Saint-Sauveur-lès-Bray
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Sauveur-lès-Bray est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Le village est situé à Modèle:Unité au sud-est de Provins et à Modèle:Unité au nord-ouest de Bray-sur-Seine.
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Géologie et relief
La commune est située dans la plaine alluviale boisée et marécageuse de la Bassée. L'altitude varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ Modèle:Unité d'altitude (mairie) <ref>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>.
Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de onze cours d'eau référencés :
- la Seine, fleuve long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, en limite sud de la commune, ainsi que :
- un bras<ref name="nature"/> de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- l’écluse de la Grande Motte<ref name="nature">Nature en attente de mise à jour.</ref>, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> sur la Seine ;
- le ruisseau des Méances, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, et ;
- la rivière Auxence (ou la Vieille Seine), longue de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, en limite nord-ouest de la commune, et ;
- un bras de l'Auxence, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- la rivière Voulzie, longue de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluents de la Seine en rive droite, ainsi que :
- un bras de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- un bras de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- la Vidée du Paradis, longue de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, conflue avec la Seine ;
- le bras de la Voir Tracé Voulzie<ref name="nature"/>, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
La goujonne, affluent de la Seine
Par ailleurs, son territoire est également traversé par le canal des Ormes, aqueduc, conduite forcée de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre,</ref> qui conflue avec la Voulzie ;
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 27 février 2019</ref>.
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne Modèle:Unité dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de Modèle:Unité<ref name="SAGE-bassee-voulzie">Modèle:Lien web.</ref>,. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoNatura2000>Modèle:Géoportail.</ref> :
- la « Bassée », d'une superficie de Modèle:Unité, une vaste plaine alluviale de la Seine. Elle abrite la plus grande et l’une des dernières forêts alluviales du Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
et un au titre de la « directive Oiseaux »<ref name= Natura/> :
- la « Bassée et plaines adjacentes », d'une superficie de Modèle:Unité, une vaste plaine alluviale de la Seine bordée par un coteau marqué au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversité de milieux qui conditionnent la présence d’une avifaune très riche<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Saint-Sauveur-lès-Bray comprend quatre ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoZNIEFF>Modèle:Géoportail.</ref> :
- le « Marais de Volangis » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « Marais du Vieux Mouy, Ruisseau des Meances et bois des Soixante » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « méandre de la Grande Bosse » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « plan d'eau de la Pièce Mare et de la Grande Prairie » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>, la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassée) » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Sauveur-lès-Bray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et écarts
La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir) dont la Goujonne.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,6% ), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (25,8% ), terres arables (6,3% ), zones agricoles hétérogènes (5,4% ), zones urbanisées (4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de Modèle:Unité et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le Modèle:Date-, porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes de la Bassée - Montois était en élaboration<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nobr dont 99,6 % de maisons<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.
Parmi ces logements, 63,9 % étaient des résidences principales, 32,5 % des résidences secondaires et 3,6 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 87,7 % contre 7,4 % de locataires et 4,9 % logés gratuitement<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 14 juin 2020</ref>.
Voies de communication et transports
Voies de communication
Transports
La commune est desservie par les lignes 3240, 3256, 3257, 3258 et 3260 du réseau de bus Provinois - Brie et Seine.
Toponymie
Modèle:… Le nom de la localité est mentionné sous les formes Brociae Sancti Salvatoris en 1205<ref>Archives nationales, L 875.</ref> ; Sanctus Salvator juxta Brayum en 1241<ref>Arch. hosp. Provins, Petit cartul. de l'Hôtel-Dieu, fol. 108.</ref> ; Seint Sauveeur en 1262<ref>Cartulaire Renier Accorre, fol. 9.</ref> ; Seint Sauveor en 1263<ref>Cartulaire Renier Accorre, fol. 4 v°.</ref> ; Saint Sauveour en 1325<ref>Longnon, II, p. 269.</ref> ; Saint Sauveur en 1793<ref name=Cassini/> ; Saint-Sauveur-lès-Bray en 1801<ref name=Cassini/>.
Saint-Sauveur est un nom de lieu qui tire son origine de l'attribut de « sauveur du monde » attaché à Jésus-Christ par les églises chrétiennes.
Bray serait gauloise ; elle signifierait : lieu marécageux, boueux.
Histoire
Bouchard Ier de Bray fonda un prieuré dédié au saint Sauveur au nord de la Seine et de son château. La chronique sénonaise raconte qu’il y a déposé vers 958 des reliques de saint Paterne (qui fut moine à Saint-Pierre-le-Vif de Sens) et de saint Pavace (troisième évêque du Mans). À l’issue d'un conflit entre les Bray et Boson raptor, Renard de Sens exerça une sorte de « droit de dépouille » sur le site castral de Bray mais aussi sur le prieuré<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> puisqu’il en rapatria les reliques dans sa tour maîtresse à Sens. Une faux diplôme de Lothaire dévoile un fait réaliste lorsqu’il parle de l’investissement de Bouchard pour le prieuré du consentement de sa femme et du conseil de leur frère Thibaud, fils de Thibaud Ier de Blois et de Provins, maître des lieux voisins (le Ormes). Et quand d’après la chronique sénonaise, ce comte de Blois exerce une pression sur Renard de Sens pour récupérer les reliques de Saint-Sauveur, c’est que ce dernier a outrepassé son droit de dépouille, le prieuré étant en terre provinoise et non sénonaise<ref name=":0" />. Finalement Eudes Ier, le second fils de Thibaud Ier, récupèrera l’essentiel des biens et des droits de Saint-Sauveur et unira ce prieuré à l’abbaye chartraine de Bonneval.
Politique et administration
Liste des maires<ref>Modèle:Lien web.</ref>
1808 | 1814 | LECLERC |
1820 | 1823 | DELHABE |
1824 | 1830 | OUDIN |
1830 | Jean Raymond MAILLARD de CHANTELOU, propriétaire | |
Modèle:Date- | Alexandre Isidore OUDIN, propriétaire, meunier négociant | |
Modèle:Date- | Jules Bernard Antoine DUPAS, propriétaire | |
Modèle:Date- | Jasmin FAUVAU | |
Modèle:Date- | Pierre Camille LATYAGUE, propriétaire | |
Modèle:Date- | Marie Ernest HUE (Le Baron), propriétaire | |
Modèle:Date- | Louis Gottefried LEBOEUF, ancien surveillant | |
Modèle:Date- | Alexandre FAUVAU, cultivateur | |
Modèle:Date- | Jacques Alexandre PLOYÉ, rentier | |
Modèle:Date- | Edouard BRUYER, rentier | |
Modèle:Date- | Étienne Xavier BILLET | |
Modèle:Date- | Victor Alexis HATTON, cultivateur | |
Modèle:Date- | Baron Gontran HUE, propriétaire | |
Modèle:Date- | Nestor BLAUDET, agent | |
Modèle:Date- | Aristide MOUILLARD, cultivateur | |
Modèle:Date- | Baron Gontran HUE, propriétaire | |
Modèle:Date- | Baron François HUE | |
Modèle:Date- | François HUE | |
Modèle:Date- | Lucien VITU | |
Modèle:Date- | Anne-Marie Charle<ref name="ReferenceA2014">Modèle:Lien web.</ref>, DVD, retraitée, ancienne présidente de la Communauté de communes | |
Modèle:Date- | Gerard Jambut<ref name="ReferenceA2023">Modèle:Lien web.</ref> |
Politique environnementale
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Saint-Sauveur-lès-Bray ne dispose pas d'assainissement collectif<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La communauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le Modèle:Date-, contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bassée Montois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 246 en 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
Enseignement
La commune ne dispose pas d’école primaire publique (maternelle ou élémentaire)<ref>Écoles Primaires, portail indépendant sur l'école primaire, consulté le 6 janvier 2021</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nobr, représentant Modèle:Nobr et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 560 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2017», consulté le 6 janvier 2021</ref>.
Emploi
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,8 % contre un taux de chômage de 6,5 %.
Les 23,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 9,8 % de retraités ou préretraités et 7,9 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consulté le 6 janvier 2021</ref>.
Entreprises et commerces
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consulté le 6 janvier 2021</ref>.
En 2019, une entreprise a été créée sur le territoire de la commune.
Au Modèle:1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2020», consulté le 6 janvier 2021</ref>.
Agriculture
Saint-Sauveur-lès-Bray est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>.
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Sauveur-lès-Bray, observées sur une période de Modèle:Unité :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique<ref name="AgriGéné"/>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref> | |||
Nombre d’exploitations (u) | 1 | 0 | 1 |
Travail (UTA) | 1 | 0 | 2 |
Surface agricole utilisée (ha) | 95 | 0 | 177 |
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref> | |||
Terres labourables (ha) | s | 0 | s |
Céréales (ha) | s | s | |
dont blé tendre (ha) | s | s | |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | ||
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | 0 | s | |
Élevage<ref name="AgriGéné"/> | |||
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) | 0 | 0 | 0 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église placée sous le vocable de saint Paterne et à saint Pavace (troisième évêque du Mans), Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
Personnalités liées à la commune
Jules Berger de Xivrey (1801-1863), bibliothécaire et historien français y est décédé.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes