Saint-Médard-en-Jalles

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Médard-en-Jalles est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Gironde

Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans son unité urbaine à Modèle:Unité du centre de Bordeaux sur la Jalle noire.

Très étendue, la commune n'est urbanisée que sur sa moitié est, autour du site de "St Médard" d'ARIANE Group. Si les forêts occupent une bonne partie de la superficie non habitée, les activités militaires ont également une forte emprise.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes

Quartiers

Les quartiers de Saint-Médard sont disposés en couronne autour de la « zone interdite » que constitue la Société nationale des poudres et des explosifs (SNPE).

  1. Centre : la mairie et le « Carré des Jalles » (médiathèque, cinéma, école de danse municipale) y sont situés ; il dispose d'écoles (maternelle et primaire), d'un collège et d'un lycée professionnel.
  2. Corbiac : situé au sud-est de la ville, ce quartier majoritairement résidentiel est délimité à l'est par la commune du Haillan, au nord par le quartier de Gajac, à l'ouest par la poudrerie SNPE et au sud par la commune de Mérignac ; il dispose d'une école (maternelle et primaire), d'un petit centre commercial et bénéficie également de bois (bois de Corbiac et domaine de Vieilleville).
  3. Caupian : situé au sud-ouest de cette ville, aux bords de la SNPE, on trouve dans ce quartier un stade sportif (plaine des Biges), le centre Louise-Michel (pour les plus jeunes) et de multiples lotissements résidentiels.
  4. Gajac : situé au centre-est de cette ville, à l'est de la SNPE, ce quartier est une sorte de deuxième centre-ville, avec de nombreux commerces, le stade communal, l'espace « Ball' en Jall' » au bord de la Jalle (espace vert et terrains de sports) ; deux bâtiments remarquables s'y trouvent, le château, en haut du bourg, et le moulin en bas, sur la Jalle ; il y a également une gendarmerie et une école primaire.
  5. Magudas (/{{#ifeq:1|0|magydas|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}/) : situé au sud de Saint-Médard, à la limite de Martignas, ce quartier est entouré de forêt et plutôt accueillant, avec une forte extension pavillonnaire, un complexe scolaire (écoles maternelle et primaire), un complexe sportif (salle de sport, terrain de foot, city stade), une maison d'animation et quelques commerces.
  6. Hastignan : situé au nord-ouest, entre les routes du Porge et de Lacanau, deux stations balnéaires très fréquentées, Hastignan accueille une surface commerciale et dispose d'écoles (maternelle et primaire) et d'un collège ainsi que le centre « La Grange à Léo » pour les plus jeunes, l'espace Georges-Brassens avec une piscine et l'espace sportif Léo-Lagrange.
  7. Berlincan : situé à l'est, limitrophe du Haillan, ce quartier dispose d'une école maternelle, d'une zone commerciale très importante et héberge des activités artisanales.
  8. Issac : situé le plus à l'ouest de la commune, il présente un habitat disséminé et abrite un établissement d'ArianeGroup, un centre équestre et un bois.
  9. Cérillan : situé à l'ouest, entre Hastignan et Issac, il est, depuis 2003, en pleine expansion pavillonnaire et dispose d'une école (maternelle et primaire) et d'un bois.

Voies de communication et transports

Réseau routier

Saint-Médard-en-Jalles est accessible par les sorties Modèle:Sortie et Modèle:Sortie de la rocade de Bordeaux (nommée Modèle:RouteModèle:Route).

La commune se situe sur la Modèle:Route (route de Bordeaux-Lacanau) et proche de la Modèle:Route (route de Bordeaux-Le Verdon). La route Modèle:Route contourne le centre-ville de la commune en traversant les quartiers de Magudas, Hastignan et Picot, et se dirige vers Martignas-sur-Jalle ou Saint-Aubin-de-Médoc. La route Modèle:Route permet de relier la commune à l'océan via Le Temple et Le Porge.

Réseau TBM actuel

Saint-Médard-en-Jalles est actuellement desservie par les lignes TBM suivantes:

Réseau TBM à compter du 4 septembre 2023<ref>Le réseau TBM à compter du 4 septembre 2023</ref>

Un prolongement de la ligne Modèle:Tramway de Bordeaux/correspondances a été envisagé en fin des années 2010 pour desservir le centre de Saint-Médard (Carré des Jalles) depuis Bordeaux via la Boétie et le Taillan, initialement prévue pour 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La réalisation de cette extension n'est pas actée, l'agglomération et la Métropole de Bordeaux préférant la remplacer au profit du BHNS<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les premières rames de ce dernier circuleront à partir de 2024.

Ainsi, Saint-Médard-en-Jalles sera desservie à partir du 4 septembre 2023 par les lignes TBM suivantes:

Réseau Trans-Gironde

Les lignes 701 et 702 relient Bordeaux à Sainte-Hélène, Le Porge et Lacanau.

Pistes cyclables

Plus de 49 km de voies cyclables sillonnent la commune mais, à l'exception notable de l'ancienne ligne de chemin de fer Bordeaux-Lacanau traversant la commune et reconvertie en piste-cyclable, certaines pistes sont d'une utilisation malaisée par manque de continuité entre pistes et bandes (parfois partagées avec les piétons), obligeant les cyclistes à mettre le pied à terre.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Médard-en-Jalles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,2 %), forêts (33,9 %), zones urbanisées (16,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), terres arables (2,5 %), prairies (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Médard-en-Jalles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, et le risque industriel<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Jalle, le ruisseau du Monastère et la craste Courbin. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2006, 2008, 2009 et 2020<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Saint-Médard-en-Jalles est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le Modèle:Date-, les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur le plan de l'aménagement du territoire la commune dispose d'un plan de prévention des risques incendies feux de forêts (PPRIF)<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.

Fichier:33449-Saint-Médard-en-Jalles-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Médard-en-Jalles.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 63,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 10 652 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1995, 2002, 2003, 2005, 2011 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque industriel.</ref>.

Toponymie

Fichier:Cassini 104-StMedardenJalles.png
Toponymes en 1756, Cassini

Le nom de la commune est attesté<ref name="BBF">Modèle:Dictionnaire toponymique des communes de Gironde.</ref>, dès 1099 sous la forme Saint-Médard de Jalès<ref group=Note>villam Sancti Medardi de Jales (1099), parrochia Sancti Medardi de Jales (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), Sancti Medardi in Jalesio (1289), parropias de Sent Medart et de Sent Aubin en Jales (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), Sanctus Medardus de Jales / in Jalesio (1361)….</ref> : Sanctus Medardus de Jales (forme romane) ou in Jalesio (forme relatinisée)<ref group=Note>Le terme Jalesio est reconstruit à partir du roman Jalès (Jalés en occitan), lequel provient plutôt d'un latin Jalensis.</ref>. Sur la carte de Cassini, la commune est nommée St Médard en Jalez. Le nom de la commune indique donc qu'il s'agit d'une paroisse vouée à Saint Médard située en pays de Jalès, c'est-à-dire le « pays de la jale (Modèle:Page h') », nom donné aux rivières dans le Médoc<ref name="histo"/>.

Le nom en gascon est Modèle:Langue Modèle:MSAPI<ref name="BBF"/>.

La commune présente les microtoponymes : Berdus 'petite Modèle:Page h'', Berlincamp (1480<ref name="AAC"/> ; Berlin<ref>cadastre Napoléonien</ref>, Berlincan), Bialade (latin via lata 'voie large'), Bos ou Bosc 'bois', Cagarèou ou Cagaraou, Candale transféré de l'anglais Kendal<ref group=Note>Jean de Grailly dit Jean de Foix-Candale (époux de Margaret Kerdeston dite Marguerite de Suffolk) était comte (earl) de Kendal.</ref>, Caupian, Cérillan, Corbiac (1322) ou Courbiac, Cramat, Gajac (ou Gaïac, 'domaine de Caius'), les Escarrets, Hastignan (Hastinhan, Astignan), Issac (domaine d'Iccios), Larros, Alégnan ou Lignan (Alenhan en 1361, domaine de Helenius<ref>Modèle:TGF1.</ref>), Lumagne (lande aride sur la rive gauche de la Jalle), Magudas, Monteillon (Montelhon), Péricot, Piche-Lèbre, Picot, Piquès, chêne de Tanèou, Tilh (pendum de Thilia, 1275 ; l'hostau du Tilh, 1420 ; senhor de Tilh, 1441)<ref name="AAC"/>, Tiran ou Tyran. À côté des domaines de Gorre, de la Pargau 'parc à bestiaux', Cantelaude (Cante-Alaoude) ou Cante-Coucut, de nombreuses maisons tiraient leur nom de leur propriétaire (le charpentier Berri (1684), Gabachot surnom de Jean Boileau (1741), Balanguey, Feydit, Guitard, etc.)

Histoire

Fichier:SMJ-Poudrerie.jpg
La poudrerie au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
Fichier:Eysines, borne de juridiction du Thil.jpg
Borne de juridiction du Thil

Les plus anciennes traces d’habitat à Saint-Médard-en-Jalles remontent aux vestiges des camps romains, affirmant ainsi la vocation militaire de la commune. L'actuelle commune, traversée par la Jalle, se trouve partagée entre Médoc (côté bourg) et Graves (au sud de la rivière). Elle fut le siège de plusieurs seigneuries :

  • la seigneurie du Tiran-Tilh, au nord, qui s'étendait du nord d'Eysines jusqu'à Saint-Laurent-Médoc en incluant Le Haillan et Le Taillan ;
  • la seigneurie éponyme de Jalès, dite aussi dans les textes anciens de Jalez ou d'Astignan ; s'étendait du bourg à Picot où subsiste la motte castrale de Bialade ; la maison noble de Jalès (tenue par la famille de Grailly/Grély) se trouvait rue de Grailly à Hastignan<ref>Cadastre napoléonien</ref> (derrière l'établissement Jossomme) ;
  • la seigneurie de Belfort, dont l’influence s'étendait sur Cérillan, Issac et les moulins de Caupian et de Bonneau ;
  • la seigneurie de la Mothe-Gajac, dont le château de Gajac, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, bâti sur une ancienne motte, dominait les villages de Bos et de Villenave ;
  • la seigneurie de Corbiac, probablement attachée au Castéra (une ruine de château fort aujourd'hui incluse dans l'enceinte de la poudrerie) ;
  • la seigneurie de Magudas.

En 1295 la charte philippine accorda aux jurats de Bordeaux le droit de haute, moyenne et basse justice jusqu'à la Jalle. Néanmoins c'est le seigneur de Veyrines qui l'exercera sur le sud de la commune jusqu'au Modèle:Date où le prévôt d'Eysines sera désigné par le maire et les jurats de Bordeaux pour assurer cette fonction. Au nord de la Jalle, il y avait deux juridictions, celle de saint-Médard et celle de Belfort<ref name="AAC">Notes du Dr Arnaud Alcide Castaing sur la paroisse de Saint-Médard-en-Jalles sous l'ancien régime et sur la commune de la Révolution au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1946, 2011.</ref>.

Le Modèle:Date-, Jeanne de Caupenne épouse de Gassion de La Marque endetté et sans enfant, cède les deux seigneuries de Tiran et de Bussac en Cernès, sur lesquelles elle a des droits hérités de son grand-père maternel, Gombaud de Tiran, à Bérard Ier de Vayres, cadet de la famille d'Albret. Ce dernier meurt avant d'avoir pu faire valoir ses droits sur ces seigneuries, mais son fils Bérard II les récupère plus tard<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1660, le sieur Jéhan Dupérier, négociant, achète un terrain à Henri de Montaigne sur lequel il construit six moulins à poudre situés entre les moulins à grains de Gajac et de Caupian. Jehan Dupérier trouva la mort trois ans plus tard dans une des nombreuses explosions qui émailla le début de cette activité, hasardeuse à cette époque<ref group=Note>Parmi les explosions dues à la poudre noire, on note celles de 1698, 1758, 1761, 1783, du moulin Saint-Louis en 1802 et 1835 et celle du moulin Sainte-Barbe en 1815 ; en 1873 une explosion tue 4 personnes dont l'ingénieur Dordins ; en 1886 explosion d'une usine à meule (poudre noire).</ref>. Une ordonnance du Modèle:Date autorise le fermier général Berthelot, « commissaire général des poudres et salpestres », à racheter à Marie Reculé, veuve de Jéhan Dupérier, le site et les moulins endommagés. L'affaire sera conclue le Modèle:Date. Sise initialement à l'emplacement de l’allée Dordins, la « Ferme générale des poudres et salpêtres »<ref group=Note>puis « Régie royale des poudres et salpêtres » en 1775.</ref> (1665) sera déclarée en 1679 « Poudrerie Royale »<ref>Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>, puis Nationale après la révolution. Elle devient très vite un établissement de première importance dans la production de poudre pour les armées justifiant la présence de camps militaires. Un orage, le Modèle:Date, détruit la poudrerie en provoquant l'explosion du grenier des moulins à poudre (où étaient entreposées 22 tonnes de poudre noire).

La seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marquée par les essais de défrichements encouragés par la politique royale et les recherches des physiocrates, pour faire face au problème de ravitaillement en grains provoqué par les plantations croissantes de vignes entre 1725 et 1754. Les communautés locales, pour lesquelles les padouens sont indispensables au pacage de leur bétail et la production de fumure, seul moyen d'enrichir le sol, s'y opposent souvent avec violence. Les défrichements bénéficient même d'une exemption fiscale de vingt ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date, marque la naissance officielle de la commune de Saint-Médard-en-Jalles (effective au Modèle:1er mars 1790). Le 28 prairial II, un Saint-Médardais écrit « Nous avons notre église en Temple de la Reson et nous avons le club le quintidi et le décady. »<ref name="AAC"/>. Le curé Linars qui avait prêté serment à la Constitution civile du clergé, « pour rester parmi vous » — expliqua-t-il, reprendra le culte en fructidor III. Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune a adopté le nom révolutionnaire de Fulminante-sur-Jalles<ref name="ValTillet">Val Tillet, St-Médard en Jalles et son canton, tomes I et II, éd. Alan Sutton, coll. Mémoire en images, 2006-2010.</ref>. Il n'a pas survécu à la Terreur.

Fichier:SMJ-Avenue du Moulin.jpg
Maison de l'État-Major au camp de Caupian

Le Modèle:Date le Duc d'Aumale prit le commandement de Modèle:Unité stationnés sur la commune : la cavalerie sur la Lumagne, depuis connue sous le nom de « camp des lanciers », l'infanterie sur la rive gauche de la Jalle de Caupian à l'actuelle poudrerie. Il résida avec son frère le Duc de Nemours au château de Belfort. Le dispositif sera levé le Modèle:Date<ref name="ValTillet"/> mais le camp de Caupian perdurera jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

En 1811, la poudrerie comporte Modèle:Nombre et Modèle:Nombre. En 1876, les moulins sont remplacés par des machines à vapeur. En 1884, elles sont à leur tour remplacées par une centrale à vapeur « télédynamique ». L'activité poudrière prendra un grand essor avec la mise en production vers 1886 de la poudre B sans fumée<ref name="AAC"/>. La nouvelle poudrerie s'installe sur la rive droite. La commune se développe avec l’installation d’une main d’œuvre nombreuse autour de l’usine. La poudrerie emploie au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle environ 300 personnes (et jusqu'à 18 000 pendant les deux conflits mondiaux)<ref>Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>.

On cultivait à Saint-Médard le seigle, le millet et le chanvre ; les moutons paissaient dans les « brousteys ». Beaucoup de personnes vivaient du bois (résiniers, menuisiers, tonnelier, sabotier, production de carassons). Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on recense 150 laitiers et 110 maraichers en bordure de Jalle<ref>Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. De nombreuses Saint-Médardaises vivaient de l'activité de « blanchisseuse » à Gajac ou Magudas<ref group="Note">En 1901, on en dénombrait 118 à Gajac, 89 à Magudas et 31 autres dans la commune.</ref> principalement au service de grands hôtels ou de particuliers bordelais<ref name="ValTillet"/>. L'activité aura été florissante jusque dans les années 1920 ; la dernière lavandière est recensée en 1965.

Après la défaite de 1940, le camp de Souge devient, avec plus de 300 morts, le deuxième lieu d’exécution nazi en France après le Mont Valérien. La nuit du 29 au Modèle:Date, la commune est ébranlée par le bombardement allié sur la poudrerie<ref group=Note>Les frappes se sont concentrées sur l’objectif militaire ; toutefois la maison des Abeilles a été touchée à Corbiac, faisant deux morts, Modèle:Mme Loutrain et son petit-fils André Roux venu la chercher.</ref>.

Dès 1961, se crée autour de la poudrerie un pole spécialisé dans la propulsion solide avec des centres d'essais et des sociétés d'aéronautique qui formeront le CAEPE (DGA Essais de missiles) le Modèle:Date<ref group=Note>En 1961, implantation à Bonneau du CEPr, puis création par la SEREB en 1962-1964 à Candale du CAPE, qui constitueront le CAEPE en 1967.</ref> puis la SNIAS (Airbus) le Modèle:Date<ref group=Note>De 1963 à 1965, implantation de Nord-Aviation à Issac ; en 1970, la SNIAS réunira Nord-Aviation, Sud-Aviation (implanté localement au Haillan en 1963-1964) et la SEREB (implantée localement à Saint-Aubin-de-Médoc dès 1962-1965) ; le site d'Issac reprendra les activités des sites voisins (1970) puis du site Sud-Aviation de Courbevoie (1972).</ref>. Le Modèle:Date, la Poudrerie devient la SNPE. Le Groupe SNPE regroupe sur le site les sociétés Roxel et SNPE matériaux énergétiques (SME) spécialisées dans le domaine des systèmes de propulsion à poudre pour les secteurs civils et militaires et dans la sécurité automobile (air bag). En 2012, la SME fusionne avec l'ancienne SEP du Haillan pour former la société Herakles.

Envisagé depuis longtemps, le regroupement des activités complémentaires que sont la propulsion et les lanceurs devient effectif le Modèle:Date dans le cadre de la coentreprise Airbus Safran Launchers, renommée ArianeGroup un an après. D’une manière générale, cet héritage industriel permet aujourd’hui à Saint-Médard-en-Jalles de s’afficher comme une ville de pointe en matière de haute technologie, notamment dans les secteurs aéronautique et spatial.

En octobre 2022, une campagne de fouille archéologique sous la direction du Centre d'archéologie préventive de Bordeaux Métropole met au jour 660 sépultures entre l'hôtel de ville et l'église.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Fichier:SMJ - Liste des maires.jpg
Liste des maires affichée en mairie.

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Président de la SEM « Bordeaux Métropole Energie »<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Historique de l'équipement de la commune

Fichier:SMJ-Mairie-cheval.jpg
La mairie avant 1936.
Route de Lacanau
En 1756, Tourny fit construire une nouvelle route de Lacanau, rectiligne et pointant vers le clocher de l'église<ref name="AAC"/> ; c'est l'actuel chemin du Roy. Depuis, la départementale 6, l'actuelle avenue du Général-de-Gaulle, s'est réorientée vers Picot. Enfin, la déviation ouverte en 1979 (RN 215 puis D 1215), contourne Saint-Médard par le nord ; elle est prolongée jusqu'à la rocade A630 en décembre 2003.
Ponts
Pour rejoindre Saint-Médard en provenance de Bordeaux, il fallait traverser le gué<ref>Les 4 gués sur la Jalle desservant le bourg étaient : le Pas de Jalès, Gajac, Pénide (près du Castérà) et Caupian ; les passants pouvaient, quant à eux, emprunter la passerelle toujours existante (mais privée) sur la façade amont du moulin.</ref> situé en aval du moulin de Gajac, puis la jalère aujourd'hui asséchée. Le premier pont sur la commune est le « pont rouge » qui relie Corbiac au bourg. Ce pont en briques à une seule arche, construit en 1826, s'effondra mais sera reconstruit. Il faudra attendre 1832<ref name="AAC"/> pour qu'un pont soit construit à Gajac. Réalisé à l'économie, ce pont de bois à une travée est sous-dimensionné tant vis-à-vis du trafic que des eaux. Une crue l'emportera. Le pont actuel à deux arches en pierre le remplacera en 1849. Le pont de Caupian suivra, toujours au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Captage
En 1841, est mis en place le projet de captage des sources du Thil ; un aqueduc sera construit en 1857 jusqu'au réservoir Paulin à Bordeaux<ref>Champs captant du Thil</ref>. En 1908, s'implante à Berdus une usine de refoulement des eaux de Cap-de-Bos vers l'ancien réservoir de la Forêt à Eysines.
Télégraphe
Le Modèle:Date<ref name="ValTillet"/>, une liaison télégraphique est établie entre Bordeaux et Saint-Médard (poudrerie et mairie)<ref name=Poudrerie>Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>.
Train
Les besoins de l'exploitation forestière en Médoc ont conduit à la construction de la ligne de chemin de fer secondaire entre Bordeaux et Lacanau. S'embranchant sur la ligne du Médoc à Bruges, elle contourne Eysines et le Haillan pour rejoindre Saint-Médard<ref group=Note>desservi en 1876 d'après Val Tillet, date à vérifier vue l'ouverture complète de la ligne en 1885.</ref> en longeant la jalle puis la poudrerie où se trouve la gare. Cette ligne n'a pas servi qu'au transport de marchandises ; elle a aussi donné aux Saint-Médardais, dès 1906<ref group=Note>ouverture de la station balnéaire de Lacanau-Océan en 1906.</ref>, le goût des dimanches passés à l'Océan. Une halte plus centrale a été réclamée par la population ; elle ouvrit le Modèle:1er novembre 1886 à l’intersection de la route de Bordeaux (l'actuelle avenue Montaigne). Une autre gare [1] est située à Issac. La ligne a été fermée en 1978 et sa voie transformée, vers 1980, en piste cyclable aujourd'hui très fréquentée par les promeneurs à pied, à vélo, en rollers ou avec poussette… La gare, désormais halte cycliste, accueille un restaurant et une aire de jeux également très appréciée. La portion de voie conservée à proximité de la gare a accueilli deux voitures-lits historiques<ref group=Note>voitures-lits CIWL Yu 3892 et Yu 1894</ref> qui y servaient de gîte<ref>Railfaneurope : Voitures-lits CIWL YU dont une de Saint-Médard.</ref>. Elles y ont été malheureusement très endommagées et ont fini à la ferraille en 2002. Ne reste plus aujourd'hui que la locomotive<ref group=Note>locomotive MF82 originaire des Charbonnages de Monceau-Fontaines en Belgique et non restaurable</ref> 030T Couillet no 1706 de 1913<ref>http://www.tvnp.fr/locomotive_vapeur_030.html La traction vapeur à voie normale préservée</ref> et un wagon couvert.
Électricité
L'électricité arrive à la poudrerie en 1886.
Mairie
La première mairie de Saint-Médard-en-Jalles était située entre les écoles, avenue Montaigne à l'emplacement de l'immeuble Montaigne. C'est en 1886 que la commune prend possession d'une maison appartenant à Modèle:Me Thévenard<ref group="Note">L'étude du notaire Thévenard a été transférée fin 1754 à cette maison (l'actuelle mairie) qui appartenait au Maître en chirurgie Jaubert, son beau-père.</ref> et proche de l'église pour en faire la nouvelle mairie. En 1936, Antonin Larroque inaugure la mairie telle que nous la connaissons aujourd'hui, agrandie d'un étage et d'un auvent sur colonnes.
Fichier:SMJ-PTT.jpg
L'ancienne poste.
Poste
L'ancienne poste, actuelle propriété de la CPAM située route de saint-Aubin derrière la mairie, a été transférée, en 1976, place de la République dans un bâtiment qui remplace l'ancien hôtel Gaillard. Cet hôtel-restaurant donnait au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle des bals où aimaient se retrouver les notables.
Tramway
Un service omnibus en voitures hippomobiles a été mis en place en octobre 1830 entre la place Gambetta et le centre de Saint-Médard. Cette patache cèdera sa place à un tramway électrique, très moderne pour l'époque, qui est inauguré en grande pompe le Modèle:Date. La ligne emprunte l'axe direct Barrière Saint-Médard - Le Haillan - Saint-Médard, dont il dessert la rue principale jusqu'à son terminus (l'actuelle gare routière). En 1950, il doit s'effacer devant le développement automobile. Cette ligne directe n'a pas été réactivée par le nouveau réseau de tram TBM.
Téléphone
Le téléphone est installé à la mairie en 1908.
Piscines
La piscine en plein air de Gajac a été ouverte au public le 3 juillet 1960 en même temps que le stade Robert-Monseau. Située sur un terrain où se trouvait un lavoir, elle est désormais remplacée par une aire de sports de sable : Ball' en Jall'. Entretemps, la piscine Tournesol d'Hastignan a été ouverte en 1980. Elle a été remplacée en 2007 par l'actuel espace nautique.
Centre culturel
Le centre culturel, actuel Carré des Jalles, a été inauguré le Modèle:Date par Jacques Chaban-Delmas sur l'ancien champ de foire devenu pour l'occasion jardin à la française.

Le centre Pierre-Mendès-France a remplacé les anciens bains-douches (1938-1984). La caserne des pompiers s'est installée dans l'ancien casino, propriété de Modèle:M. Larroque. Les bals qu'y donnaient l'orchestre de Maxime Julien attiraient de nombreux Saint-Médardais. Il était aussi doté d'une salle de cinéma.

Jumelages

Politique environnementale

Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune<ref>Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Population et société

Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Médardais<ref>Nom des habitants de Saint-Médard-en-Jalles sur habitants.fr, consulté le 9 décembre 2011.</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

Éducation

La commune compte sept établissements d'enseignement pré-élémentaire, sept établissements d'enseignement élémentaire et trois établissements d'enseignement secondaire (deux collèges et un lycée professionnel). Deux autres collèges et un lycée d'enseignement général se situent sur les communes limitrophes (Le Haillan et Saint-Aubin-de-Médoc).

Sports

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Terrain des Bords de Jalles
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Château de Belfort

Clubs sportifs

Équipements sportifs

Fichier:SMJ-Stade.jpg
L'entrée du stade Robert-Monseau
  • Complexe Robert-Monseau : stade (4 terrains pour le foot et le rugby, des terrains de tennis, un Cosec et un espace roller).
  • Espace aquatique : piscine
  • Espace Georges-Brassens : fronton de pelote basque, deux terrains de basket extérieurs, un terrain de handball extérieur, un city stade et un boulodrome
  • Centre équestre, château de Belfort
  • Espace bords de Jalle : un terrain de football, deux terrains de football à 7, un terrain de rugby et un pas de tir à l’arc.
  • Espace Ball' en Jall' : aire pour la pratique des sports de sable
  • Espace Léo-Lagrange : salle omnisports, dojo, terrains de tennis et terrain de football
  • Espace Magudas : salle omnisports, terrain de football et city stade
  • Gare cycliste : mini golf et city stade
  • Plaine des Biges : quatre terrains de football, vestiaires
  • Salle Ariane : salle omnisports et terrain de handball
  • Cérillan : city stade et salle Olympie (salle omnisports)
  • Les Sources : city stade

Culture

Le Carré des Jalles

Le Carré des Jalles est un pôle culturel regroupant un théâtre, un espace d'exposition, une médiathèque, une école de musique, une école de danse et un cinéma avec 3 salles de projection (750 places, 238 places et 120 places).

Depuis 2010, le théâtre Le Carré (Saint-Médard-en-Jalles) et Les Colonnes (Blanquefort) ne font plus qu’un, ou plutôt les deux espaces sont désormais animés par une seule et même équipe. Un projet culturel commun unit donc 2 salles de la métropole et leurs territoires.

Internet

En 2011, la commune de Saint-Médard-en-Jalles a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@@ »<ref>Palmarès 2011 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 07/03/2011.</ref>.

Ciné Drones

La première édition du festival CinéDrones est organisée le Modèle:Date au cinéma de Saint-Médard-en-Jalles. C’est la technopole Bordeaux Technowest, très impliquée dans le développement de la filière drones en Aquitaine, qui organise ce festival international de films intégrant des prises de vue de basse et moyenne altitude par drones. Le président d'honneur est Christophe Lambert. La Chine est le pays invité<ref>Le film de drones a désormais son festival</ref>.

Big Bang

Le festival Big Bang, dédié à l'air et à l'espace, a lieu tous les ans depuis 2016. Pendant quelques jours, de nombreux ateliers, conférences, expositions et concerts sont organisés dans le centre-ville.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 38 249 €, ce qui plaçait Saint-Ménard-en-Jalles au 3 568e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

Le taux de chômage, en 2014, pour la commune s'élève à 10 %, un chiffre inférieur à la moyenne nationale (10,4 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Industrie

Fichier:Usine de potabilisation de Gamarde, intérieur bâtiment (2).jpg
Usine de potabilisation de Gamarde

Saint-Médard-en-Jalles est au centre de l'industrie des lanceurs spatiaux, accueillant trois des quatre établissements girondins du secteur :

Un autre site (ex-Snecma Propulsion Solide, dont une antenne se trouve à Saint-Médard-en-Jalles), est situé sur la commune voisine du Haillan.

Bordeaux Aéroparc : pôle de compétitivité voué au développement aéronautique, issu d’un partenariat public-privé et localisé sur trois communes (Mérignac, Le Haillan et Saint-Médard-en-Jalles), marque la volonté du territoire de développer un parc technologique d’envergure européenne voué aux industries aéronautiques.

Sur le territoire de la commune se trouve le site du Thil où est effectué le captage des résurgences d'eaux souterraines<ref>Histoire de la station, sur le site de l'académie de Bordeaux.</ref>, exploitées dans le domaine de Gamarde par la Lyonnaise des eaux, dans le cadre d'une délégation de service public de la communauté urbaine de Bordeaux.

Viticulture

Saint-Médard-en-Jalles est une commune viticole française du vignoble du Médoc ayant l'autorisation de produire les vins AOC : haut-médoc, médoc, crémant de Bordeaux, bordeaux-supérieur et bordeaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Gajac Mill.jpg
Moulin de Gajac.
Fichier:Saint-Médard-en-Jalles - Église Saint-Médard - 3.jpg
L'église Saint-Médard.
  • Château de la Mothe-Gajac, appartient en 1335 à n'Aude de Tyran<ref group=Note>La particule ne, na est une marque de noblesse en gascon.</ref>, en 1427 à Arnaud Rostanh/Roustaïng, en 1544 à Pierre Eyquem de Montaigne. Cette maison forte était constituée d'une muraille en forme de quadrilatère autour d'une cour ; elle disposait de 4 tours, 3 circulaires et 1 carrée au Nord-Est où se trouve l'habitation initiale, rectangulaire à un étage<ref name="AAC"/>. On accédait à l'entrée sur la face est par une allée devenue la rue Alfred de Musset.
  • Moulin de Gajac, dépendant du château de Blanquefort en 1289, puis du château de Gajac en 1580<ref name="AAC"/>. En 1850, il est racheté par la famille travaillant pour le meunier<ref name="ValTillet"/>.
  • Motte castrale de Bialade, délimitée par un fossé rectangulaire de 200 m de périmètre<ref>Les camps romains</ref>.
  • Camp romain de la Jalle (Poujau de la Capère), rasé vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; situé dans un isthme sur la rive droite de la Jalle après le pont de chemin de fer, il était composé d'une motte ovale à l'est et d'une enceinte en forme de D faisant face à la Jalle à l'ouest ; les deux étaient bordées d'un fossé commun alimenté par la rivière.
  • Église Saint-Médard, dont le chœur et l'absidiole datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le clocher du XIVe, la chapelle Saint-Yves du XVIIe ; le portail a été reconstruit sous le second Empire. L'ancien cimetière était situé entre l'église et la rue, moins large à l'époque. L'absidiole Sud, et la travée voisine sous clocher ont été inscrit au titre des monuments historique en 1925<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
  • Ruines du Castérà, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, non visitables
  • Château de La Fon (Lafon-Marguerite), construit à la fin des années 1770, propriété avant la révolution à Sébastien le Brun de La Fon, assesseur civil et criminel de Guyenne. Il a appartenu successivement au consul de Russie à Bordeaux (1894), à la famille Courau, au marquis de Castelnau-d'Auros (1841) et à M. Jardel-Larroque (1863) puis est racheté en 1866 par le Service des poudres du ministère de la guerre et devient la demeure du Directeur de la poudrerie jusqu'en 1939. Le château a été fortement endommagé par l’explosion du grenier des moulins à poudre de 1783 puis par le bombardement allié<ref>Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref> de 1944. Il sera reconstruit de façon plus sobre (tourelles supprimées, porche et toiture modifiés).
  • Château du Bourdieu et son parc très endommagé par la tempête de 1999, propriété privée ; site inscrit en 1981 dans la base de données Mérimée ; il est construit en 1788 par J. Delmestre dans un domaine viticole (bourdieu en gascon) ayant appartenu en 1737 au courtier royal Delmestre.
  • Château de Vieilleville, construit en 1789 à Corbiac<ref name="ValTillet"/>, domaine viticole jusque dans les années 1920, a appartenu à Auguste Feydit, conseiller municipal (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
  • Moulin de Caupian : mentionné au registre du clerc de ville de Bordeaux en 1593, indiqué sur la carte de Belleyme, reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il figure dans la base de données Mérimée.

Espaces verts

  • Bois de Cérillan : Modèle:Unité
  • Bois de Corbiac : Modèle:Unité
  • Bois d'Issac : Modèle:Unité
  • Gare cycliste : Modèle:Unité longés par la piste cyclable Bordeaux-Lacanau.
  • Parc de la Maison de l'ingénieur : Modèle:Unité
  • Château de Belfort : Modèle:Unité, centre équestre
  • Parc de Feydit : Modèle:Unité, centre d'animation
  • Bords de Jalle de Gajac
  • Bords de Jalle de Magudas
  • Placettes d'Hastignan
  • Guinguette de Caupian
  • Prairies de la Gamarde
  • Garenne stade Monseau
  • Triangle de Picot
  • Bois de Vieilleville
  • Zone des sources

Projets d'aménagement

  • Parc du Bourdieu (28 hectares en propriété privée que la mairie souhaite acquérir)<ref>Charte paysagère</ref>.

Personnalités liées à la commune

Identité visuelle

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
  • Saint-Médard-en-Jalles au fil du temps, édité par la ville de Saint-Médard-en-Jalles, 1999.
  • Val Tillet, St-Médard en Jalles et son canton, tomes I et II, éd. Alan Sutton, coll. Mémoire en images, 2006-2010.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

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Références

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