Saint-Pierre-du-Bosguérard

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Pierre-du-Bosguérard est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Géographie

La commune de Saint-Pierre-du-Bosguérard est située dans le département de l'Eure, au sud de la région naturelle du Roumois.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jumieges », sur la commune de Jumièges, mise en service en 1978<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, dans le département de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Pierre-du-Bosguérard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,5 %), forêts (35,6 %), prairies (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (9 %), zones urbanisées (6,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Saint Petrus de Bosco Girardi en 1253<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Saint-Pierre est un hagiotoponyme faisant référence à l'église Saint Pierre dédiée à Pierre (apôtre).

Bosguérard est un composé du normand bosc « bois », suivi du nom de personne Guérard, forme du normand septentrional correspondant au français Gérard et qui se poursuit dans le patronyme Guérard. Le Guérard en question est un certain Flaitel<ref name="LPN291">Modèle:Harvsp.</ref>, connu comme Gerardus Flagitellus<ref name="De Beaurepaire">Modèle:Ouvrage.</ref> dans les textes rédigés en latin médiéval. Ce Guérard fit don de cette terre en 1046-1048 à l'abbaye de Saint-Wandrille, lorsqu'il s'y fit religieux<ref name="De Beaurepaire"/>. Il était le père de Guillaume, évêque d'Évreux<ref name="De Beaurepaire"/>.

En 1253, le nom de la paroisse, Sanctus Petrus de Bosco Girard, est mentionné dans une charte. Ce pourrait être l’année de l'émancipation de la paroisse de Saint-Pierre-du-Bosguérard vis-à-vis de celle de Saint-Denis-du-Boscguérard.

Histoire

Le territoire était occupé par les Romains qui y construisirent une place fortifiée. Les familles de Gournay, d'Harcourt, les abbayes du Bec et de Fontenelle furent les premiers propriétaires. Il y avait, dès le Moyen Âge, quatre fiefs : la baronnie du Hauzey, le Francboisier, les Hautes Terres et le fief, petit mais hautement symbolique, de l’église paroissiale. Un des rares calvaires en Normandie fut construit près de l’église au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les habitants de Saint-Pierre-du-Bosguérard s’opposèrent pendant plus d'un siècle aux religieux de l'abbaye Notre-Dame du Bec qui contestaient leur droit coutumier. Comme de nombreuses communes rurales, elle a vu sa population décroître fortement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

De l'origine au Moyen Âge

En 1975, lors de prospections et sondages dans le Bois Joly, on a découvert une structure quadrangulaire de type camp romain<ref>[1].</ref>. En 1998, une équipe de l'INRAP met au jour de nombreux fours tuiliers de dimensions exceptionnelles<ref>[2] & Archives départementales de l'Eure, cote RV 183/1. 1998, pages 40 à 42.</ref>.

Aux {{#switch: XII

 | e | er | = 
   {{#switch: XII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, les familles Fleitel et de Gournay furent les principaux feudataires. Elles firent de nombreuses donations aux abbayes du Bec-Hellouin et de Saint-Wandrille, attestées dans plusieurs chartes<ref>BNF, Lat. 12884 fol 85 et Lat. 13905 fol. 105.</ref>.

En 1208, Geoffroy du Francboisier est mentionné dans une charte sur les terres auxquelles il donna son nom<ref>Archives départementales de l'Eure, cote H91 fol. 72, (en marge 87).</ref>.

La famille d'Harcourt succéda à celle de Gournay. En 1235, Richard d'Harcourt, seigneur d’Elbeuf (1212-1239), céda à l’abbaye du Bec-Hellouin les terres qu'il possédait aux Hautes-Terres.

Cette même année 1253, Guillaume du Breuil, chevalier et époux de dame Pernelle, devint tenant de la paroisse de Saint-Pierre-du-Bosguérard.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le fief du Francboisier était tenu par la famille du Busc et celui des Hautes Terres par la famille de Bardouil.

C’est à cette époque que les terres, provenant des diverses donations reçues par l'abbaye du Bec-Hellouin, sont réunies pour former la baronnie du Hauzey<ref name = bec_hauzey />.

Époque moderne 

Le Modèle:Date-, dans un aveu rendu au roi, Claude de Lorraine mentionne pour sa baronnie d'Elbeuf un droit de fouage et monnéage sur ses hommes et sujets de Saint-Pierre-du-Bosguérard. Dans cet aveu, il fait également référence au fief du Francboisier que tient la famille du Busc.

Le Modèle:Date-, Georges de la Porte est mentionné seigneur du Francboisier et le Modèle:Date-, le tenant du fief des Hautes-Terres est Henri de Bardouil.

En 1607, Jean Ygou, riche bourgeois de Rouen, devient propriétaire du fief de Conches dit Douville. Ce fief de quart de haubert, situé en majeure partie sur la paroisse du Thuit-Signol, s’étend alors sur Saint-Pierre-du-Bosguérard où il comprenait l’église, le cimetière, un manoir presbytéral et un colombier. Le seigneur de ce fief était seigneur-patron de la paroisse.

C’est au début de ce siècle que les frères Constant et Pierre Ballicorne s’établissent à Saint-Pierre pour y faire souche. Constant est pourvu de la cure et Pierre, laboureur, sera à l’origine de la très nombreuse famille Ballicorne qui perdurera sur la paroisse jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

En 1644, l'abbaye du Bec décide de reprendre possession de tous les pâturages s’étendant sur sa baronnie du Hauzey<ref name="bec_hauzey">Charles Leroy, L’Abbaye du Bec, propriétaire de la baronnie du Hauzey et les habitants de Saint-Pierre-du-Bosguérard, édition Pierre Amelot, 1929, en ligne sur Gallica [3].</ref>, notamment quatre terrains de pâturages et bruyères dont jouissaient les habitants depuis des temps immémoriaux, charge de payer par an, chacun à Pâques, trois œufs ou trois deniers<ref>Charles Leroy, L'Abbaye du Bec, … Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>. Cette décision entraîne un conflit particulièrement opiniâtre entre 1644 et 1765, parfois même brutal, bien qu'il restât toujours sur le terrain de la loi et qu'aucun opposant n'eût recours à la violence physique.

Entre 1667 et 1669, les terres et le manoir du Francboisier sont cédés par la famille de La Porte à Philippe Aubery ou à son fils Charles Aubery.

En 1669, les religieux du Bec font dresser un plan et la liste de leurs domaines non fieffés et fieffés sur les paroisses de Saint-Pierre-du-Bosguérard et de Saint-Denis-du-Boscguérard.

En 1695, l'abbé du Bec Jacques-Nicolas Colbert paye pour la reconstruction à neuf de la ferme de la baronnie du Hauzey<ref>Archives départementales de l'Eure, cote IIIF, fonds Régnier.</ref>.

En 1712, Pierre Ygou, seigneur patron de Saint-Pierre-du-Bosguérard décède. Son beau-fils Nicolas François du Resnel, de Bosc-le-Comté, lui succède.

En 1752, Pierre Jacques Salomon Ballicorne reprend l’exploitation de la ferme du Fitz, qui devait devenir plus tard le domaine du Fitz. Comme son père, Pierre Jacques Salomon est syndic de la paroisse ; il soutint les intérêts des habitants de Saint-Pierre contre l'abbaye du Bec, dans le conflit sur leurs droits coutumiers.

Fin 1762, Nicolas François du Resnel est l'unique héritier de tous les biens des familles Ygou et du Resnel et devient seigneur patron de Saint-Pierre-du-Bosguérard.

En 1775, Marie Anne Françoise Aubery décède; c'est la dernière héritière de la famille Aubery. Tous ses biens, y compris les terres et manoir du Francboisier, passent dans la famille de son époux Godefroy de Senneville<ref>Archives départementales de la Seine-Maritime, cote G 6463.</ref>.

Le Modèle:Date-, Nicolas François du Resnel décède ; son immense fortune revient à sa nièce Marie Françoise Victoire Hélène de Rouen, épouse de Laurent Denis de la Bunaudière de Bourville. Le titre de seigneur patron de Saint-Pierre-du-Bosguérard revint au père de celle-ci, François Félix de Rouen, qui sera le dernier seigneur patron de Saint-Pierre-du-Bosguérard.

À la veille de la Révolution, la famille de Bardouil est toujours seigneur du fief des Hautes-Terres. Par le mariage de la fille unique de Charles David Godefroy de Senneville avec Étienne Jean François d'Aligre, les terres et le manoir du Francboisier deviennent propriété de la famille d'Aligre<ref>Archives départementales de la Seine-Maritime, fonds Pomereu, cote 37J27.</ref>.

Époque contemporaine

Le Modèle:Date-, le citoyen Fouquet requit la municipalité du Bec-Hellouin de réunir le chartrier, les titres de propriété, les aveux et gages-plèges de l'abbaye afin de les brûler. Dans cet autodafé disparut, parmi tant d'autres, une grande partie des documents sur la baronnie du Hauzey.

Le Modèle:Date-, mademoiselle Étiennette Marie Catherine Charlotte d'Aligre, fille d'Étienne Jean François Charles d'Aligre et de Marie Adelaïde Charlotte Godefroy de Senneville, épouse Michel Marie de Pomereu; les terres du Francboisier font partie de sa dot et deviennent propriété de la famille de Pomereu.

Le Modèle:Date-, Armand Michel Étienne de Pomereu vend les terres et le manoir du Francboisier à Louis Joseph Delamarre.

En 1934, Élisabeth Marie Geneviève Delamarre, séparée judiciairement de biens avec son époux Joseph Marie Eugène baron d'Huart, vend les domaines du Francboisier et du Hauzey.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Témoignage de Fernande Laurence PIERRE-ROSE - 08/07/2000</ref>, après avoir quitté Paris en 1941, Modèle:Mme Fernande Pierre-Rose (née Fernande Henriette Antoinette Lasante dite Nandy)<ref>Modèle:Lien web.</ref> a loué le pavillon de chasse du Francboisier dont l'accès est situé sur la Modèle:Nobr au lieu-dit aujourd'hui les Bruyères dans le bois des hautes terres. Elle habitait cette maison avec ses trois filles : Yvette, Jeanne (dite Jeannette) et la plus jeune Fernande (Fernande Laurence). Une tour de guet surplombant les bois et une partie de la vallée de la Seine avait été construite par les forces d'occupation près de cette maison. Un logement militaire et une batterie antiaérienne avaient été également installés. Malgré cela, les quatre femmes sont devenues membres de la résistance locale et cachèrent dans le grenier du pavillon de nombreux aviateurs alliés en transit vers l'évasion. Certains pour une nuit ou quelques jours et d'autres pour plusieurs semaines jusqu'à la libération le Modèle:Date-, comme l'Américain Charles B. Hochadel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> (l'allée privée qui mène au pavillon du Francboisier porte son nom depuis 1974<ref>Extrait du compte rendu du Conseil Municipal de Saint-Pierre-du-Bosguérard du 21 mars 1974</ref>), l'Australien Alan Monaghan<ref>Modèle:Lien web.</ref> (une place privée porte son nom depuis 1984), l'Écossais Charles F. Swinley et les Américains George Hollande et Larry R. Casey<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Une place privée porte le nom des Pierre-Rose depuis 1984.

Politique et administration

La commune a laissé son nom dans deux arrêts du conseil d'État (Modèle:Date- et Modèle:Date-) en matière d'élection. Des électeurs contestèrent la validité de l'élection du maire car la clé de l'urne avait été confiée à un assesseur autre que le plus âgé, alors même qu’il n’y avait pas eu réclamation de celui-ci. Le juge donne raison à la commune et cette décision a fait jurisprudence<ref>Charles Uzé, De la nullité en matière d'élections politiques, 1896, p. 368. [4]</ref>.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église Saint-Pierre est reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle; seule la fenêtre de la façade, côté abside, peut être datée d’une période antérieure. Lors de cette reconstruction, un porche en galandage est ajouté. En 1772 et 1773, d'importants travaux de rénovations sont effectués en l'église et sur le calvaire. En 1780, les deux cloches de l’église furent refondues et agrandies. Le Modèle:Date-, l'une des cloches baptisée Marie-Victoire est portée à Maromme pour être fondue, suivant les ordres du district de Louviers
Fichier:Bosguérard Mesangere1.jpg
Grille d'honneur
du château.Fichier:Logo site naturel positif.svg
  • Château de La Mésangère Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, Modèle:Classé MH<ref>[5] Le dire de l'architecte des bâtiments de France, n° 99, décembre 2015. Illustrations du château classé.</ref> :
    • Jean de La Fontaine, qui fut hébergé par Madame de Rambouillet de La Sablière de 1672 á1693, écrivit deux fables dédiées à sa bienfaitrice: "Le corbeau, la gazelle, la tortue et le rat" et "Les deux rats, le renard et l'oeuf", cette dernière fable fut également appelée "Le discours à Madame La Sablière". Bien que n'ayant jamais résidé au château de la Mésangère, il eut l'occasion de rencontrer, dans son salon, la fille de Madame de La Sablière lorsqu'elle avait 14 ans, il fut charmé par son intelligence et son bel esprit et comme il le fit pour sa mère il lui dédia son poème de "Daphnis et Alcimadure". La jeune fille qui charma Jean de La Fontaine s'appelait Marguerite, elle épousa le 2 mai 1678 Guillaume Scott écuyer, conseiller au parlement de Normandie.
    • Le jardin a été dessiné par Le Nôtre, avec une grille en fer forgé, sept statues en pierre ou marbre, un pont de pierre, les douves et sauts-de-loup, les sept avenues partant du rond-point de « Zéphir et Flore » et l'avenue latérale conduisant à la « tonnelle du Roi Jacques » ;
    • Le domaine de La Mésangère, site naturel classé en 1925, appartenait, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à la famille du Fay, par laquelle il est vendu en 1654 à la famille Scot qui conserve La Mésangère jusqu'en 1769. La Mésangère est alors achetée par Victor Flavigny, drapier à Elbeuf, qui la revend en 1783 à Laurent de La Bunodière<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce dernier revend à son tour La Mésangère en 1791 à Jacques Pierre Amable Chrestien de Fumechon, magistrat et député, dont la descendance, dans les familles Asselin de Villequier, Cardon de Montigny, du Fresne de Beaucourt et d'Hugonneau, la conserve jusqu'en 2013.
  • Une croix de pierre dans le cimetière est Modèle:Classé MH<ref name=PA00099569>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Entre 1470 et 1480, selon Camille Enlart, archéologue, un calvaire fut construit près du chevet de l'église Saint-Pierre.
    En 1855, grâce à Raymond Bordeaux, le calvaire est restauré. En 1866, Adolphe Joanne cite le calvaire dans son livre Modèle:Refnec.
    Le Modèle:Date-, l'architecte en chef des monuments historiques de l’Eure demande au ministère de classer le calvaire de la commune. Il insiste sur la bonne conservation de l’ensemble des décorations du monument et sur le fait qu’elles soient toutes d’origine. Le Modèle:Date-, Aristide Briand, alors ministre des Beaux-arts, classa monument historique le calvaire<ref>Délibération de la séance de la commission de classement du Modèle:Date-.</ref>.
    Marguerite Delarbre (académie paléographique de l'Eure), dans une note rédigée à l’occasion d’une excursion organisée le Modèle:Date-, écrit que Modèle:Citation<ref>Archives départementales de l'Eure, cote RV 169.</ref>.
    De ce calvaire, « Merveille de Saint-Pierre-du-Bosguérard », on ne connaît ni la date de sa construction ni le nom de son donateur ou de sa donatrice.
    Le dossier du classement de ce calvaire <ref>Délibération de la séance de la commission de classement du 9 février 1906.</ref> ne possède aucune information sur son origine et, à ce jour, seules sont disponibles des suppositions qui sont étayées par des faits historiques.
    Armand Jardillier (conservateur du château d'Harcourt)<ref>Fiche d'inscription d'Armand Jardillier à l'Académie.</ref>,<ref>Armand Jardillier (1907-1988), réalisateur du « Son et lumière » présenté le 7 mai 1966, devant l'église de Saint-Pierre-du-Bosguérard.</ref> pense que le calvaire fut construit par Marie d'Harcourt (1398-1476). Il a réuni de nombreux éléments pour étayer ses dires :

Patrimoine naturel

Site classé
  • Le château de la Mésangère et son parc avec la grille en fer forgé, sept statues en pierre ou marbre, le pont de pierre, les douves et sauts de loup, les sept avenues partant du rond-point du Zéphyr de Flore et l’avenue latérale conduisant à la « Tonnelle du Roi Jacques »Modèle:Site naturel classé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Bibliographie

  • François Beaurepaire, Les Noms des communes de l’Eure, édition Picard, 1981, p. 173 ; 181.
  • Modèle:Ouvrage
  • Dominique Georges Colliot, Histoire de Saint-Pierre-du-Bosguérard, éditions du Palio, 2015 Modèle:ISBN Présentation en ligne
  • Charles Arthur Guéry, Les Seigneurs de Bosnormand en Roumois, Évreux, imprimerie de l’Eure, 1921.
  • Auguste Le Prévost, Mémoires et notes pour servir à l’histoire du département de l’Eure, édition de messieurs Léopold Delisle et Louis Passy, 1862.
  • Charles Leroy, L’Abbaye du Bec, propriétaire de la baronnie du Hauzey et les habitants de Saint-Pierre-du-Bosguérard, édition Pierre Amelot, 31 pages, 1927 en ligne sur Gallica [6].
  • Charles Leroy, Notes sur une exploitation agricole en Normandie dans le Roumois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Rouen, édition A. Lestingant, 1934.
  • André Poirée, Histoire de l’abbaye du Bec, deux tomes, Bruxelles, édition Culture et Civilisation, 1980.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Portail