Salaberry-de-Valleyfield est l'une des villes satellites de Montréal et l'un des anciens centres industriels développés à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à une distance de quelque Modèle:Unité de la métropole et encore autonomes non intégrés à la région métropolitaine, à l'instar de Saint-Jean-sur-Richelieu, Saint-Hyacinthe, Sorel-Tracy, Joliette ou Lachute. Ces villes sont encore des agglomérations de recensement, comme l'est Salaberry-de-Valleyfield. Saint-Jérôme est historiquement une ville satellite de Montréal mais fait maintenant partie de la région métropolitaine de recensement de Montréal, ce qui traduit une plus grande intégration économique. Le territoire de l'agglomération de recensement de Salaberry-de-Valleyfield correspond à celui de la ville de Salaberry-de-Valleyfield<ref name="Recensement Hiérarchie">Statistique Canada. 2017. Hiérarchies géographiques, Salaberry-de-Valleyfield [Agglomération de recensement. Profil du recensement, Recensement de 2016, produit Modèle:N° au catalogue de Statistique Canada. Ottawa. Diffusé le 3 mai 2017. Consulté le 14 septembre 2018.</ref> depuis la fusion des anciennes municipalités de Saint-Timothée et de Grande-Île.
Le territoire se trouve dans la plaine du Saint-Laurent et son relief est plat. La rive du fleuve Saint-Laurent en aval se trouve à une altitude de moins de Modèle:Unité. Le point le plus élevé se situe au sommet d'une butte près du boulevard Pie-XII à plus de Modèle:Nombre<ref name="Atlas du Canada">Modèle:Lien web, carte 1/15 000.</ref>. L'omniprésence des plans d'eau autour de Salaberry-de-Valleyfield, le fleuve Saint-Laurent, le lac Saint-François,la baie Saint-François, la rivière Saint-Charles, l'ancien canal de Beauharnois et le canal de Beauharnois lui valent le surnom de Venise du Québec<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />. Les îles d'Aloigny, aux Chats (Clark), Sérigny, Longueuil et de la Grosse Pointe situées à l'ouest de la Grande Île font partie du territoire municipal<ref name="Google">Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs îles parsèment le fleuve Saint-Laurent en face de Saint-Timothée, notamment l'île des Sœurs, l'île des Frères, l'île Racicot, l'île Papineau ainsi que l'île aux Raisins<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />. Dans la rivière Saint-Charles se trouvent les îles Brisebois, Pinsonneault et Beaudry<ref name="Atlas du Canada" />.
Sur l'île d'Aloigny, on retrouve la réserve naturelle du micocoulier, une espèce d'arbre indigène rare dans le monde, mais omniprésent dans la municipalité.
Le territoire se compose de plusieurs pôles d'activités, dont le centre-ville, le pôle commercial du boulevard Monseigneur-Langlois, le port de Valleyfield, le parc industriel et portuaire Perron et l'ÉcoParc industriel<ref name=acces>Modèle:Lien web.</ref>. Une partie importante du territoire est cultivée, la zone agricole profitant de la topographie plane et d’un climat parmi les plus favorables au Québec. Outre le centre de Salaberry-de-Valleyfield, Nouveau-Salaberry<ref name="CTQ Nouveau-Salaberry">Modèle:Article.</ref>, Saint-Timothée, situé à l'est devant les rapides des Cèdres, et Grande Île, au nord de l'île de Salaberry, forment des localités auparavant autonomes<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />.
La population de Salaberry-de-Valleyfield demeure concentrée sur une partie du territoire car Modèle:Nombre (95,8 % de la population totale) habitent le centre de population couvrant une superficie de Modèle:Nombre (30,6 % du territoire). La densité du centre est de Modèle:Nombre<ref>Statistique Canada. 2017. Salaberry-de-Valleyfield (Centre de population 0971) (tableau). Profil du recensement, Recensement de 2016, produit Modèle:N° au catalogue de Statistique Canada. Ottawa. Diffusé le 29 novembre 2017. Consulté le 16 novembre 2018.</ref>. Les deux tiers du territoire, soit Modèle:Nombre, sont donc utilisés à des fins industrielles ou agricoles.
Salaberry-de-Valleyfield compte Modèle:Nombre, dont 4 % ne sont pas occupés. Le cadre bâti de la fonction résidentielle se caractérise par une parité entre la faible densité (47 %̥ des logements sont des maisons individuelles non attenantes) et de moyenne densité (un tiers de logements sont des appartements dans des immeubles de moins de cinq étages. Près du tiers des logements habités sont construits avant 1960 et un autre tiers entre 1961 et 1980. Une proportion de 6,4 % du stock de logements requiert des rénovations importantes. La mobilité résidentielle est relativement importante puisque 38,1 % de la population habite un logement différent que cinq ans auparavant. Néanmoins, 26,1 % sont demeurés à Salaberry-de-Valleyfield alors que 12,0 % proviennent de l'extérieur de la ville (2016)<ref name="Recensement" />.
La basilique-cathédrale Sainte-Cécile de Salaberry-de-Valleyfield, joyau architectural, est située au cœur du centre-ville. Avec une vue sur l'ancien canal, la ville offre désormais un attrait touristique prisée des vacanciers, soit la visite de nombreux voiliers, venant mouiller l'ancre dans la baie, devant les centaines de badauds. Le palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield, construit en 1901, est agrandi en 2013, passant de Modèle:Unité à Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>.
Quartiers
Salaberry-de-Valleyfield compte plusieurs quartiers et localités. Havre-de-l'île est un secteur champêtre situé au nord de la Grande Île sur la rive du fleuve en face de Coteau-du-Lac. Pointe-Meloche est un hameau situé au bord du Saint-Laurent au nord-est de la Grande Île et au nord de Nitro. Nouveau-Salaberry est un quartier entre la baie Saint-François et le boulevard Modèle:Mgr-Langlois au nord du centre-ville. à vocation résidentielle et commerciale. Bellerive est un quartier à immeubles à vocation mixte résidentielle et commerciale, articulé autour de la rue Alexandre au nord de la rivière Saint-Charles<ref name="Statcan Carte" />.
Débits de circulation (véh./j.) (2017)<ref name="MTQ Atlas">Ministère des Transports du Québec, Atlas des transports, Débits de circulation, 2000, 2010 et 2017, Québec.</ref>
Mode, travail (2016)<ref name="Recensement déplacements">Statistique Canada. 2017. Série « Perspective géographique », Recensement de 2016. Produit no 98-404-X2016001 au catalogue de Statistique Canada. Ottawa, Ontario. Produits de données, Recensement de 2016. Consulté le 16 novembre 2018</ref>
Des artères semi-urbaines longent le fleuve Saint-Laurent, soit le boulevard du Bord-de-l'Eau dans le secteur de Grande-Île et le boulevard Hébert dans le secteur de Saint-Timothée. Au centre-ville, les artères est-ouest sont le boulevard du Havre, la rue Dufferin, la rue Victoria, la rue Champlain et la rue Salaberry. Dans les aires rurales, les axes est-ouest sont le rang Sainte-Marie et le boulevard Gérard-Cadieux, celui-ci desservant également le parc industriel et portuaire Perron. Dans l'axe nord-sud, les principales artères sont au centre urbain la rue de Grande-Île, la rue Alexandre, la rue Maden, la rue Buntin, le chemin Larocque, la rue Jacques-Cartier, la rue de l'Académie, la rue des Érables et son prolongement, le boulevard des Érables. Le chemin du Golf dessert l'est de Grande-Île et le secteur Nitro alors que le boulevard Pie-XII relie la route 132 dans le secteur de Saint-Timothée aux routes 236 à Saint-Louis-de-Gonzague, et 138 à Très-Saint-Sacrement en traversant le canal de Beauharnois par le pont de Saint-Louis-de-Gonzague<ref name="Google" />. L'autoroute 530 donne accès à la ville par des intersections avec le boulevard Gérard-Cadieux et le boulevard des Érables, de même que par les échangeurs 5 à la hauteur du boulevard Monseigneur-Langlois et 9 donnant sur le boulevard Pie-XII<ref name="acces" />.
Dans certains cas, les aménagements urbains prennent en compte les besoins spécifiques des personnes malvoyantes ou aveugles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le transport en commun prend différentes formes. La Société de transport de Salaberry-de-Valleyfield (STSV) offre un service d'autobus entre Salaberry-de-Valleyfield et la gare Vaudreuil, du lundi au vendredi ainsi que tous les jours entre Salaberry-de-Valleyfield et Beauharnois, où une correspondance est possible avec le réseau d'Exo. Exo Sud-Ouest dessert également la ville de manière complémentaire : une ligne d'autobus à destination de la station de métro Angrignon est offerte environ à chaque heure en semaine, et à environ chaque heure et demie la fin de semaine. La ville compte par ailleurs un terminus d'autobus<ref>Modèle:Lien web.</ref> situé au centre-ville, au 51 de la rue Hébert.
Le réseau cyclable est formé de la Route verte, du réseau cyclable municipal et du parc régional de Beauharnois-Salaberry qui traverse également la municipalité; les cyclistes ont ainsi accès à près de Modèle:Nombre de pistes cyclables asphaltées avec deux liaisons fluviales inter-rives, entre le parc Delpha-Sauvé et Les Coteaux ainsi qu'entre Saint-Timothée et Les Cèdres.
L'automobile demeure tout de même le moyen de transport le plus utilisé pour les déplacements vers le travail, soit pour 91,9 % des citoyens. Une mince proportion de ces déplacements se fait toutefois comme passager. La marche est utilisée pour 5,2 % des déplacements pour ce motif. Le transport collectif et le vélo demeurent très marginaux. Le temps de déplacement est en moyenne de Modèle:Nombre, ce qui signifie que la majorité des Campivallensiens travaillent dans la région<ref name="Recensement déplacements" />.
La municipalité est desservie par deux transporteurs ferroviaires importants, soit le Canadien National et CSX Transportation. CSX exploitait également un vaste terminal intermodal, inauguré en 2015 et fermé à l'automne 2019<ref>Modèle:Article</ref>, ce dernier servant maintenant de cour destinée à l'entreposage de wagons.
Une connexion ferroviaire avec le CFCP est également possible à Saint-Polycarpe, à quelques kilomètres au nord de Salaberry-de-Valleyfield.
Le parc régional des Îles-de-Saint-Timothée comporte une importante plage, une réserve naturelle ainsi que des sentiers pédestres et permet la location d’embarcations nautiques et d'équipements sportifs. Le complexe aquatique extérieur situé au cœur du centre-ville, au parc Delpha-Sauvé se démarque également par son concept uniqueModèle:Sfn. Les citoyens peuvent également utiliser la Modèle:Site officiel de la Modèle:Site officiel (la municipalité en compte une soixantaine avec des jeux).
L'ancien canal de Beauharnois et la marina de Valleyfield, la seconde en importance au Québec, sont cotés quatre ancres d'or et accueillant près de 500 bateaux au cœur du centre-villeModèle:Sfn, permettent la pratique de sports nautiques et de la plongée sous-marine. Les nombreuses terrasses du centre-ville attirent les plaisanciers, les touristes et les citoyens qui veulent passer de bons moments durant la saison estivale.
La municipalité compte également le Club de golf ValleyfieldModèle:Sfn, hôte de championnats provinciaux.
En hiver, autant de possibilités s'offrent aux sportifs; la municipalité possède un club de curling, 13 patinoires extérieures et trois arénas.
En tout, les installations, les cours et les organisations permettent la pratique de plus de 65 sports et contribuent au succès de plus de 50 événements annuels, dont les Régates de Valleyfield<ref>Modèle:Lien web</ref>, le plus grand événement motonautique en Amérique du Nord, et l'un des plus importants au monde. La ville de Salaberry-de-Valleyfield accueille également chaque année plus de Modèle:Unité, dont un millier d'athlètes, au Modèle:Site officiel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La longue présence autochtone dans la région est étayée par des artefacts retrouvés et datant de Modèle:Nombre, notamment à Coteau-du-Lac, lieu de portage en raison des rapides qui empêchaient la navigation.
Entre-temps, en 1779 et 1789, un canal est aménagé au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Delisle. Le site de Salaberry est d'abord un relais pour les gens voyageant sur le Saint-Laurent vers les Grands Lacs. Un premier colon, originaire de la Côte-de-Beaupré, s'établit en 1780 près des rapides des Cèdres, au site de l'actuel Saint-Timothée. Sous l'impulsion d'Ellice, d'autres colons s'établissent en 1798 sur le site de l'actuel quartier de Grande-Île. Vers 1800, Ellice organise son domaine et lui donne le nom d'Annfeld, le nom de son épouse, et le divise en douze sections. En 1827, Modèle:Nombre y vivent<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />. Un des pionniers est Charles Larocque à qui on doit le chemin Larocque.
La population près des rapides des Cèdres est relativement nombreuse et la fabrique de Saint-Timothée-de-Beauharnois y est établie en 1820 et la paroisse est fondée en 1823. En 1829, on procède à son érection canonique et en 1835 à sa reconnaissance civile. Le toponyme de cette paroisse honore Timothée d'Éphèse<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />. La municipalité de la paroisse de Saint-Timothée est établie en 1845 et, à l'instar des premières municipalités au Canada-Est abolie deux ans plus tard. La municipalité du comté de Beauharnois est instituée en 1847<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />.
En 1842, la construction du canal de Beauharnois est entreprise entre les lacs Saint-Louis et Saint-François pour contourner les difficultés de navigation. Inauguré en 1845, le canal amène la désuétude et la fermeture de celui de Salaberry<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />. Le canal favorise cependant le développement rapide du territoire.
Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un promoteur hollandais dénommé Knight ouvre un petit chantier Knight's Point aux environs de l'actuel centre de Salaberry-de-Valleyfield. Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'endroit est connu sous les noms de Pointe-du-Lac, en raison de la proximité du lac Saint-François, Pointe-aux-Voleurs (parce qu'on y a jadis pillé une barge échouée, Sarenack, Saint-Cyriac (possible déformation de Sarenack). En 1855, la paroissecatholique de Sainte-Cécile, honorant Cécile de Rome, est créée par détachement des territoires des paroisses de Saint-Timothée et Saint-Stanislas<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />. La municipalité dans la partie ouest de l'île de Salaberry est incorporée en 1854 sous le nom de Pointe-du-Lac ou en 1855 comme la municipalité de paroisse de Sainte-Cécile<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />. En 1854, la compagnie écossaiseThe Valleyfield Paper Mills, établit une papeterie à Pointe-du-Lac alors que le bureau de poste de Valleyfield ouvre ses portes. La localité, qui compte alors Modèle:Unité, est appelée Valleyfield (en anglais : champ de la vallée) dans le langage courant<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />. Plusieurs entreprises d'industrie lourde s'implantent, dont l'homme d'affaires Alexander Buntin<ref>Alexander Buntin</ref>. La filatureMontreal Cottons Company devient le principal employeur local<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />. À l'est, le bureau de poste de Saint-Timothée commence ses activités en 1851 alors qu'une nouvelle municipalité de paroisse de Saint-Timothée est érigée en 1855. En 1861, Saint-Timothée compte Modèle:Nombre<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />.
En 1871 fut fondée la Coteau and Province Line Railway and Bridge Company (C&PL), qui aura pour mission de construire une voie ferrée entre Coteau et Cantic, à la jonction du Central Vermont, ainsi qu'un imposant pont reliant Valleyfield à Coteau. Le C&PL sera plus tard fusionné avec le Canada Atlantic Railway, qui fait maintenant partie du Canadien National après de multiples fusions.
Le toponyme actuel de la ville, Salaberry-de-Valleyfield, apparaît en 1874. Les francophones veulent alors honorer le lieutenant-colonel Charles-Michel d'Irumberry de Salaberry, un Canadien de lignée patronymique basque, vainqueur des troupes de l'armée américaine lors de la bataille de la Châteauguay, en 1813<ref name=jacques>Modèle:Article.</ref>. Le terme Valleyfield n'a aucun rapport avec ce personnage historique : il est retenu par compromis, pour satisfaire les nombreux anglophones du lieu, lors du choix du toponyme, dont le propriétaire du Moulin à papier, Alexander Buntin, qui veut évoquer de semblables moulins situés en Écosse, les Valleyfield Mills (à Penicuik, Midlothian)<ref name=jacques/>. Ce terme, Valleyfield, souligne aussi le caractère champêtre du paysage. Le Moulin à papier devient, en 1875, Moulin à coton (Montreal Cotton) et, aujourd'hui, l'Hôtel Plaza Valleyfield<ref>Hôtel Plaza Valleyfield</ref>. Le premier maire de la ville est Moïse Plante.
En 1885, la voie ferrée reliant Coteau à Cantic est finalement ouverte, mais le pont ferroviaire de Valleyfield n'étant pas encore construit, on instaura un système de traversier ferroviaire temporaire, ainsi qu'une gare sur l'île Clark.
En novembre 1899, la gare ferroviaire de Salaberry-de-Valleyfield, au quartier Bellerive, du chemin de fer Canada Atlantic est enfin ouverte. En 1902, on y dénombre pas moins de 9 départs quotidiens, à destination de plusieurs villes dont Toronto, Montréal, Ottawa ainsi que la Nouvelle-Angleterre.
En 1909, la centrale hydroélectrique de Saint-Timothée est construite sur un canal originant du lac Saint-François. La municipalité de village de Sainte-Cécile et la municipalité de village de Nouveau-Salaberry sont instituées en 1913, par détachement du territoire de la municipalité de paroisse de Sainte-Cécile et par agrandissement du territoire municipal. Quelques années plus tard, en 1919, la municipalité du village de Saint-Timothée sera détachée de la municipalité de paroisse du même nom<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />. Les deux guerres mondiales et la bonification du canal de Beauharnois stimulent davantage le développement industriel. La municipalité de Grande-Île est érigée en 1932. En 1939, la première édition des régates sont organisées. En 1948, la Montreal Cottons Company devient la Dominion Textile<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />. En 1990, les municipalités de paroisse et de village de Saint-Timothée fusionnent.
En 1963, fut démolie la gare du Canada Atlantique, dans le secteur Bellerive. En 1994, cette municipalité obtient le statut de ville. En 2002, dans le cadre de la réorganisation des municipalités du Québec, les villes de Salaberry-de-Valleyfield, de Grande-Île et de Saint-Timothée fusionnent pour former la ville actuelle de Salaberry-de-Valleyfield<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />.
fontsize:S pos:(30,20)
text:"Source : Ville de Salaberry-de-Valleyfield, Statistique Canada et MAMOT"
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Modèle:Pyramide des âges
Salaberry-de-Valleyfield occupe un espace démographique et économique majeur au sein de la MRC de Beauharnois-Salaberry puisque ses Modèle:Nombre, les Campivallensiens<ref name="Gentilé">Modèle:Article.</ref>, représentent les deux tiers de la population totale de la MRC. Le mot Valleyfield, traduit en français en passant par le latin, détermine à lui seul le gentilé, campi (champ) et vallensis (petite vallée) : les citoyens de Salaberry-de-Valleyfield sont officiellement depuis 1980 des Campivallensiens, comme les nomment déjà en 1913 l'historien Lionel Groulx et ses confrères ecclésiastiques. Les habitants de Saint-Timothée se dénomment les Timothois<ref name="Gentilé" /> alors que ceux de Grande-Île s'appellent les Grandilois<ref name="Gentilé G">Modèle:Article.</ref>, anciennement les Grand-Îlains<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />. Le poids démographique de la ville la classe par ailleurs au Modèle:17e parmi toutes les agglomérations de recensement du Québec. La population croit de plus en plus rapidement.
La population de Salaberry-de-Valleyfield est relativement âgée. Le groupe d'âge le plus important est celui des 55-Modèle:Nombre, soit la population active mature ou préretraitée, suivie par les 45-Modèle:Nombre et les 65-Modèle:Nombre. Les enfants (0-Modèle:Nombre) ne forment que 13,7 %, proportionnellement moins nombreux qu'ailleurs alors que les plus de Modèle:Nombre sont plus nombreux en proportion (23,8 %) que dans les entités voisines. L'âge moyen y est de Modèle:Nombre, soit plus que la Montérégie (Modèle:Nombre), la région de Montréal (Modèle:Nombre) ou le Québec (Modèle:Nombre)<ref name="Recensement" />,<ref name="Recensement comparateurs">Statistique Canada. 2017. Profil du recensement, Recensement de 2016, produit Modèle:N°X2016001 au catalogue de Statistique Canada. Montérégie (Région économique) et Montréal (Région métropolitaine de recensement) (tableau). Ottawa. Diffusé le 3 mai 2017. Consulté le 18 juillet 2017.</ref>.
Ménages et familles
Typologie des ménages, 2016<ref name="Recensement" />
En corollaire du vieillissement marqué de la population locale, plus du tiers (37 %) des ménages habitant Salaberry-de-Valleyfield est constituée d'une personne vivant seule. Un peu moins du tiers est constitué de familles avec enfants et un peu plus du quart (28 %) sont des couples sans enfants. Plus de Modèle:Nombre ne vivent pas dans des ménages privés mais dans d'autres types d'unités, principalement dans des instituions. Cela représente une proportion de 4,5 %, cela étant lié au rôle régional de Salaberry-de-Valleyfield et à sa population âgée. Environ 63,2 % des familles avec enfants comptent deux parents alors que plus du tiers sont monoparentales. Les familles sont relativement petites comme plus de la moitié compte un seul enfant et le tiers deux enfants<ref name="Recensement" />.
Typologie des familles, 2016<ref name="Recensement" />
Le français est la langue maternelle de Modèle:Nombre (95,0 %)<ref>La population de référence de Modèle:Nombre exclut les résidents d'un établissement institutionnel. Les réponses multiples (plusieurs langues pour une même personne) sont affectées également à chacune des langues. Par exemple, une personne ayant indiqué le français et l'anglais comme langue maternelle ou langue principalement parlée à la maison est comptabilisée comme 0,5 personne de langue française et 0,5 personne de langue anglaise.</ref>. La population est bilingue (français-anglais) à 36,4 %<ref name="Recensement" />.
La population de Salaberry-de-Valleyfield est largement d'origine québécoise, soit à environ 94,2 %. Les minorités comprennent environ Modèle:Nombre d'origine irlandaise, 685 d'origine allemande et 675 d'origine italienne. Le nombre d'immigrants nés à l'étranger est relativement faible, soit Modèle:Nombre ou 2,4 % de la population. De ceux-ci, environ 150 sont originaires de France<ref name="Recensement" />.
Le premier drapeau de la ville date de 1974. L'écu de la ville y apparaît sur fond bleu, symbolisant le ciel. La bande jaune représente les champs et la verte l'eau. La couleur or de l'écu veut souligner le rayonnement de la ville dans son milieu.
Le deuxième drapeau de Salaberry-de-Valleyfield est de fond blanc arboré de trois vagues bleues surmontées d'une forme rouge représentant le soleil, et au bas le nom de la ville inscrit en bleu. Les vagues symbolisent la baie Saint-François et les activités aquatiques, le soleil illustre la position de la ville au sud-ouest du Québec. Le logo apparaissant sur le drapeau est conçu par Bernard Morin et adopté le Modèle:Date<ref>Modèle:FOTW.</ref>. Il a été modernisé en 2018.
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises
Administration locale
Les finances municipales se caractérisent par une valeur foncière industrielle et commerciale relativement importante, de même que la richesse foncière non imposable du secteur institutionnel, liées au caractère de pôle régional de Salaberry-de-Valleyfield. La richesse foncière agricole est notable pour une ville de cette importance. Bien que la part consacrée par le secteur résidentiel en est plus faible et qu'une dépense de fonctionnement moyenne par logement demeure limitée, le taux global de taxation est plus élevé en raison de la plus faible valeur immobilière du stock résidentiel. L'endettement à long terme est relativement élevé<ref name="MAMOT Finances">Modèle:Article.</ref>.
Salaberry-de-Valleyfield est un pôle institutionnel, industriel et commercial régional. L'activité économique est marquée par la présence de grandes industries qui emploient un nombre important de travailleurs locaux ou régionaux. La ville compte plus de Modèle:Nombre manufacturières totalisant près de Modèle:Nombre. On retrouve parmi ses plus grandes entreprises industrielles : CEZinc, Diageo, Pélican General DynamicsModèle:Etc.
Son activité économique repose non seulement sur l'industrie manufacturière, mais également sur les organisations du secteur institutionnel, lequel fournit 22 % de l'emploi total de Salaberry-de-Valleyfield. Les commerces de biens et services sont nombreux et diversifiés (755 au total), ce qui permet de répondre à tous les besoins des citoyens et des entrepreneurs campivallensiens.
Il s'agit d'un accès accru aux différents marchés nationaux et internationaux en plus de renforcer le pôle industriel et multimodal que représente déjà Salaberry-de-Valleyfield. Le transporteur ferroviaire CSX a construit en 2013, dans le cadre d’un partenariat public privé avec le ministère des Transports du Québec et la ville de Salaberry-de-Valleyfield, un centre intermodal de marchandises dans le parc industriel Perron à Salaberry-de-Valleyfield. La compagnie a développé un long historique de partenariat avec la collectivité locale depuis l’ouverture de la St. Lawrence and Adirondack Railway Company en 1888<ref name=local130131/>,<ref name=hudson130130>>Modèle:Article</ref>. Près de la ville se trouve aussi l'aéroport de Salaberry-de-Valleyfield, situé précisément à Saint-Stanislas-de-Kostka.
L'agriculture demeure une activité importante à Saint-Timothée<ref name="CTQ Salaberry-de-Valleyfield" />. En 2019, la compagnie The Green Organic Dutchman ouvrira son usine de production de cannabis biologique, qui sera la plus importante au monde dans ce domaine<ref>Modèle:Article.</ref>.
La population de Salaberry-de-Valleyfield se compose principalement d'ouvriers et de gens de métiers travaillant dans les industries de fabrication, de la construction et de la distribution, ou de gens dans les commerces et services. Le profil de scolarisation de la main-d'œuvre habitant Salaberry-de-Valleyfield se caractérise par un quart de la population qui n'a pas son diplôme d'études secondaires (en corollaire d'une population vieillissante) et un autre quart avec un diplôme d'études secondaires. Une proportion de 36,8 % de la population en âge de travailler détient un diplôme d'une école de métiers ou du cégep. Environ 11,9 % de la population a par ailleurs fait des études universitaires<ref name="Recensement" />.
La plus grande partie des travailleurs de Salaberry-de-Valleyfield ont un emploi local. Une proportion de 57,7 % travaille à Salaberry-de-Valleyfield, alors que 12,0 % travaillent dans une autre municipalité de la MRC de Beauharnois-Salaberry ou dans lieu fixe, par exemple sur des chantiers de construction ou en représentation. Moins de 30 % travaillent dans une autre MRC, soit près comme dans Vaudreuil-Soulanges ou dans la région métropolitaine de Montréal<ref name="Recensement" />.
Les groupes de secteurs d'activité économique qui emploient le plus de Campivallensiens sont le commerce de détail, services aux personnes, restauration et hôtellerie avec Modèle:Nombre, la santé avec Modèle:Nombre, le commerce de gros, transport, entreposage et gestion des déchets avec Modèle:Nombre, la fabrication avec Modèle:Nombre. La construction, avec Modèle:Nombre, la finance, gestion et services professionnels avec Modèle:Nombre et l'enseignement avec Modèle:Nombre sont également des activités qui procurent de l'emploi à un grand nombre de travailleurs habitant Salaberry-de-Valleyfield. L'agriculture, les pêches et la foresterie avec Modèle:Nombre, les mines et énergie également avec Modèle:Nombre et l'administration publique avec Modèle:Nombre demeurent des secteurs d'activité moins importants pour la main-d'œuvre locale<ref name="Recensement" />.
Ménages selon la classe de revenu total (Modèle:Unité), 2016<ref name="Recensement" />
La basilique-cathédrale Sainte-Cécile, siège du diocèse catholique romain de Valleyfield, est l'un des nombreux bâtiments patrimoniaux de Salaberry-de-Valleyfield. L'immeuble, construit en 1934–1935 et victime d'un incendie en 2002, fait l'objet de travaux de restauration financés par le gouvernement du Québec et les dons privés, pour assurer sa pérennité pour les générations futures<ref name=patrelig>Modèle:Article.</ref>. Le centre-ville vit au rythme des cloches de la basilique-cathédrale qui retentissent chaque heure de Modèle:Heure à Modèle:Heure<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'église de l'Immaculée-Conception de Bellerive<ref>Modèle:Lien web</ref>, construite en 1936–1937 est également un bâtiment de grande envergure qui fascine les visiteurs. La ville de Salaberry-de-Valleyfield abrite un cinéma et deux cinés-clubs (au cinéma et à VALSPEC), le musée de société des Deux Rives (MUSO) qui loge dans l'ancienne église presbytérienne construite en 1881–1882, ainsi que la salle Albert-Dumouchel au Cégep de Valleyfield, d'une capacité de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La ville a été la seconde au Québec à se doter d'une bibliothèque municipale, après Montréal, en 1947. De nos jours, bibliothèque Armand-Frappier dessert la population à travers ses trois succursales, dont une située à Saint-Stanislas-de-Kostka. Elle est créée en 1997 par la fusion de la bibliothèque municipale de Salaberry-de-Valleyfield et de la bibliothèque du Cégep de Valleyfield, ouverte alors que l'établissement d'enseignement était un collège classique en 1895. La bibliothèque compte près de Modèle:Nombre<ref>a. Modèle:Lien web. b. Modèle:Lien web.</ref>.
La Société d'histoire et de généalogie de Salaberry (SHGS) tient ses activités à la salle Paul-Émile-Prégent<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Plusieurs organismes et artistes se dévouent à la culture; et sont présentement inscrits au bottin culturel mis en place par la MRC de Beauharnois-Salaberry. Annuellement, de nombreux événements mettent en relief l'importance des arts et de la culture, dont le Festival des arts de Salaberry-de-Valleyfield a lieu tous les ans au parc Delpha-Sauvé depuis 2003Modèle:Sfn. Le photographe Élie Gendron (1883-1953) prend de nombreux clichés de Salaberry-de-Valleyfield et de Beauharnois qui sont souvent utilisés pour des cartes postales<ref name="Labelle">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Quartier gourmand regroupe une douzaine de restaurants gastronomiques au centre-ville de Salaberry-de-Valleyfield, tous situés dans un rayon de cinq minutes de marche, servant entre autres alligator et sushi-poutineModèle:Sfn.
En tant que capitale régionale et en raison de son poids démographique, Salaberry-de-Valleyfield compte plusieurs institutions d'enseignement sur son territoire. Le collège d'enseignement général et professionnel (CÉGEP) de Valleyfield, lequel offre aussi des services universitaires dans la région depuis l'automne 2010, et ce, grâce à un partenariat avec le Centre universitaire de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent et l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. En outre, il y a, sur le territoire de la ville, un centre de formation générale pour adultes ainsi qu'un centre de formation professionnelle.
Les citoyens peuvent aussi bénéficier de services de santé multiples par le biais de l’hôpital du Suroît, de plusieurs cliniques privées et publiques et de services de médecine spécialisée. La municipalité met en place plusieurs mesures pour faciliter l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite, par exemple des bacs surélevés dans les jardins communautaires, un fauteuil hippocampe permettant la transition entre l'eau et la terre ferme au complexe aquatique du parc Delpha-Sauvé ainsi qu'à la plage du parc régional des Îles-de-Saint-Timothée, un programme de secours adapté, une vignette d'accompagnateur de personne handicapée de même que l'accompagnement des jeunes avec besoins particuliers<ref name="Mun Accessibilité" />.
On y retrouve également treize écoles primaires publiques, dont une anglophone, et une école secondaire francophone; l'école secondaire de la Baie-Saint-François. Les jeunes Campivallensiens anglophones poursuivent leur éducation secondaire à Ormstown.
La ville est le siège du diocèse de Valleyfield, fondé en 1892 ; l’évêque actuel, le Modèle:8e, est Modèle:MgrNoël Simard. La Ville de Salaberry-de-Valleyfield compte également les paroisses catholiques actives de Sainte-Cécile, Saint-Timothée et Immaculée-Conception de Bellerive. On retrouve donc trois églises catholiques actives dans la municipalité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Salaberry-de-Valleyfield possède également quelques lieux de culte protestants, dont une église advendiste du septième jour, dans l'ancienne église anglicane St. Mark sur la rue Gault; une église évangélique baptiste, située dans le secteur Grande-Île sur l'avenue du même nom et l'église Carrefour du Suroît dans l'ancienne école anglophone St. Ignatius, située sur la rue Rolland.
Signes conventionnels : - Néant ou non significatif . Non disponible … Sans objet x Confidentiel n Né à Salaberry-de-Valleyfield m Mort à Salaberry-de-Valleyfield. * Personnalité honorée par la toponymie ou l'odonymie locale.
Note : Les totaux peuvent être légèrement différents des sommes des composantes en raison des arrondissements.
Modèle:Références nombreuses