Saint-Georges (Cantal)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Georges est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Georges, traversée par le [[45e parallèle nord|Modèle:45e nord]], est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ Modèle:Unité).
La commune est située dans le sud-est du Cantal, à proximité de Saint-Flour, de part et d'autre de l'Ander. L'A75 la traverse du nord au sud. Modèle:Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est traversée du nord au sud par l'Ander, rivière qui se jette dans la Truyère. Elle est grossie des eaux du ruisseau de Viadeyres en rive gauche.
Urbanisme
Typologie
Saint-Georges est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à Modèle:Unité, le lac du Barrage de Grandval, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,3 %), zones agricoles hétérogènes (27,9 %), forêts (23,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones urbanisées (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 591, alors qu'il était de 565 en 2013 et de 512 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 83,1 % étaient des résidences principales, 7,9 % des résidences secondaires et 9,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,1 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Georges en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,9 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,9 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Saint-Georges<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Cantal<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 83,1 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 7,9 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,1 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
Dans le passé, la ville a porté l'ancien nom de Broussadol (ou Brossadel)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Histoire
Moyen Âge
En 1010, une église est donné par Jean de Turlande au chevalier Alboin de Brossadel. Ce dernier la donne au monastère de Saint-Flour. La famille de Brossadel est une importante famille de la noblesse auvergnate<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. Le chateau de Brossadel fût un lieu de résidence de Robert de Turlande.
Guerre de Cent Ans
La commune est particulièrement affectée par la période de la guerre de Cent Ans. Elle est située sur la route reliant la ville de Saint-Flour à la sénéchaussée de Beaucaire. La maîtrise de ces lieux est donc stratégique.
En 1359, des archers picards au service de Robert III d'Artois prennent le chateau de Brossadel. La ville est ensuite reprise mais elle provoquera la ruine de la famille Brossadel.
En 1382, la révolte des Tuchins atteint la région de Saint-Flour. Le sieur Borgha, meneur de la révolte tente une première prise du chateau de Brossadel en 1382. Celui-ci est alors défendu par les archers de la ville de Saint-Flour.
En 1384, les Tuchins désormais alliés aux Anglais effectuent une nouvelle tentative et réussissent la prise du 15 au Modèle:Date- par Jean de Dienne. Cette dernière date marque une contre-offensive des sanflorains qui reprennent et détruisent le château. La famille Brossadel cherche alors à obtenir réparation pour la destruction du chateau mais une ordonnance de Jean de Berry prononce l'amnistie des sanflorains et la fin des poursuites<ref name=":0" />.
Temps modernes
La période des guerres de religion dans la seconde moitié du XVIe s connait des développements dans la région de Saint-Georges.
Tout d'abord en 1578, le château de Varillettes est pris le Modèle:Date- par le capitaine Merle pour les protestants.
En 1591, le château de Saint-Michel est pris par le seigneur de Lastic pour les forces de la Ligue. Il est repris par Annet de Fontanges en 1593.
Le château de Saint-Michel sera parfois utilisé ensuite pour améliorer la perception de la dîme.
En 1700, le village du Pirou accueille une école.
Epoque contemporaine
Les fusillés du pont de Soubizergues, le Modèle:Date-.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 30,3 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (26,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,8 %) est inférieur au taux départemental (36,3 %).
En 2020, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,92 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
- Zone d'activités de Crozatier (à proximité de la sortie 29 de l'autoroute A75) : entreprises liées au transport routier (garages automobiles et poids-lourds, stations-service, centres de contrôle automobile, entreprises de transports) ; centre commercial ; hôtel, restaurant.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La commune comprend trois monuments historiques :
- le château de Varillettes (inscrit en 1982)<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> ;
- le dolmen de Mons (classé en 1980)<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> ;
- les tumuli de Chausse (inscrits en 2010)<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Église Saint-Étienne et Saint-Georges
- Chapelle du hameau du Pirou.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes