Saint-Florent-sur-Cher
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Florent-sur-Cher est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Champagne berrichonne
Localisation
Rose des vents | Villeneuve-sur-Cher | Morthomiers | Rose des vents | |
Civray | Modèle:Abréviation discrète | Le Subdray | ||
Modèle:Abréviation discrète Saint-Florent-sur-Cher Modèle:Abréviation discrète | ||||
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Lunery | Saint-Caprais{{#if:| | |||
Enclave : }} |
Transports
Axes ferroviaires
La gare de Saint-Florent est située sur la ligne Bourges - Montluçon, avec notamment deux trains directs pour Paris chaque jour.
Axes routiers
D'autre part, la commune est desservie par la ligne d'autocars TER Centre-Val de Loire : Châteauroux ↔ Bourges, ainsi que par la ligne 8 du réseau urbain de Bourges et par la ligne V du Réseau de mobilité interurbaine<ref>Modèle:Lien web, consulté le 2 septembre 2018.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Florent-sur-Cher est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Florent-sur-Cher, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,4 %), forêts (21,9 %), zones urbanisées (17,9 %), prairies (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Florent-sur-Cher est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1997 et 1999<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 89,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 2052 sont en aléa moyen ou fort, soit 74 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2002, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque industriel.</ref>.
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Histoire
Saint-Florent-sur-Cher est une ville qui existe depuis la période gallo-romaine (« vicus aureus », le village doré, puis Bourg-Doré). Le premier monument construit fut l’église paroissiale au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle s’est installée une seigneurie connue<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dépendant directement de la Grosse Tour de Bourges.
Vers la mi-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le seigneur est Jean des Barres d'Oissery<ref>Modèle:Lien web.</ref>, fils de Guillaume III (et de sa Modèle:2e femme Héloïse Britaut de Nangis plutôt que de la Modèle:1re, Béatrice de Thiern comtesse de Chalon ?) et petit-fils de Guillaume II des Barres ; il vend St-Florent et Villeneuve en 1278 à Pierre Leroy, et la famille Leroy (ou Le Roy)<ref>Modèle:Lien web.</ref> va garder St-Florent jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec St-Caprais. Le château est pillé et brûlé lors du début des Guerres de religion en octobre 1562 (par les Protestants menés par Jean d'Hangest sire d'Ivoi et Genlis : le seigneur Jacques IV Le Roy doit s'enfuir) ; puis en septembre 1590 (le château est mis en défense par le ligueur Claude de La Châtre, gouverneur du Berry, secondé par Gabriel Le Roy de Moulin-Neuf, frère puîné de Jacques IV ; pris par des partisans du nouveau roi huguenot Henri IV ; mais repris par le sieur de Richemont, de la Ligue).
Les derniers Le Roy sont les enfants de Jacques IV Le Roy (né vers 1527 ; fils de Jacques III) : Claude (sire en 1592-† 1624 sans postérité), et ses frères et sœur Charlotte (épouse de Charles de Saint-Avit d'Aigues-Mortes), Jacques/Claude (abbé de Chaumont, comme son oncle paternel Claude, frère puîné de Jacques IV), Jean (prieur de Dame-Sainte, abbé d'Epernay en 1596-1606 et de Selincourt ; son oncle paternel Jean, autre frère puîné de Jacques IV, avait été prieur de Dame-Sainte, chanoine de St-Etienne et Grand-vicaire de Bourges), et le chevalier de Malte Gabriel Le Roy ; ces derniers vendent Saint-Florent en janvier 1625, contre 50 300 livres, à Henri II (1588-1646), prince de Condé, gouverneur du Berry, acquéreur d'immenses possessions en Berry et Bourbonnais (dans l'Indre et le Cher) ; son fils, le Grand Condé, puis son petit-fils Henri-Jules lui succèdent.
Les Condés (la duchesse du Maine, fille d'Henri-Jules ? ou sa nièce, [[Henriette-Louise de Bourbon-Condé|Modèle:Mlle de Vermandois]] ?) vendent en 1729 à François Thabaud de La Terrée (conseiller du roi, receveur des tailles à Issoudun, lieutenant au bailliage de Berry), dont la fille Catherine Thabaud, née en 1717, épouse en 1733 avec postérité Pierre-Joseph de L'Estang<ref>Modèle:Lien web.</ref>, né en 1711. Ce dernier vend en 1779 à Charles-Joseph Patissier de Bussy (né vers 1718/1720-† 1785), marquis de Castelnau et gouverneur des Etablissements français de l'Inde, dont la nièce Charlotte-Catherine-Sophie, fille de son frère Bouchard Patissier de Bussy, marie en 1775 Antoine-Charles-Gabriel marquis de Folleville (1749-1835).
Le château servait de centre de contrôle du travail des mariniers et des flotteurs de la Marine Royale, pour lesquels deux ports furent construits de chaque côté du pont. Des liens avec les villages voisins se créent grâce à la création d’une route entre Bourges et Saint-Florent en 1803, d’un nouveau pont en 1832, d’un viaduc en 1892 et l'arrivée du chemin de fer en 1893.
En 1793, sous la Révolution, Saint-Florent est rebaptisé Marat-sur-Cher, en l'honneur du révolutionnaire assassiné.
En septembre 1825, Mme de Folleville vend le domaine avec le château à Scipion Bourguet, marquis de Travanet (1794-1847 ; maire d'Asnières puis conseiller général du canton de Chârost, il demeure actif à Saint-Florent après le vente de 1835 évoquée ci-après, puisqu'il construit en 1842 le haut-fourneau des Lavoirs<ref name=":0" /> ; son oncle paternel Jean-Joseph-Guy Bourguet Modèle:1er marquis de Travanet industrialisa Royaumont<ref>Modèle:Lien web.</ref>) et à son beau-frère Jacques-Joseph Lon(g)champt (époux de sa sœur Marie-Josèphe Bourguet de Travanet).
En janvier 1835, vente à Carpentier, négociant à La Charité, † 1845 ; sa fille unique épouse en 1839 Jules Brunet, industriel orléanais, qui transforme complètement le château pour lui donner son aspect actuel de style Louis XII<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et devient maire de Saint-Florent. En 1890 : vente au comte de Courcelles, qui restaure et crénelle le donjon ; en 1899 : vente à Renevey, industriel, puis son gendre Malapert hérite.
En 1936, la municipalité communiste achète le domaine à monsieur Malapert (le château et le parc de 13 ha, pour 500 000 francs par souscription publique). Le château devient Hôtel de Ville, et en septembre 1936, sous le Front populaire, la liesse populaire célèbre cette prise de possession démocratique — aube d'une nouvelle vie pour le domaine — d'autant que la commune y accueille des réfugiés espagnols.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages et échanges
- La commune adhère à l'association des « Saint Florent de France » regroupant 7 communes intégrant Saint Florent dans leur nom.
- Saint-Florent-le-Jeune (Loiret).
- Saint-Florent (Haute-Corse).
- Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire).
- Saint-Florent-des-Bois (Vendée).
- Saint-Florent-sur-Auzonnet (Gard).
- Saint-Florent (Deux Sèvres), ancienne commune, fusionnée avec Niort en 1969.
Les 10es échanges auront lieu les 3 et 4 juillet 2010 à Saint-Florent-sur-Cher.
- La ville de Saint-Florent-sur-Cher est jumelée aussi avec la ville allemande de Neu Anspach pour avoir la chance d'effectuer des échanges scolaires.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Cadre de vie
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris<ref>Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.</ref>.
Médias
Presse écrite
Radios
Télévision
Économie
L'industrie, déjà fortement installée avec les mines de fer locales, se développe aux Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles avec l’arrivée des hauts-fourneaux, de tuileries, de fours à chaux et à plâtre. Saint-Florent devient vite réputée pour son industrialisation avec les usines Labbé (1842), l'apparition du décolletage Morin (1895-96), Massicot (1897) et la Société Industrielle (1900). De nombreux emplois sont créés, ce qui permet à la ville de s’accroître avec Modèle:Unité en 1891 contre 887 en 1821.
Grâce à l’évolution du décolletage, le potentiel de l’industriel de Saint-Florent a permis à d’autres secteurs de se développer. Une industrie du caoutchouc s’est implantée de 1937 à 1997.
Aujourd’hui la zone industrielle de la Vigonnière, très diversifiée dans ses activités, est au centre de la vie économique de cette ville.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Saint-Florent-sur-Cher est inscrit au titre des monuments historiques en 1936<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Viaduc de Saint-Florent-sur-Cher, construit en 1892-1893 pour la ligne de Saint-Florent-sur-Cher à Issoudun reliant les grands établissements militaires de Bourges à l’est et à l’ouest de la France. Elle est inaugurée le 13 décembre 1893.
- Les ponts
Depuis la conquête de la Gaule, c’est sur les ruines des ponts construits par les Romains que l’on a greffé tous les autres à Saint-Florent-sur-Cher. On voit encore aujourd’hui les restes des ruines du vieux pont de pierre près de l’île. Celui-ci fut construit sous l’impulsion du prince de Condé, réparé et renforcé en 1641 par l’architecte Jean Lejuge. 4 piles sont détruites par les crues en 1642 puis 9 arches sont emportées par le Cher en 1707. On refait alors 100 m de pont en bois. En 1823, les crues du Cher et de l’Auron détruisent, entre autres, tous les ouvrages en bois établis sur ces rivières)<ref name="1912_Cartier" />.
Un nouveau pont de 7 arches de plein cintre fut construit de 1827 à 1832. Il a profité de plusieurs améliorations depuis sa création et est toujours en service.
- Église Saint-Florent Modèle:S mini-
La première construction en pierre de l’église remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est détruite en 1850 et reconstruite suivant le style néo-gothique entre 1849 et 1863<ref>Le patrimoine des communes du Cher, collaboration rédactionnelle et photographie par canton, Floric éditions T1 et T2.</ref>.
- Usine métallurgique des Lavoirs est partiellement classée et inscrite au titre des monuments historiques en 1991 et 1992<ref name=":0">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
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Château - mairie.
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Château - mairie.
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Viaduc de Saint-Florent-sur-Cher, 1892-1893.
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Pont de 7 arches de plein cintre, construit de 1827 à 1832, Saint-Florent-sur-Cher.
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Ruines du vieux pont de pierre, Saint-Florent-sur-Cher.
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Église saint Florent Modèle:S mini-, Saint-Florent-sur-Cher.
Personnages liés à la commune
- Florent de Bourges, saint chrétien et évêque de Bourges.
- Rosa Bailly (1890-1976), femme de lettres et traductrice de la littérature polonaise. Elle a été appelée « la grande amie de la Pologne ».
- Les trois membres fondateurs du magazine Ciné Live (Laurent Cotillon, Grégory Alexandre et Emmanuel Cirodde), sont originaires de Saint-Florent-sur-Cher.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
- Louis Cartier de Saint-René, Saint-Florent-sur-Cher et ses environs, Res Universis, collection Monographies des Villes et Villages de France, 1991, (Modèle:1re 1911-1912).