Saint-Trivier-sur-Moignans
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Trivier-sur-Moignans – autrefois « Saint-Trivier-en-Dombes », son ancien nom – est une commune française, chef-lieu de canton de l'Ain, située à Modèle:Unité au sud-est de Mâcon.
Ses habitants s’appellent les Utingeois<ref name="gentilé">Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Saint-Trivier-sur-Moignans se situe dans la Dombes, une région naturelle du département de l'Ain.
La commune comprend Modèle:Unité de campagne au relief très peu contrasté, si ce n'est les quelques dénivellations dues aux moraines glaciaires, avec quelques zones boisées qui subsistent entre la ville et le hameau de Romanans et sur la périphérie.
Le Moignans, rivière affluent de la Chalaronne, a accolé son nom à celui du saint patron de la commune.
Communes limitrophes
Rose des vents | Chaneins | Baneins | Relevant | Rose des vents |
Francheleins | Modèle:Abréviation discrète | Sandrans | ||
Modèle:Abréviation discrète Saint-Trivier-sur-Moignans Modèle:Abréviation discrète | ||||
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Villeneuve | Sainte-Olive | Bouligneux{{#if:| | ||
Enclave : }} |
Urbanisme
Typologie
Saint-Trivier-sur-Moignans est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,2 %), prairies (10,9 %), forêts (9,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), cultures permanentes (4,4 %), zones urbanisées (2,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Vers 1050<ref name=Topo>Modèle:Topographie historique du département de l'Ain.</ref>, Eustache, comte de Forez, l'inféode à Modèle:Souverain3.
Saint-Trivier constitue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un fief symbolique des sires de Beaujeu qui s'orientent davantage dans leurs projets d'expansion vers le Forez<ref name="nom de la ref">Le Beaujolais au Moyen Âge, Mathieu Méras (1956), page 55.</ref> (l'actuel département de la Loire).
Il faut attendre le traité de paix du Modèle:Date- entre Modèle:Souverain3 et Modèle:Souverain- ou [[Guigues II de Forez|Modèle:Souverain-]], comte de Forez, pour que la politique des sires de Beaujeu s'oriente vers l'est et donc au-delà de la Saône.
La seigneurie de Saint-Trivier, officiellement bien vassal des Forez, reste fidèle dans les faits à Modèle:Souverain- de Beaujeu. Saint-Trivier prend alors un intérêt nouveau pour les barons du Beaujolais qui s'appuient sur cette assise territoriale pour s'emparer ou acquérir par achat ou paréage un chapelet de localités en Dombes : Villars-les-Dombes (1227), Chaneins (1234), Riotiers ou Riottier (1234)Modèle:Etc.<ref name="nom de la ref"/>.
Vers 1260, Modèle:Souverain-, baron de Beaujeu, demande à son vassal, Gui de Chabeu, seigneur de Saint-Trivier, de bâtir un château sur un promontoire de la rive gauche de la Saône. Ce château, finalement bâti vers 1290, donnera son nom à la commune de Beauregard.
La fidélité de la maison de Saint-Trivier aux barons de Beaujeu est ainsi une constante du Moyen Âge : pour preuve, le traité d'alliance avec les Saint-Trivier est renouvelé au début du règne d'Antoine de Beaujeu, le Modèle:Date-, lorsque celui-ci est sous la curatelle de son oncle Guillaume d'Amplepuis<ref>Cf. "Le Beaujolais au Moyen Âge" - Mathieu Méras (1956), page 128, référence à J-L Alphonse Huillard-Bréholles, Modèle:N°.</ref>. Le Modèle:Date-, Jean de Saint-Trivier se rend à Thoissey pour prêter hommage à Antoine de Beaujeu. On le voit, cette alliance, qui est en fait un lien de vassalité, est une constante de plus d'un siècle. Elle permet aux Beaujeu de contenir les ambitions des seigneurs de Thoire et Villars, plus au sud, installés à Trévoux, et surtout celle grandissante des comtes de Savoie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle permet aux seigneurs de Saint-Trivier de se présenter comme un rouage stratégique important dans la Dombes. Pourtant, tout est remis en cause lors de la guerre seigneuriale qui voit s'affronter Modèle:Souverain- de Beaujeu et le comte Amédée de Savoie entre 1378 et 1383. La défaite du baron de Beaujeu pousse Hugue de Saint-Trivier, « en tant que seigneur des Dombes, ainsi qu'il s'intitule lui-même fièrement dans l'acte d'hommage » à rendre l'hommage au comte de Savoie.
Le traité de paix définitif entre les deux parties, signé le Modèle:Date-, rétablit l'influence d’Modèle:Souverain- de Beaujeu en Dombes mais en second rang. Si les seigneurs de Saint-Trivier doivent toujours l'hommage aux Beaujeu, ils sont désormais tenus par l'hommage lige aux comtes de Savoie<ref>Cf. "Le Beaujolais au Moyen Âge" - Mathieu Méras (1956), page 145, référence aux Archives nationales, Modèle:P.1.</ref>. C'est ainsi que, progressivement, Saint-Trivier et une partie de la Dombes entrent dans l'influence de la Savoie tout en conservant des liens avec le Beaujolais.
Le Modèle:Date-<ref name=Topo/>, Modèle:Souverain-I, sire de Beaujeu, donne la seigneurie à Modèle:Souverain2, duc de Bourbon.
Dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c'est Jean de Lugny, chevalier, « dernier héritier mâle de la maison de Lugny », seigneur de Lugny – et par ailleurs comte de Brancion, baron de Branges, de Blaignac, de Lessard et de Sagy –, qui est seigneur baron de Saint-Trivier<ref>Source : Léonce Lex, « Notice historique sur Lugny et ses hameaux », Belhomme Libraire Éditeur, Mâcon, 1892.</ref>.
Saint-Trivier-en-Dombes fut une des châtellenies de la principauté de Dombes<ref group=Note>La Dombes était formée de deux territoires non contigus avec onze châtellenies dont une partie était en Bresse (Trévoux, Thoissey, Saint-Trivier, Ambérieux, Beauregard, Villeneuve, Montmerle, Baneins), et les trois autres faisaient partie de l'autre Dombes (Chalamont, Lent, Le Chatelard).</ref>. En 1777, c'est Jean-Antoine Chabalier, propriétaire de Saint-Olive et aïeul d'Antonin Poncet, qui en est receveur. Il sera nommé député de la châtellenie de Saint-Triviers la même année.
De 2005 à 2012, elle appartient à la communauté de communes ChanStriVal, avant sa fusion au sein de la communauté de communes Chalaronne Centre.
Hameaux
Bereins
Ancienne paroisse (Berens, Bereyns) sous le vocable de saint Martin, puis de saint François, aujourd'hui supprimée est incorporée à Saint-Trivier-sur-Moignans.
Humbaud, archevêque de Lyon de 1118 à 1128, acquit la moitié de l'église de Bereins, c'est-à-dire des droits sur la paroisse. L'autre moitié appartenait alors, très probablement, à l'abbé de Saint-Claude, qui en reçut confirmation de l'empereur Frédéric, le Modèle:Date-.
Les archevêques de Lyon avaient seuls le droit de collation à la cure. L'église, quoique relativement fort éloignée de celle de Saint-Georges-de-Renon et séparée d'elle par d'autres paroisses, lui était déjà unie dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Benoît Duc, curé de ces deux églises, reçut de Jean d'Alençon, le Modèle:Date-, l'autorisation de biscanter<ref>C'est-à-dire célébrer deux messes chantées le même jour</ref> les jours de fête.
Parmi les bienfaiteurs de l'église de Bereins, on peut citer Jean de Bulli, damoiseau, qui lui fit un legs en argent « monnoye de Saint-Trivier. »
Le revenu de la cure consistait dans le tiers des grosses dîmes et la totalité des petites et dans le produit d'un petit pré, d'une terre et d'un bois ; évalué en argent, il pouvait s'élever à Modèle:Nombre. Le reste des dîmes se partageait entre l’archevêque et le prieur de Neuville-les-Dames.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Culture locale et patrimoine
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr
Lieux et monuments
- Remparts de Saint-Trivier-sur-Moignans, propriété communale depuis 2005<ref name="remparts">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="mériméeremp">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Maison à colombage du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, derrière la mairie.
- Puits, à côté de la maison à colombage.
- Église Saint-Trivier-et-Saint-Denis de Saint-Trivier-sur-Moignans.
- Église Saint-Martin de Montagneux, citée dès 944 dans la donation qu'en fait dame Gisèle et son fils Hugues à l’abbaye de Cluny pour le repos de leur époux et père, Bermon, seigneur de Bouligneux. L'église actuelle ne remonte pas à cette époque. Elle date probablement du {{#switch: ou
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle
}}. Les textes nous apprennent qu'elle était ruinée en 1614.
- Vestiges de la poype de Béreins ou de Mons ou d'Armand, citée en 1446<ref>Modèle:Atlas des châteaux forts en France.</ref>.
- Reste d'un château, rempart en briques, fondé par les Chabeu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ? reconstruit à la fin du {{#switch: ou au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou au|-| – | ou au }}Modèle:S mini- siècle
}}Modèle:Sfn.
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Église Saint-Trivier-et-Saint-Denis de Saint-Trivier-sur-Moignans.
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Monument aux morts de la commune.
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune de Saint-Trivier-sur-Moignans bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris<ref name=vilfleur2014>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Jean-François de Montillet de Grenaud (1702-1776), prêtre desservant la paroisse de Saint-Trivier-sur-Moignans entre 1724 et 1734, évêque d'Oloron en 1735, archevêque d'Auch de 1742 à 1776.
- Antonin Poncet est né dans la commune, le Modèle:Date-, son père y exerçait la profession de notaire. Chirurgien des Hôpitaux de Lyon, il a occupé le poste prestigieux de chirurgien-major de l’Hôtel-Dieu de Lyon ; il fut l’un des promoteurs, en France, de l’antisepsie puis de l’asepsie.
- Louis Delort, chanteur français, a grandi à Saint-Trivier-sur-Moignans. Il a notamment participé à l'émission de télévision The Voice en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il tient depuis un des deux rôles principaux de la comédie musicale 1789 : Les Amants de la Bastille.
Voir aussi
Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie détaillée
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes