Seyssinet-Pariset

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Seyssinet-Pariset est une commune française, située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La commune, qui se situe dans l'aire urbaine de Grenoble, est adhérente de la métropole Grenoble-Alpes Métropole depuis la création de cette communauté d'agglomération.

La plus grande partie de cette commune, souvent dénommée sous le simple vocable de Seyssinet, est située dans la banlieue immédiate de la ville de Grenoble, dont elle n'est séparée, à l'est, que par le cours du grand torrent alpin, le Drac. Le village de Pariset est, quant à lui, situé sur les premières pentes du massif du Vercors, le long de la route de Saint-Nizier-du-Moucherotte.

À la suite d'un nouveau découpage territorial mis en application à l'occasion des élections départementales de 2015, le territoire de la commune est rattaché au canton de Fontaine-Seyssinet. Modèle:Sommaire

Géographie

Fichier:Map commune FR insee code 38485.png
Carte du territoire de Seyssinet-Pariset.

Situation

Le territoire communal de Seyssinet-Pariset est situé entre le massif du Vercors et la berge occidentale du Drac, affluent de l'Isère. La ville est membre de la métropole Grenoble Alpes Métropole.

Seyssinet-Pariset (hôtel de Ville) est située à environ Modèle:Unité du centre de Grenoble, préfecture de l'Isère, à Modèle:Unité de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et Modèle:Unité de Paris (par la route)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Description

Le territoire communal de Seyssinet-Pariset est entièrement situé à l'ouest du torrent du Drac, affluent de l'Isère et dans la partie occidentale de l'agglomération grenobloise.

Son territoire est partagé en deux parties nettement distinctes : l'une (la moins importante en superficie), établie à l'est de la commune, est un secteur fortement urbanisé présentant un ensemble résidentiel d'immeubles et de villas s'étendant à proximité du Drac, affluent de l'Isère, et l'autre installé à l'ouest des terres communales, se présente comme un secteur, peu urbanisé, à vocation rurale et montagnarde et se situant dans les hauteurs.

La limite de partage de ces deux territoires se situent au niveau des falaises du massif du Vercors et seule, une échancrure dans cette falaise permet le passage d'une route conduisant au massif en traversant les anciens bourgs médiévaux de Seyssinet-village et Pariset.

Communes limitrophes

Géologie et relief

La mairie est située à Modèle:Unité d'altitude et le centre du hameau de Pariset est situé à Modèle:Unité d'altitude<ref>Site de la mairie, page sur la superficie et l'altitude.</ref>.

Climat

Modèle:Article connexe Modèle:Référence nécessaire

Tableau des températures

  • Températures minimales et maximales enregistrées en 2012, 2013 et 2014 à Seyssinet-Pariset

Modèle:Climat Modèle:Climat Modèle:Climat

Hydrographie

Le territoire communal est sillonné de plusieurs cours d'eau : une rivière (le Drac) au débit torrentiel et quelques rus ou ruisseaux qui sont tous ses affluents.

Le Drac

Fichier:Le Drac à Grenoble en aval du pont de Catane.jpg
Le Drac entre Grenoble et Seyssinet.

Le Drac, principal affluent de l'Isère, longe la partie orientale de la commune sur toute la longueur du territoire. Cette rivière, parfois qualifiée de torrent, naît dans le Champsaur, dans le département des Hautes-Alpes à un peu plus de Modèle:Unité d'altitude et finit par se jeter dans l'Isère, à la limite nord du territoire de la commune voisine de Fontaine<ref>Site de la ville de Fontaine / page sur le Drac.</ref>.

Ce torrent, dénommé quelquefois « Dragon » dans la tradition dauphinoise, connu pour ses crues dévastatrices, a fait l'objet de longs travaux d'endiguement au cours des {{#switch: XVIII

 | e | er | = 
   {{#switch: XVIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} pour ensuite être franchi par trois ponts au niveau de la commune au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Les autres cours d'eau

Deux autres ruisseaux sillonnent le territoire de la commune : le ruisseau du Bouteillart et le ruisseau des Arcelles.

Transports

Transports en commun locaux

Fichier:Tram de Grenoble Citadis 402 - pont de Catane.jpg
Le tramway de la ligne C sur le pont de Catane, en direction de Seyssinet-Pariset.

Le territoire communal est sillonné par trois lignes de bus et une ligne de tramway du réseau de Transports de l'agglomération grenobloise qui la relie avec les autres communes de l'agglomération grenobloise.

La ligne C du tramway de Grenoble relie la commune de Seyssins à celle de Saint-Martin-d'Hères sur Modèle:Unité de long. Cette ligne traverse une grande partie de la commune dans une direction est-ouest. Elle permet notamment de relier Seyssinet-Pariset avec Grenoble et son l'hôtel de ville, la bibliothèque d'étude de Grenoble et le Stade des Alpes, après avoir franchi le pont de Catane. Des correspondances existent avec la ligne A, la ligne B, la ligne D, et la ligne E, au niveau du territoire de la ville de Grenoble :

  • la ligne de bus C6 (dite ligne "chrono") qui relie Seyssinet-Pariset avec le polygone scientifique de Grenoble et la commune de Saint-Martin-d'Hères (Henri Wallon) ;
  • la ligne de bus 19 qui relie Seyssinet-Pariset avec la commune de Sassenage (l'Ovalie) et la commune de Fontaine ;
  • la ligne de bus 20 qui relie Seyssinet-Pariset avec la commune de Veurey-Voroize (Mairie).

La ville héberge également un espace de stationnement mis à la disposition des usagers des transports en commun de la SEMITAG et dénommé « Parking-Relais »

Modèle:Semitag/correspondances Seyssinet-Pariset Hôtel de Ville Seyssinet-Pariset 75 places Modèle:Semitag/correspondances

Transport ferroviaire

Modèle:Article connexe La gare ferroviaire la plus proche est la gare ferroviaire SNCF de Grenoble, située à environ Modèle:Unité du centre de la commune. La gare routière est située à proximité de la gare ferroviaire. Les deux services sont reliés à la ville de Seyssinet par les transports en commun.

Transports individuels

Métrovélo est un parc service de location payante et de consigne de vélos géré par Grenoble Alpes Métropole mis à la disposition des habitants de l'agglomération et des visiteurs. Un box de consigne dit « MétroVélo Box » est situé sur le territoire de la commune à proximité de l'hôtel de ville.

Modèle:Article connexe

De nombreuses pistes cyclables sillonnent le territoire communal, notamment le long de la digue du Drac, sur l'avenue de l'Europe et l'avenue Victor Hugo réaménagées à lors de l'installation de la ligne de tramway.

La commune possède, en outre un secteur piétonnier notable, situé autour du centre commercial de la Fauconnière et du Parc Lesdiguières.

Voies de communication

Modèle:Article connexe

Fichier:Échangeur 3 sur l'A480.JPG
Seyssinet-Pariset depuis l'échangeur du Pont de Catane.

Située dans l’agglomération grenobloise, le territoire de Seyssinet-Pariset se situe à un point de convergence de plusieurs lignes routières et autoroutières, dont :

Urbanisme

Typologie

Seyssinet-Pariset est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,5 %), zones urbanisées (20,1 %), prairies (11,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Fichier:Fort Bastille, Grenoble - 2.jpg
Le territoire communal de Seyssinet-Pariset, inclus dans l'agglomération grenobloise est situé entre le Moucherotte et le Drac (au fond à droite sur la photo)

À l'origine, les bourgs de Seyssinet et de Pariset, tous les deux situés sur les premiers contreforts du massif du Vercors à trois kilomètres de distance, l'un de l'autre, ne furent que deux modestes villages dont les centres urbains se concentraient autour de son église pour Seyssinet et son château médiéval pour Pariset.

Ces bourgs ancestraux furent établis en hauteur, pour ne pas avoir à subir les crues violentes du Drac, le grand torrent alpin voisin qui a longtemps ravagé, avec l'Isère, la plaine de Grenoble.

Progressivement, à la suite de la construction de digues protégeant des crues, puis durant la révolution industrielle, la commune s'est transformée en une ville de banlieue comme sa voisine, la commune de Fontaine, bien que cette dernière, avantagée par la présence de deux ponts la reliant directement à Grenoble et son agglomération, connut une progression démographique plus rapide au cours des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. la construction du pont de Catane en 1963 encouragea cependant l'urbanisation de la commune et aujourd'hui, celle-ci présente, dans sa partie basse une vocation urbaine très nette et assez dense où se côtoient quelques grands ensembles et des villas de type pavillonnaire. Au fur et à mesure de l'augmentation de sa population, des quartiers plus ou moins disparates se sont créés pour finir par créer un ensemble urbain caractéristique de la rive gauche du Drac ou situent également les villes voisines de Sassenage et de Seyssins.

Cependant, les hauteurs de la commune où se situe notamment le village de Pariset ont gardé un fort aspect rural du fait de la configuration géologique d'un territoire typiquement montagnard.

Les secteurs de la commune

La commune est divisée en de nombreux quartiers répartis en cinq secteurs principaux :

  • la partie orientale proche du Drac située au nord et à l'est de la route nationale 532 dite route de Valence (boulevard de l'Europe) où se situe notamment le lycée Aristide Bergès et l'hôtel de ville ;
  • la partie orientale également proche du Drac, mais située au sud de cette même route avec notamment le centre commercial de « la Fauconnière », le collège Pierre Dubois et le stade ;
  • la partie septentrionale située à l'ouest de cette même route, face à la falaise avec la gendarmerie avec notamment la rue du Moucherotte comme artère centrale ;
  • les deux parties occidentales avec l'ancien village de Seyssinet, situées sur une élévation de la route et le village de Pariset, ancienne commune devenu simple hameau et qui domine le territoire communal avec son donjon ruiné et son émetteur hertzien.

Le découpage IRIS (Ilots Regroupés pour l'Information Statistique,) de l'Insee compte douze secteurs distincts<ref>site INSEE, découpage IRIS de Seyssinet-Pariset</ref> :

Secteurs de Fontaine
Secteur IRIS Réf. INSEE
Les Îles-Nord 0 101
Les Îles-Sud 0 102
La Fauconnière 0 103
Pacalaire 0 104
Le Village 0 105
Haut de la commune 0 106

Eau et assainissement

La collectivité de Grenoble-Alpes Métropole détient la gestion du cycle de l’eau sur l'ensemble des 49 communes de son territoire assurant la protection des ressources, la production d’eau potable, la distribution aux usagers, ainsi que la collecte et le traitement des eaux usées<ref>Site des eaux de Grenoble, page sur Noyarey.</ref>.

Risques naturels et technologiques

Risques sismiques

Modèle:Article connexe Le territoire de Seyssinet-Pariset est situé en zone de sismicité Modèle:N° (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des communes du territoire de l'agglomération grenobloise<ref>Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité</ref>.

Terminologie des zones sismiques<ref name="Légifrance_2010">Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance</ref>
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Risques d’inondation

Le Drac est endigué depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, néanmoins Modèle:Refnec.

Autres risques

Seyssinet-Pariset est une des trente-sept communes du département de l'Isère classée pour le risque incendie de forêt<ref>Site isere.gouv.fr page sur les arrêtés préfectoraux du 02 juillet 2007.</ref>.

Toponymie

Selon André Planck, auteur d'un ouvrage sur la toponymie des communes de l'Isère, le nom Seyssinet-Pariset a une double signification correspondant au deux anciens bourgs<ref>André Planck, L'origine du nom des communes du département de l'Isère, édition L'atelier, 2006, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> :

  • Seyssinet doit son origine au terme latin « Saxeus » qui donna son nom à la cité voisine de Seyssins qui signifie rocher et du diminutif et (autrefois, le village de Seyssinet était plus petit que celui de Seyssins) ;
  • Pariset doit son origine au terme latin Paries qui signifie « paroi » évoquant probablement la proximité des falaises du Vercors et n'a donc aucun rapport avec le nom de la capitale de la France.

Histoire

Modèle:Article connexe

Préhistoire

Le hameau de Pariset compte deux sites préhistoriques importants pour la connaissance du peuplement de la région<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

  1. Dans la grotte dite « des Sarrasins », au pied de la Tour sans venin, des fouilles effectuées en 1880 puis durant les années 1965 à 1971 ont livré sur trois mètres d'épaisseur, des vestiges s'étalant sur toutes les périodes, du Néolithique récent au Moyen Âge, depuis le début de la mise en valeur agricole des flancs du Vercors<ref>Site de Ascop.net, page sur la grotte des Sarrasins</ref>.
  2. Au Chatelas, une nécropole avec sept inhumations fut découverte en 1915. Une abondance de bracelets de bronze permit de la dater de la fin du premier âge du Fer (Hallstatt), vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle<ref name="Tasset543552"/>.

Antiquité

Modèle:...

Moyen Âge et Renaissance

Dans les environs de la nécropole préhistorique, les vestiges de la motte du Chatelas, situé à Modèle:Unité du rocher du Chatela datent de l'époque médiévale<ref name="Tasset543552"/>.

Temps Modernes

En 1753, le village et la région de Grenoble connaissent le premier tremblement de terre dont l'Histoire ait gardé trace<ref>Fontaine au temps jadis de Serge Echalon et Jean Escalon, page 171</ref>.

Époque Contemporaine

Fichier:Chemin de fer Grenoble - Villard-de-Lans, Pariset.jpg
Le Tramway Grenoble - Villard-de-Lans sur un viaduc à Pariset au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

À l’origine, la petite commune de Pariset se composait de trois parties bien distinctes mais reliées par un tramway : Seyssinet, Pariset et Saint-Nizier. Ces « bourgs » étant très éloignés les uns des autres, et les métiers très divergents, le conseil municipal étudia le projet de division de cette grande commune en deux nouvelles. En 1926, le projet est adopté à la majorité : deux communes doivent voir le jour : Seyssinet et Pariset-Saint-Nizier mais à la suite d’une nouvelle enquête, les nouveaux conseils municipaux remarquent que Pariset désire être rattachée à Seyssinet. Pour finir les deux nouvelles communes seront Seyssinet-Pariset et Saint-Nizier-du-Moucherotte. Durant la période d'entre-deux-guerres, la commune s'appela : Seyssinet-Pariset-la Tour Sans Venin, mais le dernier lieu-dit fut enlevé, par la suite, afin d'alléger le nom de la commune. La gare du chemin de fer de Grenoble à Villard-de-Lans, implantée à Pariset, était dénommée « Pariset-la Tour Sans Venin ». Cette mesure de changement de dénomination, coup après coup, reste assez exceptionnelle dans l’histoire de la {{#ifeq:République | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:République| République }} }}. Aujourd’hui très proche de Grenoble, le centre de la commune s’en rapproche encore depuis l’ouverture de la troisième ligne de tramway de l’agglomération grenobloise<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique et administration

Administration municipale

Le maire actuel de la commune est Guillaume Lissy (DVG), élu en juin 2020. Celui-ci est assisté dans sa fonction par neuf maires adjoints et sept conseillers délégués.

Le conseil municipal est actuellement composé de trois groupes politiques avec trente-trois membres élus.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Jumelages

La ville de Seyssinet-Pariset, depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est jumelée avec :

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune héberge un ensemble d'établissements scolaires couvrant les besoins du territoire ouest de l'agglomération composé de plusieurs écoles maternelles, primaires, d'un collège et d'un lycée. On peut également mentionner l'école municipale agréée de musique et de danse.

Enseignement primaire

La commune de Seysinet-Pariset présente sur son territoire trois groupes scolaires comprenant pour chacun une école maternelle et une école primaire ainsi qu'une école maternelle et une école primaire séparée. Ces groupes scolaires sont<ref>Site de la mairie de Seyssinet sur les écoles</ref>.

  • Le groupe scolaire « Vercors »;
  • Le groupe scolaire « Chamrousse »;
  • Le groupe scolaire « Moucherotte »;
  • L'école maternelle « Chartreuse » et l'école primaire « du village »

Enseignement Secondaire

Collège

Le collège public « Pierre Dubois » est situé avenue du Général-de-Gaulle, proche du centre de la commune.

Lycée

Le lycée polyvalent général et tertiaire « Aristide Bergès » est situé Modèle:Nobr, non loin de la limite avec la commune voisine de Fontaine.

Santé et social

Modèle:...

Équipements et clubs sportifs

Équipements sportifs

La commune héberge plusieurs installations sportives sur son territoire<ref>Site de la mairie de Seyssinet, page sur l'équipement sportif.</ref>, soit deux gymnases (gymnase Louis Carrel et gymnase Nominé). Le centre sportif Aristide Bergès (accolé au lycée) dispose de nombreuses salles (escalade, musculation, deux terrains de sport, terrain extérieur...)

Elle compte également six courts de tennis en plein air et deux courts de tennis couverts ainsi qu'un équipement de skate park, un terrain de boules lyonnaises, une piscine, située allée des glycines et le centre sportif J. Guétat avec son stade, sa poste d'athlétisme et ses plateaux d'évolution d'éducation physique et sportive pour les adultes et les scolaires.

Clubs sportifs

La commune possède de nombreuses associations sportives sur son territoire dont un club de football (l'amicale club seyssinettois) et un club de natation (l'AC seyssinettois natation)

Cultes

Les habitants disposent de lieux de culte catholique et de culte protestant.

Culte catholique

La communauté catholique dépend de la paroisse Saint-Michel-du-Drac, elle même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne<ref>Site messes-infos, consulté le 09/07/2018.</ref>.

Culte protestant

Il existe également une église protestante évangélique dans la zone industrielle de la Percevalière.

Médias

Afin d'informer les habitants et les visiteurs, la municipalité a installé plusieurs panneaux d'affichage électronique municipal, situés dans des différents secteurs de la commune.

Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Grenoble, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ses quartiers ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.

Le journal local La Gazette, publié de façon périodique, est une revue d'information municipale publié mensuellement et distribué gratuitement aux habitants de la commune. Les anciens numéros peuvent être consultés sur le site de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France<ref>Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).</ref>.

Secteur artisanal et commercial

Le centre commercial de la Fauconnière est à proximité de l'hôtel de ville de la commune et comprend une enseigne de la grande distribution et quelques petits commerces.

Secteur industriel

L'éditeur de logiciels Hardis est installé sur la zone d'activité de la Tuilerie.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Pierre

L'église Saint-Pierre de style roman remanié est déjà citée dans un document du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Tasset543552"/> comme église paroissiale. Selon le site de la mairie, celle-ci a probablement été construite sur les vestiges de l'ancienne chapelle du château seigneurial.

Le château des Combes

Fichier:Château des Combes.jpg
Le château des Combes et le Moucherotte en arrière-plan

Situé en contrebas de l'église Saint-Pierre et dénommé à l'origine, « château de Combe », car situé dans un pli de la montagne dénommé « clos-aux-combes », le « château des Combes » a été érigé en 1634 sous sa forme actuelle, avec ses deux tours, mais avec un toit à faible pente et tuiles romaines<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon la tradition religieuse catholique, ce château aurait abrité François de Sales, alors évêque de Genève lors de ses venues à Grenoble en 1616 et en 1618. Propriété privée, ce château peut néanmoins être visité à l'occasion de certains événements locaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le château de Beauregard

Cette demeure est un château de plaisance datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Tasset543552"/>, est classé comme Monument historique par arrêté du Modèle:Date- : le grand salon et la chambre contiguë situés au rez-de-chaussée sont classés, tandis que le château en totalité, sauf les pièces classées, et son parc en totalité, y compris les serres et les fabriques, sont inscrits<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Modèle:Article connexe

La tour sans Venin

Fichier:Seyssinet-Pariset La-Tour-Sans-Venin.jpg
La tour sans venin

Située en contrebas du hameau de Pariset et dominant la dépression grenobloise, la « tour sans Venin », aujourd'hui en grande partie ruinée, correspond aux vestiges du donjon de l'ancien château de Pariset dont l'origine remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Tasset543552">Modèle:Ouvrage.</ref>. Une légende locale narre les exploits du seigneur de Pariset qui aurait rapporté, à la suite d'une croisade menée en Terre sainte un bouclier rempli de terre prélevée sur le sol même du Saint-Sépulcre et répandit celle-ci sur le sol autour de son château ou se situe actuellement la tour, ce qui aurait entraîné la disparition définitive de tous les serpents et autres reptiles dont certains sont venimeux, d'où le nom donné à cette tour<ref>Dictionnaire Amboise Dauphiné et Ardèche, Éditions d'Amboise, page 328</ref>.

Ce monument, parfaitement accessible depuis la route de Lans-en-Vercors, est connu parmi les sept merveilles du Dauphiné. Au pied de cette ruine, le visiteur peut découvrir un vaste panorama sur l'agglomération grenobloise.

Au pied de cette tour ruinée, subsiste une petite chapelle romane du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui est restée intacte. Près de celle-ci, il a été découvert une grande pierre plate, probablement un ancien autel, présentant une inscription latine : « ISIDI MATRI SEX- CLAUDIUS VALERIANUS ARAM CUM SUIS ORNAMENTIS UT VOVERAT D-D », qui a été traduite en ces termes : A Isis mère, Sextius Claudius Valeriannus a dédié cet autel avec ses ornements<ref>Site de SPHAD</ref>,<ref>Site d'Isère-annuaire, page sur la tour sans venin</ref>.

Le site accueille, en outre, un émetteur de télévision dénommé «Grenoble 2 - La tour sans venin», assurant la couverture hertzienne correspondant à la diffusion de la Télévision numérique terrestre de la région grenobloise. Les opérateurs concernés sont TDF et Towercast<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe

Les autres monuments

Fichier:Eglise St Pierre et château Bietrix Seyssinet.jpg
Le château Bietrix à côté de l'église Saint-Pierre
  • La Maison de Maria Alejandra.
  • Le Manoir des Eybert, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (actuel château Bietrix).
  • Le Manoir de la Coste, bâti sur les ruines de la maison forte de Colonges.
  • La motte castrale du Chatelas<ref name="Tasset543552"/>.
  • Le château de Seyssinet, dit La Batie, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se situait à côté de l'église. En 1790 avait déjà disparu sans laisser de traces<ref name="Tasset543552"/>.
  • Les vestiges de la maison forte du Grand Pariset, qui n'est pas citée dans les textes anciens, sont éloquentes. Selon Eric Tasset, cette maison forte pourrait correspondre à celle de Didier de Brive, non encore localisée. Cependant, selon l'enquête de 1339, d'autres maisons fortes aujourd'hui disparues existaient dans la paroisse de Pariset au Moyen Âge : les maisons fortes de Pariset, d'Eyssalteriis et de Renest<ref name="Tasset543552"/>.
  • Maison forte de Vizan-Bel-Air, au lieu-dit Visan<ref name="Tasset543552"/>.
  • Maison forte des Colognes, citée en 1339 ; Albert de Vernisy suppose la reconnaitre dans l'ancienne maison à l'angle de rue H. Berlioz et rue A. Chollier, tandis que pour Eric Tasset cela est difficilement dimostrable, surtout car le hameau dit Cologne se trouve au Nord et pas au Sud de Seyssinet sur la carte de Cassini du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au même temps, Eric Tasset suggère que la maison indiquée par de Vernisy pourrait correspondre à la maison de Soffrariis ou à celle de Lucara, présentes elles aussi dans l'enquête de 1339<ref name="Tasset543552"/>.
  • Manoir des Roux de Commier, ou des Benoit, au village de Seyssinet. Aujourd'hui il y a des logements<ref name="Tasset543552"/>.
  • Manoir des Eybert, du {{#switch: ou
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle

}}, contre l'église Saint-Pierre de Seyssinet. Aujourd'hui il y a des logements<ref name="Tasset543552"/>.

Équipements culturels

Fichier:L'Ilyade Seyssinet.jpg
L'ilyade

La ville de Seyssinet-Pariset possède un centre culturel nommé "L'ilyade" ainsi qu'un conservatoire à rayonnement communale.

La salle de spectacle "L'ilyade" a été entièrement rénové en 2015. Depuis 2018 la programmation culturel de l'Ilyade est réalisé en lien avec la ville de Seyssins.

Personnalités liées à la commune

Situé dans un léger creux, non loin de la « Tour sans Venin », le site de randonnée dénommé le « Désert de Jean-Jacques Rousseau » indique aux visiteurs la présence du célèbre philosophe dans les hauteurs de Seyssinet-Pariset comme lieu de méditation lors de son passage à Grenoble durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Eugène Faure est un peintre français à vocation régionale, né le Modèle:Date dans le village de Seyssinet. Celui-ci, après avoir essayé la sculpture, fut un peintre de genre, un paysagiste et un portraitiste qui a peint ses amis dont le peintre Jean Achard. Ses tableaux sont principalement conservés au musée de Grenoble.
Marcel Trillat est un journaliste, réalisateur de films documentaires et auteur français. Il reste connu pour de nombreux reportages télévisés et débuta à l'ORTF en 1965 en collaborant au magazine Cinq colonnes à la Une, puis il devint directeur adjoint de l’information en 1989 sur Antenne 2. Il fut également administrateur, élu CGT, de France Télévisions.

Seyssinet-Pariset dans les arts

Seyssinet dans la littérature

Fichier:Reveries-Rousseau.jpg
Les rêveries du promeneur solitaire édition de 1782.
Inspiré par la nature autour de Grenoble, le célèbre philosophe Jean-Jacques Rousseau flâne et utilise les hauteurs de Seyssinet-Pariset comme lieu de méditation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De nombreux panneaux, situés à l'angle d'un virage la route de Lans-en-Vercors, à l'orée du bois des Vouillants indique le site du « Désert » (dénommé à l'époque « désert de l'écureuil ») ou le philosophe aimait à observer la végétation et déguster certaines baies sauvages comme il le relate lui-même dans son ouvrage dénommé « Les Rêveries du promeneur solitaire » au cours de sa septième promenade (extrait) :
« Durant mon séjour à Grenoble je faisais souvent de petites herborisations hors de la ville avec le sieur Bovier avocat de ce pays-là, non pas qu’il aimât ni sût la botanique, mais parce que s’étant fait mon garde de la manche, il se faisait, autant que la chose étoit possible, une loi de ne pas me quitter d’un pas. Un jour nous nous promenions le long de l’Isère dans un lieu tout plein de saules épineux. Je vis sur ces arbrisseaux des fruits mûrs j’eus la curiosité d’en goûter et, leur trouvant une petite acidité très-agréable, je me mis à manger de ces grains pour me rafraîchir ; le sieur Bovier se tenoit à côté de moi sans m’imiter et sans rien dire. Un de ses amis survint, qui me voyant picorer ces grains me dit : eh ! monsieur, que faites-vous là ? Ignorez-vous que ce fruit empoisonne ? Ce fruit empoisonne, m’écriai-je tout surpris. Sans doute, reprit-il, et tout le monde fait si bien cela, que personne dans le pays ne s’avise d’en goûter."... »

Seyssinet dans la peinture

Fichier:La Tour sans Venin par Jean Achard.jpg
La Tour sans Venin, tableau de Jean Achard (1807 - 1884).
De nombreux sites des villages de Seyssinet et Pariset ont été représentés dans des toiles peintes par des peintres locaux, dont notamment la Tour sans venin par le peintre Jean Achard<ref>Né Jean Alexis Achard.</ref>. Celui-ci n'ayant jamais obtenu la consécration de son vivant, il revient finir ses jours à Grenoble à partir de 1870 et il est enterré au cimetière Saint-Roch de Grenoble.
Jacques Louis Gay, né à Voreppe en 1851 a peint de nombreux tableaux régionaux dont une huile sur toile, représentant les berges du Drac et dénommé, « les rives du Drac ou le casque de Néron ».

Seyssinet au cinéma

Héraldique

Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette Modèle:Portail