Eugène Hillarion (1841-1919), peintre amateur, bienfaiteur de la commune, né à Saint-Christophe où il créa une manufacture de boutons<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>;
- Pierre Janvier (1817-1888), auteur d'ouvrages religieux, prêtre du diocèse de Tours, chanoine titulaire et doyen du Chapitre cathédral, né à Saint-Christophe<ref>Modèle:Lien web.</ref>;
- Édouard Labbé (1827-1894), médecin des Hôpitaux de Paris, né à Saint-Christophe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>;
- Étienne Lobin, verrier, auteur de trois vitraux (1911) de l'église de Saint-Christophe<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>;
- Elisabeth Le Port (1919-1943), résistante, institutrice à Saint-Christophe de 1939 à 1942<ref name=":0" />;
- Antoine Emile Mançais (1833-1868), chirurgien-major de la marine pendant la guerre de Crimée, né et décédé à Saint-Christophe<ref name=":10">Modèle:Lien web.</ref>;
- Daphné du Maurier (1907-1989), écrivain, dans les années 1950-1960 séjourna à l'hôtel des Glycines de Saint-Christophe à la recherche de ses ancêtres souffleurs de verre<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>;
- Jules Pierre Rambur (1801-1870), médecin et entomologiste français, habita à Saint-Christophe aux alentours de 1851;
- Fulgence Raymond (1844-1910), neurologue français, né à Saint-Christophe<ref name=":0" />,<ref name=":1" />,<ref>Dossier historique de Fulgence Raymond.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>;
- Sante Vallar (1893-1951), mosaïste Art Déco, réalisa le socle du buste en bronze d'Eugène Hillarion : fondu sous le régime de Vichy<ref name=":3" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>;
- Louise de la Vallière (1644-1710), favorite de Modèle:Noble : il érigea en sa faveur les baronnies de Chasteaux en Anjou (Château-la-Vallière) et de Saint-Christophe en duché-pairie<ref name=":0" />,<ref name=":2" />;
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr
Enseignement
Saint-Christophe-sur-le-Nais se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Modèle:Nobr) et dans la circonscription de Saint-Cyr-sur-Loire.
L'école primaire accueille les élèves de la commune.