Saint-Georges-de-Reneins

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Georges-de-Reneins est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est l'une des deux villes-centres de l'unité urbaine de Belleville-en-Beaujolais, au nord de l'aire urbaine de Lyon.

Géographie

Situation, présentation

La commune est en limite nord-est du département du Rhône, séparée du département de l'Ain par la rivière Saône qui marque sa limite de commune à l’est<ref name="geoportl">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.</ref>. Au nord se trouvent Belleville (Modèle:Unité) et Mâcon (Modèle:Unité) ; au sud Villefranche-sur-Saône (Modèle:Unité) et Lyon (Modèle:Unité)<ref name="googlemaps">Modèle:Lien web. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".</ref>.

Elle est située dans les dernières prairies humides qui longent la Saône avant l'urbanisation de plus en plus dense à l'approche de Lyon au sud.

L'altitude est de Modèle:Unité en bord de Saône, environ Modèle:Unité au village et le point le plus haut de la commune est à environ Modèle:Unité sur la route Modèle:Nobr en direction de Blacé au sud-ouest. Les vignobles sont précisément dans le coin sud-ouest de la commune<ref name="geoportl"/> ; c'est la région du Beaujolais, royaume du vin du même nom : l'AOC beaujolais. Cette culture était certainement plus étendue autrefois : Wuilleumier en signale aux Tournelles en 1939<ref name="1939wuilleumier248">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.

Hydrographie

Avec la Saône vue plus haut, plusieurs ruisseaux arrosent la commune dans une direction générale ouest-est (rejoignant la Saône à l'est) : le Sancillon dans le nord de la commune ; la Vauxonne et une bonne partie de sa dérivation appelée le bief des Moulins, qui s'approchent à Modèle:Unité au nord du cœur du village ; le ruisseau du Bois de Laye près de la limite sud de la commune. Outre ceux-ci, une maillage de petits rus sillonne la plaine de la Saône<ref name="geoportl"/>.

Réseau routier et chemin de fer

La commune est traversée par l'autoroute A6 qui suit la rive droite (côté ouest) de la vallée de la Saône, avec les entrées-sorties Modèle:N° « Belleville » à Modèle:Unité au nord et Modèle:N° « Villefranche - Arnas » à Modèle:Unité au sud. Le village lui-même est traversé par la D306 du nord au sud et par la D20 dans le sens est-ouest<ref name="geoportl"/>,<ref name="googlemaps"/>.

La ligne de chemin de fer Paris-Lyon traverse elle aussi la commune dans le sens nord-sud, à l'ouest de la D306<ref name="geoportl"/>.

Hameaux et lieux-dits

On trouve un grand nombre de hameaux<ref name="geoportl"/>, dont la liste qui suit, donnée du nord au sud pour chaque zone (les lieux-dits sont en italiques, les lieux habités sont en caractères droits ; les noms suivis d'une astérisque (*) sont présents sur la carte de Cassini, et si leurs noms diffèrent des noms actuels les noms du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont indiqués « entre guillemets » suivies de "sur Cassini").

Entre l'autoroute de la Saône, la zone en bordure de rivière

Modèle:Colonnes

Entre l'autoroute et la D306

Modèle:Colonnes

Le long de la D306 ou à moins de Modèle:Unité de celle-ci, ancienne voie romaine<ref name="2016batigne1">Modèle:Article, paragr. 1.</ref>

Modèle:Colonnes

À l'ouest de la D306

Modèle:Colonnes

Communes limitrophes

Saint-Georges-de-Reneins est limitrophe avec dix autres communes dont quatre dans l'Ain<ref name="geoportl"/> : Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Saint-Georges-de-Reneins est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Georges-de-Reneins, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Georges-de-Reneins, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,7 %), prairies (26,3 %), zones urbanisées (9,9 %), cultures permanentes (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), forêts (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Préhistoire

Paléolithique moyen

Le gué de Grelonges est un site archéologique du Paléolithique moyen<ref name="2015landry792fig1">Modèle:Article, Modèle:P. : carte des sites paléolithiques connus dans la vallée inférieure de la Saône.</ref> (Grelonges est en face de la Grange du Diable et en rive gauche (côté Est) de la Saône, sur la commune de Fareins<ref name="geoportl"/>). C'est aussi un important passage sur la Saône<ref name="1999dumont39">Modèle:Article, Modèle:P. : carte des gués sur le cours inférieur de la Saône.</ref>.

Tardenoisien

Station tardenoisienne au lieu-dit Boitray<ref name="1967philibert">Modèle:Article.</ref>.

Antiquité

Le site du Patural est découvert à l'occasion de l'installation du chemin de fer de Paris à Lyon en 1853. Batigne Vallet & Delage (2016) précisent qu'il se trouve sur une butte<ref name="2016batigne1"/>, qui ne peut être que celle se trouvant entre Pâtural et la Grange Bottu, Modèle:Unité à l'ouest de la D306 : elle est, comme ces auteurs l'indiquent, bordée au sud par un chemin : celui de Ludna au Gaget<ref name="geoportl"/>, dont ils font remonter l'existence à l'Antiquité<ref name="2016batigne1"/>. Les environs ont révélé différents mobiliers de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle Modèle:Av JC<ref name="2016batigne3">Modèle:Harvsp.</ref>.

La route Marseille-Vienne-Bibracte passe au gué de Grelonges<ref name="1939wuilleumier248"/>.

Époque gallo-romaine

Sous le nom Lunna, le site de Ludna est indiqué sur la carte de Peutinger et cité dans l'itinéraire d'Antonin<ref name="2016batigne1"/> ; il fait partie du territoire des Ségusiaves<ref name="2016batigne2">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le site archéologique des Tournelles (jouxtant Pâtural, à Modèle:Unité au nord du Ludna actuel) a une surface de Modèle:Dunité et avant le début de la deuxième guerre mondiale il a déjà fourni de nombreux vestiges. Sont cités entre autres : une voie « bétonnée » orientée sud-est / nord-ouest menant probablement à Bibracte ; une enceinte rectangulaire de Modèle:Unité de long entourant quatre massifs de pierre à base circulaire et creuse ; une colonne en pierre ; des fragments de stuc peint ; une sépulture construite en tuiles<ref name="1939wuilleumier248"/> ; divers objets en bronze, dont un lièvre qui devait faire partie d'une fibule ; une intaille représentant un chien ; une cinquantaine de monnaiesModèle:Note,<ref name="1939wuilleumier249">Modèle:Harvsp.</ref>.
Des fouilles de 2003 à 2007 ont approfondi la connaissance du site. En sus de ce qui précède, sont également mentionnés différents mobiliers de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle Modèle:Av JC Séparément, apparaissent des constructions et du mobilier de l'époque gallo-romaine occupés à partir de la période augustéenne : entrepôts, aire de service sur le mode d’une terrasse, greniers aériens en liaison étroite avec la voie, petit sanctuaire, secteur thermal, le tout fréquenté probablement jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="2016batigne3"/>.

La première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avait déjà pris connaissance d'un four de potier, de fragments de meules, deux statuettes creuses en plâtre et un abondant mobilier céramique. En 1939 Wuilleumier cite un demi-corps de bélier, des tuiles et des briques, des "poids" en forme de pyramide, des lampes ornées d'un Eros ou de cornes d'abondance, et des vases de toutes formes unis ou en sigillée<ref name="1939wuilleumier248"/>. Le remplissage d'une fosse (fosse Modèle:N°) le long de la voie<ref name="2016batigne4">Modèle:Harvsp.</ref> a livré plus récemment une grande quantité de mobilier céramique, mais peu diversifié<ref name="2016batigne5">Modèle:Harvsp.</ref> ; il proviendrait non pas d'habitations<ref name="2016batigne65et67">Modèle:Harvsp.</ref> mais plutôt d'un lieu de commerce<ref name="2016batigne3" /> détruit par le feu, avec une grande quantité de rebuts subséquemment dispersés dans plusieurs fosses<ref name="2016batigne69">Modèle:Harvsp.</ref>.

Moyen Âge

En 843 le traité de Verdun, qui partage l’empire de Charlemagne, établit la Saône comme frontière entre la Francie occidentale de Charles le Chauve en rive droite, et la Lotharingie en rive gauche<ref name="2005bouvard30">Modèle:Harvsp.</ref>.

Passage d'[[Édouard l'Ancien|Edouard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], roi d'Angleterre, le Modèle:Date.

Face à la Grange du Diable se trouvait une île, avec au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un monastère de moniales jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="2005bouvard_resume">Modèle:Article, voir résumé.</ref>. Selon Eugène Méhu (1910), le nom de Grelonges viendrait de grae longe, la « grève longue » : un long banc de sable ou de galets, mais peut-être aussi l'indication d'une notion de distance par rapport au centre du pouvoir local, à l'époque Beaujeu<ref name="2005bouvard8">Modèle:Harvsp.</ref>.

Époque moderne

Dans les documents de l'ère moderne, le bourg est souvent orthographié Rognin ou Rognain.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Reneins-les-Sables<ref name=Cassini/>.

Époque contemporaine

Le 18 mars 1814 la commune voit une des dernières batailles des guerres napoléoniennes, entre l’armée commandée par le maréchal Augereau et l’armée d’invasion autrichienne. À la suite de la chute du Premier Empire, l'empire autrichien occupe la région de 1815 à 1818.

Politique et administration

Fichier:Mairie - Saint-Georges-de-Reneins (FR69) - 2021-07-16 - 4.jpg
La mairie (château de Montchervet).

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

La commune a été intégrée à la communauté d'agglomération Villefranche Beaujolais Saône, créée en 2014. Insatisfaite de cette situation, elle a obtenu d’intégrer la communauté de communes Saône Beaujolais<ref>Modèle:Article : « Daniel Faurite, président de l'Agglo de Villefranche-Beaujolais-Saône est dans l'embarras et ne s'en cache pas. Sa communauté d'agglomération créée en 2014 va perdre gros avec le départ de Saint-Georges-de-Renains qui a pris la décision de se rattacher, à compter du Modèle:Date-, à la Communauté de communes Saône-Beaujolais, centrée sur Belleville ».</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Notes

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Notes sur la démographie

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Cartes

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Références

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