Servon (Manche)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}}

Modèle:Infobox Commune de France

Servon est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

Géographie

La commune est à l'ouest de l'Avranchin. Son bourg est à Modèle:Unité au nord-est de Pontorson, à Modèle:Unité au sud-est du Mont-Saint-Michel, à Modèle:Unité au nord-ouest de Saint-James et à Modèle:Unité au sud-ouest d'Avranches<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr</ref>.

Le point culminant (Modèle:Unité) se situe au sud, entre les lieux-dits la Braise et le Commun. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie du territoire de l'Anguille, court fleuve côtier, au nord-ouest.

L'Anguille (nom qui ne figure pas sur les cartes IGN qui préfère ruisseau du Hamel) se mêlait à la Guintre pour se jeter au pied du mont Saint-Michel comme le montrent les cartes de Cassini<ref name=":0" /> (et non pas le Couesnon). Elles ont ensuite été canalisées vers la Roche Torrin lors de la mise en polder et l'établissement des digues et des portes à flot établies pour empêcher la remontée de la marée à l'intérieur des terres. Riche en anguilles et en saumons qui venaient frayer jusque dans les années soixante-dix selon Marcel Veron, elle a perdu sa richesse à la suite de différentes sécheresses, aux effluents déversés et à l'action des portes à flot.

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontorson », sur la commune de Pontorson, mise en service en 1997<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Servon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,4 %), prairies (36,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones urbanisées (3,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes de Servum en 1104, Servun fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} siècle, de Servone en 1412<ref name="Ernest Nègre">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le toponyme peut être dérivé d'un anthroponyme roman ou du latin servus, « esclave »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et du gaulois -ó-magos « marché d'esclaves »<ref name="Ernest Nègre"/>.

Autre hypothèse : du latin superior, comparatif de superus, soit « plus au-dessus, plus haut, plus élevé », d’où le gallo-roman °SUPERIORE > a.f. °sevror, °sevreux, et par métathèse °servor, °serveux, non attestés dans les textes, mais présents dans Champcervon (Campcervor 1179) et Campcerveux au Lorey, tous deux dans la Manche<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette hypothèse pose problème avec les formes anciennes, mais correspond à la situation de Servon sur une éminence, comme Servon (Seine-et-Marne).

Le gentilé est Servonnais.

Histoire

Modèle:Section à sourcer Modèle:Pertinence contestée Le Modèle:Date-, ils donnent naissance à Jean Pierre qui deviendra futur sieur de Beaubisson, botaniste, créateur du jardin des plantes d'Avranches et auteur de la branche des Le Chevallier de Grand Champ.

Modèle:Pertinence contestée

Lors de la percée des troupes du général Patton, les éclaireurs ont peint sur la porte d'une grange Modèle:Langue, visible encore actuellement. La nationale est bordée des bornes roses de la « Voie de la Liberté ».

Rapidement à l'ère moderne, une voie de chemin de fer entre Caen et Rennes permet l'établissement d'une gare voyageur qui ferme dans les années 1980, et d'une gare de marchandises dont ne subsiste que les locaux et silos d'une coopérative agricole. La voie est double.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints<ref name="of-municipales2014"/>.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction Servon a compté jusqu'à Modèle:Nobr en 1831.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Modèle:…

Lieux et monuments

  • Église paroissiale Saint-Martin et croix du cimetière, inscrites au titre des Monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Dans l'église, le retable du maitre-autel du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un vitrail et les lambris du Modèle:S mini sont classés à titre d'objets<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. Le plafond est remarquable, en coque de navire inversé, lambrissé, avec des peintures sur certaines lattes. Quelques objets pourraient provenir de la chapelle Saint-Grégoire (ruines) qui se tenait à la Plane de Saint-Grégoire.
  • Château du Bois-Chicot, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le lieu fait face aux bois Jardin.
  • Dans le chœur de l'église est inhumé Gilles Briand, curé de la paroisse de Servon de 1740 à 1755 (né vers 1682, décédé à Servon le Modèle:Date- à l'âge de Modèle:Nobr). Auparavant, il avait été chapelain de la cathédrale d'Avranches et ensuite vicaire de la cathédrale<ref>Archives départementales de la Manche</ref>.
  • Pendant la période révolutionnaire, l'église a été fermée par le maire le Modèle:Date- et rouverte début 1802 (apparaissent les registres paroissiaux clandestins). Durant cette période, en 1791, les registres paroissiaux sont ouverts par le procureur de la République. Le curé continue son office et signe les registres paroissiaux avec l'officier municipal. En 1793, le curé et l'officier public signent tous les deux les actes des registres municipaux<ref>Archives départementales de la Manche</ref>.
  • Manoir de Servon, contiguë à l'église et de la même époque. Des légendes laissent supposer des souterrains en rapport avec le mont Saint-Michel.
  • Moulin de Servon : proche de la gare, le long de la rivière. L'ancien moulin était dans le bâtiment démoli en 2018, à droite du corps d'habitation. Le passage de l'axe de la roue dans le mur ruiné est encore visible au-dessus de la fosse qui subsiste. Le bief descendait ici de la butte située juste derrière et qui constituait la digue. Le nom de ce champ qui jouxte le Hamel est d'ailleurs la Queue de l'Étang. L'étang qui s'y trouvait était régulé par une trappe sur la rivière à l'endroit dit de la Chute. C'était un important massif maçonné dont on voit encore les fondations juste en amont du gué. Il a été détruit avec difficulté lors du remembrement, causant la casse de matériel. Le cours principal de la rivière passait alors par la roue comme le montrent les cartes d'état major 1820-1866<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>, mais sans trace de l'étang qui devait déjà être asséché. Le bief de fuite existe alors mais ne figure pas, il reprendra le rôle principal. Le moulin est donc plus ancien. Le fournil est situé juste au-dessus du moulin. Reste la gueule du four, le four lui même ayant été abattu par le nouveau propriétaire dans les années 1960. L'ensemble fait face à un champ se nommant la Lande au Trésor de l'autre coté de la route.

Activité et manifestations

Modèle:…

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail

pms:Servon