Saint-Cybardeaux
Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Cybardeaux est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Éparciens et les Éparciennes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Géographie
Localisation et accès
Le bourg important de Saint-Cybardeaux est situé à Modèle:Unité à l'est de Rouillac, et Modèle:Unité au nord-ouest d'Angoulême.
Saint-Cybardeaux est aussi à Modèle:Unité au nord d'Hiersac, Modèle:Unité à l'ouest de Vars, Modèle:Unité au nord-est de Cognac, Modèle:Unité de Saint-Jean-d'Angély<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.
Située à un carrefour historique, la principale voie de communication est aujourd'hui la D.939 d'Angoulême à La Rochelle par Saint-Jean-d'Angély, qui traverse le bourg et la commune d'est en ouest avant la déviation construite en 1990. La D 14, route de Rouillac à Hiersac et Châteauneuf, limite la commune au sud-ouest<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.
Hameaux et lieux-dits
Les hameaux sont nombreux ; parmi les plus importants, se trouvent :
- les Bouchauds, au pied du mamelon portant l'ancien théâtre gallo-romain ;
- Dorgeville, près de la voie romaine ;
- Grosville à la limite de la commune de Rouillac ;
- les Rochereaux, sur la D 939 ;
- Cougoussac, près des Bouchauds ;
- Dauves et les Bruns, au nord de la commune, sur la route de Gourville ;
- Sainte-Catherine, dont une partie appartient à la commune d'Échallat ;
- Brelinge ;
- la Bergerie ;
- Chez Proullaud<ref name="ign"/>...
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune occupe un plateau calcaire datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien sur une grande moitié nord-est et Portlandien au sud-ouest). La vallée de la Nouère est occupée par des alluvions du Quaternaire<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe
La partie centrale de la commune de Saint-Cybardeaux, de l'est à l'ouest, est occupée par la vallée de la Nouère. De chaque côté de cette vallée, s’élèvent des plateaux mamelonnés, dont certains sommets atteignent des cotes élevées, notamment Modèle:Unité dans l'est de la commune, et Modèle:Unité au bois des Bouchauds.
Le point culminant de la commune est à une altitude de Modèle:Unité, situé en limite nord près de Grosville. Le point le plus bas est à Modèle:Unité, situé le long de la Nouère en limite sud-est près de Bois Raymond. Le bourg est à Modèle:Unité d'altitude<ref name="ign"/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Nouère, le ruisseau le mosnac, et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La commune est arrosée par la Nouère, affluent en rive droite de la Charente, qui baigne le pied de l'église du bourg et dont la source est dans la commune voisine de Rouillac.
Un ruisseau de Modèle:Unité rejoint la Nouère sur sa rive gauche au bourg, alimenté par la Font de Grosville et la Font Franchaud<ref name="ign"/>.
Gestion des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain. Modèle:Article connexe
Urbanisme
Typologie
Saint-Cybardeaux est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50 %), zones agricoles hétérogènes (19,5 %), cultures permanentes (15,1 %), forêts (11,1 %), prairies (2,6 %), zones urbanisées (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Cybardeaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 46,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 233 sont en aléa moyen ou fort, soit 55 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Les formes anciennes sont Ilice, Illice, Sanctus Eparchius de Ylice en 1200, Sanctus Eparchius de Hylice en 1293<ref>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs</ref>, Sanctus Eparchius de Aquis, olim de Ilice<ref>Modèle:Ref-Ang-Pouillé 1</ref>, S. Eparchii de Ilicibus peu avant 1139, Sainct Cybard d'Elz<ref name=dauzat>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>.
Le nom de Saint-Cybardeaux signifie donc « Saint-Cybard de l'Yeuse », formé sur saint Cybard (Eparchius, ermite du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle vénéré à Angoulême et en Aquitaine) et du latin ilex, chêne vert, appelé "yeuse" localement. Saint-Cybardeaux s'est aussi appelé « Saint-Cybard des Eaux », et il est difficile de savoir si cette seconde forme dérive de la première<ref name=dauzat/>,<ref group=Note>Saint Cybard a aussi donné son nom aux communes de Saint-Cibard (Gironde), Saint-Cybard (Charente), Saint-Ybard (Corrèze), Saint-Ybars (Ariège).</ref>. Le gentilé Éparcien est formé sur le nom latin de Cybard.
Pendant la Révolution, la commune s'est appelée provisoirement Cibardeaux-sur-Nouère (ou Cybardeaux), en frimaire de l'an 2<ref>Modèle:Ref-Charente-Toponymie-Révolution</ref>.
Histoire
Époque romaine
L'ancienne voie romaine de Saintes à Lyon, la voie d'Agrippa traverse la commune d'ouest en est.
Au sommet du mamelon élevé qui porte le bois des Bouchauds, se dressent des ruines importantes, très longtemps appelées dans le pays « château des Fades », et qui passèrent longtemps pour avoir appartenu à un château féodal. En réalité, se trouve là le site du théâtre gallo-romain des Bouchauds, daté du Haut Empire romain<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Moyen Âge et Ancien Régime
Il a existé, au village des Bouchauds, un fief relevant de la baronnie de Montignac. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ce fief appartient à Benoît Geoffroy. La famille Geoffroy le conserve jusque dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1735, Jean Geoffroy, descendant de Benoît Geoffroy, vend à Pierre Boisnier, sieur de Crèvecœur, la terre des Bouchauds, qui est rachetée, en 1775, par Charles Green de Saint-Marsault, baron de Châtelaillon. La Révolution dépossède ce dernier, et la terre des Bouchauds est vendue comme bien national, le Modèle:Date.
Deux autres fiefs étaient Puyromain et Andreville; comme le fief des Bouchauds, ces deux fiefs relèvent de la baronnie de Montignac.
Jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le fief de Puyromain demeure la possession de la famille de Marcossaine, famille remarquable qui paraît être venue d'Angleterre pendant la guerre de Cent Ans. Le Modèle:Date, a lieu le mariage de Marie de Marcossaine, fille de Pierre de Marcossaine, seigneur de Puyromain, avec Pierre de Massougnes, écuyer, seigneur de Charenton. La famille de Marcossaine est éteinte depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Les premiers possesseurs nettement connus du fief d'Andreville sont les Martin, longtemps appelés Martin de la Pile, et plus tard, Martin de Bourgon. Cette famille est issue au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de l'échevinage d'Angoulême. En 1573 et 1574, Modèle:Citation, est dit sieur d'Andreville.
Par adjudication du Modèle:Date, la seigneurie d'Andreville est acquise par Antoine Lebesgue, sieur de La Pinotte, maître de la poste à Saint-Cybardeaux et, le Modèle:Date, Judth Lebesgue épouse François de Massougnes, seigneur de Saint-Romain<ref name=mb>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>.
Route de la Poste
Saint-Cybardeaux était aussi situé avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur l'ancienne route de la Poste entre Paris et Bordeaux, directe entre Chaunay et Barbezieux par Villefagnan, Aigre, Moulidars et Châteauneuf, avant que celle-ci ne soit déviée pour desservir Angoulême par Turgot, intendant de la généralité de Limoges<ref>Atlas de Trudaine - 1745 ; généralité de La Rochelle - vol. II, base Mistral, Ministère de la Culture</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La bringue
Un jeu traditionnel a perduré jusqu'au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. S'apparentant au football actuel, il s'agissait de se rendre maître d'une boule en bois, qui était lancée le jour de Noël dans un pré le long de la Nouère, et d'aller frapper cette boule trois fois dans un mur désigné d'avance. Le nombre de joueurs venant des alentours était assez considérable ce jour-là<ref name=mb/>.
Temps modernes
Pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune était desservie par la ligne d'Angoulême à Matha, petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer départementaux appelée le Petit Rouillac<ref name=mb/>. Son tracé a été repris dans les années 1980 par la déviation de la route d'Angoulême à Saint-Jean-d'Angély.
Héraldique
Administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Fiscalité
La fiscalité est d'un taux de 19,72 % sur le bâti, 43,55 % sur le non bâti, et 9,28 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).
La communauté de communes de Rouillac prélève 10,80 % de taxe professionnelle.
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,97 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Agriculture
La viticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Équipements, services et vie locale
Enseignement
Saint-Cybardeaux possède une école primaire publique comprenant quatre classes, dont une de maternelle. Le secteur du collège est Rouillac<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Église Saint-Cybard, cure de l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême, dès le règne de Charlemagne. L'église qui ne possède plus rien de cette époque, mais peut-être des restes du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à la base de son clocher, a été remaniée dans toutes ses parties. Sa nef comporte un bas-côté du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle; le chœur est du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la façade est romane avec un bas-côté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le clocher, carré et nu, a quatre baies brisées et un toit bas à quatre pans<ref>Modèle:Ref-Ang-Pouillé 3</ref>.
Patrimoine civil
Le théâtre gallo-romain occupe un site naturel, la colline des Bouchauds, située près du croisement de deux voies romaines, offrant une importante étape. Il est accompagné d'un sanctuaire. Modèle:Article détaillé
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Pigeonniers à l'entrée du stade
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Lavoir
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2elavoir
Patrimoine environnemental
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Écluse sur
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La Nouère
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes