Les habitants de Saint-Savin s'appellent les Saint-Savinois.
Géographie
Localisation
Saint-Savin est une commune rurale dans l'est du département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine), à Modèle:Unité à l'ouest du département de l'Indre et à Modèle:Unité au sud du département d'Indre-et-Loire (région Centre-Val de Loire)<ref name="geoportl">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".</ref>,<ref name="googlemaps">Modèle:Lien web.
Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".</ref>.
Logis abbatial de Saint-Savin-sur-Gartempe, dessin.
Réseau routier
Saint-Savin est située sur l'axe "Suisse Océan", la N 151 (D 951) qui traverse le bourg et la commune voisine et toute proche de Saint-Germain est en effet un élément du réseau routier reliant directement Genève à Bordeaux et La Rochelle<ref name="googlemaps"/>.
Le principal sentier de randonnées est le GR 48, balisé localement sous l'indicatif de "la Vigne aux Moines". L'ancienne voie de chemin de fer est également transformée en sentier et relie Saint-Savin au Blanc. Voir aussi le vélo-rail de Chauvigny<ref name="geoportl"/>.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>
Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,8 j
Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Journet », sur la commune de Journet, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Savin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (60,9 %), zones agricoles hétérogènes (18 %), forêts (13,6 %), zones urbanisées (4,1 %), prairies (3,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Gartempe. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1999 et 2010<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 96,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017, 2018, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
La commune porte le nom de saint Savin, frère de saint Cyprien, qui, bien que d'origine macédonienne, se serait installé dans le Poitou où il aurait été martyrisé.
Modèle:Article détaillé
Avant la Révolution française, la commune était appelée Saint-Savin-sur-Gartempe. Pendant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiairean II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Pont-sur-Gartempe<ref>Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 Charles Bouussy "Communes et paroisses d'Auvergne", consulté le 18 novembre 2008.</ref>. Elle prend ensuite le nom de Saint-Savin.
Saint-Savin accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme le serment des officiers de la garde nationale<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, la fête de l'Être suprême<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ou la célébration de l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Autre signe de l’opinion favorable à la défense de la Révolution et de ses conquêtes : lors de la levée en masse, pour les quinze hommes que la commune devait fournir, soixante-dix se présentent<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
L’arche centrale du pont sur la Gartempe est sabotée par les FFI à l’été 1944<ref>Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon : Horvath, 1993, 264 p. Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
La diminution de 9 % de la population de la commune de 1999 à 2006 s’intègre dans une évolution générale à l’ensemble des communes rurales du département de la Vienne. Les zones rurales perdent de leurs habitants au profit d’une vaste région circonscrite autour des deux grandes métropoles du département : Poitiers et Châtellerault, et plus particulièrement au profit des cantons limitrophes de la préfecture.
En outre, parmi les 8 pays et les deux agglomérations structurant le département de la Vienne, sur la période 1999-2006, le pays montmorillonais est le seul à avoir une moyenne négative de l’évolution de sa population : - 0,23 % par an. De plus, contrairement à d’autres villes moyennes comme Loudun, Montmorillon, au sein de cette zone n’exerce aucune attractivité puisque sa propre population a diminué en moyenne sur cette période de 0,66 % par an, alors que dans le même temps, le département a gagné Modèle:Unité.
Cette chute démographique s’inscrit dans un vieillissement des populations du sud-est du département. C’est aussi une problématique qui s’inscrit dans une région plus vaste qui impacte les départements voisins : ainsi, si la part des + 60 ans dans le département de la Vienne atteint 23,2 %, il est de 32,7 % dans le département de la Creuse, 29 % dans le département de l'Indre et 26,3 % pour le département de la Charente<ref>Étude de KPMG pour le Conseil Général de la Vienne : FuturS en Vienne – diagnostic – novembre 2009</ref>.
Enseignement
La commune de Saint-Savin dépend de l'académie de Poitiers et les écoles primaires de la commune dépendent de l'Inspection académique de la Vienne. Le bourg possède une école maternelle et primaire publique : Félix Léon-Edoux ; et le collège Prosper-Mérimée.
Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté de 61 % et sont passées de Modèle:Unité en 2000 à Modèle:Unité en 2010 dont 261 sont irrigables<ref name="draf.poitou-charentes.agriculture.gouv.fr"/>. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne Modèle:Unité<ref>Agreste – Enquête Structure 2007</ref>.
48 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement et orge), 38 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 1 % pour le fourrage et 3 % restent en herbe. En 2000, un hectare (zéro en 2010) était consacré à la vigne<ref name="draf.poitou-charentes.agriculture.gouv.fr"/>.
Les élevages de bovins, d'ovins et de volailles ont disparu au cours de cette décennie<ref name="draf.poitou-charentes.agriculture.gouv.fr"/>. La disparition des élevages de moutons est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007<ref>Agreste – Bulletin Modèle:N° de mai 2013</ref>.
Industrie
La principale entreprise de la ville est l'usine Aubade, qui employait 132 personnes en 2008, après une première vague de 140 licenciements en 2007, à la suite de la délocalisation d'une partie de la production en Tunisie. Une seconde série de licenciements, concernant 104 employées, a été annoncée en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais suspendue fin juillet par le tribunal de grande instance de Poitiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2011 il ne reste plus que 28 employés, essentiellement chargés de logistique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un [[Pont de Saint-Savin|pont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] franchit la Gartempe presque en face de l'abbaye. Il est classé comme Monument Historique depuis 1896. Il est prolongé par la Grand Rue traversant la partie la plus ancienne du Bourg. Plus loin, cette rue croise la rue des Bans bordée par un relais de poste du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La vieille cité était entourée de remparts dont quelques tours subsistent rue des Murailles et rue des Tanneries.
René Crozet (photogr. Jean-Louis Clavel), De Saint-Savin à Chauvigny, 1986, impr. Scop-sadag, 01201 Bellegarde Modèle:ISBN, Modèle:ISSN, sur papier couché brillant des papeteries de Condat pour les nouvelles éditions Latines 1, rue Palatine Paris 6e.
Pierre-André Lebrum (chanoine honoraire et curé doyen de Saint-Savin), L'abbaye et l'église de Saint-Savin, impr. P. Oudin, 4, rue de l'Ḗperon 86000 Poitiers, 1888, au profit de la Fabrique de l'église de Saint-Savin
Registres des comptes-rendus des réunions du conseil municipal à la mairie de Saint-Savin-sur-Gartempe de 1860 à 2011.
Mes livres Voyages, éd. Atlas, Région Poitou-Charente et la Vendée, « Abbaye de Saint-Savin » p. 214-215, Modèle:1er 2007 Modèle:ISBN.