Saint-Louis-en-l'Isle
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Louis-en-l'Isle est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
La commune de Saint-Louis-en-l'Isle est localisée dans l'ouest du département de la Dordogne et incluse dans l'unité urbaine de Mussidan<ref>Unité urbaine 2010 de Mussidan (24204) selon le zonage de 2010, Insee, consulté le 23 août 2016.</ref>. Le nord du territoire communal fait partie de la forêt de la Double. Avec moins de trois kilomètres carrés, c'est la commune la moins étendue de Dordogne, après Monpazier.
Le bourg de Saint-Louis-en-l'Isle est situé, en distances orthodromiques, quatre kilomètres au nord-est de Mussidan et quatorze kilomètres au sud-ouest de Saint-Astier. Il se trouve à l'intersection des routes départementales 3E5 et 3E10.
La commune est également desservie par la route départementale 3. Elle est aussi traversée par la ligne de chemin de fer de Coutras à Tulle dont les gares les plus proches sont celles de Mussidan et de Douzillac. Au nord, en forêt de la Double, entre Beauronne et Douzillac, le sentier de grande randonnée GR 646 parcourt le territoire communal.
Communes limitrophes
Saint-Louis-en-l'Isle est limitrophe de quatre autres communes.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Louis-en-l'Isle est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5d, date du Modèle:Nobr, des calcaires crayo-marneux grisâtres et des calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au sud-ouest, au confluent de la Beauronne et de l'Isle, là où cette dernière quitte la commune et sert de limite entre Sourzac et Saint-Front-de-Pradoux, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au nord-est, en forêt de la Double, au nord de l'Argillier<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est dans l'unité paysagère de la « Vallée de l'Isle », qui présente un profil contrasté : une vallée relativement encaissée, aux coteaux affirmés, dominant le fond de vallée de Modèle:Unité en amont de Mussidan, une vallée plus élargie en aval avec un fond de vallée plat, large de Modèle:Unité. À la fois agricole et urbanisée, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Isle et la Beauronne, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
L'Isle, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne Modèle:Incise en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Formant un méandre, elle borde la commune à l'est et au sud sur près de quatre kilomètre et demi, face à Sourzac.
La Beauronne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Vincent-de-Connezac ; son bras oriental se jette dans l'Isle en rive droite, en limite de Saint-Front-de-Pradoux et de Saint-Louis-en-l'Isle, face à Sourzac<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle sert de limite naturelle à l'ouest sur plus de deux kilomètres et demi, face à Beauronne et Saint-Front-de-Pradoux.
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L'Isle en limite de Sourzac (à gauche) et Saint-Louis-en-l'Isle (en rive opposée).
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La Beauronne au pont de la Modèle:Nobr, en limite de Saint-Louis-en-l'Isle (à gauche) et Saint-Front-de-Pradoux.
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Réseaux hydrographique et routier de Saint-Louis-en-l'Isle.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Louis-en-l'Isle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Mussidan, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,7 %), forêts (24,9 %), terres arables (17,4 %), prairies (8,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Louis-en-l'Isle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle et la Beauronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de l'Isle - Mussidanais » prescrit le Modèle:Date- et approuvé le Modèle:Date-, pour les crues de l'Isle<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Saint-Louis-en-l'Isle est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 72,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1993, 1997 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Le nom de la commune se réfère à saint Louis, roi de France<ref name=Carles>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, et à l'Isle, principal affluent de la Dordogne et rivière qui arrose le territoire communal<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Lóis d'Eila sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Histoire
Le territoire communal a été occupé dès le Paléolithique, comme l'ont révélé les fouilles du site de Solvieux<ref name="Solvieux"/>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le site appartenait à la paroisse de Sourzac qui dépendait de l'abbaye de Charroux. Un acte de paréage est signé en 1308<ref>Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Modèle:P., Ouest-France, 1987, Modèle:ISBN.</ref> entre l'abbaye et Philippe le Bel, le roi de France, pour y établir une bastide<ref name=Perigord>Les bastides du Périgord et leur histoire sur le site dordogne-perigord.com, consulté le 12 mars 2012.</ref>. Son nom latinisé apparaît en 1310 sous la forme Villa franca Sancti Ludovici (« Ville franche de Saint-Louis »). Selon Chantal Tanet et Tristan Hordé, comme il existe plusieurs saints portant le nom de Louis, il est possible, mais non prouvé, que le nom du lieu fasse référence au roi saint Louis, grand-père de Philippe le Bel<ref>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Modèle:P., éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN.</ref>. Cependant, l'abbé Carles précise que c'est bien le roi de France qui est à l'origine de l'église gothique (Modèle:Citation)<ref name=Carles/>.
La bastide passa aux mains des Anglais lors de la guerre de Cent Ans. De sa fondation initiale, il ne reste plus au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle que l'église<ref name=Perigord/> et quelques rues qui se coupent perpendiculairement.
La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Montagne-Libre-sur-l'Isle-et-Beauronne<ref name=Cassini/>.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Saint-Louis-en-l'Isle a, dès 1790, été rattachée au canton de Mussidan qui dépendait du district de Mussidan. En 1800, les districts sont supprimés et le canton est rattaché à l'arrondissement de Ribérac. Cet arrondissement est supprimé en 1926 et depuis, le canton dépend de l'arrondissement de Périgueux<ref name=Cassini/>.
Intercommunalité
Fin 2002, Saint-Louis-en-l'Isle intègre dès sa création la communauté de communes du Mussidanais en Périgord. Celle-ci disparaît au Modèle:Date-, remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 11 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 18 novembre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Enseignement
En 2012, Saint-Louis-en-l'Isle est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI)<ref>École primaire publique à Saint-Louis-en-l'Isle sur le site de l'académie de Bordeaux, consulté le 22 août 2012.</ref> avec la commune de Sourzac au niveau des classes de maternelle et de primaire. La commune assure les classes de cours élémentaire, les classes de maternelle, de cours préparatoire et de cours moyen s'effectuant à Sourzac.
Justice
En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Louis-en-l'Isle relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Louis-en-l'Isle (24444) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 17 janvier 2019.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 38,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (seize) a augmenté par rapport à 2010 (treize) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,0 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte treize établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont six au niveau des commerces, transports ou services, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans l'industrie, un dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et un dans la construction<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Louis-en-l'Isle (24444) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 17 janvier 2019.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Site préhistorique de Solvieux dont les fouilles ont permis de mettre au jour des couches qui vont du Paléolithique moyen (Moustérien) au Paléolithique supérieur (Aurignacien, Périgordien et Magdalénien III à V)<ref name="Solvieux">Modèle:Article.</ref>.
- Église Saint-Louis du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=Perigord/> avec clocher-mur et portail du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
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L'église Saint-Louis.
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Le chœur.
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Saint-Louis rendant la justice : vitrail de Gustave Pierre Dagrant.
Patrimoine naturel
Située au sud de la forêt de la Double et bordée par l'Isle, la commune représente un grand intérêt pour la faune et la flore locales. Des zones de protection y sont donc délimitées.
Natura 2000
Deux sites Natura 2000 sont présents sur le territoire communal.
La vallée de la Beauronne fait partie des vallées de la Double, considérées comme site important par le réseau Natura 2000 pour la conservation d'espèces animales européennes menacées<ref name=Natura1>Vallées de la Double sur le site de l'INPN, consulté le 11 mars 2012.</ref>. On peut y trouver notamment la cistude d'Europe (Emis orbicularis), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), la loutre (Lutra lutra), le vison d'Europe (Mustela lutreola), le chabot commun (Cottus gobio) ou encore la lamproie de Planer (Lampetra planeri)<ref name=Natura1/>.
Depuis Périgueux jusqu'à sa confluence avec la Dordogne, l'Isle et sa vallée, ensemble de prairies et de cultures, représentent un site très important pour le vison d'Europe ainsi que pour une libellule : le gomphe de Graslin (Gomphus gaslinii). Outre la cistude d'Europe et l'écrevisse à pattes blanches, on y trouve également des aires de reproduction de six espèces de poissons dont des lamproies et des aloses<ref name=Natura2>Vallée de l'Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne sur le site de l'INPN, consulté le 11 mars 2012.</ref>.
ZNIEFF
Au nord, sur environ un tiers du territoire communal, la frange sud-ouest de la forêt de la Double présente une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2<ref>Modèle:Pdf La Double orientale sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 11 mars 2012.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF 2651 sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 11 mars 2012.</ref>.
Distinctions culturelles
La commune fait partie de celles ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes