Saint-Loubès
Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Loubès Modèle:API-fr est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Localisation
Modèle:Encadré texte La commune de Saint-Loubès se situe dans l'Entre-deux-Mers, sur la rive gauche (sud) de la Dordogne, à Modèle:Unité au nord-est de Bordeaux, chef-lieu du département et d'arrondissement, à Modèle:Unité au nord-est de Carbon-Blanc <ref>Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de Modèle:Unité pour Bordeaux et Modèle:Unité pour Carbon-Blanc. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 15 décembre 2014.</ref>. Elle est bordée à l'est par la Laurence, un ruisseau affluent de la Dordogne.
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux et de son unité urbaine.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes en sont, sur la rive gauche de la Dordogne, Izon à l'est, Saint-Sulpice-et-Cameyrac au sud-est, Montussan au sud-sud-est, Yvrac au sud-sud-ouest, Sainte-Eulalie au sud-ouest, Ambarès-et-Lagrave à l'ouest et Saint-Vincent-de-Paul au nord-ouest ; sur la rive droite, se trouvent d'ouest en est, Cubzac-les-Ponts à l'extrême nord-ouest, en quadripoint (point de la surface de la Terre où quatre frontières différentes se rejoignent), Saint-Romain-la-Virvée au nord-nord-ouest, Asques au nord, à nouveau Saint-Romain-la-Virvée au nord-nord-est, cette commune enserrant celle d'Asques le long de la Dordogne et Lugon-et-l'Île-du-Carnay à l'extrême nord-est. Modèle:Carte communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beychac et Caillau », sur la commune de Beychac-et-Caillau, mise en service en 1971<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les Modèle:Nobr riveraines de la Dordogne, dont Saint-Loubès<ref>- FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
ZNIEFF
Saint-Loubès fait partie des Modèle:Nobr concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de Modèle:Nobr « La Dordogne »<ref>Modèle:Pdf - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>, dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Loubès est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (27,8 %), cultures permanentes (20,1 %), zones urbanisées (19,9 %), prairies (13,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (10 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), forêts (3,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication de transports
La principale voie de communication routière traversant le territoire communal est la route départementale Modèle:Nobr qui traverse la ville et mène, vers l'ouest, en direction d'Ambarès-et-Lagrave, à l’accès no 42 de l'autoroute A10 et à la route départementale Modèle:Nobr (Saint-Vincent-de-Paul et Cubzac-les-Ponts au nord, Carbon-Blanc et Lormont au sud) et, vers l'est, à Saint-Sulpice-et-Cameyrac et Izon et au-delà à Libourne ; depuis cette Modèle:Nobr, commence la route départementale Modèle:Nobr qui mène, vers le sud-sud-ouest, à Yvrac et à l'accès no 2 de l'autoroute A89 ; une route communale mène, vers le sud-est, à l'accès no 4 de l'autoroute A89.
Accès autoroutier :
- par l'autoroute A89, accès no 4 de Saint-Loubès et Pompignac ;
- par l'autoroute A10, accès no 42 de Saint-Loubès.
La commune abrite une gare SNCF sur la ligne de Coutras à Bordeaux-Saint-Jean du TER Nouvelle-Aquitaine, sur l'axe de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Loubès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Libourne, regroupant les Modèle:Nobr concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Dordogne, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les événements significatifs aux {{#switch: XX
| e | er | = {{#switch: XX
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
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}} sont les crues de 1843 (Modèle:Unité l'échelle de Libourne), de 1866 (Modèle:Unité) et du Modèle:Date- (Modèle:Unité) et du Modèle:Date- (Modèle:Unité). Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les événements les plus marquants sont les crues de mars 2010 (Modèle:Unité) et du Modèle:Date- (Modèle:Unité). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1988, 1992, 1999, 2009, 2013 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 3 613 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe AModèle:Note soumis à PPI, disposant d'une retenue de Modèle:Unité de mètres cubes<ref>Modèle:Lien web</ref>. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Le nom de la commune a pour origine le nom déformé de saint Loup, évêque de Troyes en 426 et défenseur de la ville contre Attila, mort en 478<ref name=Visaq/>.
En gascon, le nom de la commune est Sent Lobés.
Histoire
Politique et administration
La commune de Saint-Loubès fait partie de l'arrondissement de Bordeaux. À la suite du découpage territorial de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, la commune est transférée du canton de Carbon-Blanc supprimé au nouveau canton de la Presqu'île<ref>Modèle:Légifrance sur le site de Légifrance</ref>,<ref>Carte des cantons et communes de la Gironde avant et après le redécoupage de 2014 sur le site du conseil départemental de la Gironde</ref>. Saint-Loubès fait également partie de la communauté de communes du secteur du même nom.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Les habitants sont appelés les Loubésiens<ref>Nom des habitants de Saint-Loubès sur habitants.fr</ref>.
Modèle:Population de France/section
Économie
Raffinerie de Saint-Loubès créée en 1883 par Alexandre Deutsch et inaugurée en 1886 par Alfred Guérard.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Reignac. Vin, vignoble, château, Établissement vinicole et dégustation du vin. Le Château actuel fut construit au 16ème Siècle par le Seigneur Baude de Peyron.
- Fichier:Logo monument historique - rouge ombré, encadré.svg Chapelle Saint-Loup du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, inscrite au titre des monuments historiques en 1992<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Église Saint-Pierre de Saint-Loubès. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Paul-Jean Toulet (1867-1920), écrivain, a vécu un temps chez sa sœur dans la commune.
- Maurice Leuvielle (1881-1959), rugbyman, né dans la commune.
- Max Linder (1883-1925), réalisateur et acteur français du burlesque, né dans la commune.
- René Labat (1904-1974), assyriologue français, né dans la commune.
- Sophie Davant (1963), animatrice de télévision, comédienne et journaliste, née dans la commune.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes de la Gironde
- Liste des communes de l'Entre-deux-Mers
- Communauté de communes Les Rives de la Laurence
- Ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Site de la mairie
- Résultats du recensement de la population de Saint-Loubès sur le site de l'INSEE
- Modèle:Cassini-Ehess
- Saint-Loubès sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes