Samuel Fuller
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)
Samuel Fuller est un réalisateur, scénariste et écrivain américain<ref>Modèle:Lien web.</ref>, né le Modèle:Date de naissance à Worcester (Massachusetts) et mort le Modèle:Date de décès à Hollywood (Californie)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Biographie
Journaliste dès l'adolescence
Samuel Michael Fuller, né à Worcester, dans le Massachusetts, est le fils de Benjamin Rabinovitch, immigré juif russe, et de Rebecca Baum, immigrée juive polonaise. Le nom de famille est modifié après l'immigration aux États-Unis. Son père meurt alors qu'il n'a que 11 ans, la famille déménage alors pour New York<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>. Il commence à travailler à 12 ans, dans un journal. A 14 ans, il est garçon à tout faire (grouillot ou copyboy en anglais) au New York Journal<ref name=":0" />, devenant même le copy boy personnel du rédacteur en chef de l'époque, Arthur Brisbane. Il quitte le journal à la suite de son mentor<ref name=":2" />. Après un court passage au New York Evening Graphic, il est à 17 ans le plus jeune reporter criminel du pays, pour le Sun de San Diego<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>. Pour son métier, il prend l'habitude de voyager à travers les États-Unis. Cela devient une activité à plein temps quand il quitte son journal. Alors que la Grande Dépression frappe le pays, il parcourt principalement les Etats du sud. À partir de 1931, il écrit des récits de fiction, des nouvelles ou comme nègre pour divers écrivains<ref name=":0" />. Il raconte l'histoire de la mort de Jeanne Eagels. En 1935, il s'arrête suffisamment longtemps pour écrire ses premiers romans qui seront publiés dans des pulps, pour la plupart sous différents pseudonymes<ref name=":2" />. Il s'agit notamment de faits divers romancés, Burn, Baby, Burn (1935) sur la première femme condamnée à mort aux États-Unis alors qu'elle est enceinte, Test Tube Baby (1936) sur les bébés-éprouvette et Make Up and Kiss (1938), autour des produits de beauté<ref name=":0" />.
À partir de 1936, poussé par un ancien rédacteur en chef devenu scénariste, Gene Fowler<ref name=":2" />, il travaille pour Hollywood, collaborant à des scénarios, comme Hats Off ou It Happened in Hollywood, et fournissant des histoires originales telles que Gangs of New York ou Power of the Press<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Soldat et reporter de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale
Il sert dans la [[1re division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:1re d'infanterie américaine]] au cours de la Seconde Guerre mondiale, la célèbre « Big Red One ». Il y est à la fois soldat et reporter de guerre<ref name=":2" />.
En 1944, alors qu'il combat, sa mère trouve un éditeur pour son premier roman, un polar, The Dark Page<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Howard Hawks et Charles Feldman en achètent les droits d'adaptation et Jules Furthman est engagé pour en écrire le scénario. Fuller le sera également pour en écrire une nouvelle version à son retour de guerre<ref name=":3" />. Le film sort en 1952, il est intitulé Scandal Sheet (L'inexorable enquête) et réalisé par Phil Karlson<ref name=":2" />.
Pendant ce temps, Fuller participe aux débarquements d'Afrique du Nord, de Sicile et de Normandie. Il tourne un film documentaire sur un épisode de la libération du camp de Falkenau (Tchécoslovaquie), dépendant du camp de concentration de Flossenbürg. Ce film ne sera montré qu'en 1988, inclus dans Falkenau, vision de l’impossible, documentaire d’Emil Weiss. Blessé deux fois au combat, Fuller reçoit la Bronze Star, la Silver Star et la Purple Heart, "pour conduite héroïque"<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Cette connaissance du problème lui permet de réaliser des films comme Au-delà de la gloire (1980), témoignage autobiographique au sujet du front européen. Moins connu que d'autres grands films de guerre, comme Apocalypse Now, Full Metal Jacket, Platoon et Voyage au bout de l'enfer, Au-delà de la gloire est pourtant considéré, par certains, comme l'un des meilleurs films dans sa catégorie<ref>Modèle:Article.</ref>.
Retour à Hollywood et premières réalisations
Après la guerre, il poursuit son activité de scénariste, sans que la reconnaissance n'arrive. La plupart de ses scénarios ne vont pas jusqu'à l'étape de la production bien qu'il devienne employé à la Warner Bros<ref name=":2" />. Fuller est de plus en plus frustré jusqu'à ce qu'une petite compagnie fondée par Robert L. Lippert l'engage pour réaliser un western dont il vient d'écrire le scénario, J'ai tué Jesse James (1949)<ref name=":0" />. La reconnaissance n'est pas encore au rendez-vous, elle viendra avec son troisième long métrage, J'ai vécu l'enfer de Corée, en 1951. C'est le premier film sur la guerre de Corée dans lequel le silence est également brisé sur les camps d'internement pour les Nippo-Américains durant la seconde guerre mondiale<ref name=":2" />. C'est un succès financier aussi, avec un budget de 100 000 dollars, le film en rapporte 2 000 000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Fuller signe alors un contrat avec la 20th Century Fox.
La carrière de Samuel Fuller est lancée. Scénariste de tous ses films, il en est le coproducteur sous contrat pour Darryl F. Zanuck et la Fox à partir de 1952 puis le seul producteur en 1956<ref name=":1" />. Le premier long métrage qu'il réalise pour les studios est un autre film sur la guerre de Corée, Baïonnette au canon, un échec commercial<ref name=":2" />. Il signe ensuite, en 1952, un film sur l'histoire du journalisme, Violence à Park Row, l'un de ses meilleurs d'après Roger Boussinot<ref name=":1" />. Le Port de la drogue réalisé ensuite lui vaut un lion de bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref> au festival de Venise en même temps que les première critiques sur un discours anti-communiste primaire<ref name=":2" />. Cet aspect est gommé dans la version française, les communistes infiltrés de la version originale n'étant plus que de "simples" passeurs de drogue.
Durant cette période, Fuller est envoyé au Mato Grosso par Daryl F. Zanuck pour faire des repérages et imaginer une histoire. John Wayne, Tyrone Power et Ava Gardner sont un temps attachés à ce projet qui ne verra pas le jour et dont les quelques bobines filmées seront partiellement réutilisées pour Shock Corridor. Ce film qui ne s'est jamais fait inspirera Mika Kaurismaki pour son documentaire Tigrero : A Film That Was Never Made en 1994, dans lequel Fuller revient sur les lieux de ses repérages accompagné de Jim Jarmush pour montrer les habitants qu'il a filmés quarante ans plus tôt à ceux qui habitent là<ref name=":3" />.
Reconnaissance européenne et bannissement de Hollywood
Après un autre film noir avec Richard Widmark, Le Démon des eaux troubles, puis La Maison de bambou, Fuller fonde sa maison de production, Globe Enterprises, pour financer son film suivant, un western, Le Jugement des flèches<ref name=":2" />. Ce long métrage marque le début de la reconnaissance du réalisateur en Europe, notamment par les Cahiers du Cinéma<ref>Modèle:Article.</ref>. Viennent ensuite un film de guerre Porte de Chine, puis Quarante Tueurs qui amplifie l'engouement pour le cinéaste en Europe<ref name=":2" />. Il enchaîne ensuite avec deux films sur les inégalités et le racisme, Ordres secrets aux espions nazis puis The Crimson Kimono. Sa vision désormais pessimiste et sans concession de son pays s'exprime ensuite dans Les Bas-fonds new-yorkais (1960), le dernier film produit par Globe Enterprises. Il retourne à la Warner Bros pour son film suivant, Les Maraudeurs attaquent. Et réalise ensuite deux films qui vont lui valoir d'être banni de Hollywood, Shock Corridor (1963) et Police spéciale (1964)<ref name=":2" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le premier, critique acerbe des États-Unis, considéré par certains comme l'un de ses chefs-d’œuvre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, se voit reprocher son sensationnalisme. Le second aborde la perversion sexuelle et provoque l'hostilité de la critique<ref>Modèle:Article.</ref>. Shock Corridor est à la source d'un autre problème pour Samuel Fuller. Il découvre que le film a été novélisé par Michael Avallone qu'il accuse de plagiat. D'abord réédité à la "Série Noire" en 1980 sous la signature Avallone - Fuller, il ne paraîtra ensuite qu'avec la seule mention de Samuel Fuller<ref name=":0" />.
Samuel Fuller effectue alors des aller-retours entre la France et les États-Unis. Il apparaît dans son propre rôle dans Pierrot le fou de Jean-Luc Godard. N'ayant tourné que quelques épisodes d'une série télévisée, Fuller doit attendre 1968 pour qu'une nouvelle possibilité de réaliser un film lui soit proposée. Le tournage de Shark ! est marqué par la mort d'un cascadeur mexicain<ref name=":2" /> et le montage final n'étant pas celui du réalisateur, il le reniera, refusant d'en parler<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Fuller retourne alors à la réalisation télévisée et aux apparitions dans différents films.
En parallèle, il recommence à publier des romans, d'abord un roman d'aventure, La Couronne des Indes, en 1966. Il y aura ensuite la novélisation d'un de ses films, Mort d'un pigeon Beethovenstrasse, en 1972, dans lequel un détective privé est engagé pour démasquer ceux qui font chanter des hommes politiques à l'aide de photos compromettantes.
"The Big Red One" et retour au premier plan
Alors que tous pensent que sa carrière est finie, Fuller parvient à obtenir le financement pour un projet qu'il portait depuis 1956. L'histoire qu'il a vécue, celle de la première division d'infanterie américaine au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Les acteurs en sont Lee Marvin, Mark Hamill et Robert Carradine. Il tourne en Israël en 1978. Après montage, les 30 heures de bobines sont réduites à 4 h 30 mais la version qui sort en salle en 1980 est de 120 minutes, à la demande de Lorimar Productions<ref name=":2" />. Au-delà de la gloire est un succès à la hauteur de J'ai vécu l'enfer de Corée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Samuel Fuller est de nouveau bienvenu à Hollywood.
Pour son projet suivant, il décide d'adapter un roman de Romain Gary, Chien blanc. Le message anti-raciste du film n'étant pas évident avec le montage choisi, les studios demandent au réalisateur de remonter le film, mais il refuse de le faire. Emportant les négatifs, il part au Mexique avec son producteur, Jon Davison. Dressé pour tuer ne sortira jamais en salles aux États-Unis et ne sera distribué qu'en Europe<ref name=":2" />. À la suite de la polémique et de l’échec du film, Fuller quitte en 1982 une nouvelle fois Hollywood pour la France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il y réalise son film suivant, Les Voleurs de la nuit (1984), l'avant-dernier de sa filmographie.
Il apparaît dans les années 80 dans plusieurs longs-métrages, chez Wim Wenders, Claude Chabrol et Aki Kaurismaki, notamment. Il réalise, en 1988, un dernier film pour le cinéma, adaptation d'un roman de David Goodis, Sans espoir de retour, et trois films pour la télévision.
Au début des années 1990, Samuel Fuller s'installe avec sa femme Christa et leur fille Samantha dans un petit appartement au 61 de la rue de Reuilly, dans le Modèle:12e arrondissement de Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce sera sa dernière résidence en France. Après avoir subi un accident vasculaire cérébral en 1994, il retourne vivre à Hollywood l'année suivante<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et tourne dans un dernier film, The End of Violence, de Wim Wenders, qui sort quelques semaines avant sa disparition<ref name=":2" />.
Mariages
Samuel Fuller se marie deux fois, une première fois avec Martha Downes Fuller dont il divorce en 1959, puis avec Christa Lang, sa compagne, et son interprète dans certains de ses films, de 1967 jusqu'à sa mort.
Filmographie
Réalisateur
Cinéma
- 1949 : J'ai tué Jesse James (I shot Jesse James)
- 1950 : Le Baron de l’Arizona (The Baron of Arizona)
- 1951 : J'ai vécu l'enfer de Corée (The Steel Helmet)
- 1951 : Baïonnette au canon (Fixed Bayonets)
- 1952 : Violence à Park Row (Park Row)
- 1953 : Le Port de la drogue (Pickup on South Street)<ref>Modèle:Article.</ref>
- 1954 : Le Démon des eaux troubles (Hell and High Water)
- 1955 : La Maison de bambou (House of Bamboo)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 1957 : Porte de Chine (China Gate)
- 1957 : Le Jugement des flèches (Run of the Arrow)
- 1957 : Quarante tueurs (Forty Guns)
- 1959 : Ordres secrets aux espions nazis (Verboten)
- 1959 : The Crimson Kimono
- 1960 : Les Bas-fonds new-yorkais (Underworld U.S.A.)
- 1962 : Les maraudeurs attaquent (Merrill's Marauders)
- 1963 : Shock Corridor<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 1964 : Police spéciale (The Naked Kiss)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 1969 : Caine (Shark!), scénario, réalisateur
- 1980 : Au-delà de la gloire (The Big Red One)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 1982 : Dressé pour tuer (White Dog)
- 1983 : Les Voleurs de la nuit (Thieves After Dark)
- 1988 : Sans espoir de retour (Street of No Return)
Télévision
- 1959 : Dogface (pilote d'une série)
- 1960 : Modèle:Lien
- 1966 : Iron Horse (série)
- 1967 : The Meanest Men in the West
- 1972 : Un pigeon mort dans Beethovenstrasse (Tote Taube in der Beethovenstrasse)
- 1973 : Riata de Barry Shear, réalisateur de quelques scènes
- 1989 : La Madone et le Dragon (The Madonna and the Dragon)
- 1990 : La Ferme du malheur
- 1990 : Le Jour du châtiment (The Day of Reckoning)
Scénariste
Cinéma
- 1936 : Modèle:Lien de Boris Petroff
- 1937 : It Happened in Hollywood de Harry Lachman
- 1938 : La Loi de la pègre (Gangs of New York) de James Cruze
- 1938 : Adventure in Sahara de D. Ross Lederman
- 1938 : Flight From Justice de Nick Grinde
- 1940 : Bowery Boy de William Morgan
- 1940 : Confirm or Deny d’Archie Mayo
- 1943 : Power of the Press de Lew Landers
- 1943 : Margin for Error d’Otto Preminger
- 1945 : Gangs of the Waterfront de George Blair
- 1949 : Jenny, femme marquée (shockproof) de Douglas Sirk
- 1951 : Les Tanks arrivent (The Tanks Are Coming) de Lewis B. Seiler
- 1951 : L'Inexorable Enquête (Scandal Sheet) de Phil Karlson
- 1954 : La poursuite dura sept jours (The Command) de David Butler
- 1968 : La Cible (Targets ou Before I Die) de Peter Bogdanovich
- 1968 : The Cape Town affair de Robert D. Webb
- 1974 : L'Homme du clan (The Klansman) de Terence Young
Télévision
Acteur
Cinéma
- 1955 : La Maison de bambou (House of Bamboo)
- 1965 : Pierrot le fou de Jean-Luc Godard
- 1966 : Brigitte et Brigitte de Luc Moullet
- 1971 : The Last Movie de Dennis Hopper
- 1973 : Modèle:Lien de Modèle:Lien
- 1977 : L'Ami américain (Der amerikanische Freund) de Wim Wenders
- 1977 : Scott Joplin de Jeremy Paul Kagan
- 1979 : 1941 de Steven Spielberg
- 1982 : Hammett de Wim Wenders
- 1982 : L'État des choses (Der Stand der Dinge) de Wim Wenders
- 1982 : Dressé pour tuer (White Dog)
- 1983 : Les Voleurs de la nuit (Thieves After Dark)
- 1984 : Le Sang des autres de Claude Chabrol
- 1984 : Slapstick de Steben Paul
- 1985 : Cinématon Modèle:N° de Gérard Courant
- 1987 : Les Enfants de Salem (A Return to Salem’s Lot) de Larry Cohen
- 1988 : Helsinki-Napoli (Helsinki Napoli All Night Long) de Mika Kaurismäki
- 1989 : Sons d’Alexandre Rockwell, acteur
- 1991 : Il est interdit de jouer dans la cour d'Ann Le Monnier
- 1992 : La Vie de Bohème (Boheemielämää) d’Aki Kaurismäki
- 1992 : Golem, l'esprit de l'exil d’Amos Gitaï
- 1993 : Tigrero: A Film That Was Never Made de Mika Kaurismäki
- 1993 : Golem, le jardin pétrifié d’Amos Gitaï
- 1994 : Somebody to Love d’Alexandre Rockwell
- 1996 : Milim d’Amos Gitaï, Narrateur
- 1997 : The End of Violence de Wim Wenders
Télévision
- 1989 : La Madone et le dragon (The Madonna and the Dragon)
- 1989 : David Lansky, épisode : L'Enfant américain (série)
Œuvre littéraire
Romans
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Autobiographie
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Jean-Louis Noames, « Fuller » dans les Cahiers du cinéma Modèle:N°, Modèle:Date-
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- Lisa Dombrowski, The Films of Samuel Fuller: If You Die, I’ll Kill You!, Wesleyan University Press, Middletown, Connecticut, 2008.
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