Sextus Aelius Paetus Catus
Modèle:Confusion Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Sextus Aelius Paetus, surnommé Catus<ref>Le mot catus est d'origine dialectale ; il signifie « aigu, pénétrant », d'où aussi « sage ». Ennius l'applique à Sextus Aelius et Cicéron, De Republica, I, 30, déclare qu'on le disait catus, « non pas parce qu'il cherchait ce qu'il n'aurait jamais trouvé, mais parce que, à ceux qui le consultaient, il donnait les réponses qui les tiraient d'affaire ».</ref> (« l'astucieux »), est le premier jurisconsulte romain.
Biographie
Appartenant à la gens des Aelii, il est aussi le frère de Publius Aelius Paetus, consul en 201 av. J.-C.
Il est édile curule en 200 av. J.-C., avec pour collègue Marcus Claudius Marcellus. Ils distribuent au peuple le blé venu d'Afrique, au prix modique de deux as le boisseau et célèbrent en grande pompe les jeux romains<ref>Tite-Live, XXXI, 50, 1.[1]</ref>,
Il est consul en 198 av. J.-C.. Il reçoit par tirage au sort la gestion de l'Italie<ref>Tite-Live, XXXII, 7-8.</ref>. Selon Pline l'Ancien, des ambassadeurs étoliens qui le trouvèrent dînant avec de la vaisselle de terre, lui envoyèrent en cadeau de la vaisselle d'argent, qu'il refusa. Et à la fin de sa vie, il ne possédait que deux coupes en argent, cadeau de son beau-père Paul Émile<ref>Pline l'Ancien, Histoires naturelles, XXXIII, 50.</ref>.
Aelius Paetus est censeur en 194 av. J.-C. avec Caius Cornelius Cethegus. Ils actualisent la liste des sénateurs en n'éliminant que trois personnages et en inscrivant P. Scipion comme Modèle:Latin. Ils ordonnent aussi que les édiles réservent des places pour les sénateurs lors des jeux qu'ils donneront<ref>Tite-Live, XXXIV, 44 ; XXXV, 9.</ref>.
Il a écrit un ouvrage (perdu) en trois parties appelé Tripertita, qui contenait le texte de la loi des Douze Tables, dont certains termes n'étaient à son époque déjà plus bien compris et nécessitaient un commentaire (qu'il qualifie d'Modèle:LatinModèle:Sfn), ainsi que les formules rituelles de procédure judiciaire (Modèle:Latin)<ref>Modèle:Article.</ref>. Pomponius qualifia plus tard cet ouvrage de « berceau du droit » (Modèle:Latin)Modèle:Sfn, connu aussi sous le nom de Modèle:Latin (Droit Élien).
Notes et références
Bibliographie
- Claudia Moatti, « Experts, mémoire et pouvoir à Rome, à la fin de la République », Revue historique, 2003/2, n° 626, p. 303-325.
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