Saint-Cierges
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Localité de Suisse
Saint-Cierges est une localité et une ancienne commune suisse du canton de Vaud. Citée dès 1145, elle fait partie du district de Moudon entre 1798 et 2007, puis du district du Gros-de-Vaud depuis 2008. Elle fait partie de la commune de Montanaire depuis le Modèle:Date. La localité se situe entre la vallée de la Broye et la Mentue.
Géographie
La surface totale de la commune de Saint-Cierges représentait Modèle:Unité qui se décomposaient en : Modèle:Unité de surfaces d'habitat et d'infrastructure, Modèle:Unité de surfaces agricoles, Modèle:Unité de surfaces boisées et enfin Modèle:Unité de surfaces improductives (lacs et cours d'eau par exemple). Dans le détail en 2005, les aires industrielles et artisanales représentent moins de 1 % du territoire communal, les maisons et bâtiments 3,10 %, les routes et infrastructures de transport 1,24 %, les zones agricoles 44,81 % et les zones arboricoles et viticoles 1 %Modèle:Référence nécessaire.
Jusqu'à sa dissolution, la commune faisait partie du district de Moudon. Depuis le Modèle:Date, elle fait partie du nouveau district du Gros-de-Vaud. Elle avait des frontières communes avec Ogens, Thierrens, Neyruz-sur-Moudon, Moudon, Chapelle-sur-Moudon, Boulens et Bercher.
Le territoire communal s'étend entre la vallée de la Broye et la Mentue dont la vallée forme la frontière occidentale de la commune avec le ruisseau de l'Oulaire. À partir de là, le terrain monte en direction de l'est sur la pente de Saint-Cierges et sur le plateau au nord du village du Carro, puis se poursuit sur une bande relativement étroite à travers les hauteurs boisées de Vusery, des Bourlayes, de Savary et du Jordil. C'est dans cette forêt que se trouvait le point culminant de la commune avec 861 mètres d'altitude. La frontière ouest de la commune était marquée par le cours supérieur de la Cerjaule, affluent de la Broye.
Outre le village de Saint-Cierges, la commune comptait également les hameaux de Corrençon, de La Solitude et du Pré de Place, tous trois situé sur le versant oriental de la Cerjaule, en dessous du Bois Savary. Plusieurs exploitations agricoles sont également dispersées sur l'ensemble du territoire.
Toponymie
Le village hérite son nom de son église, consacrée à Saint-Cyriaque (Cyriacus en latin). Il existe plusieurs saints nommés Cyriacus, et aucun consensus n'est arrêté quant au saint précis auquel le nom fait référence<ref name=":2" />,<ref name=":3" />.
Le village est mentionné pour la première fois en 1145, sous le nom de Sancto Sergio<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":3" />.
Son nom en patois vaudois est Sin-Sèrdzou<ref name=":12" /> ou Sant Cierdzo<ref name=":4">Modèle:Ouvrage</ref>, prononcé [{{#ifeq:1|0|ʃɛ̃ ʃɛrdzu|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}], [{{#ifeq:1|0|sɛ̃ sɛrdzu|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] ou [{{#ifeq:1|0|sɛ̃ ʃɛrzɔ|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}]<ref name=":2" />.
Histoire
On trouve à Saint-Cierges des abris préhistoriques, un mégalithe et les vestiges d'un sanctuaire romain. Au Moyen Âge, c'est un fief de la seigneurie de Bercher. Le village est le siège d'une châtellenie du bailliage d'Yverdon à l'époque bernoise, de 1536 à 1798. Il fait partie du district de Moudon après la révolution vaudoise, de 1798 à 2007, puis du district du Gros-de-Vaud.
L'église Saint-Cyriaque est cédée en 1150 au prieuré de Saint-Maire à Lausanne par l'évêque Amédée, puis agrandie en 1698. Elle est remplacée par l'église actuelle en 1877<ref name=":3">Modèle:DHS consulté le 15 octobre 2012.</ref>.
L'ancienne commune de Saint-Cierges comprenait les hameaux de Corrençon, la Solitude et Pré-de-Place<ref name=":3" />.
La commune fusionne, le Modèle:Date-, avec celles de Chaneaz, Chapelle-sur-Moudon, Correvon, Denezy, Martherenges, Neyruz-sur-Moudon, Peyres-Possens et Thierrens pour former la nouvelle commune de Montanaire.
Population et société
Gentilé et sobriquets
Les habitants de la localité se nomment les Saint-Ciergeois<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>, lè Sin-Sèrdzou en patois vaudois<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Ils sont surnommés les Bourla-pyâo (les Brûle-poux)<ref name=":4" />, les Rondze-Tyerdou (les Ronge-Tertres, en raison de leur supposée avarice qui les conduisait à fener les plus petits talus)<ref name=":12">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":0" /> ou les Rondze-Borna (les Ronge-Bornes)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":0" />.
Les habitants de la localité de Corrençon sont surnommés les Hérissons<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>.
Les habitants de La Solitude sont surnommés Lè Tsètsoillons (les Balbutieurs)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, tandis que ceux de Pré-de-Place sont surnommés les Pétasses<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Démographie
Saint-Cierges possède Modèle:Population suisse habitants en 2010Modèle:Référence population suisse. Sa densité de population atteint Modèle:Densité population suisse hab./km².
En 2000, la population de Saint-Cierges est composée de Modèle:Nombre (51,1 %) et Modèle:Nombre (48,9 %). Il y a Modèle:Nombre suisses (91,6 %) et Modèle:Nombre étrangères (8,4 %). La langue la plus parlée est le français, avec 385 personnes (92,8 %). La deuxième langue est l'allemand (14 ou 3,4 %). Sur le plan religieux, la communauté protestante est la plus importante avec Modèle:Nombre (64,6 %), suivie des catholiques (61 ou 14,7 %). Modèle:Nombre (11,8 %) n'ont aucune appartenance religieuse<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La population de Saint-Cierges est de Modèle:Nombre en 1850, et elle reste stable jusqu'en 1910. Le nombre d'habitants baisse ensuite jusqu'à 312 en 1970, puis remonte à 467 en 2010. Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Saint-Cierges entre 1850 et 2010<ref>Modèle:Lien web</ref> :
<timeline> Colors=
id:lightgrey value:gray(0.9) id:darkgrey value:gray(0.7) id:back value:rgb(1,1,1) id:bars value:rgb(0.6,0.7,0.8)
ImageSize = width:550 height:400
PlotArea = left:50 bottom:50 top:30 right:30
DateFormat = x.y
Period = from:0 till:526 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:darkgrey increment:100 start:0 ScaleMinor = gridcolor:lightgrey increment:20 start:0 BackgroundColors = canvas:back
BarData=
bar:1850 text:1850 bar:1860 text:1860 bar:1870 text:1870 bar:1880 text:1880 bar:1888 text:1888 bar:1900 text:1900 bar:1910 text:1910 bar:1920 text:1920 bar:1930 text:1930 bar:1941 text:1941 bar:1950 text:1950 bar:1960 text:1960 bar:1970 text:1970 bar:1980 text:1980 bar:1990 text:1990 bar:2000 text:2000 bar:2010 text:2010
PlotData=
color:bars width:25 align:left
bar:1850 from:0 till:526 bar:1860 from:0 till:487 bar:1870 from:0 till:517 bar:1880 from:0 till:482 bar:1888 from:0 till:514 bar:1900 from:0 till:505 bar:1910 from:0 till:499 bar:1920 from:0 till:437 bar:1930 from:0 till:409 bar:1941 from:0 till:407 bar:1950 from:0 till:372 bar:1960 from:0 till:350 bar:1970 from:0 till:312 bar:1980 from:0 till:318 bar:1990 from:0 till:388 bar:2000 from:0 till:411 bar:2010 from:0 till:467
PlotData=
bar:1850 at:526 fontsize:S text:526 shift:(-12,5) bar:1860 at:487 fontsize:S text:487 shift:(-12,5) bar:1870 at:517 fontsize:S text:517 shift:(-12,5) bar:1880 at:482 fontsize:S text:482 shift:(-12,5) bar:1888 at:514 fontsize:S text:514 shift:(-12,5) bar:1900 at:505 fontsize:S text:505 shift:(-12,5) bar:1910 at:499 fontsize:S text:499 shift:(-12,5) bar:1920 at:437 fontsize:S text:437 shift:(-12,5) bar:1930 at:409 fontsize:S text:409 shift:(-12,5) bar:1941 at:407 fontsize:S text:407 shift:(-12,5) bar:1950 at:372 fontsize:S text:372 shift:(-12,5) bar:1960 at:350 fontsize:S text:350 shift:(-12,5) bar:1970 at:312 fontsize:S text:312 shift:(-12,5) bar:1980 at:318 fontsize:S text:318 shift:(-12,5) bar:1990 at:388 fontsize:S text:388 shift:(-12,5) bar:2000 at:411 fontsize:S text:411 shift:(-12,5) bar:2010 at:467 fontsize:S text:467 shift:(-12,5)
TextData=
fontsize:S pos:(19,32) text:Évolution de la population de Saint-Cierges depuis 1850
fontsize:S pos:(20,20) text:Source OFS
</timeline>
Transports
Au niveau des transports en commun, Saint-Cierges fait partie de la communauté tarifaire vaudoise Mobilis. Le bus de CarPostal reliant le parcours Échallens à Thierrens<ref>Modèle:Lien web</ref> et celui reliant Thierrens à Épalinges<ref>Modèle:Lien web</ref> s'arrêtent dans la commune. Elle est également desservie par les bus sur appel Publicar, qui sont aussi un service de CarPostal<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Politique
Lors des élections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 50,18 % pour l'Union démocratique du centre. Les deux partis suivants furent le Parti socialiste suisse avec 17,08 % des suffrages et les Verts avec 14,79 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lors des élections cantonales au Grand Conseil de Modèle:Date-, les habitants de la commune ont voté pour l'Union démocratique du centre à 33,31 %, l'Alliance du centre à 19,03 %, le Parti libéral-radical à 18,79 %, le Parti socialiste à 17,97 % et les Verts à 10,91 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sur le plan communal, Saint-Cierges était dirigé par une municipalité formée de 5 membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un Conseil général dirigé par un président et secondé par un secrétaire pour le législatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Économie
Jusqu'à la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'économie locale était largement dominée par l'agriculture, l'arboriculture fruitière, l'élevage et la sylviculture qui représentent encore aujourd'hui une part importante de l'emploi. Depuis quelques décennies, la création de villas individuelles a transformé la commune en zone résidentielle pour des personnes travaillant dans les villes voisines. Cette transformation s'est accompagnée de la création de petites entreprises locales, dont deux garages et une entreprise de transport<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune compte également une épicierie, une laiterie-fromagerie ainsi qu'un café-restaurant et une auberge<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Vie locale
La localité compte plusieurs clubs et associations locales, parmi lesquelles des clubs de gymnastique, de badminton, de football, une fanfare, deux chœurs mixtes, une jeunesse et un groupe scout<ref>Modèle:Lien web</ref>
