Sainte-Marie (Ille-et-Vilaine)

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Sainte-Marie est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Géographie

Localisation

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Carte de la commune.

Sainte-Marie est situé dans la vallée de la Vilaine, à l'extrémité sud du département d'Ille-et-Vilaine et à la limite du département de la Loire-Atlantique, à 8 km au nord-est de Redon.

Les communes limitrophes sont Redon, Bains-sur-Oust et Renac en Ille-et-Vilaine, Avessac et Saint-Nicolas-de-Redon en Loire-Atlantique.

Modèle:Communes limitrophes

Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Sainte-Marie est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Redon et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. la liste des communes de la Loire-Atlantique).

Divers

Les villages, aux maisons de schiste et de granit, se sont groupés aux abords des marais, qui parfois, l'hiver, se recouvrent d'eau. Sur les terres plus hautes, pauvres et à fleur de roche, on trouve des landes et des bois, ainsi que le bourg plus récent.

Sainte-Marie est une commune récente qui a connu ses premières élections en 1872, date de son détachement définitif de la commune de Bains-sur-Oust.

Du point de vue de la richesse de la flore, Sainte-Marie fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 517 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1373 taxons (118 familles). On compte notamment 37 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 18 taxons protégés et 27 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237) <ref>Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Jacut-les-Pins », sur la commune de Saint-Jacut-les-Pins, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, dans le département de la Loire-Atlantique, mise en service en 1957 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Sainte-Marie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Redon, une agglomération inter-régionale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Redon dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,9 %), terres arables (27,6 %), prairies (21,7 %), forêts (11,7 %), zones urbanisées (7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Lokmaria Redon en breton : « Lieu consacré à Marie », le nom breton précise la ville importante la plus proche.

Histoire

On retrouve des traces d'occupation dès la préhistoire (sur la lande de Guerchmen, derrière Les Traviaux, se trouvaient des monuments mégalithiques, dont les pierres forment le socle du monument aux morts). Puis vinrent les Romains, (vestiges près de La Morinais, camp romain au Tertre du Brulais) ; les Francs et les Bretons et enfin en 832, les moines fondateurs de l'abbaye Saint-Sauveur, qui favorisa l'essor de toute la région de Redon.

Vers les années 1817, les habitants des frairies de Haut de Prain, Pont de Renac et Timouy, en Bains-sur-Oust, trop éloignées de l'église, montèrent une pétition en faveur d'une nouvelle paroisse. La construction de la chapelle Saint-André, permit la création de la paroisse Sainte-Marie en 1845, puis l'édification de l'église sur le sommet d'une colline dominant la Vilaine, en 1855. Jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Samaritains vivaient de l'exploitation des ardoisières de la grée Saint-Jean et de La Roche, ainsi que des pacages dans les marais de la Vilaine.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Langue bretonne

À la rentrée 2016, 36 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique de l'école de la Providence (soit 15,3% des enfants de la commune inscrits dans le primaire) <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Communauté de communes du pays de Redon Modèle:Portail