Stade olympique de Montréal
Modèle:À sourcer Modèle:Infobox Stade
Le Stade olympique de Montréal est un stade omnisports couvert d'une capacité de 56 000 places, pouvant être aménagé jusqu'à une capacité de 65 000 places. Conçu par l'architecte français Roger Taillibert à la demande du maire Jean Drapeau, le Stade avait pour mandat d'accueillir les Jeux olympiques d'été de 1976 dans un premier temps, puis l'equipe de baseball Expos de Montréal par la suite, qui y ont séjourné à partir de 1977, jusqu'à leur départ, en 2004.
Situé au cœur du Parc olympique de Montréal, le Stade olympique fait partie d'un ensemble d'équipements, comprenant la Tour de Montréal, le Centre sportif, les esplanades extérieures, ainsi qu'un vaste stationnement intérieur de près de 4 000 places. Édifice emblématique de la ville de Montréal, il demeure controversé, étant vu à la fois comme un chef-d’œuvre d'architecture et comme un éléphant blanc<ref>Modèle:Article</ref>.
Surnommé en anglais le « Big O » en référence à sa forme vue de haut, c'est le plus grand stade du Canada. Sa tour de Modèle:Unité de haut<ref name=":4" />, soutenant 75 % de la charge du toit, est la plus haute structure inclinée au monde<ref name=":5" />. Depuis 2012, c'est le stade hivernal de l'Impact de Montréal. En plus des terrains, il abrite un centre sportif avec sept piscines.
Situé dans le Parc olympique de Montréal, à l'intérieur du quadrilatère formé par la rue Sherbrooke, le boulevard Viau, l'avenue Pierre-De Coubertin et le boulevard Pie-IX, dans l'arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, il borde le parc Maisonneuve et le Jardin botanique. Deux stations du métro de Montréal y donnent accès : Pie-IX et Viau.
Histoire
L'histoire du stade olympique commence en 1954 lorsque la ville fait préparer un plan d’aménagement du Centre sportif Maisonneuve en vue de sa seconde candidature pour les Jeux d’été.
Dès 1963, le maire de Montréal, Jean Drapeau, souhaite construire un stade couvert à Montréal pour attirer une équipe de baseball majeur<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 27 mai 1968, la ligue nationale, impressionnée par le succès de l'Expo 67, accorde une franchise pour 1969 et Drapeau leur promet que la future équipe montréalaise jouera dans un stade couvert d'ici 1972<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Les Jeux olympiques de 1976
Modèle:Article connexe Le Modèle:Date, Jean Drapeau annonce officiellement la candidature de Montréal pour la présentation des Jeux olympiques d'été de 1976. Le 12 mai suivant, le Comité international olympique (CIO) confie à la Ville de Montréal l’organisation des Jeux.
Le maire Drapeau souhaite un stade combinant une structure économique à construire et un aménagement intérieur destiné au baseball et au football canadien mais adaptable aux Jeux olympiques. En août 1971, l'architecte français Roger Taillibert, concepteur du Parc des Princes, est invité à Montréal pour exposer son œuvre parisienne réalisée pour un faible coût grâce à l'emploi de pièces en béton préfabriqués. L'architecte étranger convainc et est engagé, ce qui n'est pas sans déplaire aux architectes et ingénieurs québécois.
Début des travaux
Le Modèle:Date, la ville dévoile la première maquette du futur Stade olympique devant la presse internationale. Il s'agit d’un bâtiment ellipsoïdal ressemblant à un immense coquillage, ouvert au centre et surmonté d’une tour habitable de Modèle:Unité de hauteur soutenant un toit souple amovible, inspiré par le pavillon australien à l'Expo 70 d'Osaka et par le projet de la Tour Paris-Montréal cher à Jean Drapeau mais non réalisée<ref>Modèle:Harvsp</ref>. La construction des installations olympiques est budgétisée à Modèle:Unité de dollars<ref>Modèle:Harvsp</ref> (Modèle:Unité de dollars de 2016) dont Modèle:Unité pour le stade seul<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date, les travaux d'excavation débutent au Parc olympique de Montréal. Entre ce jour et la fin des travaux de terrassement, en Modèle:Date, environ Modèle:Unité de m³ d’argile et de calcaire sont enlevés.
En 1974, le chantier du stade démarre sous le contrôle du service des Travaux publics de la Ville. Pour gagner en temps et en qualité, un maximum de pièces en béton précontraint, tels les voussoirs, les anneaux techniques et les cages d'ascenseurs, sont préfabriqués en usine à Saint-Eustache (Schokbéton) et transportés par camions<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Un chantier chaotique
Le Modèle:Date, l'architecte Taillibert et la Ville sont éloignés quand le gouvernement du Québec leur impose un « mandataire-coordonnateur » (LVLV-Lavalin) et un nouveau gérant de chantier (Désourdy-Duranceau)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au même moment, les premiers problèmes surgissent. Le dessin des plans de construction, confié à la firme québécoise Régis Trudeau et Associés, prend trop de temps<ref>Modèle:Harvsp</ref>. De plus, le sol, qui longe l'ancienne falaise de la mer de Champlain, est plus fragile qu'attendu et il faut revoir les fondations<ref>Modèle:Harvsp</ref>. En juillet, deux bureaux d'études français, S.E.E.E et Europe Études sont engagés pour refaire les plans du stade et de sa tour respectivement<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Le 5 août, l'excavation des fondations du stade peut démarrer puis les premiers piliers, coulés sur place, commencent à s'élever du sol. Le Modèle:Date, les travaux de construction du Vélodrome (le futur Biodôme) débutent en parallèle.
Les problèmes subsistent, entre autres à cause de la complexité des structures, de la nouveauté des méthodes de construction et de problèmes techniques non prévus. De plus, la corruption est présente : par exemple certains fournisseurs se font payer plusieurs fois pour un même chargement, des travaux sont refaits inutilement, des vols de matériaux et d'outils sont commis et de nombreux emplois sont fictifs<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Ajoutant au désordre, le Modèle:Date, une grève de deux mois éclate sur le chantier<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Elle est suivie par une autre de Modèle:Date au 26 octobre suivant, entraînant un retard important mettant en péril la tenue des Jeux prévue pour Modèle:Date.
En outre, l'inflation sévit : le prix de l'acier, fixé par les producteurs américains à Modèle:Unité la tonne au début du chantier, passe à Modèle:Unité en six mois puis atteint Modèle:Unité la tonne<ref name="Clairoux p358">Modèle:Harvsp</ref>. Ces facteurs contribuent à l'explosion des coûts réévalués à Modèle:Unité de dollars début 1975 (Modèle:Unité de dollars de 2016). Le maire insiste pour que la Ville reprenne le contrôle du chantier mais le gouvernement du Québec, inquiet quant à l’éventualité d'une annulation des Jeux, rétorque en créant un nouvel organisme public le Modèle:Date pour régler les conflits sociaux et superviser les opérations : la Régie des Installations Olympiques (RIO).
La RIO prend les choses en main
Les membres de la RIO déterminent qu'il serait impossible de terminer les constructions à temps selon le plan prévu et prennent des mesures drastiques. L'achèvement des installations non essentielles est repoussé, la tour s’arrêtera à Modèle:Unité. Afin de faciliter la direction et d’accélérer l’avancement des travaux, le chantier est divisé en six cellules (secteur Stade, secteur Vélodrome, secteur mât-piscines, secteur stationnement Viau, secteur stationnement Pie-IX et secteur installations temporaires), chacune ayant à sa tête un ingénieur. Les demandes des syndicats ayant été accordées<ref>Modèle:Harvsp</ref>, deux mois après la prise en main du chantier par la RIO, la cadence des travaux accélère, une nouvelle harmonie règne sur le chantier et la productivité augmente. En moins de sept mois, malgré l'hiver, 75 % de la structure du stade est construite.
Le Modèle:Date, les grues et les équipements lourds sont enlevés du centre du stade pour permettre la pose du gazon et l’aménagement de la piste d’athlétisme. Le 10 mai, les deux tableaux d’affichage, le tiers des sièges et la pelouse sont installés. Le 9 juillet, les travaux de construction du stade sont officiellement terminés, à l’exception des aménagements extérieurs et de la tour. Le coût de construction du parc Olympique inachevé s'élève à Modèle:Unité de dollars de 1976<ref>Modèle:Ouvrage</ref> (Modèle:Unité de dollars de 2016). Il s'agit probablement d'un record mondial de dépassement de budget, un des deux projets à dépasser les 1000 % de dépassement des coûts, devant l'Opéra de Sydney<ref>Le projet le plus surpayé au monde, le 18 octobre 2014 sur tvanouvelles.ca</ref>.
Le Modèle:Date, à 15 heures, 12 000 athlètes représentant 93 délégations nationales défilent devant Modèle:Unité spectateurs pour la cérémonie d'ouverture<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Le stade est l'hôte des épreuves d'athlétisme, de sauts d'obstacles en équipe en équitation et de la finale du football. La cérémonie de clôture des jeux s'y tient le Modèle:Date.
La reconversion du stade : les années Expos
Le Modèle:Date, les Alouettes de Montréal deviennent la première équipe locale à disputer un match dans le stade. Le Modèle:Date les piscines ouvrent au public. L’intérieur du stade est réaménagé et, le Modèle:Date, l'equipe de baseball Expos de Montréal y disputent leur premier match à domicile devant 57 592 spectateurs. En 1991, la RIO modifie le stade pour le rendre plus adapté au baseball. La capacité est réduite à 49 757 spectateurs mais le terrain est rapproché des spectateurs et des haut-parleurs sont installés<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
En 1998, les Expos renoncent à construire un nouveau stade à la suite du refus de Québec d'investir dans le projet. Le Modèle:Date, la franchise joue son dernier jeu au stade olympique puis déménage à Washington D.C.
Dix ans pour achever la tour
Le Modèle:Date, le gouvernement du Québec annonce, après de longs débats, vouloir couvrir le stade d'un toit amovible comme prévu dans les plans originaux de Roger Taillibert mais moyennant quelques modifications et pour un coût évalué à Modèle:Unité de dollars<ref>Modèle:Article</ref>. Les travaux reprennent en juin 1979 et la tour atteint Modèle:Unité au printemps de l’année suivante.
Mais le chantier doit être stoppé en urgence car les pieds de la tour risquent de s'enfoncer dans le sol ; en effet, les appuis antisismiques en néoprène sur lesquels ils reposent et le sous-sol rocheux lui-même sont jugés trop fragiles<ref>Modèle:Harvsp</ref>. À la suite d'un moratoire sur le parachèvement du stade, il ne reprendra que le Modèle:Date. Pour alléger la structure, les 78 derniers mètres de la tour sont faits de caissons d'acier plutôt que de béton<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>. Malgré deux incendies, le Modèle:Date puis le 25 octobre, la construction est terminée le Modèle:Date avec la mise en place du toit rétractable. Le 16 novembre de la même année, un funiculaire unique en son genre, permettant d’accéder à un observatoire au sommet de la tour, est inauguré.
La saga du toit
Le premier toit rétractable, une toile de Kevlar fabriquée en Allemagne en 1975, entreposée à Marseille jusqu'en 1982 puis sous les gradins du stade, est assemblée dans un hangar à Ville Saint-Pierre et ramenée au stade la nuit du Modèle:Date pour y être installé. Le toit est replié pour la première fois dans la tour le Modèle:Date. Cependant, les manœuvres d'ouverture et de fermeture usent prématurément la toile qui déchire 17 fois, le plus gravement le Modèle:Date à la suite de vents violents. Entre 1987 et 1992, 88 manœuvres de déploiement sont réalisées puis le toit reste immobile pour limiter son usure<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
La RIO recommande alors de remplacer la toile par un toit fixe en acier de Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp</ref> pour Modèle:Unité de dollars et le gouvernement accorde le contrat de fabrication. En octobre 1994, le projet est suspendu pour des raisons de sécurité car sa masse serait trop élevée, puis Québec fait machine arrière en 1995.
Un nouveau toit immobile est mis en place en Modèle:Date pour la somme de Modèle:Unité de dollars. Le Modèle:Date, il se déchire sous le poids de la neige en pleine installation du Salon de l'Automobile<ref>Modèle:Lien web</ref>. Des restrictions sont imposées interdisant l'organisation de manifestation dans le stade en cas d'accumulation de glace ou de neige sur le toit. En Modèle:Date, le seuil d'accumulation de neige autorisé sur le toit pendant l'utilisation du stade est relevé de 0 à Modèle:Unité<ref name=":2">Modèle:Article</ref>.
Rénover et se réinventer
La facture du Parc olympique, de Modèle:Unité de dollars canadiens de 1976 avec les intérêts<ref>Modèle:Article</ref> (Modèle:Unité de dollars de 2016), est payée totalement le Modèle:Date, soit 30 ans après les Jeux, notamment grâce à une partie des revenus d'une taxe provinciale sur le tabac<ref>Modèle:Harvsp</ref>. De ce coût total, le stade et sa tour représentent presque 70 %<ref name="Clairoux p358" /> (Stade : 57 %, Tour : 12 %)<ref name=":4" />. En faisant alors le second stade le plus coûteux jamais construit (après celui de Wembley à Londres), qui lui vaut le surnom anglais de Modèle:Traduction. Depuis, des stades américains ont dépassé ces montants (Yankee Stadium, MetLife Stadium).
La rénovation des infrastructures commence en 2010 et devrait coûter Modèle:Unité de dollars sur 20 ans. Entre 2013 et 2015, le centre sportif et ses piscines, localisés sous la tour du stade, sont entièrement rénovés. En 2014, un écran géant haute définition remplace les deux écrans précédents qui dataient des rénovations de 1991-1992<ref>Modèle:Article</ref>. En 2016, la tour est repeinte, sa façade est en cours de réfection, ses étages sont en cours d’aménagement et son funiculaire devrait être remplacé d'ici 2019. Suivront l'observatoire au sommet de la tour puis le stade lui-même et son toit<ref name=":1">Modèle:Article</ref>.
Le soccer arrive
Le soccer connut ses premières heures de gloire au Stade olympique avec le Manic de Montréal en 1981, mais rapidement la fréquentation s'effondra et l’équipe disparut en 1984.
Le Modèle:Date, le Stade olympique devint le premier stade en dehors de France à accueillir le Trophée des Champions, opposant Bordeaux, le champion de France, à Guingamp, le vainqueur de la Coupe de France, dans le but de promouvoir le soccer au Québec<ref>Modèle:Article</ref>.
Après avoir été utilisé ponctuellement pour de grandes occasions par l'Impact de Montréal en 2008 et 2010, le Stade olympique devient le stade hivernal de l’équipe à la suite de son accession en MLS en 2012. Le 12 mai de l'année, Modèle:Unité sont présents au match contre le Galaxy de Los Angeles, un record pour le soccer au Québec. Le Modèle:Date, le record est battu quand Modèle:Unité assistent à la finale retour de la Ligue des champions CONCACAF.
Architecture
La construction du Stade olympique est l'une des pages importantes de l'histoire contemporaine du Québec. Conçue par l'architecte français Roger Taillibert, cette sculpture de béton précontraint est regardée comme un chef-d'œuvre d'architecture moderne organique<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Elle se compose de 12 000 éléments préfabriqués, pesant jusqu’à Modèle:Unité<ref name=":4" />. Quelque Modèle:Unité de béton ont été nécessaires pour la construction du Stade olympique, soit l'équivalent d'un trottoir d'un mètre de largeur par Modèle:Unité d'épaisseur entre Montréal et Calgary, les deux premières villes olympiques canadiennes.
En 2017, la Régie des installations olympiques (RIO) commande une étude dont la conclusion prête au Parc olympique, le site sur lequel se trouve le Stade, « un intérêt patrimonial pour sa valeur historique, architecturale, urbaine et emblématique »<ref>Modèle:Article</ref>.
Stade
Le Stade olympique est bâti directement sur l'axe nord-sud, la Tour pointant vers le nord, suivant le principe géométrique de la symétrie axiale. L'architecture s'appuie sur 38 consoles en porte-à-faux, son squelette, dont 34 sont ancrées au sol et 4 sont fixées à la tour. La partie ouest du Stade comprend les consoles « 1A » à « 17A », alors que la partie est comprend les consoles 1 à 17. Les consoles sont donc regroupées en 17 paires de différentes dimensions. Chaque console est composée d'un pilier, dont la partie inférieure fut coulée sur place, et de voussoirs en béton précontraint préfabriqués. Ajoutant à la complexité de l'édifice, les consoles sont toutes différentes car l'enveloppe du stade est inclinée avec Modèle:Unité de différence entre le nord et le sud du toit. Ces voussoirs furent collés ensemble et post-contraints pour former la partie supérieure du pilier et les fléaux avant et arrière. Entre les fléaux, des poutres d'acier supportent un toit rigide protégeant gradins et rampes d’accès. L'anneau technique, une galerie longue de Modèle:Unité, relie l’extrémité des fléaux avants pour former le bord du toit fixe et servir de loge pour les projecteurs et autres dispositifs techniques<ref>Modèle:Harvsp</ref>. À l'opposé, l’extrémité des fléaux arrière est reliée aux piliers par un bas fléau qui stabilise la structure. Entre ces bas fléaux, des poutres de béton supportent la façade courbée de l’édifice.
Dimensions
Le stade, sans sa Tour, mesure Modèle:Unité de long sur Modèle:Unité de large. À l’intérieur, son parterre mesure Modèle:Unité de long sur Modèle:Unité de large<ref name=":4" />.
En configuration de terrain de baseball, ses dimensions intérieures sont :
- Lignes des fausses balles - Modèle:Unité (1977), 100 (1981), 99 (1983). Le toit étant seulement à Modèle:Unité au-dessus du terrain, des lignes orange ont été peintes sur le toit pour distinguer les fausses balles ;
- Allées - Modèle:Unité ;
- Champ centre - Modèle:Unité (1977), 123,4 (1979), 123,1 (1980), 121,9 (1981), 123,1 (1983) ;
- Arrière du marbre - Modèle:Unité (1977), 19,8 (1983), 16,1 (1989).
Les dimensions du terrain en configuration soccer (football) sont : 68 par Modèle:Unité.
Surface
Pour la première fois dans l'histoire des Jeux, le matériel du revêtement de la piste d'athlétisme est fourni par la société italienne Mondo, mettant fin au traditionnel Tartan. Une piste Sportflex Super X Performance rouge est inaugurée la veille des compétitions. Sous utilisée, elle sera supprimée en 1980.
La pelouse des Jeux est remplacée par du gazon synthétique AstroTurf dès 1977 pour le football canadien. Cette surface perdurera jusqu'en 2001, quand elle sera changée pour une surface Defargo Astrograss (2002-2003) puis FieldTurf (2003-2005) avant de revenir pour la saison 2005-2006. En 2007, la pelouse reste artificielle, sauf pour la venue de l'AC Milan en 2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, avec une surface Team Pro EF RD puis Xtreme Turf depuis 2014.
Gradins
De Modèle:Unité places sur 5 niveaux de gradins pour les Jeux olympiques la capacité du stade passe à Modèle:Unité places sur 6 niveaux après. Pour le baseball et le football, des gradins mobiles sur rails sont ajoutés au niveau du terrain mais une section entière de gradins sous la tour (champs centre) devient inutilisée et sera remplacée par un écran géant lors des travaux de 1991.
Lors de ces travaux, la capacité du stade est réduite à 49 757 spectateurs à la suite du rapprochement du marbre des spectateurs. En 2001, elle est augmentée de 9 255 sièges pour accueillir la Modèle:89e Coupe Grey. Depuis, le stade compte Modèle:Unité, face aux Modèle:Unité de périmètre du parterre.
Toits
Dans sa conception originelle, le toit du stade est formé d'une partie fixe, protégeant les gradins des intempéries, et d'une partie mobile rétractable au centre. Cette configuration fut adoptée pour permettre l'utilisation des installations tout au long de l’année malgré le climat montréalais, tout en respectant les règles olympiques stipulant que les Jeux devaient se dérouler dans un stade ouvert<ref>Modèle:Lien web</ref>.
D'une superficie de Modèle:Unité, le toit fut d'abord une toile rétractable de Kevlar de Modèle:Unité conçue par l’équipe Taillibert et mise en place par Socodec-Lavallin<ref>Modèle:Harvsp</ref> en avril 1987 avec l’achèvement de la tour. Soutenu par 26 câbles tendus, le toit pouvait être replié dans une niche au sommet de la tour par l'action de treuils situés dans le bas de la tour, au-dessus des piscines. Déployé, le pourtour de la toile était maintenu en place par des câbles ancrés au bout des consoles.
En 1998, la partie centrale du toit devient une ossature fixe, conçue par la compagnie Birdair, suspendue par 26 câbles et recouverte d'une toile bleue en PVC sur le dessous et de fibres de verre et de nylon enduites de Téflon sur le dessus. À la suite du déchirement de la toile en plein hiver 1999, des câbles chauffants ont été placés entre les toiles supérieures et inférieures pour éviter l'accumulation de glace et de neige. Des tensiomètres installés dans les câbles permettent de mesurer la charge du toit<ref name=":2" /> qui ne doit pas dépasser Modèle:Unité durant l'utilisation du stade<ref>Modèle:Article</ref>. La tour supporte 75 % des Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp</ref> du toit, le reste s'appuyant sur l'anneau technique.
La toile actuelle se détériore et une étude est toujours en cours pour son remplacement. Le coût d'un troisième toit est évalué pour le moment à Modèle:Unité minimum<ref name=":1" />. Plusieurs solutions sont envisagées, la RIO préconise un nouveau toit souple fixe<ref>Modèle:Article</ref> tandis que des architectes ont présenté un modèle en métal s'ouvrant tout en coulissant sur les consoles<ref>Modèle:Article</ref>. Il semblerait cependant que l’option d’une portion démontable du toit ait été retirée de la portée du projet<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Anneau technique
Le 26 juillet 2023, le Parc olympique annonce que le prochain toit nécessitera le démontage et le remplacement de l'anneau technique afin d'installer un toit fixe en verre et en acier<ref>Modèle:Article</ref>. Le remplacement de cet anneau massif est jugé « impératif » car la Régie du bâtiment du Québec impose des critères de résistance six fois plus élevé qu’en 1976 et tout chantier majeur au stade suppose une mise aux normes de sa structure<ref>Modèle:Article</ref>.
Tour de Montréal
Le mât surplombant le stade, tel que le nommait Taillibert, nommé Tour de Montréal par la RIO, est la plus grande tour inclinée au monde avec Modèle:Unité de hauteur au-dessus du sol et une inclinaison maximale de sa face avant de 45°<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>.
La Tour est formée de deux sections distinctes, une structure en béton armé de Modèle:Unité reposant sur trois points d’appuis s’enfonçant à dix mètres de profondeur, surmontée d'une section en acier de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>. À son sommet des antennes transmettent les émissions de Télé-Québec et de la radio communautaire CIBL-FM.
Piscines
Modèle:Article détaillé L'espace à la base de la tour abrite le plus grand centre aquatique au Canada, équipé de gymnases, de salles de musculation et de sept piscines. Il accueille aussi, depuis 2014, l'Institut national du sport du Québec, destiné à l'entraînement des athlètes provinciaux et nationaux dans huit disciplines olympiques, soit l'escrime, la Gymnastique_artistique+Trampoline_(sport) <ref>Modèle:Lien web</ref>., le judo, la nage synchronisée, la natation, le plongeon, le patinage de vitesse et le water-polo, et une discipline paralympique : la boccia.
Bureaux
Vacants depuis le parachèvement de la Tour en 1987, en dehors du deuxième étage qui sert de salle d'exposition, les étages de la Tour de Montréal sont loués depuis 2018. Modèle:Unité employés des caisses Desjardins occupent désormais sept des douze étages, représentant 80 % de l'espace disponible, pour une superficie de Modèle:Unité , servant principalement de bureaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Stade comporte par ailleurs quelque Modèle:Unité de bureaux dans d'anciens espaces de service au niveau du sol. Ils sont occupés depuis 1985 par le Regroupement Loisir et Sport du Québec, un organisme sans but lucratif qui regroupe plus de cent organismes de loisir et de sport.
Observatoire
Le dernier des trois étages de la tour est un observatoire. Situé à Modèle:Unité de haut, des fenêtres panoramiques sur trois côtés de la tour offrent, par temps clair, une vue à Modèle:Unité à la ronde et en plongée sur le Stade<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Funiculaire
L'accès à l'observatoire se fait par un funiculaire. Sa cabine, large de Modèle:Unité, est munie de baies vitrées offrant une vue panoramique sur l'est de Montréal lors de l’ascension et de la descente. En haute saison, le funiculaire — qui franchit Modèle:Unité par seconde (Modèle:Unité) — fait 79 allers et retours quotidiens sur ses Modèle:Unité de rail. Chaque ascension dure moins de deux minutes.
Le funiculaire, sur deux niveaux, peut embarquer jusqu'à Modèle:Unité (Modèle:Unité) en même temps (42 en haut et 34 en bas), il peut ainsi transporter Modèle:Unité à l’heure. La cabine, pesant Modèle:Unité à vide, est tractée par un câble de Modèle:Unité de diamètre, long de Modèle:Unité passant au centre de la voie<ref name=":4" />. Un système hydraulique lui permet de demeurer horizontal lors de son trajet sur la dorsale de la Tour, inclinée de 23° à 63,7° de la base vers le sommet<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date, le funiculaire célébrait son millionième voyage. En presque 30 ans il aura transporté plus de Modèle:Unité de visiteurs<ref name=":3" />.
Utilisation
Conçu pour accueillir les Jeux olympiques de 1976, il est devenu le rendez-vous de divers événements à grand déploiement de Montréal, comme des concerts, salons et épreuves sportives d'envergure. Néanmoins, les activités courantes du stade ne s'autofinancent pas, la subvention du gouvernement du Québec (Modèle:Unité en 2005-2006) comptant en 2005-2006 pour 54 % de ses revenus totaux (Modèle:Unité en 2005-2006), en sus des sommes versées depuis sa création pour le remboursement de sa dette d'immobilisation.
Du début avril à la mi-novembre, le stade s'offre aux épreuves extérieures, alors que pendant les cinq autres mois, les salons thématiques se succèdent. Avec Modèle:Unité<ref name=":4" />, le parterre du stade est le plus grand hall d'exposition au Canada.
Équipes sportives résidentes
- Club de natation des Piscines du Parc Olympique, club de natation qui a comme domicile le Centre sportif du Stade olympique de Montréal.
- L'Impact de Montréal, équipe de la Ligue Majeure de Soccer (MLS), joue cinq matchs en 2012 au Stade olympique durant la réfection du Stade Saputo puis y joue ses matchs inauguraux et occasionnellement des matchs nécessitant un plus grand nombre de sièges (Ligue des champions).
Équipes sportives y ayant résidé
Nom | Ligue | Années | commentaires |
---|---|---|---|
Expos de Montréal | Ligue majeure de baseball | 1977 à 2004 | L'équipe a déménagé à Washington en 2005. |
Alouettes de Montréal | Ligue canadienne de football | 1977 à 1997 | Déménagés au stade Stade Percival-Molson en 1998, les Alouettes firent des retours temporaires au Stade olympique pour un match par saison et lors des séries éliminatoires jusqu'en 2012. |
Manic de Montréal | Ligue nord-américaine de soccer | 1981 à 1983 | |
Machine de Montréal | Ligue mondiale de football | 1991 à 1992 |
Événements principaux
Rassemblements religieux
- Congrès annuel des Témoins de Jéhovah, 5 au 9 juillet 1978 (environ Modèle:Unité à un moment donné dans le stade) ;
- A eu lieu l'Assemblée du renouveau charismatique catholique, en présence du père Émilien Tardif en 1979 (environ Modèle:Unité) ;
- Messe de la béatification du frère André, 20 juin 1982 (environ Modèle:Unité) ;
- Messe du Pape Jean-Paul II, 11 septembre 1984 (environ Modèle:Unité) ;
- Journées mondiales de la jeunesse, 21 juillet 2002 (environ Modèle:Unité) ;
- Messe de la canonisation du frère André, 30 octobre 2010 (environ Modèle:Unité).
Concerts
Date | Tête d'affiche | Tournée | Public | Commentaires |
---|---|---|---|---|
Modèle:Date | Modèle:Drapeau Pink Floyd | In The Flesh | 78 322 | Probablement plus de Modèle:Unité en comptant les fraudeurs rentrés jusque dans l'anneau technique. |
Modèle:Date | Modèle:Drapeau Emerson, Lake and Palmer | Works Tour | 73 898 | Album enregistré, Emerson, Lake & Palmer In Concert, sorti en 1989. |
Modèle:Date | Modèle:Drapeau The Police | Synchronicity | 37 816 | Scène recouverte d'un toit: l’amphithéâtre du Stade olympique. |
Modèle:Date | Modèle:Drapeau Diane Dufresne | 52 781 | Album enregistré, Magie Rose, sorti en 1984. | |
17 et Modèle:Date | Modèle:Drapeau The Jacksons | Victory Tour | 116 000 spectateurs totaux. | |
Modèle:Date | Modèle:Drapeau George Michael | Faith Tour | 22 457 | Scène recouverte d'un toit : l’amphithéâtre du Stade olympique. |
Modèle:Date | Modèle:Drapeau David Bowie | Glass Spider | Album enregistré, Glass Spider Tour, sorti en 2007. | |
Modèle:1er octobre 1987 | Modèle:Drapeau U2 | Joshua Tree | 63 504 | |
11 mai 1988 | Modèle:Drapeau Pink Floyd | Momentary Lapse of Reason | 50 000 | |
16 et 18 juin 1988 | Modèle:Drapeau Opéra Aida | 60 000 | ||
17 septembre 1988 | Amnistie Internationale | 57 314 | Performances de Bruce Springsteen, Sting, Tracy Chapman, Peter Gabriel, Youssou N'Dour, Michel Rivard et Daniel Lavoie. | |
14 décembre 1989 | Modèle:Drapeau The Rolling Stones | Steel Wheels | 64 664 | |
Modèle:Date | Modèle:Drapeau New Kids on the Block | Magic Summer | 50 000 | |
29 mai 1992 | Modèle:Drapeau Genesis | We Can't Dance | ||
Modèle:Date | Modèle:Drapeau Metallica, Guns N' Roses | 55 000 | Un effet pyrotechnique explosa sous les pieds du chanteur James Hetfield, le blessant sérieusement, puis une émeute éclata après que Guns N' Roses eut refusé de terminer le concert<ref>Riot Erupts at Concert Starring Guns 'n' Roses - The New York Times, 11 août 1992</ref>. | |
Modèle:Date | Modèle:Drapeau U2 | Zoo TV | 41 369 | |
23 octobre 1993 | Modèle:Drapeau Madonna | The Girlie Show | 53 000 | |
22, 23 et 24 mai 1994 | Modèle:Drapeau Pink Floyd | Division Bell | 62 689 | 187 302 spectateurs totaux. |
5 et 6 décembre 1994 | Modèle:Drapeau The Rolling Stones | Voodoo Lounge | 82 089 spectateurs totaux. | |
2 novembre 1997 | Modèle:Drapeau U2 | PopMart | 50 000 | |
14 septembre 2007 | Modèle:Drapeau Genesis | Turn It On Again | 40 000 | |
Modèle:Date | Modèle:Drapeau AC/DC | Black Ice | 53 043 | |
Modèle:Date | Modèle:Drapeau AC/DC | Rock or Bust | 40 000 | |
5 septembre 2015 | Modèle:DrapeauModèle:Drapeau One Direction | On the Road Again | 40 000 |
Compétitions sportives
Date | Compétition | Public | Commentaires |
---|---|---|---|
31 juillet 1976 | Modèle:Drapeau Pologne / Allemagne de l'Est Modèle:Drapeau | 71 617 | Finale olympique du soccer. |
26 septembre 1976 | Alouettes de Montréal / Rough Riders d'Ottawa | 68 505 | Premier match des Alouettes dans le stade. |
15 avril 1977 | Expos de Montréal / Phillies de Philadelphie | 57 592 | Premier match des Expos dans le stade. |
6 septembre 1977 | Alouettes de Montréal / Argonauts de Toronto | 69 083 | |
27 novembre 1977 | Modèle:65e Coupe Grey | 68 318 | |
16 septembre 1979 | Expos de Montréal / Cardinals de Saint-Louis | 59 282 | Match retour de la Ligue majeure de baseball (LMB). |
25 novembre 1979 | Modèle:67e Coupe Grey | 65 113 | |
20 juin 1980 | Combat Duran / Leonard | 40 317 | Combat de boxe, "The Brawl in Montreal". |
2 septembre 1981 | Manic de Montréal / Sting de Chicago | 58 542 | Match éliminatoire de la Ligue nord-américaine de soccer. |
22 novembre 1981 | Modèle:69e Coupe Grey | 53 307 | |
13 juillet 1982 | Match des étoiles de la Ligue majeure de baseball (LMB) | 59 057 | |
19 juin 1985 | Supermotocross | 61 290 | Record de fréquentation pour l’évènement. |
24 novembre 1985 | Modèle:73e Coupe Grey | 56 723 | |
Modèle:1er avril 1991 | Machine de Montréal / Dragons de Barcelone | 53 238 | Premier match de la Machine dans le stade. |
6 juin 1992 | World Bowl II | 43 759 | Finale de la Ligue mondiale de football américain. |
25 novembre 2001 | Modèle:89e Coupe Grey | 65 255 | |
29 juillet 2006 | Modèle:1er Outgames mondiaux | 40 000 | Cérémonie d'ouverture. |
30 juin 2007 | Modèle:Drapeau États-Unis / Corée du Sud Modèle:Drapeau | 55 800 | Match de la Coupe du monde U-20 de la FIFA. |
23 novembre 2008 | Modèle:96e Coupe Grey | 66 308 | |
25 février 2009 | Impact de Montréal / Santos Laguna | 55 571 | Match de la Ligue des champions de la CONCACAF. |
2 juin 2010 | Impact de Montreal / AC Milan | 47 861 | Match amical<ref>Modèle:Lien web</ref>. |
12 mai 2012 | Impact de Montréal / Galaxy de Los Angeles | 60 860 | Match de saison de la Ligue Majeure de Soccer. |
18 novembre 2012 | Alouettes de Montréal / Argonauts de Toronto | 50 112 | Finale de l'est de la LCF. |
29 mars 2014 | Blue Jays de Toronto / Mets de New York | 50 229 | Match préparatoire de la LMB. |
4 avril 2015 | Blue Jays de Toronto / Reds de Cincinnati | 50 231 | Match préparatoire de la LMB. |
29 avril 2015 | Impact de Montréal / Club América | 61 004 | Match retour de la finale de la Ligue des champions de la CONCACAF. |
30 juin 2015 | Modèle:Drapeau États-Unis / Allemagne Modèle:Drapeau | 51 176 | Demi-finale de la Coupe du monde féminine de football 2015. |
2 avril 2016 | Blue Jays de Toronto / Red Sox de Boston | 53 420 | Match préparatoire de la LMB. |
Dans la culture populaire
Le Stade olympique apparaît sur un timbre commémoratif de Modèle:Unité émis le 12 mars 1976.
La Tour de Montréal est l'un des environnements modélisés du jeu vidéo Deus Ex: Human Revolution.
Le Stade olympique apparaît dans la bande-annonce du jeu vidéo Windjammers 2
Vidéoclip
- Thornley - So Far So Good (2004)
- Men Without Hats - Where Do the Boys Go? (1984)
Au cinéma
- Running (1979)
- Planète hurlante (1995)
- Le Chacal (1997)
- En toute complicité (2000)
- La Somme de toutes les peurs (2002)
- Nez rouge (2003)
- Sans elle (2005)
- Bon Cop, Bad Cop (2006)
- Roméo et Juliette (2006)
- Nitro (2007)
- L'Âge des ténèbres (2007)
- Les Rois du patin (2007)
- Voyage au centre de la Terre (2008)
- Funkytown (2011)
- Red 2 (2013)
- Warm Bodies (2013)
- X-Men : Jours d'un avenir passé (2014)
Accidents et incidents
- Pendant les travaux de construction du Stade olympique sept ouvriers trouvèrent la mort. Le plus grave accident survenant le Modèle:Date lorsque la chute d'une console fait quatre victimes.
- Le Modèle:Date, une poutre extérieure de Modèle:Unité située entre les consoles 9 et 10 s'effondre au sol sans faire de victimes à la suite du défaut de construction de ses ancrages. Le Stade reste fermé trois mois<ref>Modèle:Article</ref>.
- Le Modèle:Date, une dalle de béton au-dessus d'un stationnement du Stade s'effondre sans faire de victimes à la suite de l'entreposage de matériaux trop lourds par un entrepreneur durant l'agrandissement du stade Saputo<ref>Modèle:Article</ref>.
Galerie
-
Vue aérienne du Parc olympique (2004). -
L'intérieur du stade. -
Le Biodôme de Montréal
et la tour du stade. -
Vue nocturne de la Tour.
Notes et références
Bibliographie
Annexes
Articles connexes
- Jeux olympiques d'été de 1976
- Match des Étoiles de la Ligue majeure de baseball 1982
- Expos de Montréal, équipe de baseball ;
- Alouettes de Montréal, équipe de football canadien ;
- Manic de Montréal, équipe de soccer;
- Machine de Montréal, équipe de football américain ;
- Biodôme de Montréal, reconversion du Vélodrome olympique ;
- Liste des plus hautes constructions de Montréal
- Roger Taillibert, architecte du Stade olympique ;
- Parc des Princes, stade ayant inspiré le Stade olympique ;
- Saccage de la Baie-James, conflit syndical contemporain de la construction du Stade.
Liens externes
- Modèle:Fr+en Site officiel de la Régie des installations olympiques
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel de Roger Taillibert
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Raconte la vérité sur la construction du Stade Olympique et ses controverses, écrit par Claude Phaneuf, l'ingénieur pionnier du projet, avant même Roger Taillibert
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Un article sur le symbole des stades qui prend comme exemple le Stade Olympique de Montréal