Saint-Nicolas-des-Biefs
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Nicolas-des-Biefs est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
C'est la commune la plus haute du département située à Modèle:Unité d'altitude, remarquable par ses tourbières basses et bombées sur le plateau de la Verrerie. La commune abrite un musée du verrier.
Ses habitants, au nombre de Modèle:Population de France/dernière pop au recensement de Modèle:Population de France/dernière année, sont appelés les Saint-Nicolavois et les Saint-Nicolavoises. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Commune du sud-est du département de l'Allier, Saint-Nicolas-des-Biefs s'étire sur plus de Modèle:Unité du nord au sud sur la ligne de crête séparant les départements de l'Allier et de la Loire.
Distante de Modèle:Unité de Vichy et de Modèle:Unité de Roanne, Saint-Nicolas-des-Biefs bénéficie de panoramas extraordinaires : superbe vue sur le Mont Blanc et la plaine roannaise depuis le plateau de La Verrerie, vue sur les monts d'Auvergne et le puy de Dôme depuis de très nombreux endroits, vue sur les Bois Noirs et le puy de Montoncel.
L'enneigement hivernal autorise la pratique du ski nordique et de diverses autres activités liées à la neige : luge, raquettes, chiens de traîneau, etc.
Huit communes (neuf en incluant le quadripoint avec Arcon) sont limitrophes<ref group="Carte" name="geoportail">Carte de Saint-Nicolas-des-Biefs sur Géoportail.</ref> : Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
Aux confins du Bourbonnais et du Forez, et à la porte de l'Auvergne, cette commune de Modèle:Unité est située au cœur des Monts de la Madeleine, à une altitude moyenne de Modèle:Unité. Elle porte sur son territoire le sommet supérieur à Modèle:Unité le plus proche de Paris (La Pierre Charbonnière).
Le plateau de La Verrerie possède une immense tourbière dont la faune et la flore sont particulièrement riches. Cette zone, classée Natura 2000, dispose de très nombreux sentiers de promenade au cœur d'un environnement exceptionnel et préservé.
Urbanisme
Typologie
Saint-Nicolas-des-Biefs est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (83,7 %), prairies (13,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Planification de l'aménagement
L'ancienne communauté de communes de la Montagne bourbonnaise, dont Saint-Nicolas-des-Biefs était membre, avait prescrit l'élaboration d'un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) en 2014. À la suite de la fusion de la communauté de communes avec la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier le Modèle:Date-, c'est Vichy Communauté qui poursuit les procédures de l'élaboration de ce document, approuvé en conseil communautaire le Modèle:Date- et exécutoire depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Transports
Les routes départementales 120, 420, 477 et 478 traversent la commune<ref group="Carte" name="geoportail" />.
Toponymie
Sent Nicolâ das Bis en francoprovençal. L'arpitan est la langue traditionnelle dans cette commune de l'Est de la Montagne bourbonnaise.
Histoire
Modèle:Section à sourcer L'origine de la commune semble remonter au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lorsqu'un oratoire dédié à saint Nicolas fut édifié par Nicolas d'Albiez sur le plateau de Muzy, à plus de Modèle:Unité d'altitude. Bien que le lieu fût particulièrement rude et pauvre, la population se fixa peu à peu autour de cet édifice qui évolua en chapelle et c'est au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que fut créée la paroisse.
En 1662 des verriers originaires de Lorraine vinrent s'y installer. Ils trouvèrent ici en Montagne bourbonnaise le sable, l'eau et la fougère (la cendre de fougère fournit le sel de potassium qui entre dans la composition du verre) indispensables à la fabrication du verre ; l'argile nécessaire à la construction des fours y était également présente. Pendant Modèle:Unité, ils s'adonnèrent à leur art, aidés par une importante main-d'œuvre locale et vénitienne. La gobelèterie produite en grande quantité était vendue à des colporteurs qui parcouraient la campagne afin d'écouler leur marchandise. Cette tradition verrière est présentée au musée du Verrier, où est reconstitué un four de taille identique à ceux utilisés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; des pièces archéologiques, un musée du verre et des vidéos offrent aux visiteurs l'occasion de retrouver cette histoire locale ainsi que des informations relatives à la fabrication du verre en Montagne bourbonnaise. Dans les années 1930 de nombreux sites verriers furent découverts et fouillés par un médecin vichyssois, le docteur Léon Chabrol. Au cours des années 1990, Pierre-Yves Blettery décida de créer un musée retraçant cette histoire. Actuellement quelques bénévoles animent cet intéressant musée ouvert en juillet et août les après-midi, et le reste de l'année sur rendez-vous.
Si la fabrique du verre se fit toujours autour du village historique situé sur le plateau de Muzy, la rudesse du climat du lieu fit que très vite les maitres-verriers fixèrent leurs habitations un peu plus bas, à environ Modèle:Unité, en un endroit beaucoup moins rude et plus abrité des vents. Peu à peu une partie de la population fit de même et une nouvelle église fut édifiée dans ce qui allait devenir l'actuel bourg de la commune.
C'est Cassini, le célèbre géographe de Louis XV, qui fixa le nom de la paroisse : Saint-Nicolas-des-Biefs. Un bief étant une dérivation artificielle d'un cours d'eau, ce n'est pas là qu'il faut aller chercher l'origine du nom. Sans doute, n'est-il en fait que la transcription en français de Saint Nicolas d'Albiez prononcé en patois local.
Son isolement relatif et ses accès particulièrement difficiles à l'époque firent que, lors de la Révolution française, Saint-Nicolas fut la seule commune du département de l'Allier dont le nom était celui d'un saint à ne pas en changer. Elle fut d'ailleurs un refuge pour de nombreux prêtres réfractaires de la région qui purent y exercer leur ministère avec le soutien de toute la population durant les années de la Terreur et de la Convention.
La promulgation et l'application de la loi de séparation de l'Église et de l'État au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle furent la cause de quelques scènes dignes de la filmographie d'un Don Camillo.
Comme beaucoup de communes rurales, Saint-Nicolas-des-Biefs a payé un tribut particulièrement lourd lors de la Première Guerre mondiale : Modèle:Unité, soit près de 11 % de la population masculine totale mais dans la tranche d'âge de Modèle:Unité, sont morts au front, sans compter tous ceux qui revinrent gravement blessés, amputés ou handicapés à vie.
Les Modèle:Unité de 1910 n'étaient plus que 800 en 1930, et 350 en 1965. L'exode rural a envoyé, en deux vagues principales (1920 / 1935 et 1955 / 1970), principalement vers les agglomérations de Roanne et de Vichy, une main-d'œuvre abondante et peu qualifiée, mais courageuse, fiable et dure à la tâche.
Les descendants de ces émigrés de proximité ont gardé un attachement très fort au pays et y ont conservé et entretenu les maisons de famille. Saint-Nicolas-des-Biefs se trouve être, de ce fait, la commune de la région Auvergne qui compte le plus de résidences secondaires pour une résidence principale (en 2011, 56 % pour 26,5 %)<ref name="dossier-insee">Dossier complet de la commune, Insee, données 2011</ref>. C'est pourquoi, en période estivale, sa population est facilement multipliée par trois ou quatre.
Politique et administration
Découpage territorial
Modèle:… Saint-Nicolas-des-Biefs appartenait au canton du Mayet-de-Montagne de 1801<ref name="Cassini" /> à 2015. À la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Lapalisse<ref>Décret no 2014-265 du 27 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de l'Allier.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Nicolavois et les Saint-Nicolavoises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Saint-Nicolas-des-Biefs dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Il n'existe aucune école.
Hors dérogations à la carte scolaire, les collégiens se rendent au Mayet-de-Montagne<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les lycéens à Cusset, au lycée Albert-Londres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Un parc éolien de sept éoliennes a été installé sur la commune le long du chemin de la Pierre charbonnière.
Culture et patrimoine
Langue régionale
Modèle:Article détaillé Saint-Nicolas-des-Biefs (Chant Nicolaz das Bis dans le parler local) est une des quelques communes du département de l'Allier à faire partie de l'aire linguistique du francoprovençal (arpitan). Cette aire linguistique comprend aussi dans le Bourbonnais les communes de Saint-Pierre-Laval, Laprugne, La Chabanne et Lavoine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux et monuments
- Église en pierre du pays, début Modèle:S mini-.
- Musée du Verrier.
- Plateau de La Verrerie, avec la grande tourbière et la table d'orientation du Roc du Vacher (vue sur la chaine des Alpes).
- La Pierre Châtel<ref group="Note">Le site comprend un rocher d'escalade.</ref> (vue sur les Monts d'Auvergne) et l'allée des Géants (ces hêtres pluriséculaires qui s'alignent le long d'un sentier doivent leur allure tortueuse à la taille traditionnelle en têtard, qui entrelace les branches supérieures). Cet ensemble est reconnu comme « espace naturel sensible ».
- Rocher des Hauterêts.
- Col de la Rivière Noire (994 m).
Personnalités liées à la commune
- Léon Chabrol, médecin et archéologue qui redécouvre dans les années 1930 le site de La Verrerie à Saint-Nicolas-des-Biefs, où il a fouillé 18 fours de verriers.
Héraldique
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes