Apocalypse Now

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin Modèle:Lang est un film américain réalisé par Francis Ford Coppola, sorti en 1979. Ce film est une adaptation libre du roman court Au cœur des ténèbres (Modèle:Lang) de Joseph Conrad, paru en 1899.

Il a obtenu, entre autres distinctions, la Palme d'or du festival de Cannes 1979 et a été nommé pour huit Oscars du cinéma, dont ceux du Meilleur film, de la Meilleure réalisation (pour Francis Ford Coppola), du Meilleur acteur dans un second rôle (pour Robert Duvall), et a remporté ceux de la Meilleure photographie et du Meilleur son. Le film est classé à la Modèle:28e des 100 meilleurs films du cinéma américain par l'Modèle:Lang et est considéré comme l'un des meilleurs films de tous les temps. En l'an 2000, le film est sélectionné par le Modèle:Lang pour être conservé à la bibliothèque du Congrès des États-Unis pour son « importance culturelle, historique ou esthétique »<ref>"The National Film Registry List – Library of Congress". loc.gov. Retrieved March 12, 2012</ref>.

Le succès du film<ref>PLus de Modèle:Nombre de dollars de recettes (pour un budget de Modèle:Nombre).</ref> a sauvé le réalisateur du désastre financier auquel il était voué en cas d'échec. En effet, Francis Ford Coppola a dû investir sa fortune personnelle dans cette aventure en hypothéquant tous ses biens. En 1991, le documentaire Aux cœurs des ténèbres : L'Apocalypse d'un metteur en scène retrace l'aventure insensée du tournage : problèmes en tous genres, de budget, de scénario et d'acteurs (surpoids de Marlon Brando, crise cardiaque de Martin Sheen, etc.).

Un nouveau montage, plus long, est sorti en 2001 sous le titre Modèle:Lang, puis une version dite Apocalypse Now Final Cut est sortie en 2019.

Synopsis

Fichier:Debbie Reynolds Auction - Robert Duvall "Lt Col Kilgore" tropical combat coat and signature yellow branch scarf from "Apocalypse Now".jpg
Costume de Robert Duvall (lieutenant-colonel William Kilgore).

Pendant la guerre du Viêt Nam, les services secrets de l'armée américaine confient au capitaine Willard la mission de retrouver et d’exécuter le colonel Kurtz, dont les méthodes sont jugées « malsaines ». Celui-ci, établi au-delà de la frontière avec le Cambodge, a pris la tête d’un groupe de Mnong et mène des opérations contre l’ennemi avec une sauvagerie terrifiante.

Au moyen d’un patrouilleur<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de son équipage mis à sa disposition, Willard doit remonter le fleuve jusqu’au plus profond de la jungle pour éliminer l’officier. Au cours de ce voyage, il découvre, en étudiant le dossier de Kurtz, un homme au parcours et au caractère exemplaires. Il devient fasciné par cet homme qu'il doit pourtant tuer. Plusieurs péripéties ont lieu durant ce voyage (notamment une rencontre avec l'excentrique lieutenant-colonel William Kilgore), et deux membres de l'équipage du patrouilleur sont tués avant d'arriver au camp du colonel Kurtz.

Une fois ce camp atteint, Willard est d'abord enfermé, puis laissé en liberté surveillée. Il fait la connaissance du colonel Kurtz, qui n'ignore pas la mission de Willard et lui explique les raisons qui l'ont décidé à mener son projet. Willard découvre alors que le colonel est devenu un gourou à la tête d'une tribu d'indigènes. Un slogan est inscrit sur une pierre : « Our motto : Apocalypse Now »<ref>« Notre slogan : L'Apocalypse Maintenant »</ref>. Un autre membre de l'équipage est décapité avant de pouvoir transmettre les coordonnées du camp pour que celui-ci soit bombardé. Le dernier membre de l'équipage, Lance, se fond quant à lui dans la culture hallucinée du camp. Un soir, alors que se déroule une cérémonie de sacrifice d'un buffle domestique, Willard assassine le colonel sans opposition de sa part, puis quitte les lieux avec Lance, sous les yeux des indigènes prosternés.

Fiche technique

Fichier:Vittorio Storaro - Lisbon 2017.jpg
Vittorio Storaro en 2017 à côté de l'affiche du film Modèle:Lang.

Distribution

Légende : doublage de la version originale (1979) ; doublage de la version Redux (2001)

Distribution Redux et Final Cut

Production

Genèse et développement

Apocalypse Now est une adaptation libre du roman court de Joseph Conrad, Au cœur des ténèbres (Modèle:Lang), parue en 1899. Orson Welles avait tenté d'en faire une adaptation en 1939, dans laquelle il devait interpréter Kurtz. Mais aucun studio ne veut financer ce projet<ref name="making-of" />.

En 1969, George Lucas et Francis Ford Coppola fondent la société de production American Zoetrope, avec comme ambition de produire des films indépendants d'Hollywood. L'un des premiers projets développés est une adaptation de Au cœur des ténèbres mais transposée dans le contexte de la guerre du Viêt Nam, qui dure alors depuis 1955 et divise l'Amérique<ref name="making-of" />.

George Lucas est d'abord pressenti pour réaliser le film, d'après un scénario de John Milius. Très motivé, ce dernier évoque un tournage sur le front au Viêt Nam, avec des caméras 16 mm. Mais Warner Bros., craignant pour la sécurité, annule tout, et aucun autre studio ne veut y participer. Les studios sont par ailleurs réticents à l'idée de faire un film sur cette guerre très décriée aux États-Unis<ref name="making-of" />. Le projet est alors mis de côté. George Lucas se consacre entièrement au premier film de la saga Star Wars et Francis Ford Coppola tourne les deux premiers volets de la saga du Parrain<ref name="making-of" />.

Après le succès critique et commercial de ces films, Francis Ford Coppola décide en 1975 de relancer le projet. Initialement intitulé Modèle:Langue par John Milius, le film est rebaptisé Apocalypse Now, d'après le slogan Modèle:Citation étrangère inscrit sur les badges de hippies. Le scénario de John Milius et Francis Ford Coppola, dont l'écriture s'est étalée sur plusieurs années, est un manuscrit de 1 000 pagesModèle:Sfn.

Le montage financier est difficile et finalement fixé à seize millions de dollars en 1976, tout dépassement incombant au producteur-réalisateur. Pour qu'American Zoetrope puisse produire son film, Francis Ford Coppola a l'idée d'adapter les deux premiers Parrain sous la forme d'une mini-série pour la télévision, pensant qu'elle y trouverait une bonne audience et lui permettrait de se refaire financièrementModèle:Sfn. En outre, il n'hésite pas à investir son propre argent et à hypothéquer ses biens<ref name="making-of" />.

Distribution des rôles

Durant le tournage du film, outre son épouse, les trois enfants du réalisateur sont présents, en particulier Sofia (la future cinéaste) ; Gian-Carlo (décédé en 1986) et Roman apparaissent dans la scène du dîner avec les Français.

Francis Ford Coppola fait un caméo dans le film : il apparaît dirigeant une équipe de télévision lors du débarquement, incitant les soldats à ne pas regarder la caméra et à continuer d'avancer. Laurence Fishburne mentit sur son âge pour participer au film. Il n'a alors que quatorze ans au début du tournage, en Modèle:Date-, alors qu'il devait en paraître 17.

Francis Ford Coppola offre aux acteurs d'exprimer ce que feraient leurs personnages, lors de la scène où leur bateau croise un sampan suspect. Le tournage de celle-ci est improvisé par les acteurs, qui choisissent, toujours en accord avec le metteur en scène, de la voir culminer en massacre.

Bien qu'il n'ait pas plus de dix minutes de scènes dans le film, et bien que souvent doublé à cause de son excès de poids (Modèle:Unité)<ref>Débarquant à Manille le 31 août 1976, le crâne rasé, Brando fut payé un million de dollars par semaine. Si de multiples histoires circulent sur le fait que Marlon Brando serait arrivé sur le tournage sans avoir pris la peine de lire le court roman de Conrad ou le script, les travaux de ses biographes ont montré qu'il avait pourtant plusieurs éditions du livre dans sa bibliothèque personnelle, qu'il avait lu et annoté plusieurs autres ouvrages en renfort et qu'il avait fait de nombreuses suggestions retenues par Coppola concernant ses choix d'interprétation. Les accusations portées par Coppola contre Brando lui auraient surtout servi après coup à trouver un bouc-émissaire, peu populaire à Hollywood à la suite du scandale lié à son refus de l'Oscar du meilleur acteur 1972, pour les difficultés rencontrées pendant le tournage. Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Sfn, Marlon Brando est crédité en premier au générique, bien avant Martin Sheen, pourtant acteur principal du film.

Pour la séquence de la plantation française (coupée puis rajoutée dans la version Redux), Modèle:Référence nécessaire. Mais surtout, Lino Ventura refusa de partir pour un voyage en un pays très lointain, les Philippines. En effet, ce comédien détestait prendre l'avion et préférait prendre le train, un choix impossible pour le tournage de ce film.

Tournage

Fichier:Aurore et Dean Philippines.jpg
L'actrice Aurore Clément et le chef décorateur Dean Tavoularis dans les décors du film.

La famille Coppola embarque le Modèle:Date- pour Manille, aux Philippines, louant une grande maison sur place car le tournage est prévu pour durer cinq mois. Le tournage débute le Modèle:Date-Modèle:Sfn.

Le tournage est particulièrement éprouvant. Après avoir tenté de confier le rôle de Willard à différents acteurs Modèle:Incise, Francis Ford Coppola choisit Harvey Keitel et tourne les premières scènes avec lui. À la vision de premières épreuves au bout de deux semaines de tournage, mécontent de l'acteur, il décide finalement de le remplacer au pied levé par Martin Sheen. Ce dernier fait un infarctus le Modèle:Date-, ne pouvant revenir sur le plateau que le Modèle:Date-. Durant cette période, son frère Joseph le double pour les scènes qui ne réclament pas de gros planModèle:Sfn. Les conditions du tournage sont extrêmement difficiles et le plateau dans la jungle est ravagé par le typhon Olga, le Modèle:Date-, si bien que le Modèle:Date-, la production est interrompue pour six semainesModèle:Sfn. Les hélicoptères, prêtés par l'armée des Philippines, doivent être peints le matin aux couleurs de ceux de l'armée américaine, puis repeints le soir dans leurs couleurs officielles. Francis Ford Coppola, qui comptait beaucoup sur l'arrivée de Marlon Brando pour fournir un liant au film, doit déchanter quand l'acteur arrive sur le tournage en surpoids d'environ 15 kg, alors que le personnage de Kurtz est censé être émacié et mourant. Si Coppola a soutenu que Brando n'avait pas même pris la peine de lire le roman d'origine de Joseph Conrad, Au cœur des ténèbres pour préparer le rôle, ces affirmations ont été démenties par les travaux des biographes de Brando.

Martin Sheen ayant eu trois semaines d'arrêt de travail à la suite de son infarctus, Francis Ford Coppola se contente de filmer des plans larges et de derrière de Willard avec le propre frère de Martin comme doublure. Steven Spielberg utilisera, plus tard, ce même procédé sur le tournage d'Indiana Jones et le Temple maudit lorsqu'une hernie discale affectera Harrison Ford.

Finalement, le tournage se termine le Modèle:Date-, après Modèle:Nombre dont 238 de tournage effectif. Le budget, initialement de treize millions de dollars, passe à Modèle:Unité en raison de tous ces retards et imprévus. Le tournage est très éprouvant pour toute l'équipe. Francis Ford Coppola a été décrit par de nombreux témoins comme de plus en plus mégalomane et paranoïaque au fur et à mesure du tournage, fumant de la marijuana et ayant perdu plus de 40 kilosModèle:Sfn.

L'épique et long tournage du film est relaté dans le documentaire Aux cœurs des ténèbres : L'Apocalypse d'un metteur en scène (1991) de Fax Bahr et George Hickenlooper, principalement constitué d'images d'archives tournées par Eleanor Coppola durant le tournage. L'épouse du réalisateur voulait initialement tourner un making-of promotionnel pour United Artists, le distributeur du film. Elle décide ensuite de filmer tous les incidents du plateau et enregistre, parfois à son insu, des conversations avec son mari, en proie aux doutes<ref name="making-of">Voir Aux cœurs des ténèbres : L'Apocalypse d'un metteur en scène (Hearts of Darkness: A Filmmaker's Apocalypse) - 1991</ref>. Comme expliqué dans ce documentaire, le tournage du film sera le sujet de nombreux articles dans la presse américaine, présentant le réalisateur comme un homme fou et dépensier<ref name="making-of" />.

Bande originale

Outre les compositions originales de Carmine et Francis Ford Coppola, la bande originale comprend plusieurs morceaux de l'époque, dont The End des Doors (pour la séquence d'ouverture), Satisfaction des Rolling Stones, Susie Q de Dale Hawkins (interprétée, ici, par Flash Cadillac and the Continental Kids), mais aussi la célèbre chevauchée des Walkyries de Richard Wagner associée à un vol d’hélicoptères qui illustre la folie guerrière du lieutenant-colonel Kilgore.

Les compositeurs Isao Tomita et David Shire (beau-frère du réalisateur par son mariage avec Talia Shire) ont également travaillé sur le film avant Carmine et Francis Ford Coppola. Tomita est allé jusqu’à accompagner l'équipe de tournage aux Philippines, mais un différend entre les labels a finalement empêché son implication<ref>Modèle:Lien web</ref>. David Shire a composé une bande originale de vingt titres, instrumentée en grande partie à l'aide d'un synthétiseur Moog. Elle n'a pas été retenue, mais une version CD est sortie en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

LP de 1979

Modèle:Infobox Musique (œuvre)

  1. The End (4 min 15 s)
  2. Saigon (narration & dialogue) (1 min 38 s)
  3. The End - part 2 (1 min 37 s)
  4. Terminate (narration & dialogue) (5 min 44 s)
  5. The Delta (2 min 38 s)
  6. P.B.R. (narration & dialogue) (2 min 02 s)
  7. Dossier n°1 (1 min 51 s)
  8. Colonel Kilgore (narration & dialogue) (5 min 43 s)
  9. Orange Light (2 min 15 s)
  10. The Ride of the Valkyries (2 min 00 s)
  11. Napalm in the Morning (dialogue) (0 min 55 s)
  12. Pre-Tiger (4 min 50 s)
  13. Dossier °2 (3 min 30 s)
  14. Suzie Q (4 min 26 s)
  15. Dossier °3 (3 min 09 s)
  16. 75 Kucks (dialogue) (1 min 09 s)
  17. The Nung River (3 min 10 s)
  18. Do Lung Bridge (9 min 37 s)
  19. Letters from H\home (2 min 39 s)
  20. Clean's Death (3 min 10 s)
  21. Chief's Death / Strange Voyage (6 min 47 s)
  22. Strange Voyage (4 min 16 s)
  23. Kurtz' Compound (dialogue) (2 min 18 s)
  24. Willard's capture (1 min 18 s)
  25. Errand Boy (dialogue) (2 min 04 s)
  26. Chef's Head (2 min 04 s)
  27. The Hollow Men (1 min 09 s)
  28. Horror (dialogue) (5 min 42 s)
  29. Even the Jungle Wanted Him Dead (dialogue) (1 min 01 s)
  30. The End (3 min 14 s)

Édition Redux

  1. The End (Edit version from the film) (6 min 29 s)
  2. The Delta (2 min 48 s)
  3. Dossier (2 min 17 s)
  4. Orange Light (1 min 13 s)
  5. Ride of the Valkyries (1 min 49 s)
  6. Suzie Q (3 min 13 s)
  7. Nung River (2 min 53 s)
  8. Do Lung (4 min 08 s)
  9. Letters from Home (1 min 17 s)
  10. Clean's Death (feat. M. Hart) (2 min 02 s)
  11. Chief's Death (1 min 55 s)
  12. Voyage (3 min 08 s)
  13. Chef's Head (1 min 58 s)
  14. Kurtz Chorale (1 min 29 s)
  15. Finale (6 min 06 s)

Accueil

Accueil critique

Apocalypse Now est projeté pour la première fois au festival de Cannes 1979 en version de travail, inachevée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il y reçoit la Palme d'or, qu'il partage avec Le Tambour (Die Blechtrommel), de Volker Schlöndorff. À Cannes, Francis Ford Coppola déclare en conférence de presse : Modèle:Citation

À sa sortie, Christian Zimmer, dans Le Monde diplomatique, relativisa la vigueur protestataire que le reste de la presse perçut dans le film : Modèle:Cita

Box-office

Récapitulatif du box-office
Pays Box-office
(1979)
Box-office
(1987)
Box-office
(2001-03)
Box-office
(2008-11)
Box-office
(2019-20)
Total
Modèle:Nobr Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité N/A Modèle:Unité
Modèle:Pays Modèle:Unité N/A Modèle:Unité N/A Modèle:Unité Modèle:Unité
Modèle:Mondial Modèle:Unité N/A Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité

Apocalypse Now sort dans les salles américaines le Modèle:Date-, où il est d'abord distribué dans trois salles à New York, Toronto et Hollywood, rapportant Modèle:Unité les cinq premiers jours<ref name="BOMojo">Modèle:Lien web.</ref>. Finalement, le film parvient à fonctionner au box-office avec Modèle:Unité<ref name="BOMojo"/>,Modèle:Sfn. À l'international, le long-métrage rapporte plus de Modèle:Unité, portant le total à Modèle:Unité de recettes mondialesModèle:Sfn. En France, sorti le Modèle:Date-, le film prend directement la première place du box-office avec Modèle:Unité, soit un total de Modèle:Unité en prenant en compte les avant-premières<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il occupe la tête du box-office français la semaine suivante avec Modèle:Unité, pour un cumul de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> avant d'être délogé en troisième semaine par Moonraker, le rétrogradant à la seconde place (qu'il occupera la semaine suivante), mais en ayant enregistré Modèle:Unité durant cette période, pour un total de Modèle:Unité<ref name="ekablog c30739332">Modèle:Lien web.</ref>. Apocalypse Now atteint les Modèle:Unité en cinquième semaine<ref name="ekablog c30739332" />. Malgré une fréquentation en baisse, le film s'approche des Modèle:Unité (Modèle:Unité) en quatorzième semaine durant les fêtes de fin d'année<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le cumul enregistré depuis sa sortie lui vaut d'être classé à la quatrième place du box-office lors de sa première année d'exploitation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film atteint le cap des Modèle:Unité la semaine du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il quitte le top 30 hebdomadaire après la dix-septième semaine de présence. Le film a enregistré Modèle:Unité supplémentaires en 1980<ref>Modèle:Lien web.</ref>, permettant d'obtenir un total de Modèle:Unité. Au gré des ressorties au fil des années, Apocalypse Now totalise Modèle:Unité<ref name="BOJp">Modèle:Lien web.</ref>. Le film ressort une première fois en Modèle:Date- sur le territoire américain pour capitaliser sur le succès d'autres films de guerre au Viet Nam, Platoon (1986) d'Oliver Stone et Full Metal Jacket (1987) de Stanley Kubrick et engrange Modèle:Unité<ref name="BOMojo"/>, portant le cumul à Modèle:Unité avec la première exploitation.

La version Redux sort d'abord dans les salles françaises en mai 2001 dans vingt-neuf salles et totalise Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref> avant d'être distribuée aux États-Unis dans 105 salles et de rapporter Modèle:Unité de recettes<ref name="Redux">Modèle:Lien web.</ref>. Les deux versions ont permis de rapporter Modèle:Unité de recettes américaines<ref name="BOMojo"/> et totaliser Modèle:Unité en France. À l'international, la version Redux totalise Modèle:Unité de recettes, pour Modèle:Unité de recettes mondiales<ref name="Redux"/>.

Apocalypse Now connaît de nombreuses reprises en salles (Modèle:Unité en République Tchèque à l'occasion du FabioFest en 2003, Modèle:Unité pour la version Redux en Turquie en 2008, Modèle:Unité pour la même version en Corée du Sud et au Royaume-Uni en 2011, Modèle:Unité pour la ressortie en 2019 dans quatre pays, Modèle:Unité en Italie en 2019 pour la version originale et Modèle:Unité dans deux pays également pour la version originale entre décembre et Modèle:Date-)<ref name="BOMojo"/>. La version Final Cut a été vue par Modèle:Unité en France en 2019<ref name="BOJp"/>.

Distinctions

Récompenses

Nominations

Polémique de la Palme d'or

Fichier:Palmed'or.jpg
Palme d'or 1979.

Le film aurait prêté à polémique, car Coppola aurait opéré un chantage sur Gilles Jacob, Maurice Bessy et Robert Favre Le Bret, les dirigeants du festival de Cannes : le film ne viendrait à Cannes que s'il remportait la Palme d'or. Françoise Sagan, la présidente du jury, n'aurait apprécié ni le film, ni ce marché imposé. On aurait alors proposé le compromis de la Palme d'or ex-æquo, ce qui ne serait plus possible avec le règlement actuel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Thierry Frémaux et Gilles Jacob nient ce qu'ils considèrent comme une légende urbaine, déclarant que Coppola demanda seulement de venir au festival à la seule condition que son film soit en compétition<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Documentaire et adaptation

Le tournage du film a fait l'objet d'un documentaire sorti en 1991 : Aux cœurs des ténèbres : L'Apocalypse d'un metteur en scène (Modèle:Lang), réalisé par Fax Bahr et George Hickenlooper sur la base des films amateurs tournés sur les plateaux par l'épouse de Coppola, Eleanor Coppola.

Le livre de Joseph Conrad a fait l'objet d'une adaptation beaucoup plus fidèle, réalisée pour la télévision par Nicolas Roeg en 1994 et intitulée Au cœur des ténèbres, avec Tim Roth, John Malkovich, Isaac de Bankolé et James Fox. Le roman avait également été adapté en 1958 dans le cadre de la série Playhouse 90.

Différentes versions

Apocalypse Now Redux

Lors de sa sortie en 1979, le film, projeté en copie [[Format 70 mm|Modèle:Unité]], ne comporte aucun générique, ni de début ni de fin. Un petit livret, avec la liste des techniciens et des acteurs, est distribué à l'entrée des salles. L'absence du générique de fin s’explique par le fait que les dernières images, que les spectateurs interprétèrent comme le bombardement du camp de Kurtz, ont été retirées.

Une nouvelle version de 195 minutes (soit Modèle:Nombre supplémentaires) a été distribuée en 2001 sous la dénomination Apocalypse Now Redux. Elle a été accueillie de manières diverses. En effet, certains considèrent que le sens du film est clarifié et que des détails flous de la première version retrouvent leur place. D'autres voient les ajouts comme des digressions qui amoindrissent la force du récit, car elles constituent des pauses dans la remontée du fleuve. David Lynch indique, par exemple : Modèle:Citation bloc

Par ailleurs cette version révèle également un capitaine Willard plus humain voire plus drôle par moments. Quoi qu'il en soit, Coppola a travaillé le nouveau montage à partir des éléments originaux. Il le justifie de la manière suivante : Modèle:Citation bloc

Dans cette version Redux :

  • Le lieutenant-colonel Kilgore fait désormais son apparition en atterrissant avec son hélicoptère (dans la première version, il est déjà à terre). De ce fait, une réplique a été modifiée : lorsque le capitaine Willard demande à un soldat où se trouve l'officier-commandant, celui-ci lui répond « Avec le chapeau, vous ne pouvez pas le louper », dans la première version, puis « C'est le colonel. Il va se poser », dans la version Redux.
  • Après avoir demandé un bombardement au napalm par radio, Kilgore fait rapatrier une Vietnamienne et son enfant puis remet à Lance un caleçon de bain de sa « cavalerie aéroportée » en guise de cadeau.
  • Kilgore se plaint du changement de vent, causé par le napalm, qui sabote les vagues pour surfer. Ensuite, Willard et l'équipage du bateau s'éclipsent, le capitaine dérobant au passage la planche de surf du lieutenant-colonel.
  • Kilgore envoie ses hélicoptères afin de retrouver le bateau et, ainsi, récupérer sa planche, en vain.
  • Le matin qui suit la soirée avec les playmates, Clean raconte à Philips l'histoire d'un sergent américain qui a tué un lieutenant sud-vietnamien pour une stupide histoire de magazine Playboy confisqué.
  • Tandis que Lance fait du ski nautique au son de (I Can't Get No) Satisfaction des Rolling Stones (la scène avait été insérée bien plus tôt dans la première version), Willard lit un article écrit par le colonel Kurtz tout en mangeant du chocolat.
  • Alors qu'il pleut à torrents, le bateau fait escale dans un camp américain totalement désordonné. Willard y rencontre l'animateur de la soirée et négocie avec lui deux bidons de gasoil contre une heure et demie en compagnie des playmates. « Chef » (qui, au passage, révèle son véritable nom, Jay Hicks) passe son temps avec Miss May dans l'hélico de la troupe et Lance avec la playmate de l'année dans un entrepôt (il y découvre, au passage, le corps d'un soldat mort). Clean, quant à lui, attend son tour sous la pluie.
  • La séquence de la plantation française (Coppola l'avait retirée volontairement à l'époque car il l'avait jugée ratée) dans laquelle :
    • Willard et ses hommes sont chaleureusement accueillis par Hubert De Marais, propriétaire de la plantation ;
    • Clean, tout juste abattu, obtient des funérailles militaires ;
    • Le dîner familial tourne au débat politique. Ayant chacun un point de vue différent, les membres de la famille française se disputent entre eux avant de quitter tour à tour la table ;
    • Willard fume de l'opium avec Roxanne Sarraut.
  • Willard se réveille enfermé dans une boîte. Il reçoit la visite de Kurtz qui lui lit un vieil article du Time. Une fois la lecture terminée, le colonel décide d'accorder une liberté surveillée à Willard mais celui-ci s'évanouit à nouveau.
  • Le film a, cette fois-ci, un générique de fin mais sans les images d'explosions dans la jungle.

La version originale de 1979 et la version Redux de 2001 sont disponibles dans un coffret DVD également disponible en Blu-ray depuis le Modèle:Date- en France (chez Pathé Vidéo). Ces deux coffrets incluent les deux doublages français 1979 et 2001. Le générique final où le camp de Kurtz est bombardé est disponible dans les bonus de ces éditions.

La version Redux n'est pas une version définitive car des scènes tournées n'y ont pas été incluses : le capitaine Richard Colby, qui fut envoyé tuer Kurtz avant le soldat Willard, est évoqué et montré, mais sans scènes avec des dialogues.

Final cut de 2019

En 2019, Francis Ford Coppola dévoile une nouvelle version dite Final Cut (« montage final »). Elle est présentée, en Modèle:Date-, au festival du film de Tribeca, pour les 40 ans du film<ref>Modèle:Lien web</ref>, et également le Modèle:Date- à la séance de clôture du Festival Lumière de Lyon en présence du réalisateur, qui recevait le prix du festival. Cette nouvelle version dure Modèle:Nombre. Francis Ford Coppola a ainsi coupé 20 minutes de la version Redux et les scènes des Playboy bunnies et du colonel Kurtz en train de lire des articles de Time à Willard furent retirées<ref>Modèle:Article</ref>. Il s'agit, par ailleurs, d'une version restaurée en 4K, d'après le négatif original<ref>Modèle:Lien web</ref>. Apocalypse Now Final Cut sort dans les salles de différents pays fin Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Allociné titre</ref>.

Une série annulée

Coppola n'a jamais caché qu'il avait envisagé de sortir Apocalypse Now dans une version série télé complète de plus de cinq heures, comme il l'avait fait avec la série Le Parrain. Il y aurait ajouté par exemple des scènes inédites avec le colonel Kurtz qui ne figurent pas dans les versions de 1979 et 2001 (car jugées choquantes), et aurait enfin proposé les scènes filmées avec les dialogues de Colby, acquis à la cause du colonel Kurtz.

Versions françaises

Il existe deux doublages français du film, en raison des deux montages différents :

  • Le premier, de 1979, dans lequel les noms des personnages sont prononcés Modèle:Citation (ex : « Willard » prononcé Modèle:Citation).
  • Le second, de 2001, pour la version Redux, respecte plus fidèlement les noms originaux des personnages. Philippe Ogouz est le seul à avoir réenregistré sa voix (sur Martin Sheen), son timbre n'ayant que très légèrement vieilli avec les années. Tous les autres ont chacun une nouvelle voix. L'actrice française Aurore Clément s'est elle-même doublée, contrairement à Christian Marquand (décédé un an plus tôt), qui est doublé par le comédien Joël Zaffarano.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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